L'auteur : ejouvin
La course : La Montagn'Hard - 100 km
Date : 5/7/2014
Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)
Affichage : 3519 vues
Distance : 112km
Objectif : Pas d'objectif
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Le peu que je me souvienne de mes études, c'est qu'il faut écrire un abstract d'une publication, alors le voici.
Nous partîmes à quatre. La HardSuiveuse et son HardTraileur, le MoinsHardTraileur et le HardLongTraileur. Je commence déjà par faire un dodo.
Puis j'ai mangé avec tout plein de HardTraileurs.
J'ai couru un peu. J'ai fait plein de repas apéro, noix cajou, plat, pain-jambon-fromage, et dessert, abricot sec.
Puis nous sommes rentrés à trois, et j'ai encore dormi.
Bref la Montagn'Hard, ce n'est qu'un week end de remise en forme finalement. Et ce week end a été chouette.
Alors qu'est-ce que représente la Montagn'Hard pour moi. Quand j'ai commencé le trail et que j'ai pris connaissance de cette course, j'ai tout de su que je ferai la course un jour ou l'autre. L'unique raison, c'est le passage par le Mont-Joly, que j'ai déjà gravi deux fois pendant des vacances familiales avec mes parents. Mais ça, c'était il y a .... Ouch ça fait longtemps.
Donc forcément la course est un objectif majeur et possède un fort potentiel émotionnel pour moi. J'aurai tenté de me préparer au mieux pour la course, enchaînant les courses et les tests aux limites. Ces limites seront franchies à chaque fois, provoquant des fin de courses difficiles, comme l'en atteste la photo de Zorglub74 à la fin des Allobroges. Je ne remettrai pas en ligne la photo, à vous de la chercher .
Suite à cette course, je me suis laissé le temps de la réflexion, le temps de reprendre confiance sans compromettre la préparation. J'ai donc continué les entraînements comme si de rien n'était, mais sans me dire que j'allais absolument prendre le départ.
Puis au fur et à mesure, j'ai investi dans le matériel nécessaire :
Les sensations sont revenues, le mal aux jambes passé et surtout l'envie est revenue à 110%. Donc tous les voyants sont au vert pour y aller.
Par contre, je vais avoir deux semaines assez chargées avant la course. Entre les voyages pro, un séminaire le week-end précédent et donc difficile de résister à l'appel des apéros, et une semaine qui se termine dans la nuit de jeudi à vendredi... Je n'ai pas eu le temps de me mettre la pression et encore moins de cogiter face au profil de la course.
Nous sommes vendredi, et je pars assez tôt pour ne pas être pris dans les bouchons franciliens avant de rejoindre jack91290 pour le covoiturage. La nuit est donc courte, tout juste 4h mais c'est le prix à payer pour être à l'heure.
Que dire du voyage ? Le ronron de la voiture, le papotage de Trinouill et la douce voix de la douce de jack91290 auront raison de mes paupières. Je serai flashé en flat grand délit de dodo. Donc forcément cela passe vite pour moi et nous nous reprouvons rapidement à Saint Nicolas pour le retrait des dossards.
Arcelle nous, Trinouill et moi-même, covoiture au gite. J'ai beau avoir préparé mon sac, je vais tout recommencer pour optimiser le sac de la base de vie. Pas forcément passionné par le foot, je vais louper la première période et rejoindrais la pasta party assez tard.
Au retour, je finalise les préparatifs et me couche pour tenter de dormir de nouveau. Le réveil étant à 2h50, il ne va pas falloir faire la bringue. Cependant, il est bien difficile de réussir à trouver le sommeil.
Et voilà, je me réveille avant que le téléphone ne sonne. Il est 2h40 du matin et il faut s'extraire du lit en essayant de faire le moins de bruit possible. Petit déjeuné aux pâtes-jambon-fromage, remplissage des bidons et c'est le départ en navette sous la pluie.
Cependant, le "mauvais" temps devrait disparaître en fin de matinée, donc pas la peine de sortir la moindre veste. Je partirai léger, quitte à être mouillé un peu. Sur la zone de départ, Zorglu74 me retrouve et va prendre soin de moi de façon spontanée. Un grand merci à toi...
10 minutes avant le départ, je cherche désespérément Nini pour récupérer mes bâtons, jusqu'à entendre une annonce au micro. Ouf, me voilà "sauvé", tout est prêt.
Le départ est donné, et il me reste à faire la course pendant.... au moins un jour. Grand première pour moi donc, être en course pendant deux tours de cadran.
Sur la première pente, je repère facilement Badgone sur le côté. Lui ne me connait pas, moi si. Je me présente car je compte bien le croiser régulièrement durant cette journée. C'est alors que j'entends une voix de jeune demoiselle dire "Etienne ?". Oui c'est moi. A force de faire le con sur le forum, je me fais repérer et j'ai le plaisir de faire la connaissance d'Heidi. Nous allons faire un petit bout de chemin ensemble en discutant sans se faire mal. Pour ma part, cela ne se passe pas trop mal, je tiens mon cardio dans la plage souhaitée. Les premières montées mettent tout de suite dans l'ambiance. Elles ne sont pas difficiles, il faut prendre son mal en patience. Pareil pour les descentes, c'est roulant et ça passe "facile". D'ailleurs, c'est bien le problème car il serait tellement facile de se cramer sans s'en rendre compte.
