L'auteur : loicm
La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km
Date : 26/3/2011
Lieu : St Quentin En Yvelines (Yvelines)
Affichage : 3180 vues
Distance : 80km
Objectif : Pas d'objectif
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Ecotrail 83km 2011 – Echec et mat
Enchanté par l'édition 2010, j'ai décidé de rempiler cette année sur cette 4ème édition, dont l'arrivée est toujours au premier étage de la Tour Eiffel, mais au bout de 83km au lieu de 80, et avec l'objectif de faire mieux que l'année dernière. Après tout j'ai pris pas mal de foncier, gagné beaucoup en vitesse et en caisse, c'est jouable. De plus je suis sur 2 jambes, mais sommes deux dans la tête.
La fin de la prépa est un peu chaotique, 2 semaines avant la course ma jambe droite se met en grève et décide de me faire mal. Je coupe totalement après ma semaine de charge, le travail est de toute façon fait. Étirement, glaçage, osteo, tout y passe mais j'avoue que 3 jours avant la course je me dit qu'il serait quand même plus prudent de ne pas prendre le départ. Et puis miracle, le jeudi d'avant la course ma jambe me fous la paix, même en courant. Le vendredi confirme la sensation et je vais donc chercher le dossard, en ne perdant pas de vue que la course ne sera peut être pas finie.
Samedi 26 mars : le sac est prêt, la poche à eau remplie, les poches pleines de barres et gels divers. Comme d'hab je sais que que j'en ai 10 fois trop, et que de toute façon je ne piocherai pas dedans. Je sais exactement ce que je vai prendre : un tube d'hydraminov (bcca, oligoéléments, sels mineraux, vitamines) de chez Effinov, un gel salé, du guarana, du power burner au départ, et la barre chocolat-caramel d'attente avant le départ vu que le départ est quand même à 12h30. Pour le reste je piocherai comme d'hab sur les ravitaillements. Donc ça confirme, j'ai 3 tonnes de gels en trop sur moi, « pour ceux qui seraient dans le besoin ».
Je ne passe pas par la case Tour Eiffel, je vai direct au RER, direction Saint-Quentin-En-Yvelynes, fardé de ma casquette écussonnée Team-Outdoor et un écusson kikourou cousu sur le sac.
Arrivé une bonne heure avant le départ, je retrouve sur place notre rosbeef adoré Ouster, Astro, Jorge, Le Loup, notre Bagnard national, Wendy toujours aussi souriante, Françoise et Xavieh venus du 84. Notre fourbe mangeur de pudding, affublé de ses couleurs d'outre manche, me laisse une grosse sensation, je le sens bien faire un truc aujourd'hui et ça se confirmera. Moi ? Je ne sais pas, on verra … « s'adapter, dominer et vaincre », de toute façon un triptique auquel je ne déroge pas. Sauf que quelques fois s'adapter est plus difficile que d'autres, dominer se prononce tout bas, même si l'arrivée est passée. La météo ne s'annonce pas trop pourrie, et il va faire chaud, donc l'hydratation va jouer beaucoup.
12h30 : c'est parti ! OUI MAIS très vite je comprend la suite : ça va être compliqué ! Dès les premiers kilomètres les jambes sont lourdes et dures. Ma jambe droite ne me gêne pas du tout, mais les sensations sont vraiment lourdes. Ça annonce un jour SANS, un de ces jours où quoi que vous fassiez ça ne voudra pas. Qu'importe, il faudra faire avec de toute façon. J'enlève l'objectif de la tête, et je gère, on verra au fil des kilomètres.
KM 22 : ravitaillement de Buc ! J'en ai marre, les sensations constatées dès le départ se confirment. C'est compliqué, je suis à la peine, le cardio est plus haut que normal ! Les jambes toujours aussi lourdes et dures. Pourtant je suis dans les temps prévus, 2h15 de course. Sur une cinquantaine de mètres l'idée de s'arrêter là me traverse l'esprit. Mais pourquoi ? La jambe ? Non elle va bien. Blessé ? Non. Vai quand même pas m'arrêter parce que j'en ai marre, cela serait stupide. Donc remplissage de poche à eau avec eau et hydrixir, j'empoigne quelques tranches de saucisson, du fromage, 3 tucs, me prend un verre de coca et je repars en marchant le temps de manger. On arrive dans un secteur que je connais bien et apprécie pour m'y entrainer régulièrement.
