L'auteur : Namtar
La course : La Montagn'Hard - 60 km
Date : 2/7/2016
Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)
Affichage : 3628 vues
Distance : 60km
Objectif : Pas d'objectif
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140 autres récits :
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Il est 23h45, 150 mètre avant la ligne Pascal me dit "aller on court", je lui répond "ho vas-y, moi je fini tranquillement", j'ai dans l'idée de le laisser profiter de ce moment un peu ineffable. Ces deux amis venu à sa rencontre ainsi que Sandra m'enjoignent à le suivre et c'est ensemble que nous finissons cette Montagn'hard 60 après 16h45 de course (ou plutôt de marche). Le responsable de l'arrivée me bippe, puis c'est la photo officielle. Je fini en antepénultième position, comme un pied de nez à Jean Paul Bruchon. Il est temps d'aller boire un coca - en fait un pepsi - avant la douche et le dodo. Je suis logé au Coin du Feu à 100m de le ligne d'arrivée. Non seulement c'est agréable pour la logistique, mais en plus les hôtes sont très attentionnés et la cuisine y est exquise.
Le Dimanche matin sera l'occasion :
Un bien beau week-end en tout cas...
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Il est 22h38, le bénévole de la bifurcation au mont-joly me bippe puis s'occupe de Pascal. Nous discutons un peu. Je suis surpris d'apprendre qu'il va rester fidèle au poste jusqu'à demain 15H00. Cela risque d'être une longue nuit pour lui à attendre le dernier du 60 puis ceux du 100. Petit coup de fil à Sandra pour lui indiquer que je serai en bas dans l'heure. A ce moment de la course les trois premiers du 100 sont déjà arrivés. Moi, sur le 60 j'entamme la dernière descente. Je commence à trottiner mais Pascal me demande de ralentir : il a du mal à suivre. Dix minutes avant c'est moi qui m'accrochais dans les derniers lacets de la montée.
Les premiers décamètres sont faciles puis, comme nous l'avait indiqué le bénévole, la descente se fait plus rude, en grande partie en raison de notre état mais aussi du terrain boueux. Cette descente va nous paraître interminable, mais enfin j'aperçois des bâtiments. C'est bien le Schuss qui apparaît à notre droite. Il ne reste plus qu'un kilomètre 100 (selon le googlemaps du vendredi soir lorsque nous étions montés au schuss depuis le village). Petit passage sur du goudron. Bifurcation à droite dans un champ où vendredi il y avait des chevaux. Le Banc vert face aux montagnes est toujours là et nous amène vers un single étonnamment sec. Première traversée de la route de la Croix. Petit single avec passage humide. Deuxième traversée de la route de la Croix. Dernier chemin avant la civilisation. Nous voilà en haut du village. Encore 50 mètres de descente dans la ruelle avant la rue principale. J'aperçois Sandra qui m'attend. Il y a aussi deux gars. Ce sont des amis de Pascal. Il nous reste 150 mètres.
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Il est 20h31, j'entame la montée du Mont-joly. Je suis seul. Très vite j'ai un peu chaud. Au bout de 300 mètres je m'arrête et retire mon T-Shirt manches longues pour remettre celui à manches courtes. Il est encore humide de sueur et de pluie mais je m'en fiche. La première partie de montée n'est pas trop pénible. Petit à petit je sens que du monde revient de l'arrière ; il s'agit de Pascal un belge de Liège. Lorsqu'il arrive près de moi il me demande si on peut rester ensemble pour le reste de la course. J'acquièsce avec plaisir . Je reste donc devant et fait le tempo. La montée devient rude, nous sommes entre chien et loup, il y a du brouillard en plus. Tout à coup, ce qui semble être un concurrent apparaît devant nous en descendant. Je me dis à la fois "merde il doit être blessé, c'est dommage" et "putain on a dû se tromper de chemin il va falloir rebrousser". Il s'agit en fait d'Arclusaz qui s'en va retrouver sa voiture aux contamines. Il ne me reconnait pas tout de suite. Je suis heureux de le croiser, ça me rebooste. Il est content aussi, comme il ne m'avait pas vu il avait peur que je sois trop juste, mais là il est confiant. Il nous reste alors 2h00 de montée.
