L'auteur : Mustang
La course : No Finish Line Paris
Date : 9/4/2016
Lieu : Paris 07 (Paris)
Affichage : 1873 vues
Distance : 132km
Objectif : Pas d'objectif
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10 h 04, ce dimanche matin, je m’arrête enfin au signal sonore qui vient de retentir. Je pose la petite réglette de bois marquée à mon prénom sur le sol poussiéreux de l’allée du Champ de Mars, Thierry en fait de même. Le soleil est bien présent mais, comme mon compagnon de club, nous ressentons encore la morsure du froid de la nuit. L’instant est étrange. Nous sommes immobiles dans cette allée alors que tous les autres sont en mouvement, ceux de la NFL qui remontent vers l’esplanade de la Tour Eiffel, comme les coureurs du dimanche qui tournent dans l’autre sens paradoxalement. Cette immobilité de quelques minutes après ces 24 heures en mouvement est particulièrement jubilatoire. Nous attendons l’officiel qui va mesurer la distance entre le point « zéro » et l’endroit où nous nous trouvons. A cet instant, je suis heureux, vraiment heureux. Je crois que je ne mesure pas encore tout à fait ce que je viens d’accomplir, ce que j’ai imposé à mon corps. Mais un grand sentiment d’exaltation m’envahit petit à petit, cela m’irradie dans tous le corps. Je suis heureux même si cela ne va pas tuer mon ennemi intérieur. Je discute avec Thierry, lui aussi est bien, malgré la nuit chaotique qu’il a vécue, satisfait d’avoir porté sa marque au-delà des 100km. Des coureurs nous félicitent à leur passage. Je crois que c’est un des plus bels instants de ce que j’ai vécu en CAP.
Vingt-quatre heures plus tôt, je prenais le départ de la No Finish Line in Paris. Les jours précédents, j’avais ressenti ce trouble qui m’envahit à l’approche d’une course. Cependant, celui-ci était demeuré léger, nullement proportionné à l’importance de la course sur laquelle je m’étais engagé. Je crois même que j’avais hâte d’y être, de vivre pleinement cette aventure. Le format de l’épreuve m’a permis de m’y projeter ; je voyais un côté rassurant dans le fait de tourner en rond, d’avoir la liberté - Ô combien trompeuse - de pouvoir s’arrêter quand on le voulait. J’écartais le pénible pour ne voir que le bon. Le travail que j’ai effectué sur moi depuis un an n’est certainement pas étranger à cet état d’esprit. Par ailleurs, la volubilité de Thierry durant le voyage en train avait dissipé mes dernières inquiétudes.
Donc 10h04, ce samedi matin, tout était au vert sur la ligne de départ. Sous l’impulsion de Thierry, j’avais réussi à prendre un petit déjeuner normal. Lui, comme à son habitude, avait englouti des quantités énormes de pain, de brioche et des litres de thé ! Le choix de descendre à la station de métro de Bir-Hakein n’avait pas été particulièrement judicieux ! J’avais prévu une allure basée sur la méthode Cyrano mais je n’allais pas me priver tout de suite de la compagnie du Lutin ! Nous partons donc sur une allure calée à 8,5 km/h avec cependant des pointes à 9 km/h voire plus quand des éléments féminins entrainaient irrésistiblement Thierry à leur passage ! Les premières heures passent tranquillement en compagnie de tous les kikous. Les allures sont différentes, qu’importe, nous avons le temps de causer. François est parti à fond ; le bagnard traine son éternel boulet, tel un Sisyphe des temps modernes. Le spectacle est surtout côté Tour Eiffel. Pour l’instant, ce sont des cohortes de touristes chinois qui descendent des car pour photographier la dame de Fer. Il est assuré que de nombreux coureurs de la NFL se sont retrouvés sur les clichés. Côté Ecole Militaire, c’est le village NFL dont les entrées sont gardées par des vigiles. A droite, les toilettes, à gauche les tentes pour les coureurs ; celle des Kikous est un peu plus loin. Je me suis approprié un lit de camp au cas où ! J’ai pris un sac à dos pour trimbaler mes affaires. Bien vite, ça sera le bazar dans mes affaires que je vais étaler ! Les ravitos pour les 24h et 5 jours sont particulièrement bien garnis ! Trois charmantes dames en assurent l’approvisionnement. Pour l’instant, sur l’écran géant, je peux lire ma progression kilométrique. Le tour fait 1,3 km. Je m’arrête pour boire tous les deux tours, pour manger, tous les quatre tours ! Il est hors de question que je termine la course dans l’ambulance comme cela m’était arrivé un certain nombre de fois, notamment du côté de la Drôme !
