L'auteur : Vik
La course : No Finish Line Paris - 24 heures Officiel
Date : 13/5/2017
Lieu : Paris 07 (Paris)
Affichage : 1977 vues
Distance : 156km
Objectif : Se dépenser
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No Finish Line: courir en rond pour faire gagner des ronds à une association
Prologue
Faut il encore présenter la "NFL" ? Peut être bien, vu le nombre de coureurs croisés sur le champs de mars qui couraient à contre-sens ou aux alentours du parcours, sans dossard, ou encore quelques personnes qui pensaient à un événement "redbull" lorsqu'ils m'ont entendu employer le nom...
La NFL, c'est une "course" urbaine dont le principe est de réaliser le plus grand nombre de tours d'un parcours d'un peu plus d'un kilomètre. En ce sens, elle reprend le principe des courses horaires, dont les déclinaisons les plus courantes sont les 6h, 12h, 24h, et 6j. Bien que deux compétitions soient organisés sur cet événement, un 24h et un 5j, sa spécificité réside dans le caractère caritatif de l'effort fourni et l'absence de réelle compétition, en tout cas inter-coureurs, pour la plupart des participants. En effet, 1€ par km couru est reversé à une association, et le défi devient une grande fête où courir le plus possible dans la bonne humeur et le partage prend le pas sur faire un temps et battre le voisin.
Des NFL sont organisées à différents endroits, et Paris, après Monaco, est l'un de ces endroits où des centaines, des milliers de coureurs ou de marcheurs vont passer des heures, des jours et des nuits chaussures de sport aux pieds.
Le parcours est simple: le tour d'une moitié du Champs de Mars, face à la tour Eiffel. 1.3km de chemin stabilisé entrecoupé de quelques pavés et d'un poil de bitume. Un dossard muni d'un puce permet de comptabiliser le nombre de tours complets effectués entre la sortie et l'entrée du village, où l'on retrouve un léger ravitaillement et des stands d'associations ou de sponsors.
On ne peut faire plus simple: c'est ouvert toute la journée et toute la nuit du mercredi au dimanche !
J'avais entendu parler de la NFL il y a quelques temps, mais n'étant ni parisien ni amateur de plat, je n'avais pour le moment pas eu d'intérêt particulier pour la NFL.
Vivant depuis peu à Paris, étant disponible, et Elena ayant lancé une organisation de sessions de yoga sur l’événement, je ne pouvais qu'y participer cette année !
Au moment de m'inscrire, je craque et compulsivement m'inscris à une épreuve à laquelle je n'avais jusque là aucun attrait: le 24h. Le fait que ce soit sur la NFL, donc sur une même activité avec Elena, et que faire des bornes était utile à une association, m'a poussé à m'essayer à cette "connerie", qui a priori allait bien me faire mal, à commencer par la tête :-D
Plutôt que de tourner sans aucune contrainte, le 24h me permettait de "m'obliger" à borner, et à faire une sortie très longue sur du plat. On ne devient pas coureur en regardant les autres faire !
NFL hors compèt
Le dossard 24h ne me suffit pas, puisque je suis disponible car en repos en cette fin de semaine, je demande à l'organisation de pouvoir tourner en supplément les jours précédant la compétition, laquelle me fournie gracieusement un dossard classique.
Je tournicote donc 41km le jeudi, à bons rythme, par à coups - "à la Pantani" comme Cyss avait qualifié ma façon de courir l'échappée belle 2015 - et une douleur dans la cuisse droite apparaît au milieu de cette sortie d'au total 50 bornes. Je me vois donc contraint à réduire la sortie du lendemain, le vendredi, à 21km, pour en garder un peu dans les jambes et ne pas trop attaquer le cuissot en prévision du "23h" du surlendemain, le samedi.