Le brouillard s'intensifie, la visibilité se réduit, il est temps d'allumer la frontale. Nous progressons lentement. A ce moment de la course la pente est rude pour moi. Heureusement que le balisage est bien fait car on navigue un peu à l'aveugle. J'attends avec impatience le moment où l'on va sortir de la forêt car Laurent (Arclusaz) nous a dit que la pente sera plus douce à cet instant. Les jambes vont encore bien, c'est toujours le cardio qui est haut. Bon an mal an nous arrivons à la fin de la première partie de montée de ce Mont-Joly. Nous trottinons en peu dans toute la partie plane, elle s'avère assez piégeuse quand même et la marche reste la règle. Puis c'est le "dernier coup de cul" comme l'avait dit Laurent. Ma définition du coup de cul doit être différente de la sienne : il a duré ce coup de cul... Deux concurrents nous rejoignent et persone ne sait exactement où nous en sommes. Nous croisons deux-trois habitations et miracle il y a une fille dehors, je lui demande à quelle altitude nous sommes et elle répond 1300m. C'est le coup de massue : on n'a même pas fait la moitié de la montée ! La délivrance viendra 50 mètre plus tard lorsqu'un panneau nous indiquera une altitude de près de 1750 mètres. Moralité : ne jamais demander, ne jamais tenir compte des réponses.
Les deux concurrents qui nous avaient ratrappés sont partis devant et Pascal mène le train, à ce moment j'en ai un peu sec. Puis au loin semble apparaitre une masse noire : c'est le sommet du Mont-Joly. Il semble encore loin mais le but approche, on voit même une lumière. Nous pensons que c'est celle de la bifurcation. En fait en s'approchant c'est celle d'une maison au pied du dôme encore bien au dessus de nous. Trois quatres virages et un quart d'heure plus tard c'est la délivrance : Pascal me dit ça y est : je vois la tente de la bifurcation. Encore 50 mètres et on y sera.
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Il est 20h09, le bénévole des contamines me bippe, je le salue et donne le bonjour aux autres bénévoles. J'ai de la chance, il reste encore trois portions de pâtes et de la soupe. La seule chose qui manque c'est les bananes, sinon le ravito est encore très bien garni. Je m'installe sur une chaise et déguste ma portion de pâte puis une soupe. Il est temps de se préparer pour la dernière montée vers le Mont-Joly. J'enlève mon T-Shirt manches courtes et met celui à manches longues. Je me prépare aussi pour la nuit : plus de casquette mais le Buff Kikouroù avec ma frontale. Le temps de prendre un morceau de pain avec du jambon cru et de remercier les bénévoles et il est l'heure de repartir. Je me serai posé 15 minutes à ce ravito. Je téléphone à Sandra, j'ai 1h30 d'avance sur les barrières horaires. Il reste 200 à 300 mètres de bitume, un passage sous un pont près d'une rivière puis c'est la montée du Mont-Joly qui se présente à moi. Normalement dans 3 à 4 heures je serai à Saint Nicolas.
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Il est 18h04, Jérôme (Jay) m'accueille à Tré-La-Tête. Le temps d'une photo et je lui dis que je suis un peu cuit. Il fait froid ici. Le Bagnard est là, il encourage les deux-trois coureurs que nous sommes. C'est vers ce moment que je découvre que Tré-La-Tête est un point d'eau et non pas un ravito. En plus je l'ai bien noté dans mon roadbook : il y a seulement 4 ravitos, Tré-La-Tête c'est un point d'eau. Je m'en veut un peu sur le coup de n'avoir pas été assez lucide dans la montée pour m'en souvenir. Je prend un petit coup au moral. Le Bagnard a quand même mis en place un ravito "sauvage", mais à cette heure tardive il ne reste plus que du chocolat et j'en ai eu ma dose. Je me dirige vers le point d'eau et refais les niveaux. Je discute avec Jérôme qui me dit qu'il reste 1h45 pour les contamines car la descente est assez technique. Moi je table plus sur 2h00.
Les 100 premiers mètres de descente sont sympa, puis c'est l'horreur : des rochers glissant des racines, des pierres, de la boue. D'habitude, à mon niveau, je suis bien plus à l'aise en descente qu'en montée. Les gens qui me dépasse dans les montées je les reprends dans les descentes. Et bien là ça va être un calvaire. Le premier kilomètre de descente je vais le faire avec une moyenne de 1.9 km/h, plus de 31 minutes ! Le deuxième à une moyenne de 2.6 km/h. A ce moment-là je me dis "aux contamines j'arrête, c'est pas fais pour moi ces conneries, à ce rythme je vais mettre 4h00 pour arriver au ravito". A un moment c'est vraiment décidé : les contamines ce sera mon arrivée à moi. Mais je me souviens du Samedi 04 Juillet 2015 et petit à petit cela deviens "si j'arrive avant 20h00 je continue" et même "allez, à 21h00 c'est jouable : il y aura 45 minutes d'avance sur la barrière horaire". Il faut dire que le chemin est nettement plus praticable et que je fait du 4-5 km/h, inespéré il y a encore 10 minutes.