Au premier ravitaillement, je fais de nouveau signe à Badgone mais celui-ci est en train de plier bagage. Je goute alors pour la première fois au jambon, vanté par Zorglub74 juste avant le départ. Il n'avait pas tort, il est très bon.
Aller op, c'est reparti pour le Prarion qui marque le début des difficultés. Une fois descendue, arrive le deuxième ravito où je retrouve la superbe HardSuiveuse pour qui je prends le temps de claquer la bise. Badgone n'est pas en train de replier les bagages, mais en train de s'occuper de sa protégée. Ce ravito est plutôt sympa avec tout un tas d'animaux à proximité. Y a des petits lapins mais aucun en robe noir et chaussures fuschia, dommage . A ce ravito, une personne va m'interpeller. Sa tête me dit quelque chose mais impossible de me souvenir. J'en suis tout honteux. A priori, il m'avait repéré sur les Allobroges... tu m'étonnes...
A partir de ce moment, je vais avoir Martinev en visu à 1 ou 2 minutes. Elle prend ses distances dans les montées, mais je semble revenir dès que la pente s'inverse. Nous attaquons ainsi la montée sur le Tricot avec le fameux passage de la passerelle. La vue sur le torrent est juste superbe. On se poserait presque ici mais il y a encore du chemin. Pendant la montée, j'aurai une grosse pensée, chargée en émotion, pour mon frère et ma cousine. Une fois en haut, nous apercevons le ravito en bas de la descente en S. Il y a des tas de vidéos de celle-ci et c'est absolument génial de l'effectuer. De ce que je m'en souviens, elle ne présente pas de difficultés majeures et pourrait permettre de s'engager pleinement. Sauf que c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire car elle peut fusiller les quadris avant l'heure.
Dans cette descente, je vais croiser ce gentil coureur rencontré sur les Allobroges, de la catégorie d'âge de mon papa. On se salue, essaye de parler un peu, mais la descente mérite toute notre attention pour éviter de se faire surprendre.
En bas, je retrouve pour la première fois mes parents et je vais faire ma Nini, MamanPat, pleureuse. Ca fait plaisir de les voir. Dans la descente, je vais passer Martinev alors qu'elle part se cacher derrière un rocher. Je ne sais pas ce qu'elle a fait, mais je crains pour elle des problèmes gastriques. Cela dit, son arrivé rapprochée au ravito me rassure pour elle, impossible de faire un arrêt aussi rapide, sinon c'est SpeedyPopo.
Ma mère essayera de me tirer le portrait en vain. A priori une bénévole, soigneur, lui propose gentiment de faire les photos qui seront envoyées dès le lendemain par messagerie. Quelle gentillesse...
Aller, c'est reparti pour une "toute petite" montée et la redescente sur les Contamines. Je ne m'en souviens absolument pas, mais je vais faire de nouveau l'erreur de monter trop fort pour mon niveau. Cela se payera plus tard. Le seul souvenir concerne ma première connerie du jour. Alors que nous entamons une montée, des suiveurs encourages la féminine qui me précède. Je rouspète en disant qu'il n'y en a que pour les femmes. Chose à quoi on me répond "Oui mais toi, tu ne t'appelle pas Corine". J'en profite alors pour gueuler "Corine, attends-moi". Elle va se retourner sans trop comprendre et j'en rigole . Son accompagnateur, et mari, n'aura peut-être pas apprécié ma blague.
Dans la descente de Tré la tête vers les Contamines, je vais me faire déposer par le premier du 60. L'ayant vu arriver, je lui indique qu'il suffit de me demander d'ouvrir le passage dès qu'il me rattrape. A peine le temps de finir ma phrase, qu'il me demande "Maintenant". Piou, qu'est-ce que ça va vite...
Une fois en bas, ce sera l'unique partie plate du parcours où je vais discuter 30 secondes avec un concurrent. Celui-ci m'indique qu'il calme le jeu car il était avec le 3ème de l'année précédente, Zorglu74, en avance sur ses temps de passage. Dans ma tête, je lui souhaite bon courage, parce que cela veut aussi dire qu'il risque d'être parti trop fort.
Arrivé aux Contamines, je retrouve Badgone qui peut cette fois-ci me tirer le portrait et m'encourager une nouvelle fois. Je prends mon temps pour bien manger et boire une soupe. Je profite de la fontaine pour laver mes bâtons et mes mains. Bah oui, parce que dans une descente, je ne sais plus quand, j'ai buté dans une racine et effectué un magnifique plongeon dans l'unique "marre" de boue à plat ventre.
Depuis un petit moment, je me bats avec une féminine qui refuse de m'attendre et je lui fais part de mon mécontentement. Mais je pense qu'elle est trop concentrée sur sa course et n'entre pas dans mon jeu, pas grave. Le temps de dire deux trois mots aux parents, de remercier les bénévoles, et voilà qu'elle a "encore" disparu. Je repars de plus belle pour rejoindre la bifurcation.
