L'auteur : leptitmichel
La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 45 km
Date : 18/3/2017
Lieu : Versailles (Yvelines)
Affichage : 2947 vues
Distance : 45km
Objectif : Se dépenser
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Ecotrail de Paris - 18 mars 2017
Né en 2008, l'Ecotrail de Paris veut se positionner comme le grand trail parisien au même titre que Lyon et la Saintélyon
Moyennement attiré par le concept très commercial lors de son lancement, il faut reconnaitre que depuis, mes expériences sur le 80km et le 30km ont été plutôt positives sur la qualité de l'organisation pendant la course (bénévoles, ravitaillements,...), à l'exception de l'organisation de l'arrivée lors de l'édition 2013, juste honteuse pour une course de ce niveau.
Cette année, mes soucis de santé n'étant pas complètement soldés, j'avais prévu de revenir sur le 30km Marche Nordique, sauf que l'épreuve dans sa version chronométrée a été purement supprimée par les organisateurs. Après avoir regardé les barrières horaires des épreuves de course (30, 45 et 80 km) je décide finalement de m'inscrire sur le 45km, et ce pour plusieurs raisons
- La première c'est qu'après 2 participations sur le 80km, une sur le 30km course et une sur le 30km MN, le 45 est la seule que je n'avais jamais faite
- La seconde c'est que le 30km course est trop court pour qu'une participation en marche nordique puisse être mise en oeuvre de façon efficace
- La troisième c'est que les barrières horaires du 80km, surtout les premières) me semblent trop serrées par rapport à mon niveau et à ma forme actuel
- Et du coup le 45km, même si sur cette distance je sais que je serai en toute fin de peloton, se trouve être le meilleur rapport distance/efficacité avec des barrières plutôt en phase avec mon allure.
L'objectif sera donc de finir ce 45km, dans des temps prévus initialement pour des coureurs, et de rentrer avant la barrière finale avec un objectif de 7h00 pour une barrière située à 8h15.
Ecotrail de Paname… Un marcheur chez les coureurs !
Après une saison 2016 minimaliste (en nombre de course, pas en chaussures), j'ai eu besoin d'accentuer le break sportif pour permettre à mes soucis de se remettre progressivement. Même si la MN (marche nordique... suivez bon sang) ne me provoque pas de douleur, cela ne facilite pas la recalcification des fractures...
Donc une saison 2015-2016 faible en volume et en course, et un début 2017 en reprise très cool.
La reprise 2017 s'est faite en janvier, avec Maule-Mantes, en mode Marche nordique et en couple. Une sortie partiellement de nuit de 22km, où l'objectif de moins de 4h avait été largement tenu (3h40) par Myriam. Bien sûr c'est de la route et il y a pratiquement pas de dénivelé mais c'était une bonne occasion de relancer la machine après tous ces mois de cafouillage
Sauf que c'était sans compter sur le "pas de chance"... Premier footing de reprise post Maule-Mantes, je me fais une jolie entorse, bêtement, sur le bitume, assez jolie pour m'interdire toute reprise d'entrainement pendant un mois, c'est à dire jusqu'à la semaine précédent l'Ecotrail.
Vous l'aurez compris, avec une absence de course depuis pratiquement 2 ans, aucun entrainement avec du D+ ou en tout terrain, et 4 dernières semaines sans activité sportive, je me dis que finalement cet Ecotrail, je vais devoir le faire un peu "à l'arrache".
Pendant un très court moment j'ai hésité à m'inscrire avec Bert et Bart (oui ca fait un peu pseudos de dessin animé) sur le 80km, mais après avoir étudié les BH des deux courses cela ne m'a pas paru vraiment raisonnable. Si on y ajoute la distance, et les derniers événements sur mon entrainement, je me dis que j'ai bien fait de ne pas vouloir jouer les gros bras
Sur ce tableau on voit clairement que si les BH du 45 sont régulières, et pas trop élevées, celles du 80 sont un peu rapide au départ (surtout pour moi avec une vitesse de croisière à peine au dessus des 7km/h) et surtout que certaines sections en fin de parcours sont complètement décalées !
Pas vraiment d'intérêt à retourner sur le 30km. Déjà parce que la distance en mode MN chronométrée a été purement supprimée par les organisateurs, et que du coup, me lancer sur le 30km course avec un BH placée à 5h00 devenait difficile à maîtriser. En effet, plus la distance est courte, plus l'écart de vitesse entre coureur et marcheur est importante. Sur 30km, peu de gens vont finir en marchant et les BH sont placées dans cette optique là. Après, plus la course est longue, plus l'écart entre coureur et marcher se réduit (en tous cas si on gère bien sa marche) ce qui explique par exemple notre classement en milieu de peloton sur le marathon des sables avec Bert, alors que nous n'avons jamais couru (mais on a battu plus de 600 coureurs sur 1300 au départ !)