Arrive la fin de la descente. Une personne au loin me prend en photo et m'encourage. En me rapprochant je me rend compte que c'est Elisabeth, la femme de Bubulle. Cela me rebooste je la remercie et me met même à trottiner. Les 3-4 kilomètres de plat avant le ravito ne me paraîtront pas si difficile ni ennuyeux, je vais les faire à une allure de 10 minutes au kilomètre. Puis au loin se dessine une tente rouge, c'est le ravito espéré. Plus que 100 mètre et j'y serai.
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Il est 15h37, je commence la montée de Tré-La-Tête, via Haut Combe. Cette montée va me sembler très longue. Je vais avoir souvent le cardio dans le rouge. La première partie cela monte. Je suis de nouveau dans le dur. Je n'ai pas vraiment la nausée, mais je suis un peu écoeuré. J'ai peut être trop mangé de chocolat, il faudra plus tabler sur le salé à partir de maintenant. Les paysages entraperçus entre deux averses sont magnifiques. J'arrive tant bien que mal vers ce qui me semble être le haut, en pensant être bientôt au ravito, mais on fait celui-ci est encore bien loin. On biffurque sur la droite et on va longer tout un pan de montagne dans une deuxième partie d'ascension qui est plutôt plane, voire descendante. Quelques coureurs me dépasse. Je suis un peu cuit.
Arrive la troisième partie de l'ascension : tout d'abord je me dis "ha ça doit être sur la gauche là bas dans 500 mètres". Mais très au loin sur ma droite je vois encore bien haut des bâtiments. Je me dis "non ça ne peut pas être cela". Et bien si c'était cela, sauf qu'il fallait d'abord aller vers la gauche, encore et encore (en fait pas plus de 300 mètres in fine) pour revenir à droite vers les bâtiments. Il était temps que j'arrive je commençais à être atteint physiquement. Mais bon, j'allais me refaire la cerise : un morceau de fromage, du jambon cru et peut être même un soupe, tout cela allait me requinquer... Naïf que j'étais...
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Il est 14h42, je salue les bénévoles du chalet de miage et leur demande où l'on bippe. Ils me disent un peu plus bas. Je prend deux verres de coca (enfin du pepsi) des morceaux de bananes et du jambon cru avant de repartir, quelques carrés de chocolats pour la route dans la main ainsi que deux tucs. Je téléphone à Sandra pour lui dire où j'en suis et l'avance que j'ai sur les barrières horaire, 1h00 il me semble. Je me fais bipper 50 mètres plus loin. Je suis encore plus ou moins bien, me voici dans la montée du chalet du Truc. J'avance tranquilement pour ne pas me griller et pour récupérer du Tricot. Je vais mettre 25 minutes pour y monter. La descente suivante se fera en trottinant à 6-7 km/h. Je ne suis pas trop entammé et j'ai pu récupérer du Tricot. La montée de Haut Combe pour attrapper Tré-La-Tête se dresse devant moi. Il n'y a plus qu'à...
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Il est 11h53, le ravito de Bionassay me tend les bras au bout de 5 heures de course. Je suis content : j'ai une 1h30 d'avance sur les barrières horaires. Par rapport à l'année dernière j'ai donc aussi cette 1h30 d'avance. Jusqu'ici tout va bien. Un petit peu de banane, un peu de jambon cru, un verre de coca (ou plutôt pepsi) et je repars après avoir refait le plein de mes bidons. Je passe un coup de fil à Sandra puis entamme la montée vers le col du Tricot. La première partie est simple et peu intéressante sur les deux premiers kilomètres puis on attaque l'ascension proprement dite. Au ravito j'ai retiré ma veste de pluie, je ne la remettrai plus : je ne prendrai que de courtes averses sur la tête jusqu'à la fin. Cette montée va être le théâtre de mon premier coup de moins bien de la course. Coup de moins bien moral car ceux du 40 vont me dépasser par grappe (un peu comme dans la montée du prarion l'année dernière). Coup de moins bien physique aussi car, mine de rien, ça monte quand même dans cette montée ! Etonnant non ? Les jambes vont encore bien, mais c'est le cardio qui ne suis pas. Je suis pas mal essouflé. Un coureur me dit que la barrière de miage est la plus serrée et qu'après elles sont larges. Je monte à mon rythme d'escargot asmatique, mais je monte quand même, c'est l'essentiel. En haut on voit le ravito, mais il est bien plus bas. A ce moment là je suis entammé, il va falloir gérer maintenant et c'est pas fini. Je vais faire la descente tranquillement : il reste encore beaucoup à faire alors surtout ne pas se griller. Je dépasse deux ou trois concurrents quand même dans cette descente, j'aurai bien voulu la faire à fond celle-là car elle est sympa ! La tente blanche du ravito se rapproche rapidement. Jusque là ça va.