Ces quelques petits tours me permettent de croiser quelques kikous, de découvrir le parcours et le village, et d'ainsi appréhender le défit que va représenter une journée et une nuit à boucler sans relâche. Sans relâche, de toute façon, car le peu d'aire de repos, notamment de lits et de chaises, indique bien qu'il ne faudra pas trop compter sur un terrier douillet.
Très bien, j'en prends acte, et décide donc que je viendrai le moins équipé possible pour participer au 24h. Ainsi, je n'aurai pas d'autres choix que de courir. Pas de douche, pas de dodow, pas de musique, pas de smartphone, rien pour passer du temps à procrastiner.
J'ai tout de même les pieds qui couinent d'avoir passés 50 bornes dans une paire de grolles trop grandes que je mettais seulement en "chaussures de ville" et m'offre une paire d'une marque jamais essayée le vendredi en début d'aprèm (des brooks pioure cadence, pour les fana de matos). Je garde un air sérieux pour répondre "oui, merci", au conseil avisé du vendeur qui m'indique de je dois les porter sur de petites distances pour commencer, pour habituer mes pieds, ma foulée... Mais je me marre intérieurement.
En vrai, sans aucun stress ni appréhension, ni aucune attente particulière, j'ai bien l'impression que je vais en chier des vertes et des pas mures et que je risque de me faire chier comme jamais.
Mais advienne que pourra, maintenant que tout ça est lancé, faut y aller !
Je file un rapide coup de main à Enza qui fignole la préparation de ses sessions yoga en partenariat avec une marque de vêtement dont elle est l’ambassadrice et ses partenaires (il faut récupérer 50 tapis, à installer le lendemain), puis prépare vite fait le sac. C'est rapide, puisque je zappe dodow, douche, et les multiples changements de tuniques façon bubulle, mais j'ai tout de même préparé une salade de riz - thon - œufs dur et des twix pour parer au ravito léger...
NFL 24h compétition
Enza et moi même nous rendons sur place en avance, pour pouvoir installer les tapis de yoga. Nous sommes rejoins par Mathieu qui participera avec moi à la session de yoga d'Enza, qui anime la première, à 10h, soit l'heure de départ du 24h (3 autres sessions sont prévues avec d'autres profs de yoga dans la journée).
Session de yoga organisée et animée par Enza :-)
En attendant que la session de yoga commence (en retard, pour attendre des participants), Mamath et moi réalisons deux tours, avec l'ancien dossard non-compétiteur accroché à mon short. J'y ajoute ensuite le dossard 24h par dessus, sans décrocher le premier, ce qui dans un premier temps est rigolo (mon nom s'affiche deux fois sur l'écran qui comptabilise les tours), puis que j'oublie et que je finirai par retirer bien tardivement.
L'heure de yoga me fait ensuite du bien: ça échauffe et étire doucement les muscles endoloris par une semaine de 100 bornes parcourus à pieds, dont 70 les dernières 48h... y a pas à dire, ça couine un peu. Et je suis un peu beaucoup raidasse... m'enfin j'ai Mamath à côté de moi, qui s'il a des qualités d'ancien gymnaste et fait une superbe chandelle sans les mains, n'est pas le roi de la souplesse non plus :-p
Mamath yoga posing :-)
Dans la précipitation pour se mettre ensuite à courir, celui ci prends le départ sans moi et ne le trouvant pas, je me met à courir de mon côté, alors qu'on pensait courir un moment ensemble.
On mettra 15 tours à se retrouver, malgré la taille raisonnable du parcours :-D
Ayant plus d'une heure de "retard" sur mes concurrents du 24H, j'avais décidé de me taper un peu dedans afin de remonter au maximum vers la tête de course, avant de repasser en gestion plus raisonnable. J’enchaîne donc les tours à un peu moins de 12km/h, ce qui réveille les poteaux qui sont dans un premier temps assez coopératifs.