Dernier argument, j'ai déjà eu l'occasion de faire le 80km en 2011 et 2013, puis le 30km course en 2015 et le 30km MN en 2016, du coup il me manque juste la participation à la distance intermédiaire avec le 45km.
Côté parcours, la trace globale se rapproche de celle du 80km ou même de celle du 30km, sauf qu'une fois passées les spécificités du lieux de départ, les sections communes alternent avec des petites boucles propres à chaque tracé.
Pour le 45km, le point de départ sera le parc du château de Versailles, zone que je connais bien puisque c'est ici que nous venons régulièrement marcher avec Myriam. Le tracé emprunte alors les zones forestières habituelles jusqu'au parc de St Clouds où nous allons rejoindre le final urbanisé du parcours.
Côté relief, c'est pas vraiment plat. Bon ce n'est pas de la haute montagne non plus mais pour quelqu'un qui n'a pas fait de dénivelé depuis plus de 2 ans, ça va forcément tirer dans les cuisses.
A part ça tout va bien.
Passage au village Ecotrail sur le salon de la randonnée le jeudi qui précède la course. A l'heure du déjeuner c'est bien calme, pas de file d'attente. Dans une file juste à côté de la mienne je retrouve Bert. Drôle de hasard. Passage sur les 3 stands d'organisateurs et d'équipementiers qui se battent en duel. Etrangement vide cette zone, et du coup le tour sera vite fait si ce n'est une petite pause sympa sur le stand du Grand Raid du Morbihan.
Veille de la course...
Après une semaine très très chargée (plusieurs soirées à 1h30 du matin, et un salon de dégustation de vin la veille au soir) pas évident de se sentir très serein, mais je me dis que quoi qu'il arrive ce ne sont "que" 45km... Et que j'ai connu pire !
Côté tenue, j'ai attendu le dernier moment en raison d'une incertitude sur les conditions météo. Je vais partir un petit peu plus couvert que si j'étais en mode course car en marche on peut plus facilement avoir un petit coup de froid (mais rassurez vous on prend aussi de belles suées !)
Ce sera donc (de bas en haut)
- Des chaussures de route, car pas de difficulté technique, un terrain est relativement sec depuis plus d'une semaine, et dans le pire des cas j'ai mes 2 jambes supplémentaires.
- Chaussettes DK rando un peu épaisses
- Boxer DK
- Collant long
- Maillot technique Craft
- Maillot manches Longues Kikourou
- Buff (pour le cou)
- Coupe vent
- Gants
- Bâtons KV+
Dans le sac finalement pas grand chose
- Couverture de survie
- Poche à eau 2,5 litres de façon à ne pas avoir à la recharger en route
- Téléphone
- 4 gels (en cas de coup de mou)
- Papier, argent et clés de voitures.
C'est tout, les horaires de la course ne justifiant pas de frontale ou de bandeau réfléchissant
La météo s'annonce globalement favorable. Une grosse douzaine de degrés, pas trop de vent et une pluie annoncée comme très éparse si elle doit tomber.
Samedi matin
Direction la Tour Eiffel. Comme les années précédentes j'ai réservé mon parking dans l'hôtel situé juste à côté des vestiaires d'arrivée. Il n'y a pas plus près et en plus c'est au sec pour se changer en cas de besoin. J'arrive de bonne heure, puis je vais chercher le RER à 400m de là qui doit m'emmener à St cyr où doivent nous attendre les navettes qui vont nous ramener dans le parc du chateau de Versailles.
Sur le quai je retrouve Lolo dit "l'Bagnard" donc la tenue permet de le reconnaitre immédiatement. Il va sur le départ du 80km, amis on va prendre le même train. Attention, un Bagnard concentré dans le train, ça peut faire peur !
Petite précision, non, ce n'est pas la "gourdasse bleue" qu'il a entre les mains...
Trajet tranquille jusqu'à St Cyr, puis les navettes de bus nous amènent à l'entrée du parc du château. Il est environ 9h35, et j'ai une bonne heure avant le départ de la première vague.
Depuis quelques instants il y a un peu de vent et il tombe une petite bruine désagréable. J'en profite pour aller m'abriter sous les tentes mises à disposition
Le départ par vague est un point important aujourd'hui. En effet, les barrières horaires sont calculées en heures fixes à un point de passage (genre il faut être passé avant 15h45 au km 25) et du coup suivant qu'on parte dans la première ou la dernière vague, le temps disponible n'est pas le même. Les barrières sont assez larges pour que cela ne pénalise pas les coureurs, mais pour ma part en marchant, ca peut avoir son importance (il y a 45mn entre le premier départ et le dernier).
Du coup j'ai l'intention de partir si possible dans la première vague de façon à être le plus confortable possible, même si je vais partir en fin de vague de façon à ne pas déranger les coureurs.