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Il est 9h21, me voici au ravito des toiles, sous une pluie battante. Je prend un verre de coca (pepsi vous l'avez compris) et des morceaux de bananes puis remet ma veste de pluie. Les deux premiers du 40 arrivent, puis les deux suivants. Je passe mon premier coup de fil à Sandra pour lui dire que j'ai 1h00 d'avance sur les barrières horaires et je repars vers le Prarion. J'ai vraiment été tranquille pour l'instant mais je redoute le Prarion : j'y avais explosé l'année dernière. Première partie de montée facile, puis la pente se durcit. Je suis encore facile, c'est vraiment agréable, je me permet même de doubler quelque concurrents. Le mental est au beau fixe du coup. Dans cette montée je prends vraiment mon pied, tout en ne forçant pas. C'est super agréable. J'arrive assez vite au sommet, je suis content de moi (on a les satisfactions qu'on peut dans la vie). Dans la descente je ne force pas : il y a encore beaucoup de chemin. Un petit single pour commencer, une remontée sur 200 mètres, une partie boueuse, un chemin assez large et me voilà déjà sur la route menant au ravito de Bionassay. La matinée s'est bien passée.
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Il est 6h55, je discute avec kld_root quelques minutes avant le départ. Un moment bien sympatique qui permet de chasser le stress, un vrai moment de convivialité. Il vise entre 12h00 et 13h00, il finira en environ 12h30. Moi mon objectif est de terminer. Avant le départ, j'ai eu l'occasion de croiser quelque kikous, notamment Cheville de Miel (derrière moi sur la photo) et Frank de Brignais. La veille nous étions une trentaine au Schuss. Je n'écoute pas trop les recommandations de la direction de course : j'ai eu le temps de les entendre au départ de ceux du 100. Nous partons sous la musique du dernier des mohicans un poil hachurée. A ce moment là je me dis que c'est marrant : pour le film de la SSEX j'avais intentionnellement mis la musique de départ de l'UTMB ainsi que celle de la SaintéLyon pour faire plaisir à La Corne et au Bouk, mais j'avais aussi mis celle du Dernier des Mohicans juste parce que je l'aime bien.
Au bout d'un kilomètre ou deux ce sont les premières gouttes qui arrivent, puis très rapidement une grosse pluie. C'est à ce moment que Cheville de Miel me rattrape et me lance quelques mots d'encouragement. Je ne le reverrai plus. Je m'arrête pour mettre ma veste de pluie. La première montée n'est pas très spectaculaire, mais elle à l'avantage d'être suffisamment large pour permettre l'étalement du peloton sans qu'il y ait d'embouteillages. La première descente est vite avalée et j'attaque la deuxième montée muni de mes bâtons. Petit apparté pour pousser un coup de gueule à tout ceux qui 200 mètres après le départ les utilisaient déjà alors qu'il avait été dit et redit qu'ils étaient interdit jusqu'au 6ème kilomètre. Deuxième petit coup de gueule : 99% des gens quand ils les tiennent à la main les mettent pointe en arrière histoire de crever les yeux de leurs poursuivants. Moi qui pensait que seuls les membres du DTTN étaient assez vicieux pour faire ceci !
Cette deuxième petite montée se passe bien, la descente vers les toiles aussi et j'arrive en pleine forme au ravito du 12ème kilomètre.
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Nous sommes le Dimanche 26 Juin 2016, il est 9h15, je viens de terminer le premier relais du Grand Duc. J'y suis allé mollo : dans 6 jours c'est la Montagn'hard 60. Je discute avec le Bouk et lui dit que je ne regrette pas de m'être levé à 3h30 ce matin : ce premier relais était magique, les paysages magnifique. Je comprends que le Bouk y participe très souvent. Ils sont gatés en Isère. C'est la fin de ma préparation pour la Montagn'Hard 60. Il ne reste plus qu'à attendre, les dés sont jetés.