Dans cette montée, le deuxième du 60 va me passer mains sur les cuisses et torse nu. C'est vrai qu'il fait chaud et vu le rythme, je comprends qu'il doit bien transpirer. Il se retourne régulièrement pour observer comment se comporte Mat95 juste derrière. Il a dû placer une attaque et le classement est en train de se jouer. Je surveille mes arrières à mon tour pour ne pas interférer dans cette lutte et laisse passer avec plaisir Mat95.
Arrive la bifurcation et j'aurai trois pensées :
Bon aller, on attaque le Mont-Joly et en passant une barrière électrifiée, je laisse la porte ouverte à une quatrième concurrent du 60. Arrive alors la "fameuse" Corine. Bah mince alors, qu'est-ce qu'elle fout derrière ? En tant que grand gentleman, je l'attends pour refermer la barrière et l'invite à se dépêcher. Sur le moment, je l'ai franchement mauvaise car elle ne va pas m'attendre pendant que je replace le crochet. Mais bon, la course est longue... et ce n'est pas une poignée de secondes qui vont changer la face de la course.
Ce Mont-Joly est juste terrible pour nous autres franciliens. Ca grimpe dans les rochers/cailloux sans forcément de chemins dessinés. Je suis à l'arrêt et Martinev va me passer. Les deux grimpent comme des folles, impossible de tenir le rythme, impossible de réagir. Je prends mon mal en patience en espérant revenir dans la descente.
Sauf qu'à la bascule, je ne vois plus personne, nada. Mais où est ce qu'ils sont tous passés ? D'après le bénévole du pointage, nous étions 15... Bon tant pis, il faut bien attaquer la descente, mais plus grand chose ne réponds. Et voilà, le premier passage à vide arrive, conséquence des montées du Tricot et Tré la tête.
Le moral en prend un coup et je me repose les questions des Allobroges. Sauf que là, il y a la base de vie qui m'attend et je décide de faire un vrai arrêt. Je vais un peu pester en voyant tous ces concurrents qui vont me repasser devant et cette "perte" de temps. De toutes les façons, c'est soit l'abandon, soit une perte de quelques minutes pour mieux repartir.
Alors autant profiter du sac préparé pour se changer et bien manger. Je profite même des sanitaires pour me nettoyer les bras. Je me sèche complètement et profite pour charger la montre. Contrôle rapide des pieds et petits soins sur les deux pouces qui commençaient à me piquer au niveau des ampoules. Ne voulant pas prendre de risque, je les protège. Un plat de pâtes et on repartira. Etant confortablement assis, et choyé par les bénévoles, je prends un peu de temps pour regarder le téléphone. Un petit message à chouquette pour lui décrire la situation.
Seul problème, c'est qu'il n'est pas encore assez tard pour se mettre en tenue de nuit.
Cet arrêt m'aura fait un bien fou et je repars le moral gonflé à bloc. Comme quoi la bouffe... Dans ma tête, je suis parti pour un marathon avec "un peu" de D+. J'aimerai beaucoup le faire en 10h... sauf que je manque encore d'expérience et avec le recul je suis reparti un peu fort. Je vais reprendre rapidement, à ma grande surprise, ceux qui me sont passés devant.
Le passage au col de la fenêtre est magnifique mais terriblement long. A présent, nous sommes très espacés et je me retrouve assez seul. La descente sur le ravito du Bolchu est géniale. Les jeunes femmes nous encouragent au loin au son de cloche et autres trompettes. En arrivant c'est l'accueil grande classe. Mais il est temps de repartir pour attaquer le sommet Enclaves. Ca commence un peu à piquer.
La nuit commence à vraiment tomber. La descente sera pour moi un enfer dangereux. Passage dans les névés entourés de rochers / pierres. Là, on peut dire que la descente est technique et je ne suis absolument pas à l'aise. En gros, je ne sais pas courir, ni même marcher, dans cet environnement. Je me casse la gueule sur la neige, glissant régulièrement. Je tente de suivre les pas de mes prédécesseurs, mais je me trompe parfois de trace. Bref, je suis crispé, j'ai peur et je vais flinguer ma fin de course à cet instant.
Jusqu'en bas, je ne me souviens de rien, même pas du ravito du barrage. Donc pas de sensation à décrire. Je sais juste qu'il nous reste à remonter sur les crêtes par la piste noire que Zorglub74 m'a décrite. Le passage droit dans la pente est entrecoupé de marche sur un chemin plus roulant. J'en profite pour économiser les batteries de ma frontale et profiter de la lumière de la lune. En regardant derrière moi, j'aperçois une seule frontale et pense à tort que les positions devraient être figées.
Au passage, je regarde le versant opposé où l'on observe quelques lumières blanches dans la pente. Je leur souhaite bien du courage, me rappelant comment j'en ai bavé...
Le rythme chute de plus en plus, mais je m'accroche à ce bâtiment lumineux et bruyant. Je crois alors que c'est le prochain ravito et que les bénévoles y font la fête. Tant bien que mal, j'y arrive mais je constate avec surprise que les piquets lumineux nous invitent à partir sur la gauche dans la pente, et non sur la droite pour le "restaurant" d'altitude.
