L'auteur : triatden
La course : Embrunman
Date : 15/8/2008
Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)
Affichage : 3016 vues
Distance : 233km
Objectif : Terminer
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58 autres récits :
L’EMBRUNMAN Triathlon distance IronMan au cœur des Hautes Alpes considéré comme le plus difficile au monde
Natation :3800m Cyclisme :188kms avec 5000m de dénivelé positif Course à pied : un marathon de 42.2kms avec 600m de dénivelé positif
C’est au mois de Janvier 2008, que je me suis décidé à relever le défis du triathlon, réputé comme étant le plus exigent au monde: l’Embrunman avec son parcours vélo digne d’une étape alpestre du tour de France et le mythique col de l’Izoard.La Préparation s’est à peu près bien déroulée avec en moyenne une dizaine d’heures d’entrainement hebdomadaire, hormis une blessure au dos en mai et une contracture au fessier début juillet . j’ai surtout axé mes entrainements en vélo, augmentant progressivement sur juin et juillet le kilométrage et le dénivelé pour atteindre ainsi 5300kms en 7 mois. Pour ce qui est de la course à pied mes 2 blessures ne m’ont pas permis de faire ce qui était prévu ,tout juste 700kms. Je n’ai par contre pas beaucoup travaillé la natation, 65kms depuis janvier c’est pas terrible .
J’arrive donc à Embrun avec la petite famille 1 semaine avant la course en compagnie des colocs et coéquipiers Stephanie, Yannick, Véronique, Erwan ,Olivier et les enfants . Reconnaissance de l’Izoard le dimanche, petit footing de 40mns le mardi « et pis c tout !! »
Vendredi 15 Août the D Day 3h30
Réveil après une courte nuit de sommeil. J’ai dû dormir 3 heures. Mais suis-je bien réveillé ou en plein cauchemar ? L’orage gronde et il pleut à sceau , un temps à ne pas mettre un triathlète dehors .Le petit déjeuné avec Julie, Valy, Erwan ,Olivier et Yannick paraît un peu irréel , l’ambiance est malgré tout bon-enfant et à nos conneries succèdent les fous rires (c’est les nerfs…….) Nous ingurgitons nos gâteausport , puis départ à 4h45 direction Embrun et le parc à vélo. Sur la route menant au lac , il tombe des cordes et un brouillard épais réduit la visibilité à même pas 10 mètres .C’est complètement fou mais j’ai un super copilote ,Erwan .Géniale la spéciale à 30 à l’heure .Nous arrivons enfin au parc et la pluie ne tombe (par miracle) presque plus.Les ch’tits gars de l’ECBT arrivent un à un et la pression monte, chacun se prépare dans le calme et la sérénité ??(j’en doute vu les conditions climatiques et sachant que le début du vélo se fera sur une route trempée).Le speaker nous presse un peu pour rallier le ponton de départ. 5H50 le coup de feu retentit pour les féminines . Cà y est nous y sommes ,je me retrouve avec Yann Dub au beau milieu de cette meute triathlétique prête à s’élancée à l’assaut de ce monstre qu’est l’Embrunman.2mns du départ le speaker essaie de faire monter l’ambiance, spectateurs et triathlètes tapent dans les mains mais bizarrement je n’apprécie pas particulièrement ce moment, j’ai le trouillomètre à zéro ,grosse angoisse ,big émotion .Etant un piètre nageur je suis mal placé ,en plein milieu ,moi qui d’habitude me laisse glissé au fond des rangs .De plus c’est un départ de nuit avec ces 1100 furieux qui partent en une seule vague…….. ?????!!
6h00.
Le départ est donné. Je pars tranquillement en marchant et c’est parti pour 3800m de natation .Les premiers 250m jusqu’à la digue se font en crawl polo et j’essaie de ne pas prendre de coups tout en cherchant un endroit un peu dégagé pour pouvoir enfin prendre mon rythme de croisière et repérer les bouées illuminées .Je ne vois pas grand-chose donc, je suis le mouvement .A la bouée des 1000m, je prend un violent coup de pied dans l’estomac par un mec en brasse .Je reprend mon souffle et file droit, ou presque, jusqu’au 1900m fin de la 1ere boucle . Mon chrono indique 35mns à mi parcours ce qui n’est pas si mal vu ma prévision de 1h20mns sur la nat. Sur cette 2ème partie je garde mon train de sénateur sans pour autant m’endormir, car je commence à trouver le temps long .Je contemple le paysage montagneux qui se dessine avec les premières lueurs du jour. Je sors finalement de l’eau en 1h13mns
,c’est pas si mal car j’ai nagé « en dedans » afin de m’économiser pour le plat de résistance qui se profile .Le public est très chaleureux et les encouragements font du bien .Arrivé à mon emplacement vélo ,je rejoint Jean Marie sorti 2mns devant moi et comme à mon habitude je suis une vraie mariée. 10mn20 pour la 1ère transition.