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Nous sommes le Samedi 18 Juin 2016, il est 14h00, je viens de terminer le Tour du Haut Griffe à Samoens. De la boue, de la grêle, de la pluie, du soleil, des cascades, de belles descentes, un coup de moins bien vers la fin. Ma dernière grosse course avant la MH 60, histoire de voir où j'en suis. Histoire de retester les bâtons, histoire de faire une grosse sortie. Je rentre chez moi heureux : la matinéée a été belle.
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Nous sommes le Dimanche 12 Juin 2016, il est aux environ de 10h30, plus qu'un dernier Dôme dans cette Verticale du Môle du côté de la Tour, pas très loin de chez moi. C'est pas simple les kilomètres verticaux, j'en ai bavé, mais ça va payer pour le 02 juillet ! Courage c'est bientôt la fin.
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Nous sommes le Dimanche 15 Mai 2016, il est 12h00, je rentre chez moi après le Trail du Salève. J'y ai pris beaucoup de plaisir et j'ai pu travailler les montées, les descentes me posant moins de problème.
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Nous sommes le Samedi 14 Mai 2016, il est 16h00, je discute avec le Bouk après ce Kilomètre Vertical du Chartreuse Trail Festival. C'était mon premier KV, cela a été dur et intense mais, une fois de plus, contrairement à la légende, l'ambiance était sympa. On s'est tiré la bourre avec le Bouk et l'honneur est sauf : il m'a battu. Je sens que la forme revient doucement. Comme d'hab je suis au fond du classement mais je ne cours pas pour les autres et je ne gagnerai jamais l'UTMB donc je m'en fous un peu.
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Nous sommes le Dimanche 08 Mai 2016, il est midi trente passé. J'en viens d'en terminer avec la Chambottine. J'améliore mon temps de 25 minutes. Je suis content. je continue l'apprivoisement des bâtons en course en préparation de la MH 60. Cette course c'est vraiment ma course de coeur.
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Nous sommes le Samedi 23 Avril 2016, il est Midi, je quitte Thomas mon collègue de boulot avec lequel j'ai fais les Princes en Foulée sous la pluie et dans la boue. Pour la première fois j'utilisais des bâtons, ils m'ont bien aidé. Un mois après mon abandon à l'Ecotrail c'était la reprise en course.
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Nous sommes le Samedi 19 Mars 2016, il est 21h30, j'abandonne sur l'écotrail après 56 kilomètres de course. Je n'ai plus l'envie et je n'avance plus. C'est un coup au moral, je me demande comme je vais pouvoir finir la MH 60 dans 3 mois et demi. Seule consolation, les 2h00 passées avec Bert étaient sympa.
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Nous sommes le Dimanche 22 février 2016, il est 12h20, j'en termine avec le Trail des Huiles. Très loin derrière les membres du DTTN après 4h16 de course (que même le Faizan il était compatissant tellement j'avais mis du temps). Je mesure le travail qu'il me reste à accomplir d'ici l'été et mon objectif de l'année.
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Nous sommes le Dimanche 31 Janvier 2016, il est 11h00, le Bouk est devant moi et m'aide dans cette dernière montée du Raidlight Winter Trail. A la place de la neige on a eu la boue. C'est pas grave, j'aime bien la boue. Je suis cuit et le Bouk m'attend. Dans 5 minutes j'en aurai fini avec ma première course de l'année.
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Nous somme le Samedi 09 Janvier 2016, il est 19h00, je participe en tant qu'assistant ravitaillement à la course de l'année : la Saint Sulp'Express ! Ma blessure à l'aisne contractée lors de la SaintéLyon évolue positivement, je ne sens presque plus rien. Je savoure cette très belle soirée parmi les Chambériens, les Isérois et les autres dont je fais partie. Encore merci à La Corne pour ce moment.
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Nous sommes le Dimanche 07 Décembre 2015, il est entre 02h00 et 04h00, j'abandonne la SainteLyon, une forte douleur à l'aisne m'empêche de courir depuis 5 kilomètres. C'est dommage j'étais mieux parti que l'année dernière. Tant pis, on remettra cela l'année prochaine.
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Nous sommes le Dimanche 08 Novembre 2015, il est midi passé, un dernier passage goudronné et je finis le trail de Montagnole sous un soleil radieux. Je retrouve La Corne, Bouk, Albacor et Cie et tape la discute. Quelle belle matinée j'ai passée en Savoie !
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Nous sommes le Samedi 31 Octobre 2015, il est 23h15, Arclusaz mène dans la dernière descente qui nous ramène vers Saint Germain-la-Chambotte. Il faut dire que je suis crevé. Les 35 kilomètres ont été éprouvants. Cette Nocturne des Teppes je suis bien content de la terminer.