A cette heure-ci, nous ne distinguons plus grand chose, mise à part ce balisage réfléchissant montrant la pente à avaler. Terrible image que de distinguer le D+ restant avec ces petits points. Mais enfin, je distingue une tente orange, synonyme du ravito. J'y arrive avec plaisir mais un petit peu nauséeux. Une bénévole me propose un spasfon en m'indiquant : "C'est ce que l'on donne pour les femmes enceinte", à quoi je réponds "Ca tombe bien, je vais bientôt accoucher". Un peu de miam miam, une photo et voici un concurrent. Je lui laisse la place en invitant les bénévoles à le retenir le plus longtemps possibles.
Aller, courage c'est parti pour la dernière grosse grosse difficulté, reste 14kms et 650m de D+, bref une paille. Et là, c'est le drame. Je suis collé à la pente, je n'avance plus et les cuisses sont coupées en deux. Je suis HS. Une fois le sommet atteint, c'est le passage sur les crêtes où l'on doit pouvoir courir. J'en suis tout simplement incapable alors je marche en m'aidant des bâtons. Le profil de Bubulle laissait imaginer une bosse intermédiaire. Sauf que j'ai l'impression d'en faire 3 ou 4, avec toujours cette vision du balisage dessinant le D+. Je n'en peux plus, je suis cuit et je vois des frontales revenir à vitesse grand V. Devant, je constate aussi une lumière qui oscille à grand vitesse dans la pente, mais comment fait-il le gars ?
Trop content de voir un balisage nous invitant dans la descente, je vais prendre sur la droite. Sauf que.... c'est direction les contamines, bref le chemin fait dans l'après-midi. Je vais le constater quand la frontale derrière moi continue sur les crêtes. Et op, on remonte pour effectivement gravir une dernière fois le Mont-Joly.
Je vais me prendre les pieds dans une pierre, et tomber dans la pente. Le bâton gauche reste quelques mètres au-dessus de moi, le droit se fait la malle dans la pente et la frontale vole en contre bas. J'effectue deux-trois tonneaux, paniqué en tentant de m'arrêter avec les pieds et les mains. Une fois stabilisé, je saisi la frontale, c'est le plus important. Pour le bâton, je le pense tombé dans la pente et perdu. Je me coiffe de la frontale et ouf il est à portée de main. Et là, je prends encore plus peur, juste après c'est bien pentu, je me suis arrêté à temps.
Donc finalement, je récupère toutes mes affaires avec une énorme frayeur. Déjà que je me suis vrillé plusieurs fois les chevilles précédemment, provoquant des chutes sur les genoux, je suis plus que calmé. A cet instant, le seul objectif sera de voir la ligne entier, peu importe le temps. Cela tombe bien, la batterie de la montre est aussi fatiguée. Je branche le chargeur externe et tente tant bien que mal d'accrocher celle-ci sur mon sac. Mais rien n'y fait, je n'y arrive pas. Un concurrent me reprends et m'encourage, je lui demande de m'aider. Gentiment il va boucler la montre. Je suis donc en navigation à vue. De toutes les façons, je n'ai pas besoin de contrôler le cardio puisque je ne peux plus le faire grimper, incapable de courir.
La descente du Mont-Joly est tout aussi pénible que la montée. Bah oui, il n'y a pas de chemin et c'est dans les rochers. Les cuisses en feu, il est difficile de descendre et je vois les frontales s'échapper dans la pente. Les gars arrivent à courir et moi je ne peux plus réagir.
Arrive le dernier pointage plus que de la descente... mais c'est toujours aussi terrible. J'essaye un peu de courir mais sans me mettre la pression. De toutes les façons, je ne crois plus en mon objectif, mais alors plus du tout. Et puis, qu'est-ce que l'on en a à faire finalement ? Vu dans l'état où je suis, je peux me faire passer par 20 concurrents, cela ne changera rien. La seule victoire qui compte, c'est le passage de l'arche.
Dernier pointage et on prend le chemin de retour. Un panneau indique Saint Nicolas à 50 minutes.... Et merde, j'en ai encore pour plus d'une heure au rythme où je vais. Sauf que le panneau correspond à un passage par la route visiblement, alors que nous coupons tout droit.
Enfin, la ville, les lumières, c'est la fin. Dernier virage à gauche et mon père m'attend pour faire les 200 derniers mètres avec moi, la maman sur la ligne essaye de prendre des photos dans la pénombre. Les concurrents sont annoncés au micro et félicités. Ca y est, c'est fini, je stoppe la montre et constate avec surprise le temps. J'ai bouclé la Montagn'Hard, je suis vidé. Bizarrement pas d'émotion particulière, surement à cause de ce calvaire subit depuis les crêtes.
Concernant l'organisation, celle-ci est juste parfaite. Aucun mot pour qualifier les bénévoles... JUSTE UN GRAND MERCI aux organisateurs et bénévoles.
Les courses de Montagne, et bien il faut les préparer. Il va falloir que j'apprenne à courir dans les rochers / cailloux parce que c'est clairement un handicap.
Pour le moment, il n'est pas question de repartir sur une pareille course, question technicité, sans progresser. Et maintenant place au repos pour repartir sur le prochain objectif, le Saint Jacques...