J’enfourche mon fidèle destrier et c’est parti pour une ballade de 188kms avec pas moins de 5000m de dénivelé sous les encouragements de ma fille Julie et ma femme Valy .
Je suis remonté comme une pendule et hop hop hop j’attaque les premiers lacets nous menant à Puy St Eusèbe soit 7kms à 7% en guise de préambule. Je sens dès les premiers hectomètres le frottement de mon patin arrière gauche sur ma jante qui est voilée (je m’en suis aperçu l’avant-veille) .Je desserre au max l’étrier mais rien n’y fait toujours ce bruit stressant de léger frottement ,j’essaie de ne plus y penser vu que je double pas mal de monde lors de cette ascension dont Jean Marie et Murielle .Arrivé à Puy St Eusèbe, où nous logeons, l’autre partie du fan club se fait entendre et remarquer avec une magnifique banderole
:Ma fille, Ophélie, la p’tite Julie, Ombeline, Romane, Pierre et les mamans Steph et Véro. Arrêt, pause bisous et je revérifie ma p….. de roue qui frotte toujours .En route pour St appolinaire , le dénivelé est moins important mais il y a certains « tape cul » dont un à 22% sur 100m . Saint Appo. puis la descente direction Savine .Je suis une vraie calamité en descente , donc prudence . Les mains sont en permanence sur les freins . On se retrouve en bas sur la nationale au milieu de la circulation ,un faux plat descendant qui permet d’envoyer de la braquasse mais je tempère mes ardeurs ,le chemin est encore long. A Savine coucou rapide à la « Gwen familly’s » puis retour sur Embrun .Déjà 40kms et tout va bien .J’ai decidé sur cette épreuve de ne me mettre (ci-possible)à aucun moment dans le rouge et je gère la partie cycliste en essayant de bien tourner les jambes, m’alimenter et m’hydrater régulièrement .Bruno me rejoint aux environs du 50ème kilo,
il n’a pas l’air mal le gars surtout dans les parties planes et descendantes mais dès que ça grimpe je le reprend .Il me distance réellement au 65ème lors de mon arrêt « fan-club » . Je prend mon temps car après tout, se sont des moments qui se savourent avant d’en ch…dans l’Izoard .
A Guillestre les choses sérieuses commencent ,le paysage est splendide et c’est une succession de bosses et faux-plats montants .J’avance toujours à l’économie ,jamais dans le dur et le moral au top .Dans la vallée du Guil je rejoins de nouveau Bruno et pars à l’assaut de ce col mythique qu’est l’Izoard .J’aborde les premières rampes et défense de faire grimper le cardio que je stabilise autour de 155-160 puls . tout est ok jusqu’à Arvieux où quelques gouttes de pluie font leur apparition .Je me ravitaille en eau sous les encouragements des bénévoles et spectateurs nombreux à cet endroit ,et c’est parti pour les 12 derniers kilomètres d’ascension à 8.5% de moyenne .le passage à Brunissard est difficile (Plus de 10% en ligne droite),je mets tout à gauche, mon triple plateau fait merveille et je monte au train sans me dépouiller. Je suis entre 9 et 11km/h et j’ai le temps d’admirer sa majesté l’IZOARD .Le cardio est maintenant aux alentours des 165 puls et j’essaie de rester le plus économe possible jusqu’au sommet .C’est dur , c’est long mais pas insurmontable .Case déserte et son paysage lunaire , magistral, sous un ciel de plus en plus menaçant La température a chuté et je « me les gèle » sur les 500m de descente avant d’entamer les 2 derniers kilo à 9% qui se font au moral sous les applaudissements des spectateurs tous habillés comme en hiver
