Récit de la course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km 2010, par poulo

L'auteur : poulo

La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km

Date : 20/3/2010

Lieu : St Quentin En Yvelines (Yvelines)

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Distance : 80km

Matos : Salomon XT Wings 2
Sac Salomon 10+3
GPS Garmin forerunner 310XT

Objectif : Battre un record

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Mon Ecotrail 2010

Vendredi 19 Mars 2010

Après une longue et douloureuse préparation, merci la tendinite, nous voici enfin à J-1 de ce premier objectif de l’année. Accompagné par mes collègues d’Intertechnique (nous sommes 10 cette année), nous allons récupérer nos dossards, comme l’année dernière, sous le chapiteau dressé pour l’occasion sous la Tour Eiffel. Une légère inquiétude lorsque nous voyons une queue jusque dehors, heureusement vite balayée par un mouvement de foule avançant vers l’intérieur, ouf le retrait vient juste d’ouvrir…

C’est un peu la cohue sous la tente, les stands d’exposants finissent de s’installer et les bénévoles de l’organisation sont sous pression, il faut dire que cette année, en plus des 1500 trailers (1576 pour être précis) pour le 80km, ils ont à gérer aussi 1000 autres trailers pour le 50km. J ‘avais donc une petite crainte concernant l’attente pour récupérer mon dossard mais finalement tout se goupille pas trop mal du fait surtout qu’ils ne contrôlent pas les sacs. Vu l’affluence, c’était plutôt une bonne chose.

Je suis interpellé dans la queue : « salut, Bruno, comment vas tu ?? »,  c’est Marc Labbé, le gentil organisateur du trail des Fauvettes, on échange 2 mots, il participe aussi, sympa… Je signe la charte éthique du trail, éco citoyenneté oblige et obtiens en échange mon dossard, puce, bracelet et tout le toutim…

75, ma place de l’an dernier et donc mon dossard pour cette année, ça met la pression !!

Un petit tour au travers des différents stands, pour faire les dernières emplettes, 4 tubes Overstim pour ma part et hop à demain la Tour Eiffel !

Samedi 20 Mars 2010

Des trombes d’eaux se sont abattues vers 7h du matin, ça n’augure rien de bon pour la journée classée la plus médiocre de la semaine, chouette !! Je ne préfère pas penser au pire, si jamais on se fait rincer dès le départ, ça va être un carnage.

Gatosport en guise de petit dèj, je finis de préparer mon « paquetage », un change complet ou pas ? La température est super douce, 12°C ce matin mais 15 à 16°C prévu cet après midi, j’opte pour une paire de chaussette et un maillot en rabe + les manchettes. Le sac pèse au final 3,2kg avec la poche à eau, ce qui est déjà pas mal à trimballer pendant 80 bornes, les épaules vont morfler !!

11h45, départ pour la base de loisir de Saint Quentin en Yvelines, je retrouve mes collègues Bruno, Jean Pierre et Nicolas dont c’est sa première tentative d’Ultra. Il y a du monde partout, des oies aussi !! C’est sympa, il y a ceux qui s’échauffent en faisant des petits sprints… d’autres qui se rassemblent pour prendre la pause Kikourou. On voit passer les ténors : Gault, Breuil, Vierder et les féminines Maud Giraud et Laurence Klein, on sent bien qu’on court pas pour la même chose, eux visent la gagne, nous c’est plutôt pour finir du mieux qu’on peut mais c’est aussi ce mélange là qui est sympa à retrouver sur un trail.

Je dépose mon sac « poubelle » de change qui transitera jusqu'à l’arrivée, belle logistique au passage car ça ressemble à un gros schmilblick vu de l’extérieur.

 

12h15, on rejoint le sas, je règle le volume de mon Ipod, capte les satellites de mon GPS, ajuste une dernière fois les brides de mon sac à dos, regarde derrière moi, personne…! On est sur la dernière ligne, un challenge de plus à relever, rattraper le plus de monde possible…

12h30, Partez !! Un petit frisson comme à chaque fois qu’on prend le départ d’une course qu’on a imaginé depuis plusieurs semaines, plusieurs mois déjà. Chacun prend son petit rythme en direction du sentier longeant le bord de l’étang de la base de loisir. Ca bouchonne……après seulement 5 petites minutes de course à la faveur d’un rétrécissement, malgré tout pas d’inquiétude à avoir, la route sera longue, alors marcher maintenant ou dans 50km, pas grande importance !!