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Nous sommes le Dimanche 18 Octore 2015, il est 11h22, le Trail du Vuache se termine par une descente goudronnée sur 500 mètre mais je n'arriverai pas à reprendre la fille devant moi. Tant pis, ça a été une belle course.
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Nous sommes le Dimanche 27 Septembre 2015, il est 11h27, le Lutin me met une mine à 500 mètres de l'arrivée et me colle plus de 20 secondes à l'arche. Cela a été une belle lutte pendant plus de 2h00. Le week-end Kikouroù se termine, il est temps de rentrer à Pers-Jussy. Vivement l'année prochaine qu'on se retrouve.
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Nous sommes le Dimanche 20 Septembre 2015, il est 11h07, dans une dernière accélération du feu de Dieu je remonte in extremis trois concurrents dans les derniers 50 mètres de l'écotrail de Sommand version 20 kilomètres. C'est la première course où je me suis senti bien tout le long. Je suis même un peu euphorique sur le coup. Le Lutin se chargera de me remettre les pieds sur terre dans une semaine, mais ça je ne le sais pas encore.
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Nous sommes le Samedi 22 Août 2015, il est 16h00 passé, je viens de finir totalement détruit l'UT4M 40 Chartreuse. Le Bouk, Albacor, Bipbip, le Kéké et Compagnie sont déjà partis depuis longtemps. Je m'allonge sur une pelouse avant de rejoindre ma voiture. Cette course a été dure sur les derniers 20 kilomètres.
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Nous sommes le Samedi 04 Juillet 2015, il est 13h30 sonnante à l'église de Bionassay. J'en ai terminé avec ma Montagn'hard 60 : c'est l'abandon. Mon manque d'entraînement a payé cash. Mais comme je le dis à l'époque dans mon CR : "A ce moment là je suis quand même content : j'ai fais une bonne matinée de sport dans des paysages pas trop moches avec tout plein de gens sympatiques autour ... J'y retournerai donc l'année prochaine pour voir ce que donne la vue au sommet du col du tricot ;)".
Je ne le sais pas encore mais une très belle année de Course à Pieds vient de commencer...
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41 commentaires
Commentaire de boby69 posté le 06-07-2016 à 20:58:25
Très beau récit ,original.
Une vrai tranche de vie !
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:33:01
Merci.
Commentaire de JuCB posté le 06-07-2016 à 21:06:41
Bravo
Que de progrès !!!
Tu ne choisis pas les plus faciles mais de 20-30 @ 60, la marche est haute et tu l'as franchie brillamment.
Si tu es libre le dernier we d'août, j'ai un petit 60 pour toi avec départ aléatoire et boulet à traîner !!! ;-)
Commentaire de Vik posté le 06-07-2016 à 23:53:13
tu cherche un pacer ? :D
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:34:44
Franchi la marche oui, brillamment j'en doute.
Pourquoi pas Pacer mais il faudra que tu m'explique en quoi cela consiste.
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 06-07-2016 à 21:23:20
Ah bon tu retournes à la SaintéLyon ?
Ah bon tu utilises les bâtons à la Chambottine ??
Ah bon malgré ton expérience tu ne sais toujours pas qu’il ne faut jamais écouter ce que racontent les bénévoles/signaleurs/spectateurs ???
J’apprends plein de trucs dans cette rétrospective !!!
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:37:25
La SaintéLyon fallait pas le relever : La Corne va me taper !
Les Bâtons oui j'y ai pris gout. D'ailleurs si ils ne sont pas interdits à a Villarinche je les auraient.
Pour la spectatrice j'avais qu'une seule envie : qu'elle me dise le haut c'est dans 100 mètres ;)
Commentaire de jpoggio posté le 06-07-2016 à 21:25:30
Alors, désolés pour la sono un peu crade, mais on s'est rendu compte bien plus tard que la proximité de l'antenne VHF pour les liaisons radio n'était pas une bonne idée. Mais on se causait super bien avec le Bolchu depuis St Nicolas...
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:39:11
De toute façon la sono elle n'est jamais au top sur les courses ;) Et puis il valais mieux un relais efficace pour les communications !!
Commentaire de Arclusaz posté le 06-07-2016 à 21:31:34
superbe !!!!
oh, que j'ai été content de te croiser dans la presque nuit de la montée du Joly. Pour un peu, je t'aurais embrassé....d'ailleurs je l'ai fait ! (mais Sandra n'est pas jalouse, embrasse là de ma part).
