Communauté des sports d'endurance

Petit retour arrière :

- Amsterdam, octobre 2006 : Je réalise mon meilleur chrono sur la distance en 3H22’.
- 1^er mai 2007, Sénart : Je pars sur les mêmes bases qu’ à Amsterdam, mais je suis loin d’ avoir la même pêche. Résultat : les crampes apparaissent au 25 ème kilo ! 17 kms de souffrance pour arriver en 3H50’.
- Octobre 2007, Vannes : Je veux oublier Sénart et l’ objectif est de rentrer dans les 3H30’. Sur un parcours sympa, mais pas facile, je réalise 3H27’.
- Après un premier semestre 2008 entièrement dédié au trail, j’ ai toujours dans un petit coin de ma tête l’ envie de passer sous les 3H20’. Aussi, la première édition Nice-Cannes dont le parcours annoncé semble propice à la performance me paraît un bon choix pour atteindre cet objectif.

Samedi 8 novembre :
Arrivée à l’ aéroport de Nice à 8H30 avec quelques membres de l’ association, où nous trouvons un soleil magnifique qui ne nous quittera pas pendant 3 jours. Dépôt des bagages à l’ hôtel, et départ vers le centre ville et le village expo. Retrait des dossards et visite des différents stands. Puis balade dans la ville et repérage de de la gare SNCF pour Isa notre accompagnatrice qui demain se rendra à Cannes en TER. Déjeuner rapide et balade en bord de mer. Retour à l’ hôtel et mise en tenue pour un petit footing de mise en jambes d’ une demie-heure, suivi d’ une bonne séance d‘ étirements. J’ ai de bonnes sensations, et suis serein. Quelques pâtes au dîner, puis une bonne nuit de sommeil.

Dimanche 9 novembre :
Lever à 5H45 et préparation  du sac qui sera remis à la consigne. Préparation également des bidons ( eau et isotonique ) car j’ ai décidé de prendre avec moi un maximum de ravitaillement, ayant peur que les ravitos officiels soient pris d’ assaut. Petit déjeuner à 6H30, et départ pour la promenade des Anglais. Le temps de rejoindre la ligne de départ, il est trop tard pour se retrouver avec jeje77 sur la photo des kikous… Dépôt du sac à la consigne, léger échauffement, et il est l’ heure de se positionner dans le sas des 3h30. L’ animateur met une ambiance de feu qui nous permet d’ évacuer le stress. 8H45 précises, le départ est donné. Progression en marchant jusqu’ au tapis de départ, où je déclenche mon chrono, et tout de suite je trouve mon rythme en 4’50’’/kilo. Après quelques kilomètres, je rejoins puis dépasse le ballon des 3H30 qui me semble t-il est parti un peu vite. Je m’ aperçois alors que je suis plus souvent en 4’40’’- 4’45’’/kilo, mais je suis bien et les jambes répondent sans souci. Alimentation tous les quart d’ heure en alternant boisson isotonique et pâte de fruits + eau. Les kilomètres défilent et dans tous les villages traversés, il y a une super ambiance et de nombreux spectateurs qui nous encouragent. 10^ème kilo : 30 secondes d’ avance sur mon tableau de marche. Arrivée à Antibes où se situe le semi, mais auparavant, virage à gauche et petite côte qui nous emmène sur les remparts. Le panorama est magnifique, comme souvent tout au long de ce parcours. D’ autres petites côtes « casse pattes » suivront sur cette deuxième partie de course. Passage au semi en 1H40’43’’ (45’’ secondes d’ avance), puis 1 minute plus vite que mon temps de passage au 25^ème. Au 30^ème, l’ allure est toujours facile, pas de mur en vue. 35^ème, je maintiens le rythme. Le fléau qui gâche mes fins de marathon va t-il enfin m’ oublier ??? Non, entre le 36^ème et le 37^ème, quelques picotements bien connus dans les mollets… ça y est, les crampes menacent… vite, un comprimé de dextrose, un gel miracle et ça va mieux jusqu’ au 39^ème. A nouveau, les crampes reviennent…, non, aujourd’hui, elles ne gagneront pas ! Il reste 3 kilos, je n’ ai pas le droit de lâcher maintenant… je finis au mental. 40^ème, tiens Isa qui prend la photo et qui m’ encourage… 41^ème, 42^ème… plus que les 195 mètres mythiques, le tapis rouge face au palais des festivals, et enfin la ligne d’ arrivée… je coupe le chrono : 3H21’12’’. L’ objectif n’ est pas atteint mais c’ est mon nouveau temps référence sur les 42,195 kms, et vue la topographie du deuxiéme semi, je ne suis pas déçu.