Au bout de 26 bornes, Mamath arrête pour ne pas s’abîmer (il est en reprise) et je dois également faire une pause, nous partageons donc une pizza qui fait le plus grand bien. La pause ravito est longue et permet de bien récupérer, forcément. Mais elle est stratégique: il ne faut pas tomber dans le piège d'en faire trop dès le début, pour se retrouver à sec quelques heures plus tard.
C'est de plus maintenant la période la plus chaude de la journée. Il fait très lourd et le soleil tape fort, plus encore que pendant le cours de yoga.
Enza m'accompagne pour un tour en reprise après manger, puis je repars seul en baissant le rythme. Rapidement, je met en place la stratégie "plan canicule": me conserver, faire profil bas, et garder des forces pour la nuit, pendant laquelle je bornerai comme un lapin.
C'est ce que j'annonce à DavidSMFC, qui tourne sur le parcours, puis, plus tard, à Ilgigrad et Anne qui sont venus faire coucou.
Petit sourire vertical pour Ilgigrad
David m'explique son objectif de 100km minimum, et d'un 24h "en off": il compte tourner jusqu'à 15h le lendemain. Nous convenons alors de faire des tours ensemble, en adoptant mon plan "à la cyrano" 1/2 marché, 1/2 couru. Cela m'évite d'exploser au soleil, car il fait une chaleur à crever, sous le buff kikourou mouillé et le débardeur blanc qui sèche en un clin d’œil.
Le plan ravito est consciencieusement respecté depuis la mâtiné: 5 tours sans arrêt, verre(s) d'eau, morceaux de pommes et éventuellement citron dans la main, reprise d'un tour à la marche en mangeant. Manger des pommes n'est pas utile pour l'énergie bien entendu, mais cela permet d'éviter d'avoir faim, et de ne pas garder l'estomac vide. J'ai en effet remarqué que j'avais régulièrement des problèmes de type "air vomito" et le bide en vrac après 18 à 24h de course lorsque "j'oublie" de manger.
Des arrêts plus longs sont observés tous les 26km environs, pour manger un peu plus, et surtout mettre les jambes en l'air.
En fin d'après midi, super moment de sport partagé avec un môme, alors j'ai repris des tours à bon rythme: il se place à côté de moi, comme s'il me prenait comme lièvre mais en étant en quelque sorte en compétition: combien tiendra il ? Je m'en amuse et accélère un petit peu. Il accélère, et reste toujours à hauteur. Je maintiens alors, attend un petit peu, puis me tourne et lui lance un grand sourire, qu'il me renvoi instantanément. L'accélération continue, doucement. Il fini par s'écrier "je vais plus pouvoir tenir", et lance un sprint, auquel je réponds bien entendu. Un bon 15km/h à vue de nez, il envoi le petit ! Je me retourne dès que je lui ai pris 3m pour lui tendre une main à taper. Mathéo, c'est son prénom, m'explique en m'accompagnant encore quelques minutes qu'il a 10 ans, qu'il aime beaucoup le sport, "c'est plus fort que lui, ça coule dans ses veines" ! Un champion en devenir, avec un super esprit ! Il a réalisé 14 tours sur la NFL, soit 18km.
Lorsque le soir tombe, et que le parcours se vide, je sens mon heure arriver. Voici venu le temps de borner, à la fraîche ! Je tombe le buff et le débardeur, et reprends les tours à 11/12km/h.
Qu'est ce qu'il fait bon, une fois la nuit tombée ! Mustang m'engueule, me disant de me couvrir car je dépense de l'énergie à me réchauffer... :-D Ah non mon bon mustang, tu connais pas encore la chaudière que je suis :-D !
La tour Eiffel s'illumine. Moins sympathique, les rats et les jeunes branchouilles dans une bus-boite de nuit s'invitent en bordure de parcours.
David m'accompagne de nouveau pour quelques tours, mais il trouve mon rythme trop rapide, donc trop risqué, et nous ne collaborons finalement pas tant que ça dans la nuit.