12h30, j’atteins 19 km au compteur. Je passerai le marathon à 15h26. Tout va bien. Le temps se couvre, de la pluie est annoncée en fin d ‘après-midi. Sur l’esplanade, les Ferrari font rugir leur moteur ! Je suis parti avec le t-shirt rouge kikourien. Et ce rouge est bien présent sur le parcours que ce soit, le buff, la casquette ou le t-shirt. Je ne connais pas tous les kikous, loin de là. Peu importe, il sert de ralliement. Ils seront nombreux à m’encourager comme Stéphanos à chacun de ses passages. Je fais connaissance de Bert qui avance en marche nordique à 8,5 km/ h. Thierry et moi trottons à ses côtés, admiratifs pour son allure. Nous aussi, pratiquons cette discipline mais à des allures plus modestes ! Cela fait déjà un certain temps que je me suis désynchronisé du Lutin. Les premières gouttes se mettent à tomber, l’atmosphère se rafraichit. Premier gros arrêt au « stand » pour mettre des manchettes et enfiler un blouson léger Marmot. J’en profite également pour remettre de la Nok sur les pieds, sur mes cuisses où le cuissard de compression commence à m’irriter. C’est à ce moment qu’il y a eu la grosse averse de la soirée ! Je repars tranquillou. Alors que je vais repasser une nouvelle fois devant la tour, j’aperçois une silhouette familière, GGO accompagné de sa Zabou ! Je tombe dans ses bras… euh, façon de parler ; il fait bien 20 cm de plus que moi ! Cela fait un certain bail que l’on ne s’est pas vu ! Merci Facebook qui m’a permis de renouer le contact. C’est vraiment une surprise ! On a tant de choses à se dire. Et c’est l’occasion pour moi de marcher. Nous faisons ainsi deux tours ensemble à se raconter. Une photo devant une Ferrari rouge, et nous nous quittons.
Je repars tout ragaillardi. Depuis ce matin, je publie des photos de ma progression sur mon compte Facebook. Je peux lire ainsi des messages d’encouragement. Je continue à courir alors que je constate que le Lutin à commencer à marcher. Vers 19h, l’alarme de mon smartphone m’indique que je dois passer par la case médoc. J’en ai une autre à 22 h, je caserai la suivante vers 5 h du mat ; pour cette dernière, il me faudra rester à jeun pendant 1 heure à la suite de la prise. La dernière sera vers 8 h. Je n’ai pas parlé au toubib de ce que j’allais faire. J’espère qu’il n’y aura pas d’interaction entre le traitement et les effets de la course, notamment au niveau des reins. C’est bien pour ça que je bois beaucoup. Tout à l’heure, j’ai vu un peu de dépôt blanc sur mon t-shirt rouge. Je me suis aussitôt précipité à la tente boire de la St-Yorre ! Je profite de cet arrêt de 19 h pour changer de maillot. Je prends le manche longue Kikouroù et enfile une veste Raidlight. Je fouille dans mon sac pour récupérer un bol de pâtes Bolino. De l’eau chaude, 5 min d’attente et je déguste ces pâtes qui me font un bien fou ! Voilà, la batterie est rechargée. Je repars, toujours en forme, juste un début d’échauffement au talon droit. Il faut dire que je suis parti avec des Kayano neuves !!!! Mon autre paire de Kayano affichait plus de 500km au compteur. J’ai préféré prendre le risque de partir avec des neuves. Je n’ai pas eu le temps de les rôder les ayant reçues le jeudi avant notre départ !