Côté chrono, je vais essayer de viser 7h00. Ca me semble pas mal, assez en phase avec mes chronos habituels, même si la fatigue de la dernière semaine se fera probablement sentir sur le final. Je n'ai pas fait de feuille de route puisque je vais fonctionner uniquement aux sensations, et du coup, je n'ai aucun temps intermédiaire auquel me raccrocher. Je pars, je marche et on verra bien.
Vers 10h30 ça commence à bouger dehors. Toujours un peu de vent mais la bruine s'est arretée. Les gens commencent à se diriger vers le sas de départ. Hop ! Je rentre dans le mouvement. Quelques animations, on lève les bras et on fait le signe de Paris 2024 avec les mains (en fait c'est comme si vous essayez de faire un coeur avec vos doigts mais que vous aviez 2 mains gauches). Photo de groupe, et voilà qu'on laisse passer un premier groupe dans le sas de départ.
Alors là, je ne sais pas vraiment comment je me suis débrouillé, mais pour quelqu'un qui voulait partir dans la première vague, c'est bon. Mais pour ce qui est d'être dans le fond de la première vague, c'est une autre paire de manches
Devant moi !
Derrière moi !
et au milieu de tout ça... ma pomme
Bon, c'est pas tout mais il faudrait peut être penser à partir
10h45, le départ est donné.
Comme il fallait s'y attendre, vu la ligne droite pratiquement plate, et la première vague ça part très vite. Je suis obligé de courir quelques centaines de mètres le temps de laisser filer le gros du peloton, mais surtout de me rabattre sur le côté de façon à pouvoir prendre mon rythme de marche. Il ne faut pas longtemps pour y arriver, et une fois rejoint le canal, je peux me caler à mon allure sans embêter personne.
Assez rapidement, je fait un court arrêt pour retirer le coupe vent. Je sens que la température monte et je préfère l'enlever avant de transpirer de trop
Je n'ai pas pris le temps d'étudier le tracé mais je me doute d'où nous allons passer sur les 6-7 premiers kilomètres. Il n'y a pas 50 façons par ici de rejoindre le tracé du 80km.
On commence donc par faire tout le tour du grand et du petit canal avec un crochet du côté des Trianons avant de revenir sur l'allée des Matelots pour sortir du parc. On en est déjà à presque 6km (soit probablement autour de 50mn pour moi avec mes 7km/h) quand je vois arriver un groupe de participants qui arrivent seulement des navettes. Il n'y aurait pas comme un problème là. Le dernier départ a déjà été donné depuis longtemps et eux arrivent seulement.
Grosse surprise quand dans ce groupe j'identifie Guy et Foued ! Bon je sais que ce sont deux gros flemmards et qu'ils avaient prévu de prendre le dernier train qui les laisserait à la dernière navette de façon à arriver au dernier moment, mais là ils auraient joué avec le feu que ça ne m'étonnerait pas. J'apprendrai plus tard tous leurs déboires (train en retard, pas de navette à la gare, alors ils sont venus à pieds... ) et du coup ils auront le droit à un départ décalé juste pour eux... Des stars!
Sortie du parc, puis on passe par la pièce d'eau des Suisses, là où se trouve un des points de passages possibles sous la ligne de chemin de fer.
A partir de là on rentre dans le parcours classique de l'Ecotrail, à savoir grands chemins, et un peu se monotrace. On contourne Satory pour rejoindre Buc, jouy en Josas et Velisy. Pour le moment j'avance correctement même si j'ai du me faire doubler par tous les coureurs maintenant. Dans les côtes j'arrive à reprendre quelques coureurs qui marchent , mais une fois la difficulté passée, ils repartent. Pour le moment j'ai l'impression d'avancer correctement (mais comme je ne regarde pas la montre et que les km ne sont pas indiqués, en fait je n'en sais rien.
Avec l'arrivée sur la forêt de Meudon les montagne russes qu'on vient de passer comment à faire travailler les cuisses, mais surtout il n'est pas prévu que ça s'arrange d'ici le ravito de St Clouds.
Je gère les montées au mieux, mais dans les deux dernières avant le ravitaillement de Chaville je sens des crampes qui arrivent dans les mollets. Constat cruel, même si je m'oblige à boire régulièrement, je n'ai pas assez ingéré d'eau avec le camelbag.
L'arrivée au ravito de Chaville (km 25) va me permettre de me ravitailler un peu
Je ne compte pas m'arrêter longtemps, mais je décide de prendre un peu de solide (tuc, banane) et surtout je prends 2 grands verres de coca... Bon là je me rends compte que... c'est du coca sans sucre.... Non franchement, si il y a bien un truc dont on a besoin c'est du sucre et là on nous sert du coca light !!!