Tu es un vrai amateur (dans le sens "celui qui aime"), un vrai passionné.
j'aurais été vraiment content de la faire comme prévu avec toi cette MH60 mais avec un boulet comme moi tu n'aurais pas passé les BH ! à bientôt Rodolphe.
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:40:13
Je ense que tu te sous estime : tu l'aurais fini et tu aurais dû m'attendre. Au plaisir de te recroiser très vite !
Commentaire de DavidSMFC posté le 06-07-2016 à 21:53:06
Chouette récit même si après 3 paragraphes, j'ai préféré le lire à partir de la fin^^
Bravo d'en avoir terminé, une belle revanche sur l'édition 2015, tout en gestion.
Je t'ai aperçu peu avant le départ de la course.
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:41:24
Ben surtout bravo à toi, tu as fait une super course !
Commentaire de arnauddetroyes posté le 06-07-2016 à 22:39:59
sympa ce Cr,et bravo pour ta revanche.
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:42:11
Merci !
Commentaire de tikrimi posté le 06-07-2016 à 22:52:01
J'ai cru qu'on allait remonter jusqu'à tes premières foulés!!!
Super ton récit, et merci pour la photo à la nocturne des Teppes.
Apparemment, j'ai du te doubler entre Bionnassay et le col du Tricot (certainement dans la petite descente vers la passerelle), mais je ne t'ai pas vu.
Je ne serai pas cette année sur la nocturne des Teppes, donc je te dis à la SaintéLyon.
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:43:36
C'est con que l'on se soit croisé sans se reconnaitre. On se verra au Flore alors ;)
Commentaire de shef posté le 06-07-2016 à 23:12:15
Merci pour ce récit. J'ai l'impression de revoir Mémento
Commentaire de Vik posté le 06-07-2016 à 23:55:18
ahah pareil !
il aurait juste fallu enlever l'horodatage pour tromper le lecteur !
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:44:32
ça m'a permis de remmettre de l'ordre dans mes idées cette chronologie ;)
Commentaire de Vik posté le 06-07-2016 à 23:57:41
Et bien voilà ! c'est fait, et bien fait !
La team kikourou à encore frappée un grand coup: Elisabeth, Arclusaz sur le chemin, et hop tu reprends le sourire et tu avale la pente !
dis donc, tu ne t'entraine qu'avec des compet ? :o
tu as participé à beaucoup de courses cette année !
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 07:46:31
Oui c'est fait. Bien je ne sais pas mais en tout cas c'est fait ;)
Comme je suis un peu flemmard, pour être sûr de faire des sorties longues je m'inscrit à ces courses intermédiaires, en plus ça me permet de découvrir de jolis coins.
Commentaire de Cheville de Miel posté le 07-07-2016 à 08:52:54
Merci pour ce CR, et c'était vraiment sympa de te rencontrer! Rdv à l'EB pour faire fumer les BH?
@+
R
Commentaire de Namtar posté le 08-07-2016 à 08:48:47
Oui c'était sympas au Schuss et sur la ligne. Au plaisir de te recroiser
Commentaire de Benman posté le 07-07-2016 à 09:44:38
Bon, je me permets de finir le récit, il est incomplet je trouve.
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Il est 15h47 ce mercredi 31 juillet 1996. Le bientôt sous-lieutenant Namtar boucle une dernière fois son sac. Il a le sentiment du devoir accompli. Il a appris à ses hommes le goût de l'effort et la joie de s'envoler, même dans leurs rêves les plus fous. Il est maintenant prêt pour une vie trépidante et sportive.
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Il est 16h59 ce mardi 20 juin 1989
Le jeune Namtar vient de rendre sa copie de français au surveillant. il a pris la dissertation, sur le thème: "vis tes rêves et envole toi".
Il fait refroidir son stylo qui vient de raconter la vie d'un jeune sportif remontant le temps, expliquant comment ce qui l'entoure et ce qu'il a vécu est un moteur pour avancer et se motiver pour la suite. son esprit est encore perché dans les montagnes qu'il vient de gravir avec sa plume. il s'envole. Son âme tarde à retomber. Namtar, tiens ce raccourci lui rappelle vaguement quelque chose.
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Il est 12h55 ce jeudi 13 mars 1972
Le petit Namtar fait ses premiers pas dans le salon sous le regard attendri de sa famille. Il vient de lâcher la dernière main qui le retenait et se met à courir partout autour de la table, puis dans le couloir... en riant comme un malade du bon tour qu'il est en train de jouer autour de lui.