Beaucoup, si ce n'est la majorité d'ailleurs, des concurrents du 24h marchent. Les premiers, dont Stéphanos, courent bien sur encore à bon rythme et sont réglés comme des horloges, mais ils sont peu nombreux.
Mon allure bien rapide (je dépasse régulièrement Stéphanos en trombe, puisque je cours "à la Pantani", et fais de bien plus nombreuses et longues pauses que lui) me vaut d'être parfois assimilé à la tête de course, erreur que je rectifie tant que possible :-D
J'ai ainsi droit à quelques effusions de "blasitude", de surprise, d'incompréhension, d'encouragements, ou de félicitations de la part de concurrents ou de coureurs du 5j.
La nature de cet éventement sportif facilite l'interpellation et la discussion sur la durée, et outre de nombreux kikourou, dont je préfère ne pas tenter de retrouver les pseudos dans ma mémoire défaillante (j'écris ce CR un peu tard ! Je me dois tout de même de citer le Lutin, à qui j'ai demandé un poême, et qui a exaucé mon voeu !), j'échange quelques mots avec de nombreux coureurs du 24h, et quelques uns du 5J, notamment Laurent, très sympa et accessible, qui a longtemps été en tête avant de souffrir de tendinites.
Je crois me souvenir passer la barre des 100km entre minuit et 1h. Par la suite, continuer à avancer est un véritable combat contre moi même. Les efforts sont maintenant découpés en blocs de 10km, avec un petit arrêt ravito express au 5eme environ. Entre le 110 et le 120ème, je double David qui me gronde, avec une surprenante grosse voix, sans équivoque: "tu vas trop vite, seb !".
Je ne réponds pas, et continue comme une tête de mule. Je lutte notamment contre la lassitude, et il est hors de question de me retrouver à marcher jusqu'à 10h du matin. Quant à courir moins vite... Et bien je n'arrive pas à me résoudre à m'y forcer: certes, tous les 10km, j'ai besoin de faire une partie de jambes en l'air - expression dont je n'avais pas calculé le double sens, qui surprendra les bénévoles au ravito ! - mais lorsque je cours, je me sens bien, et cette relative vitesse me permet de ne pas m'endormir tout debout. J'avoue que les cris de désespoirs lâchés dans mon dos par des concurrents qui marchent maintenant depuis des heures, les encouragements, les questions du type "tu prends quoi ? tu te dope c'est pas possible ?!" de personnes du staff effectuant quelques tours pour passer le temps, me tiennent éveillés et m'incitent à continuer comme ça.
Finalement, je me suis pris au jeu !
Après 4h du matin, la lassitude s'est cependant installée. La fatigue s'impose, je n'ai pas droit au chapitre. Bien que l'envie d'aller dormir, l'épuisement profond, que je connais parfois en ultra, n'est pas au rendez vous, le corps est tout de même peu réactif, et les tours marchés ou courus avec ma méthode cyrano semblent d'une longueur infinie. Le temps passe si lentement, dans ce cas...
J'ai hâte d'en finir. L'objectif de 160km parait inatteignable. J'en parle avec Laurent. Avec la semaine de 100km avant le départ et l'heure de yoga, réviser l'objectif semble tout simplement raisonnable. J'irai aux 140km, quand même !
Malgré tout, n'ayant pas grand chose d'autre à faire que de marcher, j’atteins les 140km un peu tôt. Le jour se lève, la perspective des 150km semble bien engagée.
8h du matin, il fait jour, le corps a reprit un peu de vigueur, bien que les jambes soient raides comme une caillasse de Belledonne. Je délaisse le cyrano et reprends la course non-stop.
Que c'est dur... Mais petit à petit, les jambes reprennent du sang neuf, et j'attaque le retour à l'objectif 160km, de nouveau à 11km/h environ.
Rha, ça fait du bien ! les tours s’enchaînent plus vite, je me fais moins chier ! Et le défi de revenir sur l'objectif initial est motivant !
