Récit de la course : La Montagn'Hard - 100 km 2016, par redgtux

L'auteur : redgtux

La course : La Montagn'Hard - 100 km

Date : 2/7/2016

Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)

Affichage : 3110 vues

Distance : 104km

Objectif : Terminer

6 commentaires

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Ma Montagn'Hard 100

La Montagn’Hard est une course de 108km (officiellement) et 8800M de dénivelé positif, qui se déroule à Saint Nicolas de Véroce dans les Alpes.

Mon objectif initial lorsque je me suis inscrit à cette course était d’accumuler de l’expérience en vue de la préparation de l’Echappée Belle fin Août, pas question donc de “faire un temps”. Quelques semaines avant la course, je suis un peu revenu sur cet objectif, après tout pourquoi ne pas viser un bon classement si c’est possible...

 

La course a lieu seulement un mois après la Maxi-Race. Le mois de Juin a donc principalement été tourné vers la récupération, avec malgré tout 3-4 sorties par semaine plutôt courtes et dynamiques. Et avant la course, 4 jours de repos complet.

 

Nous arrivons jeudi, Manue et moi, au camping du Pontet et nous nous installons confortablement dans l'immense tente prêtée par mes parents (merci à eux !). Le camping est en travaux mais ça se termine demain, par contre les douches sont froides (le problème sera résolu le samedi).

 

Vendredi matin, nous partons en randonnée vers le Refuge de Tré-la-Tête. Ce n’est pas  forcément une très bonne idée juste avant une course mais bon, cela permet de faire un peu de reco du parcours et de profiter de notre séjour à la montagne. Petit signal d'alarme : une gêne au dessus de la cheville droite, pas douloureuse mais bon... A surveiller demain pour voir si c'est psychologique ou réel.

En fin d'après-midi, nous filons à Saint Nicolas de Véroce récupérer le dossard. Première surprise : c'est loin depuis le camping (30 minutes) car il faut repasser par St Gervais les Bains, ou alors emprunter des "chemins", ce que s'obstine à me proposer le GPS. Ma voiture n'étant pas un 4x4 cette solution ne m'inspire pas beaucoup. Je finis malgré tout par m'engager sur un chemin bitumé et très pentu. Ca monte bien mais il ne faudrait pas croiser quelqu’un en face. Plus ça va plus le chemin rétrécit, il va finir par être plus étroit que la voiture !

Nous finissons tant bien que mal par arriver au village qui est minuscule. Les dernières informations sont affichées sur un panneau : il reste beaucoup de neige sur la deuxième partie de la course, les bâtons sont conseillés (ça tombe bien j'en ai) ainsi que les chaînes (ça par contre j'en ai pas, tant pis...).

Sous la tente course, première surprise : personne ne retrouve mon inscription. Petit moment de doute, puis je récupère les mails reçus de l'organisation lors de mon inscription et après quelques recherches on retrouve mon inscription. A priori j'ai inversé nom et prénom lors de mon inscription en ligne...

Dans le sac avec le dossard, pas de dotation (elle arrivera par la poste plus tard).

 

Vendredi soir, nous mangeons à la pasta party organisée au camping. Nous sommes une dizaine de coureurs au camping dont je ne me souviens plus des noms (ils se reconnaîtront...).

Tous semblent expérimentés, pour ma part je ne discute pas beaucoup car j'appréhende un peu la course. Je pense (à juste titre) avoir mal évalué sa difficulté. De plus, la météo pour demain est annoncée pluvieuse, mais Météo France ne passe plus d'orage c'est déjà ça...

 

Samedi, lever à 3h00 après une nuit pas si mauvaise (moins pire que d'habitude). Une fois le petit déjeuner avalé et les affaires préparées nous filons en voiture vers le départ.

Il fait plutôt bon. J'ai prévu des affaires de pluie dans le sac mais pas grand chose pour le froid. J'ai également prévu beaucoup d'eau.

 

Arrivés sur le départ, on sent que la course est "petite" (200 coureurs environ), ce qui a quelques avantages par exemple :

- pas de bouchons

- pas besoin de tourner 1/4 d'heure pour trouver une place de parking

 

Le sas est minuscule et la radio du speaker est exécrable. Au top nous partons donc dans le silence, sans fumigènes et sous les encouragements des quelques supporters présents.