OUI MAIS, décidément ça ne veut pas ! Dans ces cotes que je grimpe en courant lorsque nous faisons des sorties d'entrainement de 30 bornes, là ça ne passe pas, je marche dans ces même cotes. Non pas par raison, mais parce que pas moyen. Soit ! Alors marchons en côte b.... de m.... !
KM30 : Là je rentre dans un noman's land, dans le dur de chez dur. Pas la première fois que j'entre dans le dur sur un ultra mais pas si tôt. Ça ne veut pas j'vous dit m'sieur dames ! J'imagine la tête du manant de l'essone qui doit se marrer à travers nos sms, lui qui fait des courses complètes dans le dur. Mais dans le dur pleurnicher sur son sort ne sert à rien, faut trouver le moyen de s'en sortir. Je sais que ça passera, donc je me concentre sur mon hydratation et alimentation car ça ne doit surtout pas se mettre à déconner de ce coté là, d'autant que le prochain ravitaillement n'est qu'au 56eme KM, soit 34km en autosuffisance. Il fait chaud, gare à ceux qui seraient partis léger question eau.
Les kilomètres défilent pourtant mais paraissent une éternité. Suis repris par Ouster, qui de visu me fait confirmer qu'il est dans un super jour. Tant mieux pour lui ça me fait sincèrement plaisir. Boire, s'alimenter, avancer en limitant les dégâts, de toute façon ça va passer … et ça passe, mais après 12km à être à la ramasse. En même temps ce qui me rassure c'est d'en voir d'autres bien bien bien plus mal en point, claudiquants pour certains, vomissant triple boyau pour d'autres. Je me dis que pour moi ca va bien finalement pour un jour SANS, et gratter du monde dans les montées me conforte malgré tout. Au km42, la sensation de la tête qui sort de l'eau, cette sensation d'une bouffée d'air qui vous requinque. Ça y est ma période dure est passée, tout en restant compliquée, car le cardio reste plus haut que d'habitude, c'est bien le signe que ca ne le fait pas.
KM48 (malgré le panneau 46) : le classique contrôle. On me demande de sortir couverture de survie, brassard réfléchissant et frontale, je m'exécute sans perdre de temps et relance. Ça fait un moment que ca gronde au dessus de nos têtes, en gardant l'espoir que ça passe à coté. OUI MAIS que neni, un jour sans est un jour sans, qu'on se le dise, et vlan c'est partie pour la douche ! L'année dernière l'orage m'est tombé dessus au 70eme, mais là il reste encore 40km, espérons que ca dure pas trop longtemps. Heureusement saint Gore a inventé la goretex, divine invention que je m'empresse de revêtir. Certains ont joué la carte de l'ultra légèreté, pas de veste, pas de vêtement de pluie, ils s'en mordent autant les doigts que de ne pas avoir pris les chaussures de trail pour la boue à venir.
KM56 : ravitaillement ! 6h54 de course. Il était temps, je suis à sec d'eau en y arrivant; La pluie a cessé. Ça grouille de partout autour de moi, s'allonge, s'assied, se déchausse. J'avoue rester dubitatif, les barrières ne permettent pas trop de se la jouer dilettante. Bref c'est leur problème. Tom m'encourage par sms en me prévenant que notre divin buveur de thé Ouster est juste 2' devant moi. L'idée me traverse l'esprit quelques secondes de tenter la jonction et m'accrocher à lui comme locomotive. Mais c'est finalement une mauvaise idée, il est en forme, moi non, je sors de 12km de dur, et cela signifierait immanquablement de retourner dedans. Je continue donc à mon allure. Ma jambe se fait toujours discrète, juste cette permanente sensation d'être à la peine. C'est clair, mieux que l'année dernière ca ne sera pas pour cette année. Saucisson, coca, fromage, tucs, et je reprend le chemin. J'apprend par sms qu'Agnes a gagné le 50km, cela me remet un coup de boost, je suis vraiment très heureux pour elle, bravo championne.
KM60 : OUI MAIS , lors d'une descente je reconnais une petit douleur à l'exterieur du genou. Un peu différente de l'été dernier. Elle était au dessus du genou, ce coup ci c'est en dessous que la TFL se rappelle à moi, me disant d'une voix sournoise « Non mon lapin, tu ne descendras plus en courant ». Soit ! Quand je vous dis que ca ne veut pas ! Mais d'une voix toute aussi sournoise je lui répond « Bien tenté, mais Zamst a inventé un truc pour contrecarrer tes plans : une genouillère ! ». Je m'empresse de la mettre, la régler est c'est reparti, certes seulement en trottinant en descente plutôt qu'en courant, mais c'est toujours plus rapide qu'en marchant.