19 h 00 Désormais, il fait frais, la nuit commence à tomber. J’ai mis un buff autour du cou que je remonte sur mon visage. Mais tant que je cours, je n’ai pas particulièrement froid. Alors que je viens de quitter le village NFL et que je remonte vers la Tour Eiffel, j’ai une vision : devant moi, Hervé accompagné de Christine et de leur fils Lilian. Je suis littéralement stupéfait. Je ne réalise pas. Hervé est hilare ! Ils ont fait le voyage exprès d’Alençon pour nous voir ! Hervé, c’est le trésorier du club et notre coiffeur à tous ! Le Lutin nous rejoint, il commence à être un peu décalqué. Il a mis la veste du club car il commence à avoir froid. Mais il nous faut repartir pendant qu’Hervé et Christine iront manger une côte de veau dans un restaurant proche !
20h30, mon compteur perso indique 70 km. C’est à ce moment que j’ai réalisé que l’objectif que je me mettais fixé était jouable. Il me restait 50 bornes pour atteindre, en 14 heures, les 120 km de la qualif France ! Plus que confortable ! Le moral est bon. J’apprécie le confort d’avoir tout sous la main, mes vêtements dans la tente, le ravitaillement à profusion, à chaque tour si nécessaire. Cette formule de 24 heures me plaît bien. La Tour resplendit dans le soleil couchant.
Je pense que c’est vers 22 h que je change de tenue. Je mets un polo Odlo sous mon maillot Kikouroù et troque mon cuissard contre un corsaire. J’ai toujours les mains gantées et je remplace la casquette par le bonnet rouge kikourien. Je mange un taboulé que j’ai apporté. Du côté de la Tour, le spectacle est toujours de mise. Cette fois, ce sont les fêtards qui animent la place. Les grosses limousines blanches amènent des mariés. Un curieux bus discothèque( !) tourne autour de la place. Beaucoup de monde en tenue élégante. Et quand nous répondons à leur question que cela fait plus de 12 heures que nous tournons et qu’il nous en reste autant, ils en sont particulièrement stupéfaits, voire incrédules ! Hervé et sa famille ont terminé leur repas. Nous nous retrouvons sur le parcours. Ils peuvent rentrer dans le village. Moment de détente au ravitaillement. Puis Hervé et Lilian m’accompagnent pour un petit tour de footing ! Sacré Hervé !
Le dimanche soir, à mon retour, sur le seuil de ma porte, je trouverais des tours Eiffel en porte-clés ! C’est l’heure de se quitter. Je poursuis seul. Désormais, je marche beaucoup. J’ai l’occasion de bavarder avec d’autres coureurs. Je suis un peu ennuyé car l’écran géant n’affiche plus nos passages et mon Garmin est out. Ma marche est rapide. J’ai juste un peu les cuisses un peu douloureuses. A plusieurs reprises, je rejoins sur le Lutin mais ne peut rester avec lui car son rythme est trop lent pour moi. A 1 h du matin, la Tour s’éteint. Mais une vision étonnante éclaire la nuit : Caro vêtue d'une superbe robe mais chaussée de basket qui fait quelques tours ! Désormais, nous sommes que quelques-uns à tourner. En marchant, le froid est beaucoup plus intense qu’en courant. Je passe François plusieurs fois. Il est un peu à la dérive. Maintenant, chacun est dans sa solitude. Je continue en marche rapide, cependant moins vite que le concurrent qui a fait le pari d’accomplir la plus longue distance en costume sur 24 h ! A chacun son défi. Je commence à avoir froid. J’essaie de lui résister « mentalement ». A un moment de la nuit, je retrouve Thierry qui me convainc de me coucher un moment. Je n’avais pas prévu de m’allonger de peur de ne pouvoir repartir, des réminiscences de l’UTMB peut-être… Quand je rejoins la tente, Thierry dort déjà. Je me glisse dans mon