J’ai du mal à prendre mon allure sur ce tour de la base car je ne fais que slalomer entre les petits groupes. Pas mal de trailers s’arrêtent déjà pour retirer leur coupe-vent ou autre polaire, un peu logique il doit faire pas loin de 14-15°C. Enfin la sortie, ça commence à s’étirer et j’ai du déjà doubler la moitié de la troupe… Comme l’année dernière on reprend la passerelle enjambant la voie ferrée et l’effet de rebond est toujours aussi impressionnant, on se fait secouer de haut en bas avec l’impression qu’on va se faire éjecter !

 Puis c’est la traversée de la gare de St Quentin et de ses Parc amenant doucement vers les étangs de la minière. Je rejoins une silhouette familière, c’est Gilles Vermillon, l’organisateur du trail des Fauvettes, on s’encourage mutuellement et je reprends ma progression, on commence à trouver quelques singles boueux mais rien de bien méchant, c’est même plutôt bénéfique car moins douloureux pour les articulations, ça a son importance sur la longueur. Pas de grosse difficulté, à part une ou deux bosses, je monte tout en trottinant. Nous voici déjà en vu du ravitaillement de Buc qui marque le vingtième kilomètre. D’où on arrive, on aperçoit les coureurs qui repartent, ce ne sont plus des groupes mais plutôt des gars isolés, je dois commencer à me rapprocher de la tête. J’ai rattrapé Didier Le Dreo, un copain de mon collègue Bruno, juste avant le ravito, il a bien tartiné, il me dit qu’Henri est bien plus loin devant. Henri De Pascalin, c’est toujours un peu mon « rival » en course car on a à peu près la même allure, il m’avait collé ½ heure en 2009 et il à l’air d’être reparti pour la même performance.

 Buc : 20éme km ; 1h51 ; 228éme/1576

Je retrouve Bertrand comme l’année dernière, ça fait toujours plaisir de voir une tête familière lorsqu’on s’embarque sur plusieurs heures d’efforts. Pendant que je mange du saucisson, fromage, chocolat (cool les mélanges !!), du coin de l’œil je vois Didier repartir après un ravitaillement éclair, Bertrand me rempli ma poche à eau, j’ai bien pris soin de boire toutes les 10/15min car vu la température, la déshydratation est rapide, j’ai dû boire plus d’1 litre sur ces 20 premiers kilomètres, une vrai performance pour moi !! Quelqu’un m’interpelle sur ma droite, c’est Dominique Dujardin, un cycliste reconverti comme moi !! On papote 2 sec devant le ravito, il a couru un peu avec la tête de course et à priori ça allait très vite… pas étonnant vu les têtes d’affiches présentes. On décide de repartir ensemble pour poursuivre la conversation, ça fait déjà pas loin de 5 min passé à ce ravito, faut pas trop s’attarder mais j’ai préféré bien en profiter car le prochain ravitaillement ne se fera qu’au 53ème Km, c’est donc une étape décisive pour la suite !! Dom me dit qu’il s’arrêtera à Versailles car il doit faire le marathon de Paris comme guide à Olivier Donval, un cycliste mal voyant. Bon courage les gars !! Je le quitte dans une bosse ou je préfère continuer sur mon rythme et garder en ligne de mire la possibilité de pouvoir descendre sous les 8 heures. Et en fait pour l’instant, ça ne va pas trop mal, j’ai l’impression de bien gérer, je prends un gel (j’alterne gel antioxydant et energix d’Overstim) toutes les heures et je continue de mélanger le salé au sucré avec du saucisson, des Tucs et des abricots secs.

J’essai d’allonger un peu ma foulée par rapport à celle plus économique que j’avais pendant la préparation, mais j’évite aussi de lever les jambes trop haut lors de franchissement de tronc d’arbre par exemple pour éviter d’appeler une crampe !!