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Il est 3h55 du matin à la maternité de ... Un bébé vient de pousser un cri. "Namtar" hurle la sage-femme. Ce cri restera longtemps une énigme pour le monde.
Commentaire de Namtar posté le 07-07-2016 à 09:48:35
Alors là Benman tu m'as bluffé pour l'armée ! C'est une recherche Google ?
Par contre pour la bac, pas de chance j'avais un an d'avance je l'ai eu en 88 ;)
Commentaire de Benman posté le 07-07-2016 à 09:56:46
google is my friend... of course!
Commentaire de Papakipik posté le 07-07-2016 à 10:24:34
Hyper original comme CR, très agréable à lire, merci ! On se croirait dans le film "Memento" de Christopher NOLAN.
On s'est rapidement parlé au départ, je suis tout de noir vêtu avec la casquette sous l'arche sur la photo de départ. J'espère qu'on pourra prendre plus de temps pour discuter la prochaine fois.
Commentaire de Namtar posté le 08-07-2016 à 08:49:33
Au départ c'est jamais trop facile d'être expansif avec la pression ;)
Commentaire de Japhy posté le 07-07-2016 à 11:19:34
Très chouette CR, effectivement on se demande à un moment où ça va s'arrêter ! :D
C'est une très belle revanche en tout cas, avec plein de rencontres !
Commentaire de Namtar posté le 08-07-2016 à 08:47:46
Oui il y en a eu des rencontres en un an ! J'ai hésité à mettre toutes les course, mais je ne savais pas lesquelles enlever donc j'ai tout mis ;)
Commentaire de kld_root posté le 07-07-2016 à 11:40:49
Bravo pour ta course bien menée et ton CR original. Bien content d'avoir partagé l'avant et l'après course avec toi. On se recroisera c'est certain, et pourquoi pas a la MH ... sur le 100, faudra bien essayer un jours! mais on a le temps hé ! ;)
Commentaire de Namtar posté le 08-07-2016 à 08:50:33
Bravo à toi surtout pour ta course superbement mené ! A bientôt j'espère sur une autre coursette !
Commentaire de L'Dingo posté le 07-07-2016 à 18:52:18
Jeune Padawan Namtar,
Triompher de la MH60 tu as su et donc écrire un CR à l’envers tu as pu.
mais vaincre la MH100 est ton destin pour que Maitre du Trail tu deviennes.
:-) :-)
Commentaire de Namtar posté le 08-07-2016 à 08:51:36
La 100 on va attendre quelques années encore : je n'ai pas encore fait le tour de la 60 et ne suis pas attiré par le dôme du Mont Joly.
Commentaire de franck de Brignais posté le 07-07-2016 à 18:56:56
Il est super ce récit !! J'adore !
Beaucoup de passion, de bonheur de croiser des personnes avec qui tu partages une vraie passion. Tout ceci est vraiment très beau !
Bravo pour cette belle course, menée de main de maître, elle va te rendre encore plus fort !
Je me rends compte que je t'ai croisé, sans te saluer au départ, je suis vraiment désolé, j'espère que j'aurai l'occasion de te croiser sur une prochaine course et me faire pardonner !!)
Commentaire de Namtar posté le 08-07-2016 à 08:52:45
Je pense qu'au départ tu étais un peu trop concentré car on s'est même serré la main ;) Au plaisir de te recroiser.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 09-07-2016 à 11:14:39
Belle rétrospective le Namtar ! Rassure toi, je ne viendrai pas te tarabuster sur ce genre de distance, c'est trop long et je n'aime pas ramper.
A bientôt en Ardèche.
Commentaire de Namtar posté le 12-07-2016 à 08:49:54
Trop long ? C'est pas toi qui a fait un 24h00 sur la no finish line ?
Bon toi tu ne ramperais pas : tu sauterais du rocher en rocher, n'oublie pas : tu es le Lutin !
Commentaire de Albacor38 posté le 11-07-2016 à 23:19:26
Nom de Zeus il est original ce récit ! Ça semble assez incroyable que ce bon Namtar ait choisi précisément le 2/7/2016 pour être finisher de la Montagn'hard 60. Cela pourrait signifier que ce segment du temps contient une spécificité cosmique intrinsèque, un peu comme si c'était le point d'intersection de l'ensemble du continuum espace-temps.
À moins que ça ne soit qu'une vulgaire coïncidence...
Commentaire de Namtar posté le 12-07-2016 à 08:50:40
Quand est-ce qu'on te voit sur cette course ? Je suis sûr qu'elle te plairait.
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