duvet, un bon gros duvet de montagne. Cependant, je grelotte. Je le ferme hermétiquement car l’air de la tente est glacial. Je mets un certain temps avant de sombrer, oubliant même le générateur qui hurle à intervalles réguliers, pareil au crissement de pneus d’une voiture dérapant. Thierry a dit que j’avais dormi 1 heure. Pour mon compte, je pense m’être arrêté à peine 45 min. Cela m’a fait du bien. Je revêts une micro-polaire sous mon maillot et enfile ma veste de club. Pour moi, tout est nickel. Je me suis arrêté au ravito car j’ai aperçu les responsables du suivi des coureurs. Ils vont pouvoir m’indiquer le nombre de tours que j’ai effectués. Voilà, je suis à quelques tours des 100 km. Je calcule que je suis à 20 tours des 120 km. En marchant, j’effectue 4 tours en un peu moins d’une heure. A 8 h 00 du matin, j’aurai atteint mon objectif. C’est une certitude. Pas la peine que je cours ! Pendant ces cinq heures, je tournerai obstinément, avec détermination. Au passage de la Tour, je fis un petit signe de temps en temps au vigile, préposé à la surveillance du matos de chronométrie et qui se gèle dans sa voiture. Je marche. Je suis bien. Je ressens à peine le froid même si je sais qu’il fait très froid. Vers 5h30, je suis un peu étonné de croiser les premiers joggeurs du dimanche. Les merles commencent à chanter. Le jour se lève. Le parvis de la Tour est désert. La vie reprend petit à petit au village NFL. Je marche. Il est 8 h00 et j’ai atteint les 120 km. Je pense au chirurgien qui m’a réparé mon tendon d’Achille en janvier 2015. C’est bien lui qui m’a sorti de mon néant. 120 km parcourus. Les deux heures à venir sont du bonus. Je finis en compagnie de Thierry. Nul besoin de presser le pas, juste profiter de ce moment exceptionnel. Au coup de pistolet, j’aurai atteint la marque de 131,704 km. Et 131 euros pour la cagnotte de la Chaîne de l’Espoir !
Un gros somme, une bonne douche et un après-midi au soleil à regarder toute une foule en mouvement pour une bonne cause ! Merci à tous les Kikous pour leur soutien. Rendez-vous l’an prochain.
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20 commentaires
Commentaire de Eric Kb posté le 16-04-2016 à 09:37:39
Bravo Philippe pour tout ce que tu as géré et merci pour le récit!
Commentaire de JLW posté le 16-04-2016 à 10:43:18
Tu devrais écrire plus souvent :)
Bravo pour cette perf, tant physique que mentale pour ces longues distances. J'ai été très heureux d'avoir pu passer vous faire un petit coucou a toi et au Lutin et encore désolé de t'avoir fait sortir de ton lit pour une petite photo.
Commentaire de Roni75 posté le 16-04-2016 à 10:50:01
Bravo! Quand je suis arrivé sous la tente des kikous, vous veniez juste de terminer vos exploits. Vous aviez l'air tellement content (et juste un peu fatigué). Ça faisait plaisir à voir. Encore Bravo!
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 16-04-2016 à 11:03:08
Avec le Mustang, on vit la course de l'intérieur... Bravo pour ton récit numéro 80 au style et à la grammaire inimitables. Pour moi aussi ce fut une émouvante expérience. Et on n'a pas fini de courir ensemble, le Canasson !
Commentaire de TomTrailRunner posté le 16-04-2016 à 15:01:12
"Mais tant que je cours, je n’ai pas particulièrement froid"
Mais tant que tu écris, je ressens la chaleur de l'esprit kikou..
Commentaire de 2ni_57 posté le 16-04-2016 à 17:26:39
Un CR qui fait plaisir à lire... On regrette juste que le texte s'arrête, à un certain moment : on suivait bien tranquillement la ligne... et on n'aurait jamais arrêté de lire, nous ! No Finish Line...