Finalement je découvre mes temps de passage après la course via le suivi internet sur le site. pour faire 7h00 il aurait fallu que je passe au 25 en 3h55 environ. Le suivi me donne un temps d'arrivée sur le ravito de 3h40, et une moyenne de 6,94km/h ce qui est pas trop mal, même si la fin a été un peu difficile.
Je repars et j'enchaine directement avec la poursuite des montagnes russes. Les 10km qui vont suivre vont s'avérer très difficiles. Le côté évoqué au tout début de ce CR "je l'fait à l'arrache" va montrer ses limites. Pas tant à cause de la distance, mais surtout avec le manque d'entrainement depuis un mois et l'absence totale de travail en D+/D- m'explose physiquement. Les crampe sont toujours à la limite dès que ça monte et du coup je gère au mieux. Je me concentre sur ma progression et j'essaye de faire abstraction mentalement de la douleur, exercice qui me réussi pluto bien en général.
Dans le même temps j'ai les pieds qui commencent à exploser. J'ai fait le choix de partir avec mes chaussures de route, choix pertinent vu que le terrain est sec, sauf que au lieu des Hoka, j'ai les Saucony qui sont beaucoup plus fines, et comme les chemins sont truffés de cailloux, toute la partie avant des pieds que je n'ai pas protégée est en train de chopper des ampoules.
Quoi qu'il en soit je n'ai pas le choix et je dois continuer. Je me retrouve avec un autre marcheur qui était au Treg en février. On parle un peu de la course et on va terminer le bout de piste jusqu'au ravitaillement de St Clouds (km 35) ensemble.
Là je prends le temps de me ravitailler, tuc, banane, saucisson, fromage et encore du coca. Le gazeux me fait du bien
Petit coup d'oeil post course sur le chrono... J'aurais du être là en 5h27 environ pour avoir le rythme de 7h00. mais j'arrive en 5h30. Si on se rappelle qu'au ravito j'avais 15 mn d'avance, cela veut dire que sur ces 10km j'ai pris près de 20mn de retard et une vitesse tout juste supérieure à 5,2km/h... Quand j'ai dit que j'avais pris un coup de bambou, c'en est un joli...
Allez il est temps de relancer la machine. Je pars en finissant tranquillement mon coca, et je commence la descente vers le parc. Une fois en bas on retrouve du bitume jusqu'à l'arrivée sur un parcours que je connais par coeur. Même la côte qui va nous faire passer par la côte des gardes (bien connue des coureurs du Paris-Versailles) ne me surprendra pas cette année.
Arrivé en bas du parc, je sors les embouts caoutchouc pour les batons. Mon allure ne nécessite pas une poussée optimum, et surtout ca évite le tac tac des pointes sur le bitume et ça amorti largement les vibrations.
Sur cette section je me fixe quelques points de visée. L'entrée sur l'ile St Germain, puis le passage sous le périphérique. A partir de là je sais que c'est tout bon. Les jambes semble être revenues (probablement en raison de l'absence de côtes) et je me suis refait un peu. Je n'avance pas aussi vite que sur le début de course mais c'est quand même mieux.
Dans Paris, je me fixe l'entrée de l'ile aux Cygnes comme repère, sachant que la sortie de l'ile correspond pratiquement à l'arrivée. Passage sur le pont de Bir Hackeim enchainé avec la promenade des ambassadeurs sur laquelle je vois l'arche d'arrivée.
Résultat 7h19'50 pour un objectif de 7h00. Exactement les 20mn perdues sur ma période difficile, ce qui signifie que sur la dernière section j'ai réussi à ne pas perdre de temps (mais j'en ai pas rattrapé non plus)
Pas flamboyant, mais au moins je sais pourquoi... Il me reste 6 semaines pour me reforcer un peu avant de partir sur l'Ultra Trail de la Plage Blanche au Maroc.
D'ailleurs en parlant de ça, après un peu de récup et une bonne douche chez Foued, nous nous sommes retrouvé autour d'un bon repas avec (de G à D) : Cricri, Maître Guy, Cyrus (organisateur de l'Ultra Trail de la Plage Blanche), Foued, Annie, Sylvie ,Michel, Myriam et Jean Philippe (organisateur du Treg)
Je vous laisse deviner le sujet des discussions
Michel !
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2 commentaires
Commentaire de caro.s91 posté le 02-04-2017 à 22:25:03
Comme toujours un CR ultra précis et agréable à lire.
Au final, l'objectif n'est peut être pas atteint, mais, bon, avec les explications que tu nous donnes, tu n'es pas totalement surpris. Bravo en tout cas.
Bises,
Caro
Commentaire de Bert' posté le 03-04-2017 à 11:53:14
Tu t'en es pas du tout mal sorti malgré le manque de prépara !
Allez, on continue comme ça pour bien profiter du l'UTPB qu mise profile...
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