Récit de la course : Embrunman 2016, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Embrunman

Date : 15/8/2016

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 2163 vues

Distance : 233km

Objectif : Terminer

4 commentaires

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Embrunman : clap de fin ?


Le lac de Serre Poncon vu depuis St Appolinaire.



Méditation devant la chapelle St Michel



L’Embrunman est une course qui me tient particulièrement à cœur car ce fut mon premier triathlon en 2008. J’avais connu une très grande  joie en franchissant la ligne avec tous mes enfants, sauf mon aînée retenue à Nantes pour un boulot d’été. Mon souhait de l’époque était juste d’être finisher de cette course « mythique », et en fait c’est comme ça que j’ai pris gout au triathlon pour petit à petit abandonner le trail. J’avais fini en 14h20, frais comme un gardon,  avec tout de suite l’envie de recommencer et de découvrir un peu plus ce sport très complet.

Je l’ai refait en 2010 car les vacances familiales étaient prévues dans le Verdon, pas très loin, et car j’avais prévu l’UTMB dans la foulée. 2010 est l’époque où j’ai commencé à faire du triathlon un peu plus sérieusement, j’avais 10 kg de moins qu’aujourd’hui à porter et j’avais « cartonné »  en 13h30, temps complètement improbable quand on connait ma VMA de moineau et mon physique « atypique ». Hyper content de ma course et de mon chrono, je pensais alors avoir fait le tour de la question sur l’Embrunman,  et je ne pensais pas revenir sur cette magnifique course.

Il m’a fallu attendre 2014 pour finalement y revenir. Après un Altriman fini mais gâché par une gastro et un peu frustré de ma course, je m’étais inscrit dès le lendemain pour l’Embrunman pour vite oublié ma déception de l’Altriman. Accueilli comme un roi par mes amis Gazelle et Raspoutine, j’étais venu avec de grandes ambitions, mais déjà à l’époque mes jambes n’étaient plus celles de mes meilleurs années (2010 à 2012), l’embolie pulmonaire de décembre 2012 était passée par là et, venu pour faire un "chrono" , il avait fallu que je me contente de 14h. Ce que je pensais depuis un moment se confirmait, le déclin était bien là et il y aurait un avant et un après cette fichue embolie.

Cette année, ce sont des très bons amis de club qui m’ont décidé à venir. Jeff et Stef, que tout le monde appelle Tic et Tac et que personnellement je préfère appeler les « devils brothers » car ils sont beaux-frères à la ville et s’entendent comme larrons en foire dès qu’il s’agit de faire une bonne bouffe ou d’aller faire le tour des bistrots. Stef est un tout bon, rapide mais aussi endurant et très costaud mentalement, je ne me faisais aucune inquiétude pour lui. Jeff est un peu moins fort physiquement, et un peu moins confiant en ses capacités, pourtant, je le sais tout à fait capable de finir très honorablement pour peu que la tête suive. Pour tous les deux, qui ont commencé le triathlon il y a 5 ou 6 ans, ce sera leur premier Ironman et ils ont préparé leur affaire comme des chefs. A l’idée de les retrouver autour du lac et de les imaginer avec leur médaille de finisher autour du coup me donne plein d’allant pour cette édition 2016. Avec Denis et Loïc en plus (deux costauds), nous sommes au total 5 inscrits du club du Triathlon Club Nantais, plus deux sur le CD, Laure et Alex (des très forts aussi), mais aussi JP, Jocelyn et sa famille qui sont  venus en vacances pour encourager les « orange et noir » du TCN.


Apéro d'avant course, il y a encore des bouteilles d'eau sur la table (mais pas que...)



Loic (Cholet Triathlon), Stef, Jef, La Tortue, Laure, Alex, le TCN prêt pour le grand jour.


La veille de la course, retrouvailles avec Régine, Raspa et Paname, et quelques amis de leur club de Houilles, pour un super pique-nique sur les bords du lac. Le Raspa est affûté comme une lame en vue de son enchainement Inferno/Evergreen qui débute une semaine plus tard. Un sacré challenge dont je lui souhaite de profiter pleinement. Ça m’a fait bien plaisir de les revoir  et ils me donnent rendez-vous le lendemain au sommet de l’Izoard qu’ils vont monter depuis Briançon pour me faire la claque au sommet.