Merci pour le partage, et bravo pour ton effort... et la réussite de ce sacré défi !
OK, à l'année prochaine, alors...
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 16-04-2016 à 22:36:55
Merci ô Mustang pour ce récit original... "Original" car cet effort de forçat, faire une boucle de 1300m pendant 24h, ça me semble bien mystérieux, mais qui dit que je n'y viendrai pas un jour ?
En tout cas un grand BRAVO
PS : ça fait bizarre de lire "la volubilité de Thierry", de qui parle-t-on ??!!! ;)
Commentaire de Khanardô posté le 17-04-2016 à 10:43:39
Je préfère le rouge de la Ferrari à celui de l'extincteur.
:-)
Commentaire de Arcelle posté le 17-04-2016 à 19:36:23
´encore bravo pour ta course, pour votre épopée, et merci pource récit.
Commentaire de freddo90 posté le 17-04-2016 à 23:05:27
Bravo pour ta course, ta ténacité !
Commentaire de Japhy posté le 18-04-2016 à 08:21:55
Bravo à tous les deux, j'espère que vous avez bien récupéré de cet exploit. :)
Commentaire de Caracole posté le 18-04-2016 à 11:23:51
Et moi, je préfère le jaune Kayano au rouge Ferrari! Bravo pour cet enthousiasme et cette volonté. J'espère pouvoir être à vos côtés l'année prochaine.
Commentaire de robin posté le 18-04-2016 à 13:32:43
toujours heureux de te lire ! et en plus jolie surprise cette photo de GGO ; Cela m'a fait penser à UFO. oui vraiment content de te lire
Commentaire de Françoise 84 posté le 18-04-2016 à 16:42:35
Bravo, Philippe, belle gestion et beau mental!!! Il n'y a plus qu'à aller aux France, maintenant!!! Bisous!
Commentaire de philkikou posté le 18-04-2016 à 22:03:17
Un récit à rugir et rougir du plaisir de courir.... bravo !!!
Commentaire de bubulle posté le 18-04-2016 à 22:28:10
S'il y a vraiment un truc que je regrette dans cette NFL, c'est d'y avoir passé 45 heures et de ne même pas avoir pu croiser vos Deux Sommités et voir de visu un poutrage de Lutin par un Mustang, le tout allègrement poutré par un François (que j'eûs alors tenté de poutrer, comme à chaque fois que nous nous rencontrons).
Décidément, pour l'an prochain, faire l'intégrale me titille de plus en plus.
Commentaire de Rag' posté le 19-04-2016 à 19:56:13
Bravo Mustang,
J'ai beaucoup pensé à cette NFL dernièrement. Un jour, peut-être...
Je reste admiratif de ta ténacité. Ce que tu entreprends me semble un formidable pied-de-nez au découragement.
Bravo, mille fois bravo!
Commentaire de Goldenick posté le 20-04-2016 à 09:23:03
Bravo Mustang.
Splendide course et CR!
Commentaire de Arclusaz posté le 22-04-2016 à 14:41:36
Merci Mustang pour ce joli récit.... et pour m'avoir appris que les Bollino ça existe toujours !
Commentaire de francois 91410 posté le 26-04-2016 à 16:24:15
Mon percheron adoré, j'avais prévu de m'aligner "de longue date" sur ce 24h, mais ta présence et celle du Lutin m'ont à la fois regaillardi et rassuré : être entouré d'amis dans la galère probable ... puis avérée, ça compte ! Permets moi de te dire et re-dire que tu as été immense ... Il n'aurait pas fallu deux ou trois heures de course de plus pour que tu ne me doubles définitivement au compteur des km... Et pourtant je ne revendique aucun poutrage sur cette épreuve mais bien au contraire et comme à chaque fois à tes côtés une leçon de vie et d'obstination. Longue vie au Mustang !
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