L'avantage c'est qu'il n'y a pas de piétinement au départ, et pas besoin d'étirer le peloton. Je pars tranquillement plutôt en fin de peloton, ce qui n'est pas vraiment dans mes habitudes.

 

Après quelques centaines de mètres sur le bitume, nous virons à gauche pour commencer les choses sérieuses : la première montée. Je grimpe doucement, sans bâtons car ils sont interdits au début de la course (visiblement pas pour tout le monde).

J'arrive avec un bon timing au premier ravitaillement : Les Toilles à 07:08 soit 2 heures de course environ pour 12km et 930m de dénivelé. Je suis en forme et n'ai pas de douleur particulière.

Manue m'attend au ravito, après un arrêt express c'est reparti pour la suite de la course : Bionassay via le Prarion.

 

Nous partons pour le Prarion en passant par la col de la Forclaz et traversons à deux reprises les rails du tramway du Mont Blanc.

C'est là que les problèmes commencent : presque immédiatement après le départ du ravito, la météo qui était jusque là juste menaçante passe brutalement à la pluie battante puis à l'orage. Et il est à peine 7h30 du matin...

Je m'arrête pour enfiler ma veste, sur le moment je me dis que ce ne sera qu'une averse alors que la pluie va durer toute la journée. Ce qui m'inquiète plus c'est l'orage, en forêt je suis protégé mais en montant ce sera de moins en moins le cas. Pour m'occuper je compte les secondes entre le tonnerre et l'éclair histoire de voir si il se rapproche. L'orage finit par passer, il n'y en aura plus de la journée.

En montée vers le col, un coureur laisse échapper une branche que je ramasse en plein dans l'oeil droit, sympa ! Plus de peur que de mal : la branche a tapé juste en dessous et pas de bobo à signaler. Je peux repartir.

Par chance, la météo s'éclaircit un peu en arrivant au Prarion et je peux profiter un peu du paysage avant de redescendre sur Bionassay.

 

J'arrive au ravitaillement de Bionassay, accompagné par Manue sous une pluie battante vers 09h30 soit 4h30 de course. Le moral est toujours bon et je suis dans les temps. J’ai parcouru environ 23km.

 

La suite du parcours nous emmène aux chalets de Miage avec un passage sur la passerelle de Bionnassay et une montée au col de Tricot.

C'est une très belle portion, malgré la pluie. Je profite au mieux du paysage, surtout que je connais déjà le parcours pour l'avoir arpenté lors de notre TMB il y a quelques années.

Le passage sur la passerelle est toujours aussi sympa, d'autant que le torrent débite beaucoup d'eau !

Par la suite, je me fait doubler par les fusées du 60km, ça va durer jusqu'aux Contamines.

La montée au col se passe bien, c'est plus facile que dans mes souvenirs. Arrivé au col du Tricot la vue est magnifique mais il y a du vent, le temps d'une photo et me voila reparti dans la descente. Elle est un peu technique (et boueuse) mais très sympa, c'est un plaisir de pouvoir courir un peu.

 

Dans le dernier tiers de la descente, je croise un randonneur très mal en point, il a dû faire une mauvaise chute. Après m'être assuré que ses amis gèrent la situation, je reprends ma course. Je signalerai l'incident au prochain ravito.

Aux chalets de Miage, je profite comme toujours depuis le départ des ravitaillements très bien achalandés : pain, fromage et jambon de pays, oranges... il y a tout ce qu'il faut en quantité. Il est presque 12:00 et j’ai parcouru une trentaine de km.

Je repars ensuite pour la plus longue portion (18km) vers Tré-la-Tête qui va se révéler difficile. On commence par remonter aux chalets du Truc puis on redescend presque jusqu'aux Contamines avant de remonter jusqu'au refuge de Tré-la-Tête.

 

Dans la montée je croise quelques kikoureurs dont "la fille au bob". Je suis également doublé par le coureur de l'Echappée Belle rencontré sur le stand de la Maxi-Race il y un mois, je discuterai un peu avec lui au ravito.

La dernière partie de cette étape se fait en balcon, normalement je devrais pouvoir courir à un bon rythme mais une douleur musculaire au dessus du genou droit en décide autrement. Tant pis, je marche jusqu'au refuge où j'arrive vers 14:20. La douleur me quittera au refuge comme par magie et ce jusqu’à la fin de la course.