Lors d'un passage dans le village, je retrouve Enza ! Elle est venu m'encourager, me chercher, et m'apporter un super ptidej ! Elle est sacrément en avance !
Petite pause étirements avant de terminer le 24h avec Elena :-)
Je délaisse alors le défi, et après m'être un peu refroidi pendant une bonne pause autours d'un thé, je propose que l'on tourne ensemble en marchant, puis en trottinant, histoire de terminer ce challenge horaire et de dépasser un petit peu les 150km. Nous effectuons donc 5 ou 6 tours ensemble, en papotant à propos de nos activités respectives de la soirée et de la nuit. Les tapis de yoga ont bien étés retournés, la nuit fut bonne, et moi j'ai hâte d'en finir :-)
Elena récupère pour moi le morceau de bois avec mon numéro de dossard, qui servira à mesurer la distance réalisée entre la sortie du village et le moment ou sonnera la fin de course.
Elle me le passe lorsque nous ressortons du village après un dernier tour ensemble, et que l'heure fatidique des 10h semble être très proche. Je lâche alors un grand cri "délivraaaaaaaance" et sprint sur 200 ou 300m avant de réduire l'allure, mais conservant une vitesse que je n'aurais jamais été capable de tenir après tant d'efforts. Finalement, ça sonne, je jette mon morceau de bois, et m'assois, en attendant l'officiel qui viendra valider ces derniers 950m derrière les 154 ou 155km de la journée.
Avec mon "bout de bois" :-)
Je suis bien content que ça s'arrête là, 23h de hamster, c'est un sacré sport... notamment du ciboulo... !
Le super ptidej que m'a apporté Elena, qui s'occupe tout bien de moi :-), me permet de faire un clin d’œil à bubulle: moi aussi j'ai mon croissant de fin de 24h NFL !
Clin d'oeil à bubulle ! Miam ça fait du bien ! :-)
La récupération ne posera pas de problèmes, vin, fromage, steak de cheval pour la récupération passive, et une Chartreuse Adventurum pour la récupération active 4j plus tard seront très efficace.
Pour ce qui est du 24h, je suis surpris et content de m'être pris au jeu. Mais je ne pense pas récidiver avant un moment. Un jour viendra certainement l'idée à la con de vouloir faire 200kil, mais là tout de suite... je rêve surtout de montagne :-) !
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6 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 04-06-2017 à 23:18:56
C'est vraiment un truc à la con, hein ? Mais c'est un truc à la con bien rigolo...... Donc, on remet ça l'an prochain, n'est-ce pas ? (un croissant par jour, dans ce cas)
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 05-06-2017 à 09:39:36
C'était sympa de faire ta connaissance. Tu me fais penser aux jeunes lutins de ma forêt qui courent tout nus dans tous les sens les soirs de pleine lune. Ta fraîcheur d'esprit fait plaisir à voir.
Au fait, le yoga, c'est plein de filles, hein ? Ce côté là me plaît bien.
Commentaire de Lécureuil posté le 05-06-2017 à 10:24:57
Bravo Vik
même en marchant, tu avais une belle allure quand même
Au plasir d'un off à caillasse dans les Alpes
Commentaire de cyss posté le 06-06-2017 à 20:36:16
beau CR... :-)
Ce qui m'impressionne ptet le plus, c'est la recup en chartreuse derrière. T'es une machine!!!
Faudrait quand même que tu goutes au Vercors... ;-)
Commentaire de Arclusaz posté le 07-06-2017 à 09:40:27
A l'aise sur tous les terrains ! t'as bien travaillé le mental, là....
bravo
Commentaire de JuCB posté le 07-06-2017 à 18:12:17
chapi chapeau : un sacré défi !!
c'est subjectif mais c'est la dernière photo qui fait le plus envie. ;-)
vivement le mois de juillet
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