Aller, une fois n'est pas coutume, quelques chiffres sur la course :
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60 commentaires
Commentaire de heidi posté le 07-07-2014 à 16:22:17
La "jeune demoiselle" :))) te félicite grandement. Tu as fait une course fantastique. Bravo!
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:32:46
Merci Heidi.
Un grand moment de rigolade lors des encouragements de cette personne. Ca m'a fait plaisir de me faire interpeller comme ça.
Repose toi bien, dommage que tu ai été obligé de mettre le clignotant.
Commentaire de bubulle posté le 07-07-2014 à 16:30:43
Hahaha, comment ai-je imaginé une seule seconde pouvoir te poutrer ? T'as bien fait de te payer ma fiole à la bifurcation, tiens.
Sinon....on a été super forts pour s'éviter, ce week-end, nous, dis donc. T'aurais pas pu trainer un peu en route et arriver à une heure décente, genre midi, non ? Franchement, ça serait presque vexant, quoi.
Et sinon....bin à mon tour maintenant d'aller voir du côté de la Fenêtre ou du Bolchu si c'est joli (sauf que moi, bon, je n'y verrai rien.....avantage par contre, j'aurai moins de chances de me gameller dans le noir sur la crète du Joly).
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:35:47
Bah moi, je n'ai pas bougé de Saint Nicolas dimanche, non mais...
Réveil à 8h30 en catastrophe, puis baignade dans la baignoire. Après nous avons mangé la tartiflette. Alors oui, nous nous sommes bien évités. Nous n'aurions pas pu faire mieux volontairement.
Quant au poutrage, j'avais prévenu, ce n'était pas dans le plan ;)
Je te souhaite tout plein de bonheur dans les différents cols, mais attention ça pique.
Commentaire de Arcelle posté le 12-07-2014 à 15:45:43
Effectivement, je ne sais pas comment vous avez fait : quand on discutait sur le banc pendant 1/2h, bubulle était 10 mètres derrière avec Tonton
Commentaire de Françoise 84 posté le 07-07-2014 à 16:50:12
Bravo, un bel exploit de ta part!!! Bonne récup, maintenant!
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:36:17
Merci. Je ne sais pas si on peut vraiment dire un exploit, mais en tout cas cela mérite un gros repos.
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 07-07-2014 à 17:02:14
Et pas de 06 ???
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:37:36
Non BOUK, je n'ai même pas tenté le 06.
Pourtant, il y avait "de la matière" à la tombée du jour, et en pleine nuit dans les tentes des ravitos. Surtout quand les demoiselles nous demandent si on veut dormir...
Commentaire de elnumaa[X] posté le 07-07-2014 à 17:06:14
j'ai speedé à mort pour vous rattraper , toi & mon pote Thomas ( dossard 46 ) , mais rien a faire, vous alliez trop vite !!! bande de barge(s) & félicitations pour cette perf ENORME !
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:40:41
Par curiosité, je suis allé voir le résultat de ton pote.
Au punaise, c'est un qui m'a déposé sur les crêtes. Je me demande même si ce n'est pas celui qui me faisait part de ses douleurs aux cuisses vers le 40ème kilo, et que je lui expliquais ma "tactique" au cardio. Ce serait même lui qui m'a accroché la montre à mon sac.
Bref, si c'est lui, dis lui que je l'ai maudit dans la descente du Joly, en voyant sa frontale virvolter et s'échapper à vitesse grand V.
Quelque soit la distance, nous sommes tous des barges, toi y compris.
Merci en tout cas.
Commentaire de Bikoon posté le 07-07-2014 à 17:09:28
Scotché je suis ! bravo bravo bravo Etienne :o)
Alors toi, tu t'inscris direct sur la MH100, tu arrives fatigué et tu torches ça [presque] les doigts dans le nez.
Moi aussi, je vais devenir fan ;o)
Encore bravo pour ta course, tu peux être fier !
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:43:02
Mais non Bikoon, il ne faut pas être scotché. Je suis persuadé que tu peux boucler cette course, il n'y a aucune raison, sauf peut être la chaleur.
Fier je ne le suis pas, pas mécontent je le suis même si j'en ai bien bavé. Mais il y a une petite place pour faire mieux, suffit de progresser dans ces foutus cailloux.
Vivement une prochaine course en IDF...
Commentaire de jack91290 posté le 07-07-2014 à 17:09:51
Encore bravo etienne tu as fait une tres belle course.
ravi de t'avoir covoiturer.
jack
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:44:01
Merci Jack.
J'ai adoré ce week end en votre compagnie. A refaire.
Et toi, récupère bien et prépare bien le GRP.
Commentaire de ptijean posté le 07-07-2014 à 17:31:04
Bravo pour la perf. Bien trop rapide pour moi car moi les premières feminines, pour les voir c'est avant ou après la course
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:46:17
Merci ptijean. Y a plein de moyen pour voir les premières féminines et puis que ce soit les premières, le milieu de classement, ou les dernières, elles sont toutes sympa.
Commentaire de Mamanpat posté le 07-07-2014 à 17:34:57
Laisse tomber les marmottes, trop dangereux de les courser dans les rochers de nuit ! Et reste donc avec les petits lapins aux petons fushia !
En tout cas, quel chemin parcouru depuis la STL 12 et quel niveau atteint !