Après le Swissman en juin et l’Altriman en juillet, j’arrive sur cette course les « mains dans les poches ». J’ai préféré prendre mon vieux vélo (Tarmac pro, avec des milliers de km au compteur)  qui craint moins les rayures sur le porte-vélo du camping-car que mon SL4. Je n’ai préparé aucune alimentation, ni aucun équipement spécifique. Je ne prépare pas non plus de sac pour le sommet de l’Izoard et la météo s’annonce hyper belle, donc ce sera tri-fonction et un maillot de vélo manche courte pour avoir plus de poches et basta. Comme à l’Altriman, je suis là en touriste, juste pour prendre du plaisir et sans aucun objectif particulier. Mes 14h de 2014, que j’avais déjà estimées comme très moyennes, me laissent envisager  un temps entre 14h et 14h30 tant je me sens peu en jambes, et que surtout j’ai un excédent de bagages de plusieurs kilos à monter en haut des bosses. Avec ce chrono, je ne devrais pas être très loin de Jeff et  je pourrais ainsi l’encourager s’il a un coup de moins bien.

Le parc à vélo… l’ambiance « embrun »… je retrouve en ce 15 aout au petit matin, les mêmes sensations que 8 ans plus tôt. Je suis stupéfait du nombre de gars livides et refermés sur eux même dans le parc à vélo. On a l’impression que la plupart montent à l’échafaud ! Franchement, ce n'est qu'une course, et il n'y a vraiment pas de quoi se mettre dans un état pareil. Quant à moi, je suis tellement cool à l’arrière que je me fais surprendre par le départ et le coup de pistolet retentit alors que  je ne suis pas encore sur la plage et je rentre dans l’eau dans les derniers.

Mon départ du fond du court et mes modestes progrès natatoires depuis 2008 font que je me retrouve à doubler des enclumes pendant un bon kilomètre. La densité de nageurs étant très forte, je décide de me mettre complètement à l’extérieur du tracé pour avoir la paix et nager tranquillement dans cette eau magnifique et super bonne. On était très probablement  au-dessus des 23° mais officiellement, elle fut annoncée à 22,5 pour permettre l’autorisation de la combinaison. En effet, lancer 1000 gus, dont certains nagent vraiment comme des bourrins, sans combinaison, risquerait fort d’entrainer quelques incidents, voir peut être des noyades. Les longues algues sont toujours las, accentuant la sensation de "vitesse". Le balisage est parfait cette année. Des bouées intermédiaires permettent de s’orienter parfaitement entre les bouées principales situées aux extrémités du plan d’eau. Comme tous les ans, les 3800m n’y étaient pas, puisque je sors en 1h10, alors que sur tous les IM, il me faut  peu ou prou 1h20 pour boucler la natation.

T1 express et c’est parti pour la ballade à vélo. Je n’ai pas pris de chrono, ni de compteur vélo, ni de GPS, juste une veille montre car je veux quand même garder un œil sur les barrières horaires !

Les encouragements du team TCN dans la première bosse font plaisir mais je ne vois pas la famille tant la foule est compacte.

La route des Puys se passe sans problème. Il faut rester zen malgré tous les avions qui passent à droite et à gauche. Ne pas s’occuper des autres et gérer à ma main, tel est l’objectif du jour. Les bosses de Savine et du Boscodon me paraissent bien longues, et là où je passais grand plateau les années précédentes, me voilà déjà sur le 34 ! Pas bon signe tout ça…

Au rond-point de Barratier, j’entends crier « allez le Tortue », mais je n’arrive pas à identifier la provenance des sympathiques encouragements venant de la foule compacte et chaleureuse.