.Arrivée au sommet, (ça c’est fait) il doit faire 5 ou 6 degrés ,je prend mon ravito perso, un bénévole me glisse un journal sous le maillot et je retrouve Yann Dub qui s’apprête à repartir ,je pose mon vélo sur un véhicule de la gendarmerie pour une petite vidange salvatrice ( mais non pas sur ladite voiture) puis m’élance dans cette descente technique et rendue dangereuse par la pluie .Malgré mes 3 couches de vêtements ,je suis congelé par ce vent humide et glacial et j’ai du mal à sentir les extrémités de mes doigts. Je suis totalement crispé et constamment sur les freins dans cette descente contrairement à Bruno qui ne s’est pas attardé en haut et m’atomise littéralement .Vraiment impressionnant le gars ou plutôt complètement frappé ce mec, un vrai kamikaze .La pluie refait son apparition à quelques encablures de Briançon puis vient LA TOTALE : Pas assez de ce vent glacial qu’un violent orage de grêle s’abat sur nos casques. Je grelotte ,claque des dents(mais je ne monte pas le son) ,je suis obligé de m’arrêter pour mettre mes lunettes de soleil et ainsi me protéger de ces grêlons qui m’aveuglent .Je ne vois pas grand-chose, le vent ,la grêle, le froid , c’est totalement irréel ,apocalyptique avec ces éclairs qui transpercent et illuminent ce ciel anthracite .Le dieu météo a décidé que d’être finisher sur ce 25ème Embrunman se mériterait encore plus que sur les 24 précédentes éditions. A cet instant, difficile de croire que je vais pouvoir aller au bout dans de telles conditions .Je songe sérieusement à abandonner, pourquoi prendre des risques sur une route par endroit inondée et une circulation dense dans le centre de Briançon .Je fais une pause d’une bonne dizaine de minutes sous un abris pour manger mon sandwich et mes tranches de pain d’épice .Je suis en compagnie d’un autre triathlète et nous avons du mal à parler tellement nous avons froid .Je me décide malgré tout à repartir car je n’ai pas le droit de bâcher par respect pour ma chérie ,Valy qui m’a soutenue et aidé tout au long de l’année ,mes filles Ophélie et Julie qui m’ont encouragé durant ma préparation .Elles seraient sûrement tristes et super déçues .Je pense aussi à toutes ces heures d’entrainements avec cet objectif de finir coûte que coûte .Mes vêtements sont trempés , je ne sens plus mes pieds mais je n’ai pas mal aux jambes ,il faut positiver et avancer il reste encore une bonne soixantaine de bornes avant le marathon .La pluie a succédée à la grêle et je met un peu de braquet pour me réchauffer ,je suis même content d’attaquer la côte des vigneaux pour retrouver un peu de chaleur corporelle. De l’eau, du froid, du vent et encore de l’eau, jusqu’à la fameuse bosse du pallon qui avoisine les 13% sur 2 kms et je la monte « braquet tout à gauche » sous une pluie battante ,cette pluie qui s’arrête enfin à l’amorce de la descente .J’ai désormais Yann Dub en point de mire .Dans les derniers lacets de cette descente périlleuse ,alors que je ne suis plus qu’à une quarantaine de mètres de lui, Yannick chute lourdement dans un virage .Il est allongé sous son vélo et ne bouge plus. J’engueule un spectateur inconscient qui essaie de le relever ,mais finalement plus de peur que de mal, Yannick a juste le souffle coupé et un peu de vernis en moins sur la cuisse .
Par sécurité nous allons faire les 30 derniers kilos ensemble suivi de Daniel qui nous quittera sur crevaison.Nous sommes largement dans les délais et on roule sans forcer jusqu’à Embrun ou nous croisons les 1ers concurrents déjà sur le 2ème tour du marathon. C’est étonnant mais les guibolles sont toujours opérationnelles avant d’aborder le Chalvet, km 175 et 7kms à 6% .C’est moins raide que l’Izoard mais cette ascension me parait interminable et je commence à ressentir mes premières douleurs aux ischios .Arrivés au sommet avec Yannick nous avons le bonheur de retrouver notre cher et tendre fan club qui a patienté des heures durant sous la pluie et le froid
.Arrêt bisous pause photos puis on enquille cette dernière descente glissante avec un revêtement de m…. pour enfin rallier l’arrivée .Un dernier arrêt à 500m du but pour le petit bisous à Bruno Hel . venu supporter la green team.