Chapeau chouchou... A tes pieds je me prosternerai (mais de te charier je continuerai !) ;-)
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:51:41
Les marmottes, nous les avons entendu durant la course.
J'ai oublié de parler de ces petits points lumineux lors du passage sur la crête du Joly. Nous sommes passés à proximité d'un troupeau de moutons ou de chèvres. C'était terrible.
Je pense effectivement mettre de côté un peu la montagne, pour bien préparer le Saint Jacques...
Par contre, interdiction de te prosterner, et obligation de continuer à te moquer de moi.
Merci en tout cas, et je dois avouer que tes SMS (et ceux de jean-phi) m'ont fait du bien alors que j'étais en train de dévorer le repas de mi course. C'est exceptionnel que je regarde le téléphone en course.
Commentaire de Benman posté le 07-07-2014 à 17:48:50
Comme je te l'ai déjà dit, félicitations. Ton récit est très lucide et précis. Il retranscrit parfaitement le sentiment de t'être totalement dépouillé pendant ces 2 tours de cadran. Tu étais un zombie dimanche midi, mais c'est la preuve que ce que tu écris est tout à fait réel. Chapeau.
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:53:55
Un zombie ? Ah bah mince alors, je me croyais un peu en forme, fatigué certe mais pas explosé. Je devais être plus en vrac que je ne l'imaginais.
Ca pour m'être dépouillé, je me suis dépouillé.
Merci
Commentaire de Arclusaz posté le 07-07-2014 à 18:07:14
j'ai d'abord écrit une connerie et puis non, j'ai enlevé, pour une fois, je vais saluer le grand sportif et pas le formidable auteur de CR.
je suis bluffé par la perf surtout avec la marge de progression "technique" dont tu parles.
Bravo Etienne et à bientôt j'espère.
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:56:05
Char Arclusaz, oh bah non, je suis faché...
Pourquoi tu n'as pas écrit ta connerie ? Moi j'adore des petites blagues. Et puis si on devient trop sérieux, on risque de choper le melon, et c'est pas cool.
Ne sois pas bluffé et moi aussi j'espère te revoir bientôt.
Commentaire de nicou2000 posté le 07-07-2014 à 19:11:20
Encore bravo! Bonne récupération!
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:56:31
Merci nicou2000, 2 semaines de récupération, cela va faire du bien, beaucoup de bien.
Commentaire de caro.s91 posté le 07-07-2014 à 19:30:56
Quelle lucidité de pouvoir retranscrire ainsi toutes tes émotions et cette très belle performance. Récupère bien, tu dois, comme bien d'autres, en avoir bien besoin !!!
Bravo.
Commentaire de ejouvin posté le 07-07-2014 à 23:58:13
Ce qui est étonnant, j'ai dormi un peu plus d'une heure dimanche matin, et tout juste 8h dans la nuit de dimanche à lundi...
Ah mais j'allais oublié, j'ai dormi comme un bébé durant le trajet.
Merci et bravo pour ta course à toi aussi. Ca sent bon pour le GRP 120 tout ça.
Commentaire de martinev posté le 07-07-2014 à 20:45:01
Bravo à toi, tu as réalisé une super course, tu avais l'air si facile. Je te rassure, je n'ai pas eu de souci gastrique...
A bientôt j'espère
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 00:01:41
Merci Martine, ça fait plaisir.
La course n'est pas superbe, il suffit de voir le coup de mou sur le Joly à l'aller et au retour. Après facile, il faut le dire vite, mais je dois avouer que j'ai eu des moments euphoriques lors de nos chassés croisés.
J'ai été ravi de faire un bout de chemin avec toi et j'ai une nouvelle raison de venir sur Lyon.
Bonne récupération à toi aussi, même si tu avais l'air super fraiche le lendemain alors que nous étions tous en vrac.
Commentaire de sapi74 posté le 07-07-2014 à 22:04:02
tu as l'aire d'avoir été un peut "limite" sur la dernière portion, content que tu en soit bien sortie, une expérience qui te serviras pour tes prochains trail montagnard.
dommage que l'on ne se soit pas vue une prochaine fois certainement.
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 00:04:01
Exactement, très limite sur la fin. J'avais les cuisses hper douloureuses, impossible de courir dans les montées (normal) et dans les descentes (pas normal)
Grosse déception sur le moment avec un peu le moral qui lache. Mais à postériori, en regardant les intermédiaires, je me rends compte que ce n'était pas si catastrophiques que cela. Certes, je perds pas mal de temps, mais je n'étais pas le seul.
Il y avait tellement de monde à voir, pas évident de tous se croiser.
A une prochaine
Commentaire de Japhy posté le 08-07-2014 à 04:51:25
Tu es sûr qu'elle t'a donné du spasfon pour les nausées? Si ça a marché, c'est un bel effet placebo! :D
Bravo Etienne pour ta course, tu es quand même un sacré numéro.
J'ai bien pensé à toi tout ce week-end, et je suis bien contente que tu sois allé au bout avec autant de réussite.
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 08:38:10
Bah je crois bien que c'est cela qu'elle m'a donné. En tout cas, c'est absolument dégueulasse. Ca fait une pâte dans la bouche et il faut boire.