La route de St André en balcon au-dessus de la Durance est toujours aussi belle. Il fait déjà bien chaud et je rattrape Denis, pourtant excellent nageur qui me dit avoir des soucis digestifs. Déjà ? C’est très mauvais signe…


En revanche, Loïc qui n'est poas un très bon nageur me dépose juste avant de rattraper la nationale. Certes, c'est un excellent cycliste, mais je le trouve parti un peu vite quand même ou alors c'est moi qui vais encore plus lentement que je le pensais.


Guillestre et les gorges du Guil se passent pas trop mal. Les sensations sont correctes, pourtant à en juger le nombre de concurrent(e)s qui me dépassent toujours et encore, je ne dois pas aller bien vite. Les deux épingles qui précèdent le virage à gauche du pied du col de l’Izoard me confortent dans l’idée que l’ascension va être bien pénible. Déjà à la peine sur les premiers kilomètres faciles qui mènent à Arvieux, je suis scotché dans Brunissard et les épingles suivantes. Je dois mettre pied à terre à 2 km de casse déserte pour faire un petit pipi ; les jambes tétanisées, j’ai du mal à tenir debout et il me faut plusieurs longues minutes avant de pouvoir repartir.

Casse-déserte, enfin ! Un petit sourire pour le photographe devant  la stèle Louison Bobet et encore un long calvaire pour atteindre le sommet pourtant tout proche. Cette montée de l’Izoard restera comme l’un de mes pires souvenirs de vélo, pas de jambes, le moral dans les chaussettes (pourtant je n’en avais pas mis !), et le regard scotché sur la route, n’appréciant même pas la beauté majestueuse du site qui nous entoure. 1h30 pour monter les 16km…un enfer !

Raspa et Régine sont bien là, comme prévu, merci les amis, mais je ne suis pas en état de plaisanter ou de faire la fête. Je glisse de journal que m’a apporté le Raspa sous mon maillot et me voilà parti pour Briançon.

Je reste très prudent dans la descente car je suis très fatigué et j’ai peur de manquer d’un peu de lucidité.

Dès la sortie de Briançon, le vent de face est très fort. Il y a toujours du vent sur le retour sur l’Embrunman, mais je le trouve particulièrement fort cette année, à moins que ce soit mon manque de jambes qui me fasse ressentir cela. J’ai toujours dit que c’était à partir de Briançon que le plus dur commençait. Un peu comme sur l’Altriman où le port Palhière fait figure d’épouvantail, croire que l’Izoard est le plus dur  sur l’Embrunman est une colossale erreur.

Les Vignaux passent pas trop mal, mais impossible de relancer. Les km défilent très lentement  avec ce vent de face et pourtant juste avant Pallon, je rattrape l’ami Jeff. Je suis ravi de le retrouver. Il n’a pas l’œil du tigre, mais je le sens quand même pas mal du tout. Nous allons faire quelques km ensemble mais dans le Pallon il va s’éloigner progressivement car je suis à la limite de mettre pied à terre.

L’aérodrome, St Clément, la route de St André, et enfin après une lente et interminable agonie, voilà le pont de fer d’Embrun sur lequel je manque de me casser la figure.

Les amis du TCN me boostent un peu devant la gare d’Embrun pour attaquer le Chalvet pour lequel 50’ me seront nécessaires pour faire la montée et ka descente,  avec un arrêt d’au moins 5’ au milieu de la montée pour reprendre mes esprits. La dernière descente est de plus en plus pourrie et dangereuse d’année en année, je la subis complètement tellement je suis HS.

Le parc à vélo, enfin ! J'ai le dos cassé, je marche tranquillement jusqu'à ma chaise sur laquelle je m’affale comme une grosse bouse et accepte  bien volontiers les massages des jeunes bénévoles. Mes  quadriceps sont défoncés, et cela fait un bien fou.

Je repars au bout de 6’, sachant que maintenant, il va falloir gérer le physique et surtout la chaleur qui est très piégeuse car un petit vent semble rafraichir l’atmosphère mais attention car le soleil cogne très fort. Je vois des gars nue-tête, des fous avec ce soleil de plomb.