15h40 : arrivée au parc vélo et Yannick qui suit à 1mn. Pour la transition ,on ne change pas les bonnes habitudes, je prend mon temps et me change entièrement hum !!... des vêtements secs.Je vais voir Yann à son emplacement qui se fait masser .Il me dit qu’il n’est pas sûr de repartir . Je le remotive « pense à toute ta prépa, Steph, Les filles tu dois aller au bout tu vas finir !!! » temps Transition 2 : 10mns Je commence mon marathon et les sensations sont bonnes je cours à 11 kms/h , c’est pas terrible mais pour boucler les 42kms en moins de 5h c’est largement suffisant, je m’arrête à chaque ravito . Je monte vers le centre ville ,(1.5kil à 6%) en courant signe que les jambes répondent bien ,et malgré ce temps capricieux les encouragements des spectateurs nombreux dans les rues piétonnes me motive un peu plus .Km10 ,1h00 tout pile ,je suis en compagnie de François un breton licencié au TCN . km15 toujours en compagnie de mon compère et les ischios commencent à chauffer dans la patate qui nous mène à Baratier ,je continue à bien m’hydrater . Km18 je m’arrête pour embrasser le fan-club
,cela fait du bien et redonne du « peps ».km 21, je passe en 2h06 au semi , et suis surpris d’être aussi bien sur cette première moitié de marathon et toujours avec François ,qui commence à donner des signes de fatigue et m’encourage à continuer seul (merci à toi pour ces 11 bornes passé en ta compagnie) .Km 25,je cours désormais seul et double de plus en plus de monde , ça commence vraiment à coincé pour certain .Je marche dans la côte qui mène au centre ville, il y a toujours autant de monde sur les rues pavées et je reluque avec envie les bières stationnées aux terrasses des cafés. Les mots sympas des spectateurs sont un précieux réconfort mais il est une phrase qui me fait marrer c’est « ALLEZ COURAGE » c’est dit sur un tel ton que l’on a l’impression d’être à un enterrement. « ALLEZ COURAGE » et il en faut car à partir du km30 ça se complique , je croise Stéphane sur la Durance qui n’a pas l’air très frais, « ALLEZ COURAGE » , il a environ 1km d’avance.
Mon genou me fait de plus en plus souffrir ,c’est le tenseur du facial-ata (tendon sur l’extérieur du genou).Cette tendinite mécanique m’oblige à rentrer le pied vers l’intérieur pour courir .Je serre les dents car l’écurie se rapproche ,plus que 12 bornes .Dans chaque bosse je marche pour me soulager et vers le 37ème la douleur s’estompe peu à peu .Je suis proche de la « Quête du Graal » plus que 5kms ,j’applaudis et remercie tous les bénévoles que je croise .Dernier arrêt pour embrasser et féliciter Mickael devenu spectateur après avoir bouclé son Embrunman en 12h12mns .C’est phénoménal ,aujourd’hui il était sur un nuage et nous dessous !!, avec la pluie .Bravo Mika !!!.Arrivé sur le lac il me reste 3kms qu’il faut savourer.je ne réalise pas que je vais terminer le triathlon le plus dur au monde ,c’est incroyable ,bref que du bonheur pour cette fin de course .J’aperçois Stéphane à quelques dizaines de mètres et revient sur lui au 40ème kilo .Je l’encourage, on va finir ensemble mais il est visiblement cuit-bouillit tandis que l’euphorie de l’arrivée me fait voler dans le dernier kilomètre .Il ne me reste que 800m et Gervais me fait l’honneur de m’accompagner quelques instants ,Il est aussi heureux que moi .Toujours frais ,Gervais qui termine 1er en V5 sur le CD .Maintenant c’est du délire, juste avant le dernier virage les cris de cette foule manquent de me tirer les larmes ,s’en suit cette ligne droite accompagnée de ma Cheriiiiiiiiiiiie et mes puces
.
C’est un moment d’émotion intense ,extraordinaire, énorme, que je savoure.
Après 14h05 d'effort , c’est fait je suis FINISHER ,UN EMBRUNMAN
.4h15mns pour venir à bout de ce marathon ,moi qui ambitionnait un peu – de 5h c’est dingue !!! .Stéphane en termine à son tour et on refait déjà la course avec Fabien .Direction le ravito, je suis sur un petit nuage ,j’ai un peu de mal à réaliser et le plus incroyable c’est que je suis en bon état, en tout cas bien mieux que l’an, dernier à Gerardmer !
BRAVO !!! A mes coéquipiers Finishers pour cet authentique exploit 11/12 à L'arrivée, je crois que nous pouvons être fier de notre équipe .Une pensée sincère pour Yannick L. qui n’a pu terminer l’épreuve mais il a déjà finit cette course, c’est aussi un Embrunman.