Arrivé au refuge, mon moral en a pris un coup, tout comme ma moyenne. Par contre, il y a un peu solide en plus du liquide au ravito. Et en guise de liquide, en plus de l'eau habituelle il y a même de la bière, montée à dos d'homme. Merci le bagnard !

 

Une fois rassasié, je repars pour une longue descente jusqu'aux Contamines, sur le trajet de la randonnée d'hier. La descente est assez technique mais j'avance à un bon rythme, malgré un de mes bâtons qui commence à donner des signes de faiblesse : le système de blocage ne fonctionne plus et il a une fâcheuse tendance à se replier tout seul. Ça fait bizarre quand on ne s'y attend pas...

J'appelle Manue pour qu'elle m'achète un peu de scotch afin de tenter une réparation de fortune au prochain ravito.

Sur la route des Contamines, peu après Notre Dame de la Gorge je croise Manue qui m'accompagne jusqu'aux Contamines. Il est 15h45 et j’ai parcouru environ 50km.

 

Aux Contamines, je prends le temps de faire une bonne pause, d'avaler une assiette de pâtes et de faire le point. J'en profite aussi pour réparer mes bâtons au scotch car je ne me vois pas terminer la course sans…

Côté physique tout va bien, pas de douleur, pas de désordre intestinal, pas de fatigue. Par contre, mentalement c'est autre chose. J'en ai marre de cette météo pourrie et de mon matériel défaillant et j'ai bien envie d'arrêter là. D'autant plus que ma montre m'annonce plus de kilomètres effectués qu'en réalité...

Avec l'aide de Manue, et après avoir lu tous les messages d'encouragement reçus (sms, whatsapp, facebook...) je me décide à continuer au moins jusqu'au Mt Joly (point culminant de la course). Ensuite, puisque la météo est annoncée meilleure demain, autant ne pas se presser pour terminer.

 

Je repars donc seul sous une pluie battante, mais surprise : Manue m'a trouvé deux coéquipiers rencontrés le soir précédent au camping. A trois la montée sera plus facile.

Nous voici donc repartis pour le Mont Joly, qui culmine à environ 2500m. C'est la plus longue ascension de la course et il faudra la faire une deuxième fois à la fin de la course.

A trois, nous montons tranquillement d'abord dans la forêt, puis sur une arête (pas très jolie car équipée pour le ski). On ne voit rien et plus ça monte et plus il fait froid. Je commence à avoir très froid aux mains (je n'ai pas pris de gants) et j'ai de moins en moins envie de traîner. La dernière partie de la montée est plus technique, il faut souvent mettre les mains et il n'y a pas de chemin précis à suivre.

Dans cette partie, je perds de vue mes coéquipiers. Il faut trop froid pour les attendre, je termine donc la montée seul et à regret.

Au sommet du mont il n'y a rien à voir à cause du brouillard, donc je redescend immédiatement. J'espère retrouver les autres aux Tappes, le prochain ravito.

 

La descente du Mont Joly est un peu spéciale : c'est droit dans une pente herbeuse bien glissante et c'est la fête aux glissades. Heureusement les bâtons réparés tiennent bon !

Je rattrape progressivement un coureur à la veste rouge. Nous sympathisons et poursuivons notre descente ensemble vers les Tappes. Il est plus expérimenté que moi et a déjà fait la course il y a 2 ans et à ce moment là il va vraiment me redonner le moral pour continuer.

Jusqu'à présent, je subissait la course mais à partir de là je vais commencer progressivement à prendre du plaisir.

 

Nous arrivons aux Tappes vers 20:30, j’y retrouve Manue qui a réussi à grimper jusque là ainsi que mon sac d'assistance. Après un changement complet (y compris les chaussettes), un bon repas et une sieste de presque 7 minutes il est temps de repartir.

Ca va mieux et l'idée d'abandonner a progressivement quitté mon esprit, notamment grâce à Manue et à mon nouveau coéquipier. La mi-course est passée (64km de faits) et la seule grosse difficulté restante est le col de la Fenêtre.

Mes deux coéquipiers de la montée au Mont Joly arrivent également au refuge, tout a l'air d'aller bien pour eux aussi. Quand à mon "nouveau" coéquipier (vous suivez ?), il est parti devant. Je quitte donc le ravitaillement sans tarder de façon à le rattraper avant la montée au col, sans oublier de dire au revoir à Manue que je ne reverrai qu'à l'arrivée désormais.