Pour ceux qui connaissaient l’ancien tracé du marathon d'Embrun, le parcours CAP a changé cette année. 2 grands changements sont intervenus : on ne fait plus le tour du plan d’eau et on ne traverse plus la Durance pour monter sur Baratier. Le tour est ainsi composé : en sortant du parc à vélo, on rejoint directement la digue de la Durance pour un petit aller-retour de quelques hectomètres vers la base nautique, ensuite, comme avant, on monte à Embrun par la côte chamois, on redescend par la route pour rejoindre la  zone maraichère au pied des falaises d’Embrun puis on va sur la digue, toujours comme avant. On fait ensuite une nouvelle boucle dans la  zone maraichère qui ramène à la route du parcours vélo jusqu’au pont de fer (qu’on ne traverse pas) puis on rejoint la digue pour un retour sur le plan d’eau par une longue ligne droite e 2 ou 3 km jusqu’au parc à vélo. Le tour fait 14 km, à parcourir 3 fois au lieu des 2 tours de 21 km avant. Persollement, j'aime bien ce nouveau tracé, que je trouve peut être moins dur que l'ancien. Certes, il faut monter 3 fois la côte chamois au lieu de 2, mais on évite les 2 montées sur Baratier qui étaient bien difficiles aussi. Et surtout cela permet de recevoir les encouragements des copains plus souvent et il y a très peu d'endroit où l'on est seul.


Stef, facile


Jef, serein.


La Tortue, à la peine.


Je pars prudemment à utilisant les très nombreux points d’eau mis à la disposition pour m’asperger et boire. Eponges trempées dans le pan d’eau par les enfants, jets d’eau de particuliers, la fontaine du bas de la côte chamois, la fontaine du village, et bien sur tous les points de ravitaillements et d’épongeage officiels sont bons à prendre. Au premier passage devant le camping de la vieille ferme où nous avons posé le camping-car, la famille est là pour m’encourager et ça fait du bien. JP, Alex, Laure et Jocelyn sont aussi très présents et de les savoir sur le circuit réconforte.

Première montée de la côte chamois, en marchant bien sûr, comme toujours car il ne sert à rien de courir dans une telle pente, je m’exploserai les poumons et le peu de jambe qui me reste pour gagner quelques secondes au mieux. Dans la rue piétonne, il y a foule, et il faut essayer de lever les genoux et de trotter pour faire honneur au maillot du club. On se croise avec Jef sur la digue, il a 2 bons km d’avance sur moi. Il n’est pas frais, mais il avance très bien et j’essaie de l’encourager. Fin du premier tour en 1h30 environ. Pas terrible mais honorable, j’ai trotté presque tout le temps.

Deuxième tour, difficile aussi à cause de la chaleur, mais toujours la même ambiance et les mêmes fidèles supporter. J’ai un peu ralentis et Jef m’a encore pris du temps, je le croise près du parc à vélo au moment où il attaque son dernier tour. Il va finir, c’est certain maintenant, et j’ai une bouffée de joie qui m’envahit.

Dernier tour. Il fait moins chaud car le soleil s’est couché. Laure, Alex et JP m'escortent en VTT sur la dernière longue ligne droite de la digue. Je finis au crépuscule en alternant marche et course du mieux que mes vieilles jambes peuvent le supporter. Claire, les enfants, les copains, tous sont restés pour m’attendre si tard, à l'abord de la dernière ligne droite, moi  le bon dernier finisher du club, presque 30’ derrière Jef et 1 heure derrière Stef qui a cassé son câble de dérailleur arrière dans Pallon et qui a eu la veine incroyable de trouver quelqu’un sur le bord de la route qui lui a prêté son vélo pour finir. Loïc et Denis, plus forts sur le papier pourtant, ont finalement abandonné. Ne les ayant pas revu, je ne sais pas exactement pourquoi, mais je sais que Denis a été malade et je pense que Loïc a du souffrir de la chaleur.

Embrunman 2016, clap de fin : les chiffres sont très mauvais :

1h10 de natation, 8h50 de vélo et 4h55 de CAP pour un total de 15h06. De très loin, mon plus mauvais temps sur un Embrunman. Et le pire, je finis carbonisé alors qu’en 2008, j’avais mis 14h20 sans avoir jamais été dans le dur et en faisant le col de Vars 2 jours plus tard en récupe, alors que cette année, 4 jours après j’ai encore les cuisses détruites !