KM63 : au tour de ma frontale de mettre son grain de sel, elle clignote pour me signifier que les piles sont mortes. Nouvel arrêt pour changement de piles, nouvelle perte de temps. Sur le même ton que dans ce maginfique peplum qu'est « Où est passé la 7eme compagnie ? » où le héros s'ecrit « si je tenais le con qu'a fait sauter le pont ! » je m'ecris « si je tenais le con qu'a pris des piles usagées ... » .. ah zut c'est moi !. Donc je me tais et change mes piles.
KM73 : dernier ravito ! Parc de Saint Cloud, 9h35 de course ! Un rapide calcul dans ma tête me dit que vu la physionomie des 10km restants, plats, je peux limiter les dégats en finissant en 10h45 grand max … mouais, de toute façon je n'aurais pû faire mieux aujourdhui. Saucisson, coca, fromage, tuc, remplissage partiel et c'est reparti. Je vois arriver XBO sur le ravito, je pense un instant repartir avec lui, mais il attend un pote, je passe donc mon chemin.
OUI MAIS, un vieux proverbe dit « Frontale éteinte dans le noir, gamelle à prévoir » .. et ca n'a pas manqué. Sortant du ravito très éclairé, j'oublie d'appuyer sur le bouton de la frontale, et donc je ne vois pas le caniveau pavé sur le bord, et je m'étale comme une bouse sur le goudron, sur le genou gauche tant qu'à faire, puisque le droit est déjà endommagé.
Arrivé sur les quais, je suis repris par Xbo, qui tente bien de me soutenir en me disant que je galope comme un lapin. OUI MAIS, à peine a t il fini de me dire ça que je suis stoppé net par ce foutu tendon au genou qui se réveille de manière aigüe. M'enfin !! c'est du plat ! Il ne va quand même pas me faire ça ? Et bien si ! Quand ca ne veut pas ça ne veut vraiment pas. Je peste, je rale, je jure tant que possible, vocifère, et cela à chaque tentative de relance. Il ne me reste que 8km, 8 petits km à plat sur du goudron, il n'y a pourtant aucune raison de ne pas courir ! La colère monte, la grosse colère. Jusqu'à ce que me revienne en tête un sms de cet été sur la CCC: « arrête de t'enerver, c'est gacher de l'energie pour rien », et elle a raison je le sais. Donc en revenir aux basiques, trouver comment s'en sortir. Je rerègle la genouillère, tente diverses foulées, rien quedal nada niet, le tendon s'affole de suite. Je le calme un peu en le massant rageusement, mais se rappelle à moi dès les premières foulées. Le chrono défile, on me passe, beaucoup me passent. Me revient à l'esprit avoir lût un article d'un médecin du sport expliquant qu'une TFL peut être surmontée avec des foulées amples et genoux bien levés. Je tente, O miracle je peux courir !! Et même bien courir !! Sauf qu'au bout de 75 bornes le lever de genou est plus difficile, et sauf que dès que le terrain prend un aspect en léger devers ou lorsqu'un virage se profile, le rappel à l'ordre est cinglant et la marche imposée.
Sur la digue du pont de la radio je suis repris par Jorge, qui me dit être très mal en point à ne plus pouvoir s'alimenter depuis près de 40 bornes. De ce point de vu ça va, c'est juste quelques centimètres de tendon qui me bloquent, et Jorge me passe quand même. Un coup de fil de chrystelle pour m'apprendre qu'elle est à l'arrivée avec la même triplette de pompom girls que l'été dernier : elle, Mara et ExprimeLimone. Ca doit donner. Elle m'informe que Tom aimerait me rejoindre pour faire le finish, mais désolé Tom, quand je suis en pétard comme ça il ne faut surtout pas m'approcher, suis en version ours.
23h55 : parvis de la Tour Eiffel ! Après avoir alterné marche et tentatives de course, je ne vais quand même pas arriver en me trainant. Sursaut d'orgueil, serrage de dents, je prend une foulée ample, et ne veut pas arriver après minuit. Brusque reveil du tendon quand le vigil de la tour m'arrête pour une pseudo fouille. Une tape dans les mains de Land qui est là avec Tom, la triplette, et notre fils, et j'entame la tour. Puisque seule une démarche ample me permet d'avancer je prend les marches 2 par 2 et c'est parti pour 350 marches et arriver avant minuit, tant pis pour ceux/celles qui ralent d'être passés dans la derniere montée.