En tout cas, cela a permis de rigoler un petit peu sur le moment.
Ah mais j'ai aussi eu des pensées pour toi durant la course, cela m'a motivé pour continuer à aller chercher ces petites balises lumineuses dans la nuit.
Autant de réussite, il ne faut pas exagérer, j'ai été bien collé dans la pente quand même.
Commentaire de Japhy posté le 08-07-2014 à 09:58:23
ce doit être du vogalène, c'est dégueu effectivement, mais efficace.
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 10:20:33
Bon bah c'est du vogalène alors ;-)
Bref, je n'en sais plus rien. A priori c'est un truc sur ordonnance aussi.
Le seul truc dont je me souviens à ce ravito, c'est la photo prise.
Le fait qu'il y avait un gâteau particulier qui était prévu pour l'anniversaire d'un bénévole. Alors je n'en ai pas pris.
Et enfin, comme c'était une tente, j'en suis sorti façon départ d'une descente à ski. Les bâtons plantés dehors, le cul en arrière et go go go.
Vous voyez, les souvenirs reviennent. Il faut lire le CR et les commentaires.
Commentaire de millénium posté le 08-07-2014 à 07:45:44
oups , ah ben oui je t'ai zappé aux Toilles.....Mais pour le reste j'ai bien aimé ton sourire et les quelques mots échangés. Merci.
Prévenu par Mamanpat , je t'avais à l'œil , surtout quand je te voyais si proche de Tine ! lol
Bravo à toi , très belle perf , avec une gestion que beaucoup peuvent t'envier. Tu peux être content , crois moi !
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 08:42:34
C'est où les Toilles déjà ?
Franchement, je ne me formalise absolument pas. Nous ne nous connaissions pas, du moins toi ne me connaissait pas. Pour ma part, je savais que tu serai sur le bord de la route et je te cherchais pour me présenter.
C'est comme avec les bénévoles, c'est toujours un plaisir de glisser un petit mot, ne tape dans la main au passage. Quant à la réputée Tine, me voyant pas loin derrière au début, j'y ai cru, d'autant plus que j'étais dans la zone de confort. Après cela s'est gâté, qu'est ce qu'elle m'a fait mal dans les montée...
Sinon, un petit retour de la part de deux personnes aux cheveux gris, mes parents, ont fortement apprécié les quelques mots échangés avec toi. Comme quoi, cela ne coûte rien d'apporter un peu de bonheur.
Commentaire de Mamanpat posté le 08-07-2014 à 14:33:43
Il a chopé son 06 au final ?...
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 14:41:28
Je n'ai même pas essayer, sachant que le grand Badgone serait présent aux ravitos...
Pas envie de me faire casser la tronche moi ;-)
Commentaire de Jean-Phi posté le 08-07-2014 à 08:58:35
Quelle aventure et quelle perf ! Etienne, je suis scotché par ta volonté et tes capacités. Enorme ce que tu as fait ! Tu peux être fier ! Comme dit par ailleurs, tu n'as plus rien à prouver ni à toi ni à personne ! Chapeau !
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 09:10:05
Ca pour une aventure...
C'est marrant au fil des réponses, je me souviens de plus en plus de choses. Le CR aurait trop long et illisible si j'avais tout mis.
Pour le moment, je me souviens de la faune, des cris des marmottes, des vaches barrant le chemin, les moutons en pleine nuit, la vue sur la vallée avec les lumières, c'était joli tout ça.
Bah tu as raison, je n'ai rien à prouver à personne et d'ailleurs je ne souhaite pas le faire ... C'est juste pour le plaisir, enfin après coup parce que sur le coup, oups...
Ce sera énorme quand j'irai taquiner le podium, mais ça c'est déjà trop loin, et pas un objectif en soit. Un objectif par exemple, ce serait de passer un super week end au Puy.
Commentaire de Jean-Phi posté le 08-07-2014 à 09:11:42
Pour le WE au Puy ça peut et ça va se faire et à ce titre, j'aurai peut être un truc à te proposer à ce moment là ;)
Commentaire de Mamanpat posté le 08-07-2014 à 14:34:52
Mais que va-t-il encore se passer au Puy ?...
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 14:41:59
Laisse toi faire, ça va bien se passer :-P
Commentaire de franck de Brignais posté le 08-07-2014 à 10:58:10
Quel niveau !!... quelle progression en si peu de temps! C'est une course exceptionnelle que tu as maîtrisé à la perfection... Un grand bravo ! Ca va envoyer du lourd au St Jacques !! Bonne récup' (oui tu as le droit à un Mc Do !)
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 11:05:02
Merci.
Non non pas à la perfection. Si cela avait été le cas, je serai resté devant les deux féminines... et j'aurai tenté le top 10. Mais ce ne fut pas le cas, parce que justement j'ai mal géré deux montées, et le (re)démarrage après la base de vie.
Le Saint Jacques, c'est plus roulant, les risques sont différents. Nous verrons bien comment cela se passe.
Pour le Mc DO, même si je n'avais pas eu l’autorisation (de qui d'abord ?) j'y serai allé. Et qui dit junkfood, dit junk.... je ne vous raconte pas le cadeau que je leur ai laissé ;-)
Commentaire de Hockeyeur posté le 08-07-2014 à 13:39:52
Vraiment un grand bravo Etienne pour cette course et pour ton très bon résultat !!