Le poids des ans, l’embolie de 2012, les causes sont multiples, mais la principale, il faut être lucide est le manque de préparation. Je suis arrivé en touriste complet, en comptant uniquement sur mon expérience avec comme seule préparation  les triathlons précédents (Swissman en juin et Altriman en aout). Il ne faut pas rêver, si je veux un jour retrouver un tout petit peu de performance, il va falloir que je me prépare un peu mieux, et que je retrouve une hygiène de vie un peu plus sérieuse.

Mais qu’importe, je retiendrais un troisième triathlon de montagne bouclé  en 7 semaines, et pas les plus fastoches : swissman, altriman, embrunman en attendant l’evergreen 228 dans un mois. Et je retiendrais surtout les visages fatigués mais tellement heureux de mes potes Jef et Stef et de leurs familles respectives. Bravo et respect les gars, pour un premier IM, vous avez bien pourri la Tortue et vous avez été énormes.


En cette période de JO, voilà un podium "olympique" Clin d'œil


Embrunman, clap de fin définitif ?

Il ne faut jamais dire « fontaine », mais à moins qu’une occasion spéciale ne me fasse changer d’avis, je ne sais pas si je retournerais à l’Embrunman. Cette fois je pense avoir fait le tour de cette très belle course. Contrairement à l’Altriman, où tous les ans, je prends le même plaisir à revoir les paysages,  à recroiser les bénévoles, à faire la bise à Benoit et au Big, à remonter sur l’estrade d’arrivée, etc… j’ai éprouvé un peu de lassitude sur ce quatrième Embrunman, alors que d'habitude, je ne m'ennuie jamais sur une course quelque soit sa durée ou sa difficulté. Le chrono très moyen est aussi probablement pour quelque chose dans ce ressenti.

Pour conclure, une pensée pour le nombre incalculable de gars qui ont du finir à l’hosto car les sirènes de pompier n’ont par arrêté de l’après-midi. Faut dire que ce n’est quand même pas une course pour petits garçons !!!


Et rdv à chamonix dans quelques jours pour le gros gros morceau de l'été...L'Evergreen 228 !

 

ps : merci à Jocelyn et au Raspa pour quelques photos.

 

Et voilà, 4ème Embrunman, pas le plus facile...

4 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 24-08-2016 à 06:56:25

Dommage pour cet Embruman que tu as subi et où le plaisir n'était pas au rendez-vous (sans parler du chrono sur lequel tu avais fait une croix..)
Heureusement il y avait les potes du TCN et les kikous pour arriver à prendre du plaisir et partager...
Bonne récup. et Evergreen, un autre monstre auquel tu vas te frotter une 2° fois !!! ( pas vu sur ton kivaou...)

Commentaire de La Tortue posté le 25-08-2016 à 22:29:17

merci Phil.
le kivaou n'est pas à jour car je m'inscrit sur les courses au dernier moment et en fonction de la course précédente.
pour l'evergreen j'ai beaucoup hésité mais la présence du Raspa et de Paname m'a convaincu cuisine.
il va falloir avoir un oeil très attentif sur les barrières horaires car avec les jambes que j'avais à Embrun c'est pas gagné d'avance.

Commentaire de anyah posté le 06-09-2016 à 14:13:24

merci de m'avoir fait revivre l'Embrunman par ton récit et bravo pour avoir bouclé, même sans entrain ! Mais tu ne dis pas qu'avec les grosses chaleurs, nos performances sont beaucoup moins bonnes, et il me semble que tu ne devrais pas comparer la forme que tu as sur des épreuves courues en climat tempéré ou frais à Embrunman qui s'est déroulé une fois encore cette année à plus de 35 °. bonne récup !

Commentaire de LtBlueb posté le 08-08-2017 à 17:56:14

J-7 , les fondamentaux ... lire quelques récits histoire de me preparer psychologiquement à ce qui m'attend dans 1 semaine... j'ai bien peur de subir comme tu l'avais fait en 2016...

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