0h00 : 5 minutes pour grimper ! Passage de la ligne d'arrivée, avec une grosse pensée et un regard vers le ciel. Je n'ai pas pû cet été pour raison de course écourtée par l'organisation, je peux aujourd'hui, même si c'est encore plus haut que j'aimerais pouvoir le faire ! Pile 11h30 de course au lieu de 10h14 l'année passée. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ! J'ai perdu sur le parcours mon nez rouge du « rire medecin », si bien que je ne peux tenir ma promesse de le mettre à l'arrivée. Je récupère mon tshirt finisher, et file rejoindre tout le monde sous la tente pour le repas d'après course où nous attendent Papy le sage, Alex qui a malheureusement lâché au 56.
Bilan :
ECHEC pour moi. T'as beau être prêt, si t'es dans un jour sans le jour J, il n'y aura pas de miracle, ça le restera jusqu'au bout et tu prendra 0% de plaisir. Je n'ai rien à dire sur l'organisation au top (peut être le balisage à Chaville, où j'ai rappellé un groupe qui partait jardiner au lieu de bifurquer), des bénévoles en or. Rien à dire sur le parcours très sympa. Rien à dire sur la météo. Oui il faisait chaud et alors ? Ca fait partie des paramètres de course à gérer, même si ça peut être éprouvant. J'ai donc du mal à l prendre comme excuse. Après les 18h45 de CCC, j'étais en mesure de decrasser sur un 10km avec les filles 24h00 après, là j'en suis totalement incapable car rincé
Bref pas la peine de chercher des excuses ou un responsable, il n'y en a pas. Le seul responsable c'est moi et ma méforme du jour, me faisant arriver certes, mais loin, très loin de ce qui était fixé et préparé. Bref, il y aura d'autres courses …
et MAT pour la course, car finisher quand même, il faut aussi relativiser. Et finisher aussi dans les yeux de mon fils, même si il se prend un vent quand il l'explique à ses pôtes par fierté (bah oui, dans ecotrail de paris ou dans 83km, il n'y a pas le mot magique MARATHON). Même si aujourd'hui beaucoup banalisent, à mon sens à tort, les ultras, cela reste quand même 83km. Et on aura beau dire ce qu'on veut, ce n'est pas anodin, on ne va pas sur 83km tout aussi "plat" soit il comme on irait se faire une ballade sur les quais un dimanche parce que le ciel est bleu. Donc ouais finisher et tant pis pour les esprits chagrins.
Et puis ce fut quand même une course très instructive, à classer dans les expériences. Comme tous j'ai des moments dans le dur dans les courses, mais là, un ultra complet dans un jour sans j'avoue que je n'avais jamais donné et ne pensais pas que c'était possible. J'ai donc appris sur moi, mes capacités à gérer des moments, les choses à faire et ne pas faire.
Pts | Heure pass. | Tps course | Classement. |
Buc - Ecole Pré St-Jean | S-14:48 S-14:48 | 02:17:51 | 1099 |
Observatoire de Meudon | S-18:29 | 05:59:17 | 978 |
Chaville - Parc Mare Adam | S-19:25 | 06:54:52 | 940 |
Domaine national St-Cloud | S-22:05 | 09:35:08 | 910 |
Parvis Tour Eiffel | S-23:55 | 11:25:35 | 1028 |
Arrivée - Tour Eiffel | D-00:00 | 11:29:57 | 1032 |
Bref, à bientôt sur d'autres chemins, d'autres courses, quand j'aurai réparé ma jambe qui s'est remise en grève quelques jours après l'ecotrail, Fascia Lata en vrac … (mais pas de TFL)
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13 commentaires
Commentaire de lapinouack posté le 11-04-2011 à 14:53:00
et bien ... bravo de l avoir finie !!! et remets toi bien , biz
Commentaire de tounik posté le 11-04-2011 à 16:03:00
Dommage pour le jour sans, mais bravo d'avoir terminé dans ces conditions. C'est toujours un peu d'expérience emmagasiné.