Cet Embrunman 2008 fut vraiment très spécial .L’organisateur G.Iacono reconnaissant après course qu’il n’avait jamais vu de tels conditions météo en 25 ans .Je pense aussi à tous ces triathlètes qui se sont durement préparés et qui ont pliés sous les caprices du temps .
Je suis très satisfait de ma gestion de course, j’ai essayé tout au long de l’épreuve d’être économe dans l’effort ,de m’alimenter correctement et de surtout bien m’hydrater. même si une petite frustration me taquine et me dit que passer sous les 14h était largement possible , mais aider un pote dans la galère vaut mille fois les quelques minutes abandonnées sur le vélo. 14h05 c’est déjà bien, moi qui espérait avant tout finir.
MERCI ,encore merci à tous ces bénévoles qui ont, eux aussi ,passé une partie de la journée sous la pluie à nous aider , à tous ces spectateurs qui nous ont encouragés au fil de la journée.
Je n’oublie pas les colocs de la semaine : Olivier ,Stéphanie, Yannick, Véronique , Erwan et les enfants .Nous avons passé de super moments ensemble
.
A mes potes de club avec qui nous avons partagés tant d’entrainements, dans la décontraction et la bonne humeur .Le triathlon est un sport individuel mais il règne au sein de l’ECBT un véritable esprit d’équipe.
Merci à la famille et aux amis pour leurs encouragements par tel ou sms la veille de la course.
Je dédie cet Embrunman à mon frère lui aussi triathlète qui s’est grièvement blessé à la main en début de saison et qui a galéré tout l’été entre hosto et rééduc .Je compte sur toi frangin pour reprendre au plus vite et te souhaite de vivre de telles émotions,
A Maël mon tout petit neveu né ce 13 Août 2008. Il n’est pas né avec un dossard Embrunman ,mais qui dit que….. ,un jour…….. ???! Bises à Gweno et Léna.
Je dédie et partage cette réussite avec ma « chériiiie » Valy qui m’a laissé une totale liberté pour mes entrainements ,qui m’a encouragé pour ce défis et venir à bout de ce monument du triple effort .C’est une très grande chance que je mesure et reconnaîs .Mes filles, Ophélie et Julie qui ont soutenu leur papa tout au long de cette préparation et à qui j’avais promis que nous finirions ensemble main dans la main (ce fut un moment inoubliable qui restera gravé à jamais) .
Bravo à toi ma Julie pout ta 5ème place sur le triathlon avenir.
Je ne dis plus que "je ne le referais pas" Alors............................
Et comme disait Jules : VENE VIDI VICI
Den
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5 commentaires
Commentaire de bigpeuf posté le 27-08-2008 à 21:23:00
tres beau recit, ça donne envie, surtout avec une telle gestion. Faut dire que tu n'a pas molli à l'entrainement !
bravo à toi
A+
le BIG
Commentaire de titifb posté le 28-08-2008 à 05:43:00
Magnifique ! Bravo pour ta réussite et merci pour ce CR émouvant.
Bonne continuation...
Commentaire de taz28 posté le 28-08-2008 à 08:47:00
Superbe récit de ce triathlon si difficile, avec des conditions climatiques terribles !!!
Merci pour toutes ces émotions, bravo et toi, ta chériiiie et tes puces peuvent être fière de toi !!
Taz
Commentaire de Jiheldé posté le 03-10-2008 à 12:16:00
Super récit, prenant, drôle et émouvant à la fois.
Y a rien à faire, mais les points communs, ça rapproche. Si ça te dit, tu peux lire mon récit de l'Embrunman 2008 ici
http://titan.nuxit.net/guppy/articles.php?lng=fr&pg=81
Y a qu'à cliquer sur "Embrunman 15 août 2008".
A plus, peut-être sur un tri...
Commentaire de Le CAGOU posté le 13-10-2008 à 00:04:00
Toute mes félicitations pour ton courage et ce résultat époustouflant
je suis un ancien triathlète des années 80, j'ai fait un stop de 20 ans suite a un accident de moto
Depuis peu je m'entraine sur les 3 disciplines mais je me rends compte que mon rêve va prendre bcp de temps! (sic)
MERCI pour se compte rendu et je te congratule pour ta performance et aussi se fabuleux chrono au marathon et le plus beau l'aide à ton copain d'entrainement génial génial
Sportivement Le Cagou
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