 

Je retrouve mon coéquipier (le nouveau) peu avant Notre-Dame de la Gorge et le début de la montée au col de la fenêtre. Nous sommes déjà passés par là tout à l’heure : en fait le tracé de la course est assez bizarre à première vue, ce n'est pas une boucle ou une traversée comme souvent en ultra-trail, il faut plutôt le voir comme une succession d'épreuves qu'il faut franchir pour espérer arriver. En pratique on repasse donc souvent par (presque) les mêmes endroits à différents moments de la course. Le but est de proposer une course au rapport distance/dénivelé particulièrement élevé.

Bref, nous partons donc pour la deuxième grosse ascension de la course (juste après celle du Mont Joly) à un petit rythme, sans faire trop de pauses et tout en se racontant nos expériences de course. La nuit tombe, nous allumons nos frontales. Il ne pleut plus. Petit à petit, le ciel se couvre d'étoiles entre les nappes de brouillard. Mine de rien notre rythme est bon !

Nous finissons par nous hisser au col de la Fenêtre et, coup de chance pour une fois, le ciel est dégagé à ce moment là. En éteignant nos frontales on peut admirer un peu les étoiles, c'est superbe. Le col ressemble à un passage étroit dans la roche, d’où son nom peut-être.

Nous redescendons ensuite pour le ravito du Bolchu par des chemins très techniques (au moins au début).

Nous arrivons au ravitaillement de Bolchu (enfin c'est juste 2 tentes dans la montagne) vers 00:40 sous les encouragements des bénévoles. En discutant avec eux nous apprenons que 60 coureurs environ sont déjà passés.

Peu avant, de repartir, on nous annonce que les coureurs doivent systématiquement repartir en groupe car il y a pas mal de neige et le brouillard rend la progression difficile.

 

Nous partons donc à trois pour ne pas laisser un coureur seul. Effectivement, dès la sortie du ravito nous passons 5 minutes à chercher notre chemin. Le brouillard crée un mur blanc avec la lumière de nos frontales et il n'est pas simple de trouver les repères.

Une fois notre chemin retrouvé, nous partons sur un rythme très tranquille. D'abord sur un faux-plat vers le rocher des Enclaves. S'ensuit une longue descente vers le lac de la Girotte où se trouve le ravitaillement du même nom. Cette descente se fait sur des névés parfois très longs et pentus. Il serait tentant de les descendre sur les fesses mais le soucis est que le brouillard nous empêche de voir en bas du névé si il y a des cailloux, le vide ou une autre surprise… Nous descendons donc prudemment, ce qui fait encore baisser notre moyenne... Malgré tout c'est une très belle portion de course.

Peu après les névés, ma montre GPS sonne de manière étrange, j'ai atteint la capacité maximale de stockage. Elle continuera de fonctionner jusqu'à la fin de la course mais je n'aurai pas toute ma trace...

Après les névés et un petit ressaut, nous arrivons au ravito de Girotte, juste à côté du barrage du même nom. Il est 4h30 du matin. Tiens ça fait presque 24 heures qu'on court... Justement, nous profitons du ravitaillement pour faire une vraie sieste dans un lit (comble du luxe) pendant 10 minutes !

 

Nous repartons à deux du ravito, le jour se lève. Cette portion n'est ni la plus intéressante ni la plus belle : pistes de 4x4, route et piste de ski bien pentues nous emmènent au dernier ravito de Monument. Nous y arrivons un peu avant 7h00. Le temps de discuter un peu avec les bénévoles crevés mais super sympas et nous repartons pour la dernière étape de la course : le prochain ravito c'est l'arrivée !

Côté physique et mental, tous les voyants sont au vert et nous commençons à penser à la bière qui nous attend à l'arrivée, normalement d'ici 3-4 heures. Seule mes plantes de pieds sont douloureuses à force de baigner dans des chaussures humides depuis plus de 24 heures, ce qui me gêne dans les descentes ou dès qu'il faut courir.

 

Nous repartons pour la dernière grosse montée vers l'aiguille Croche, qui se révèle plus longue que prévue car en deux parties très pentues. Décidément les défis s'enchaînent jusqu'à la fin. Nous sommes désormais sûrs de finir (sauf blessure) et avons une confortable avance sur les barrières horaires.