Commentaire de shunga posté le 11-04-2011 à 16:57:00
Comment ça un ultra dans le dur du début à la fin c'est pas possible ??? Mais tu veux que je te donne de la lecture ou quoi ?
Je suis fier de vous les M. Vous faites tout pour vous rapprochez de moi et ça me touche vraiment. C'est vrai toi qui balançait à douze à l'heure avec ton pote de landinade là. T'as enfin compris où se trouvait la vérité ! Viens à moi loicccccccccccccccc vienssssssssssssssssssssss !
Commentaire de Jean-Phi posté le 11-04-2011 à 17:22:00
ben dis donc... quand ça veut pas, ça veut pas... Bon, ce qui a bien voulu, c'est la tête pour aller au bout et ça c'est LE point positif à retenir. Tout au mental sur 83 bornes, faut le faire ! Chapeau Loïc et bravo ! Ca passer largement mieux la prochaine fois, c'est sûr !
Commentaire de raspoutine 05 posté le 11-04-2011 à 17:48:00
Ce trail est et restera une épreuve difficile à négocier. En plus, arpenter les chemins de la RP avec une patte fébrile, il fallait franchement un bon mental pour en terminer. Chose faite et avec grande classe encore !
Bonne recup !
Et encore bravo !
Commentaire de jac posté le 11-04-2011 à 20:50:00
Salut, jour sans jour faut le dire vite tu finis
et le principal est bien là, parce que lorsque nous enlevons le dossard on le traine un bon moment et le pourquoi et le comment ect là tu as vu la Tour tu verras avec le temps tu vas en rire et le positif est là, bonne réparation de guibole
Commentaire de Land Kikour posté le 11-04-2011 à 22:33:00
La raison te conseillait de rester à la maison mais ta passion l'a emporté, la prochaine fois je t'accompagne :) une landinade, ça se respecte on ne tombe pas comme une bouse !!!
Bonne récup. Loic et merci pour ce cr très sympa à lire.
Commentaire de caro.s91 posté le 13-04-2011 à 11:59:00
Loic,
Comme tu le fais remarquer, 83km ce n'est pas seulement une balade de santé. Nous avons un corps qui parfois refuse de travailler, qui nous signifie par tous les moyens possibles qu'il est à fond et qu'il est dans le dur. Parfois ca change en peu de temps. Mais un ultra est super exigeant. Pour réussir il faut être à 100% de ses possibilités.
De toute façon, tu l'as fini en entier, c'est tout de même l'essentiel, tu récupères, tu soignes les bobos !
Je te souhaite de quitter rapidement le club des Tamalous et des Tamaloutes,
Caro_ki_a_pris_un_abonnement_longue_durée_au_club!
Commentaire de TomTrailRunner posté le 14-04-2011 à 15:25:00
Non, un ultra reste quelquechose d'un peu (extra)ordinaire malgré l'expérience et la connaissance du sujet.
Merci de ce récit qui nous le rappelle avec la sagesse de l'ours.
A très bientôt pour de nouvelles aventures :-)
Commentaire de JLW posté le 14-04-2011 à 23:21:00
Un peu plus de 80 bornes, qui plus est en début de saison ce n'est pas rien, loin de là.
Rajouter à cela un jour "sans" et réussir à le terminer quand même montre à quel point le mental est capable d'exploits quand le corps ne répond pas vraiment présent.
Bravo à toi et cette expérience te servira pour la prochaine expédition.
Commentaire de leptitmichel posté le 15-04-2011 à 09:50:00
Loic,
Vu tes temps, on est arrivés ensemble à Buc... Tu m'a littéralement explosé à Chaville... Mais ta jambe qui était dans mon camp a fait le nécessaire pour que je te rattrappe à St Clouds...
OK, j'ai pas été fair play sur les 10 derniers kilos...
Prend le temps de bien récupérer maintenant !!!
A+
Commentaire de marioune posté le 19-04-2011 à 00:31:00
Grrra rien qu'à lire, j'ai mal. J'ai mal physiquement et j'ai la barre dans la tête tellement le mental a travaillé. A la b... et au couteau comme disaient certains militaires de ma famille. Heureusement qu'il y avait un peu de saucisson et le bon conseil de Madame M's. Merci pour ton récit et la très bonne analyse que tu en fais.
Commentaire de Luigi posté le 20-04-2011 à 16:48:00
Quelle galère !
Pour positiver, on peut dire que tu as travaillé ton mental !!
Bon rétablissement.
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