Vers le trentième, je retrouve Didier mal en point, il accuse le coup, son ravitaillement trop rapide risque de lui jouer des tours, il me dit qu’il lève le pied en attendant que ça revienne.

Je passe Versailles Porchefontaine et enchaine par le bois de Vélizy qui nous ramène vers la forêt de Meudon. Le passage de la passerelle au dessus de la N118 est un point de repère pour moi car je sais qu’on rentre dans la partie un peu plus difficile d’un point de vu dénivelé avec quelques côtes très pentues.

J’arrive après un moment sur le croisement indiquant la séparation entre le 50 et le 80, tout droit une pente douce pour continuer sur le 50, à droite, un mur !!! Pour le 80, si quelqu’un a pu monter en courant, c’est un super héro !!!

Le parcours a quelque peu évolué par rapport à l’année dernière car j’ai un moment l’impression de prendre un chemin à l’inverse de l’an dernier et depuis bien ¼ d’heure, je cours tout seul, plus personne en point de mire, derrière c’est le désert, houlàla ça sent mauvais et j’ai le désagréable sentiment de m’être planté de chemin, j’essai de me rappeler si j’ai pas passé une bifurcation ou loupé un balisage… pourtant je suis toujours la rubalise !!!! ça y est, à tous les coups j’ai pris le parcours du 50km à l’envers !!! un gros stress m’envahit d’un coup, c’est pas possible, pas un plantage, les boules !!!!! Pas du tout envie de repartir dans l’autre sens… et puis d’un coup, après un virage, la délivrance, j’aperçoit enfin un coureur… ça me rebooste et je passe la seconde !! On arrive alors dans le domaine de l’observatoire de Meudon, d’où la nouveauté du parcours. Je remonte encore pas mal de trailers qui me semblent commencer à pas mal piocher, ça marche, ça trottine, moi je m’arrête mais c’est pour faire une photo car depuis l’esplanade on a une super vue sur tout Paris et la Tour Eiffel qui paraît encore bien loin…Je repart aussi sec et double ceux qui m’avait repasser pendant mon arrêt, ils ont dû me prendre pour un fou !! Je suis en plein dans une phase euphorique où tout marche comme une mécanique bien huilée, pas de douleurs particulières, je suis super lucide et tout va pour le mieux en attendant le coup de moins bien qu’on essaie toujours de retarder au maximum.

Passage du point de contrôle « volant » au 47éme km, RAZ

Je sais que dans 3km, je devrais arriver sur le ravitaillement de Chaville et ça va faire du bien de pouvoir faire une petite pause. Je continue sur une bonne allure, ma moyenne a grimpé depuis le ravitaillement de Buc.

Mon GPS indique maintenant un peu plus de 51km et toujours pas de ravito ?? ça m’inquiète pas plus que ça et je continue à ramasser les gars petit groupe par petit groupe et j’arrive sur un long faux plat montant où l’on peut apercevoir des suiveurs sur le haut, ça y est je me souviens que c’est le final avant le ravito, ça me motive un peu plus et je monte en trottinant alors que certains marchent.

Chaville : 53éme km ; 4h53 ; 47éme/1481

Comme l’année dernière les bénévoles sont aux petits soins et je les remercie encore. Ils me libèrent de mon sac pour faire le « plein » en liquide pendant que je me dirige sur les tables. Je jette mon dévolu sur le salé, toujours saucisson et fromage pour couper avec le sucré apporté essentiellement par mes gels Overstim. On me propose à boire, « bien volontiers », zut mon super eco-gobelet est dans mon sac !!! Oui car cette année, l’organisation a supprimé les gobelets plastique dans un soucis écologique pour limiter les déchets, bonne initiative. Je récupère mon sac plein et donc mon gobelet, 2 verres de Coca, ça fait super du bien lorsqu’on vient de se farcir 30 bornes à l’eau !! J’en profite aussi pour passer à la tente d’à côté pour goûter la soupe et ne pas rester sur la mauvaise expérience de 2009 où celle ci avait quelque peu un goût de cramer ! Bonne surprise, elle est excellente, avec du vermicelle, ça fait un bien fou, je félicite le chef après l’avoir un peu vanner sur l’année dernière. Du café et du thé sont aussi au buffet.