Déçu que tu n'aies pu récupérer un p'tit 06 mais j'y crois encore ;-)
Au plaisir de te revoir sur une course en IDF ou ailleurs ... :-)
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 13:56:24
Merci.
Ne sois pas déçu, je n'ai même pas tenté le 06.
A priori, il se peut que la prochaine soit en IDF... affaire à suivre.
Commentaire de Kirikou69 posté le 08-07-2014 à 13:53:17
Bravo Etienne pour ta perf et ton cr
Tu ne serais pas un peu superstitieux ? j'ai l'impression de toujours te avoir avec ton maillot Lafuma vert. :=)
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 13:55:30
Merci.
C'est faux, j'ai été en tee shirt rouge dans la nuit. Mais il n'y a pas de photos ;-)
Sinon, effectivement je cours les courses avec car il est léger, et ne perturbe jamais le cardio. Et puis en fait... je n'en ai qu'un, mais je le lave (des fois, 1 course sur 4 ou jamais)
Commentaire de Mamanpat posté le 08-07-2014 à 14:38:48
Parce qu'il est collector et qu'il ne faut surtout pas le perdre (et que je me marre comme une baleine de le relire), j'inscris dans le marbre et sur ces belles pages ce message de féliciations envoyé lundi matin...
"Et ti crois padre que ça de gagné facile Nini plus ! ;-) sérieux, sois content, superbe perf !!!"
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2014 à 14:43:05
La nuit de dimanche à lundi a été arrosée visiblement...
Commentaire de lalan posté le 09-07-2014 à 08:27:36
Et encore une superbe course du Président. Impressionnant ! Une belle aventure avec toutes ces péripéties à la Etienne. BRAVO, t'es extra, j'adore.
Commentaire de ejouvin posté le 09-07-2014 à 08:42:20
Petite présicion, président du Vomito club... Mais cette fois-ci, j'ai tout gardé pour moi.
Tu as raison, c'était une superbe, même si difficile, aventure.
A très vite trésorier.
Commentaire de Zorglub74 posté le 09-07-2014 à 21:43:46
Comme arclusaz, Etienne est un escroc, il nous fait un mini coup de chaleur aux Allobroges pour se faire plaindre et puis pour se faire encourager à venir à la MH. Il se fait prier, mais derrière il sait parfaitement où il en est, ne coupe pas son entrainement et du coup nous claque une perf de derrière les fagos en profitant honteusement des encouragements (sans parler de la logistique) destinés aux premières femmes. Bravo belle course et joli récit.
A une prochaine pour de la plongée dans les pentes caillouteuses alpines...
Commentaire de ejouvin posté le 09-07-2014 à 21:48:32
En fait, les Allobroges étaient peut être un moyen de partir à l'épuisement et de bien revenir ensuite en sur compensation. Qui sait...
Ou alors, un bon moyen d'appréhender un vrai parcours montagneux.
Après, pour les encouragements des féminines, c'est vrai que c'est agréable. En plus elles sont sympas et jolies, alors c'était chouette.
On va attendre un peu avant de revenir, ou alors en "stage" pour être plus à l'aise.
Encore une fois merci à toi. Et j'espère bien te revoir, au moins au départ.
Commentaire de Arcelle posté le 12-07-2014 à 15:48:12
Je ne fais que répéter ce que je te disais dimanche : c'est ÉNORME ce que tu as fait Étienne. Et regarde le top 20, il n'y a qu'un seul autre parisien ; le profil était légèrement différent de nos terrains d'entraînement !
Commentaire de ejouvin posté le 22-07-2014 à 10:37:55
Merci Arcelle.
Bah si il n'y a qu'un autre parisien dans le top 20, c'est que nous n'étions pas nombreux ;)
C'est une évidence que le terrain est différent, mais la ballade était tellement belle.
Commentaire de jano posté le 17-07-2014 à 19:09:40
arghh !! je l'avais loupé celui-là pendant mes vacances...
comme je te l'ai dis après la course, tu gères super bien malgré un départ assez rapide mais finalement à ton niveau.
le craquage à la fin, c'est un peu normal, tout le monde a du mal à la fin et puis c'était une distance nouvelle. Les jambonneaux pas encore habitués + un peu à sec peut-être, tu ne perds finalement pas tant que ça !!
Donc l'objectif de la saison est réussi et puis pour les jambes, avec l'enchainement allobroges-MH100, tu les as bien endurcies et tu verras que tu n'auras plus jamais aussi mal.
...
c'est quoi la prochaine ?
Commentaire de ejouvin posté le 22-07-2014 à 10:39:58
Merci jano.
Tu as le bon mot, c'était une distance nouvelle qui va me demander pas mal de réglage et d'analyse. Le dernier ravito a surement été baclé... ce qui me coûte un deuxième coup de moins bien, même si je pense que cela n'aurait rien changé pour la destruction des cuisses.
Plus jamais aussi mal, j'en doute, mais j'aurai déjà un peu plus d'expérience.
La prochaine, Trail91 et Saint Jacques pour finir sur l'Origole.
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