A l'aiguille, le paysage est magnifique et nous pouvons l’admirer car il fait enfin beau. Ça valait le coup de traîner un peu.

Après l'aiguille nous enchaînons par un sentier en crête vers le Mont Joly, assez aérien par moments. Lui aussi se révèle plus long que prévu. De plus, un névé mal placé nous oblige à redescendre dans la pente pour l'éviter.

Après quelques dernière bosses, nous arrivons finalement au Mont Joly pour la 2è fois en moins de 24h mais cette fois-ci le paysage vaut le coup avec une vue magnifique sur le massif du Mont Blanc.

 

Il ne reste plus qu'à redescendre jusqu'à St Nicolas de Véroce pour savourer notre bière finisher, ce que nous faisons en marche rapide... qui va se transformer en course tranquille jusqu'au "sprint final" vers l'arrivée.

Nous franchissons l'arche, toujours à deux en 29h31 à la 59 et 60è place. Manue est là pour nous accueillir.

 

A l'arrivée, les bénévoles sont aux petits soins : la bière promise est servie sans trop de mousse, il y a à manger et des douches chaudes. Après la douche j'ai même droit à un massage par 2 kinés féminines sans avoir besoin d'attendre ! C'est génial, merci les bénévoles !

Les jambes vont bien, l'estomac aussi et je mange de bon appétit au repas d'après course. Seuls mes pieds me font souffrir, cela mettra 2 jours pour passer...

 

Finalement, l'objectif initial est rempli : terminer la course en passant beaucoup de temps en montage et en accumulant un maximum d'expérience pour l'objectif majeur fin Août : l'Echappée Belle.

Merci à tous pour vos encouragements (par mail, sms, fb, whatsapp...), un grand merci aux bénévoles pour l'organisation, ainsi qu’aux différents coéquipiers qui m’ont accompagné pendant la course et sans qui l’issue n’aurait probablement pas été la même. Le trail est décidément tout sauf un loisir solitaire. Enfin, un énorme merci à la meilleure des accompagnantes : Manue.

 

Rendez-vous fin Août pour la suite...

6 commentaires

Commentaire de bubulle posté le 09-07-2016 à 20:26:51

Heureusement pour moi que la course n'a pas duré plus longtemps, sinon tu me rattrapais...:-). Amusant de lire ton CR car, vraiment, nous étions rarement à plus de 1h d'écart..... Et il ne restait plus que 40 minutes à la fin....l'amusant étant que entre moi et toi....eh bien pendant ces 40 minutes, personne n'est arrivé puisque je termine 58ème...:-)

Merci pour ce compte-rendu...et bravo à Manue.

Quant à l'Échappée Belle, je t'y souhaite un grand beau temps, cette course le mérite et est tellement extraordinaire (en plus, si tu as beau temps, moi aussi, du côté de Chamonix...:-)).

Un enchainement MH100-EB144, je peux certifier que ça fait une belle année....:-)

Commentaire de redgtux posté le 09-07-2016 à 22:31:44

Le prochaine fois j'essaierai de te suivre ;) Je pense que Manue t'a vu arriver et elle m'a fait la même remarque : ça arrive au compte-goutte...
Et bon UTMB fin août alors (si j'ai bien tout compris...)

Commentaire de arnauddetroyes posté le 09-07-2016 à 21:35:03

Belle course et surtout très bien géré.J ai suivi le live sur kikourou mais c était visiblement encore plus dur que l on ne le pensait avec cette météo.
Merci pour ton CR et bon prépa pour l EB

Commentaire de redgtux posté le 09-07-2016 à 22:33:11

Merci !
Avec le recul je me demande ce qui est le pire entre la pluie cette année et la canicule de l'an dernier... Mais c'est vrai que la pluie c'est pas très bon pour le moral ;)

Commentaire de JuCB posté le 10-07-2016 à 02:24:37

Impressionnant comme j'ai eu exactement le même cheminement au niveau du moral avec cette lassitude accrue au fil de la course, ce monstre coup de barre dans le Joly et le moral qui refait surface dans la descente.
Perso, un coup de pied au cul de Vik m a remis en selle.

Bonne récup et bonne prépa pour l'EB

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 13-07-2016 à 22:28:29

L'Echappée Belle, veinard!
Tu sembles franchement prêt en tout cas, tu ne t'es pas démonté (ha ha) suite à ton souci de bâton, c'est bon signe!
Félicitations!

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