Je m’apprête à repartir lorsque j’aperçois Henri arriver, il a pris un bon coup de bambou semble t-il. Allez hop, après qu’un bénévole m’ait dit qu’il ne pourrait courir au delà du marathon (tout est dans la tête !!), je relance la machine sans trop peiné (je me souviens être déjà bien endolori au même endroit en 2009). On sort des sous bois pour descendre dans Ville d’Avray et remonter de l’autre côté, c’est d’ailleurs assez raide !! Les kilomètres suivants sont pour moi les plus sympa, c’est une succession de montagnes russe sur un petit single-track où les rayons du soleil rasant donne une super lumière au site.

J’arrive déjà dans la dernière bosse avant d’arriver au Haras de Jardy, j’aperçois Bertrand m’attendant en haut, il finit les derniers mètres en courant à côté de moi : « Freire a gagner Milan-San Remo », il a vu la course pendant mon étape entre Buc et ici, ça change un peu de la course à pied !!!

Je bifurque sur la gauche pour contourner le terrain d’entrainement des chevaux, au passage il faut jouer l’équilibriste sur les parois d’un abreuvoir posé au milieu du chemin et l’obstruant, les plus fatigués risque de maudire l’organisateur. La borne éclairée du 63éme km est en vue.

Haras de Jardy : 63éme km ; 6h10 ; 39éme/1352

 Bertrand lui a coupé et me prépare mon ravitaillement. Tout va toujours pour le mieux, je lui dit que ça fait un moment que je cours plutôt seul, seulement une trentaine de concurrents sont déjà passés me confirme t-il. Cool !! Je ne perds pas trop de temps car je vise toujours – de 8h, prends encore quelques rondelles de saucisson pour finir et repars de plus belle.

6km à parcourir pour rejoindre le prochain ravitaillement dans le Parc de St Cloud, un gars « anglophone » (je l’ai entendu au téléphone…) m’a doublé avant Marne la Coquette et la propriété de Johnny, et maintenant je lui colle au basque, pas question de laissé filé la moindre place. Il est sous pression 20 mètres devant moi car il se retourne régulièrement pour voir s’il me largue !!! On arrive rapidement sur l’esplanade du Parc de St Cloud où l’on domine tout Paris, c’est somptueux.

Parc de St Cloud : 69éme km ; 6h42 ; 37éme/1127

Mon adversaire du moment vient de s’arrêter, moi je fais le choix de continuer, mes réserves sont encore bonnes et je dois avoir aussi plus d’un litre dans ma poche à eau. Je marche juste deux minutes pour attraper mon brassard fluo et ma frontale dans mon sac. La luminosité a maintenant bien baissé. Comme l’année dernière au même endroit, le final se fera à la frontale.

La descente vers les quais est toujours aussi éreintante, c’est une série de lacet, on dirait un col. On descend sous le Pont de Sevres et c’est parti pour la zone la plus « chiante » car on retrouve le bruit, les voitures, les lumières et surtout le bitume, ça fracasse !! D’un seul coup j’ai un gros coup de moins bien, les jambes ne répondent plus comme dans les sous bois, j’arrive pas à dérouler et j’ai l’impression de subir chaque impact au sol. Cerise sur le gâteau, après un temps super clément, la pluie fait son apparition !! Je pense à une courte averse hésitant à sortir mon imper si près du but, mais ça se transforme plutôt en déluge… Pas le choix, je le sors et l’enfile sans m’arrêter de courir, je suis déjà mouillée dessous mais ça protègera toujours un peu plus !!

J’arrive sur le pont d’Issy les Moulineaux et d’un seul coup c’est un grand moment de solitude, j’ai perdu la trace ou plutôt la rubalise !!! Qu’est ce que c’est que ce bordel !! Je vois aucun bénévole pour traverser la route en direction de l’Ile St Germain comme l’année dernière, je prends l’initiative de me diriger quand même vers l’entrée mais une fois arrivé à 10 mètres, personne !! Les pulsations repartent à 100 à l’heure, demi-tour je repars sur le pont pour récupérer les dernières marques repérées, je les retrouve en regardant sous le pont… aie aie aie, il fallait faire une boucle en contournant un bâtiment pour passer sous le pont et arriver… devant la même entrée où j’étais y’a 5 minutes mais j’avais pas vu le vigile caché derrière un poteau. La rage !!! Combien de temps j’ai pu perdre et surtout combien de places ??!!

Je cours maintenant sur le petit sentier de l’Ile St Germain, toujours aussi agréable. A la sortie, la Tour Eiffel n’a jamais été aussi proche mais qu’est ce que ça paraît long encore.

Une vilaine douleur fait son apparition à la cheville !! Peut être une nouvelle tendinite… en tout cas de ce côté là j’aurais été tranquille avec celle à mon genou, rien senti !!

Vraiment pas transcendant de courir le long de la route où on manque de se faire arroser par les voitures roulant dans les flaques !!

Encore quelques centaines de mètres pour en terminer, je passe le quai André Citroën mais un peu plus loin à ma grande surprise, on fait un demi-tour pour remonter à la « surface », ils jouent avec nos nerfs, on traverse un pont pour redescendre sur une petite Ile dont j’ignore le nom (celle où il y a la mini statue de la liberté). L’organisateur a vraiment voulu corriger la distance par rapport à l’année dernière (77km au GPS). Je rattrape un dernier concurrent qui est à la dérive et me voici enfin à portée des marches remontant sur l’esplanade de la Tour Eiffel. J’appelle Virginie pour l’informer de mon arrivée imminente mais elle me dit de ralentir !!! Ouais je vais aller prendre un café aussi !!! En fait je l’ai prise un peu de cours et elle est encore dans la queue pour monter au premier étage avec les filles et mon beau père. Heureusement, tout est bien qui finit bien !!, la situation se débloque et elle attaque la montée alors que je traverse le chapiteau en passant sur la traditionnelle estrade devant les coureurs et accompagnateurs déjà arrivés, puis il faut encore rejoindre le pilier en passant au milieu des spectateurs où se trouve d’ailleurs Patrick et Régine qui ont fait le 50km un peu plus tôt dans la journée, un petit encouragement et je me présente au contrôle « vigi-pirate » de mon sac à dos, la remise du ticket et je me lance dans les premières marches.

Je rattrape un groupe de touristes que je mets un peu de temps à doubler. Ces marches sont assez traites car elles ne sont pas très hautes et on a du mal à trouver son rythme surtout qu’on en monte 15-20 avant d’arriver à un palier puis de tourner à 180° pour enchainer une autre série et ainsi de suite…370 à monter.

D’un seul coup je me retrouve derrière Virginie et Lise, la dernière de mes filles, c’est les dernières marches, trop cool, on est super synchrone, Loane la plus grande m’attend déjà sur la ligne d’arrivée avec mon beau père. J’en termine enfin, vanné mais heureux et satisfait de passer sous la barre des 8 heures. Un coureur termine juste derrière moi, c’est Sebastien Lefevre, le vainqueur de l’Origole 2009 et du trail du Glazig cette année. La grande classe !!! C’est lui que j’ai doublé sur les quais… il a dû batailler devant avant de prendre un bon coup de bambou et de terminer comme il a pu.

1er étage de la Tour Eiffel : 80éme km ; 7h50’13 ; 39/1276

La pression retombée, je suis une vrai loque et il faut encore attendre au moins ½ heure pour descendre par l’ascenseur. Je rejoint le gymnase pour récupérer mon sac de change, une douche puis retour au chapiteau pour manger un morceau même si l’appétit me manque. J’assiste pour le coup au podium féminin, Laurence Klein 5éme au scratch en 6h32, impressionnant !! devant Maud Giraud.

Bilan : Ultra positif, j’ai eu la sensation de bien gérer ma course du début à la fin, je termine bien lucide, pas surpris par une hypoglycémie, seulement une petite ampoule et un échauffement à  la voute plantaire !!! Par contre, le point noire, c’est cette nouvelle douleur à la cheville… On verra après la semaine au ski qui débute….demain ! Un peu de grand air pour récupérer plus vite avant peut être de se réaligner au départ du trail de la vallée de Chevreuse dans 15 jours.

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