Récit de la course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km 2018, par Twi

L'auteur : Twi

La course : Eco-Trail de Paris® Ile de France - 80 km

Date : 17/3/2018

Lieu : St Quentin En Yvelines (Yvelines)

Affichage : 3007 vues

Distance : 80km

Matos : Tout crado à l'arrivée

Objectif : Terminer

9 commentaires

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Le meilleur moyen de ne pas marcher dans la boue, c'est de courir dedans

Préambule

Décembre 2017, vacances de Noël. Tranquillement assis dans mon fauteuil, je surfe sur internet un peu au hasard et me retrouve sur un fameux site de vente en ligne qui emprunte son nom à un grand fleuve sud américain (c’est bon un peu d’exotisme, dans un récit qui se passe principalement à Saint-Quentin en Yvelines). Grâce aux merveilleux algorithmes hyper secrets qui n’ignorent rien de mon historique de navigation depuis l’invention du minitel, le site me suggère un bouquin qui propose rien de moins que de relater quelques Trails et Ultras Mythiques. Allez, c’est Noël !

Quarante huit heures après grâce à la magie de l’internet et à la contribution plus ou moins volontaire d’une poignée d’esclaves des temps modernes cloîtrés dans des entrepôts géants à longueur de journée, l’ouvrage fait son apparition dans ma boîte à lettres. 

Le feu de bois aidant, le livre (soi dit au passage excellent mais je ne suis pas là pour faire de la pub), est dévoré en moins de temps qu’il ne faut à un boulimique pour ingurgiter une plaquette de Milka (sans le papier d’alu de la marmotte). Parmi la foison d’informations toutes plus utiles et passionnantes, j’en retiens 2 notamment :

1- il existe une course qui s’appelle l’Ecotrail de Paris qui cumule 80km sur un parcours « pas technique donc assez roulant (sic) »

2- il existe un forum sympa qui regroupe les coureurs de tous horizons et permet de partager conseils, expériences et discussions en tous genres

Dans l’euphorie de cette fin d’année, je m’inscris à l’un et l’autre. Tout seul, sans rien demander à personne.

Fin du préambule.

Palaiseau

10h15 le samedi 17, départ en voiture vers SQY. Là où on commence à percevoir le côté « ECO » de l’écotrail, c’est quand on croise la première indication pour s'y rendre en voiture … à l’entrée du parking. Fallait venir en transport en commun mon gars ! Ça m’apprendra aussi à squatter chez les amis banlieusards plutôt qu’à Paris, d’où j’aurais pû prendre tranquillement le RER C, puis la navette. Ah non, pas le RER C, pardon, y marche pas.

Donc arrivée sur la plaine de départ, petite fouille peu convaincante, et nous y voilà. Je pose mes affaires, discute un peu avec Audrey qui m’a déposé et va repartir et prends un peu l’ambiance. Je repère un petit groupe amassé au dessous de l’arbre (enfin, d’un arbre), tourne un peu autour du pot (l’hypertimidité ne se soigne pas en un jour) et prends contact avec mes premiers kikoureurs pour de vrai (si, si j’y étais, regardez la photo, le type derrière avec sa chemise à carreaux). Faut vraiment que je m’achète un signe de reconnaissance (casquette, Buff, …).

Comme je ne voulais pas quitter la zone de départ sans découvrir cette autre ECO spécificité que sont les toilettes sèches (je vous raconterais bien, mais ça risque de friser le hors sujet), je laisse le groupe des kikous et au moment fatidique, me retrouve bien loin dans le sas de départ, entre un arlequin et un type avec des oreilles de lapin (on en reparlera).

Top départ !

C’est gras. Pour suivre sagement les conseils avisés des kikoureurs expérimentés, j’y vais mollo, sans trop forcer 7min/km de moyenne, comme le prévoit mon roadbook. Ce qui ne m’empêche pas de monter à 140 bpm, l’adrénaline sans doute. Allez, on va arrêter de regarder le cardio et se concentrer sur le chemin. Avec le recul, une première partie surréaliste avec des coureurs qui ressemblent des mariées en robe blanche qui veulent pas se salir … j’aurais bien aimé voir les mêmes à l’arrivée ! Je suis le peloton et fais un peu d’anthropologie, entre les jeunes cadres dynamiques qui parlent boulot (« j’ai double-checké la to-do-list avec le boss pendant la conf-call »), les blasés qui font ça comme une petite course longue pour préparer l’Ultra Trail Machin Bidule, le groupe de copains qui s’interpelle en hurlant et le lapin qui parle à sa webcam. Quand l’individu à proximité me devient insupportable, j’accélère je ralentis ou j’improvise une pause pipi. Tout va bien. C'est juste un peu gras.

Buc

2h34 de course (1702 ème), pile-poil dans le road book. Ce sera la dernière fois. 

On prend son temps, on mange, on s'hydrate et on repart.

La boue a déjà signifié qu’elle comptait jouer le rôle principal dans cette course quand les premiers flocons font leur apparition. A ce stade, la neige, c’est juste joli et ça chatouille le nez. Mais le problème avec la boue, ce n’est pas tant le risque de glissade et les pieds souillés et mouillés que les coureurs qui en ont peur : « je cours, je cours, hop, je m’arrête parce que j’approche d’une flaque de boue et que j’ai peur de salir mes belles chaussures ; finalement, je choisis d'élargir le chemin et de massacrer la végétation". Mais pourquoi tu t’arrêtes !!! Le chemin le plus sûr c’est DANS la flaque (« mieux vaut les pied mouillés qu’une cheville tordue » - Copyright ilgigrad). Je dirai même plus : le meilleur moyen de ne pas marcher dans la boue, c’est de courir dedans. Moins tu passes vite, plus ça colle. Les quelques moments où se présente à moi une immense flaque de boue avec ses guirlandes de marcheurs de part et d’autre, je prends un malin plaisir à pacmaniser en plein milieu en éclaboussant tout le monde sans ménagement. C’est vrai, il a raison Bubulle, c’est trop rigolo.

Quelques autres petits plaisirs en vrac et pas forcément dans l’ordre ni localisés: un gars qui raconte à sa webcam ses problèmes physiques « le tendon tient jusque là », je m’amuse en imaginant qu’il raconte aussi ses problèmes gastriques quand il a mal géré son alimentation. Dans une descente je croise deux affiches pour encourager les kikoureurs avec tous nos pseudos ; la coupable est en bas, trop occupée encourager Patricia pour que je puisse l’en remercier, j’en profite pour le faire ici. Je m’amuse d’une pensée pour tous ceux qui se demandaient sur le forum si « ça peut se faire en chaussures de route classiques malgré le terrain un peu gras qui se profile ». J’admire les courageux convoyeurs des deux joëlettes (quel courage). Je savoure le texto qui m’annonce que la petite famille m’attend au km 38.

Comme c’est un peu monotone tout de même, je ressors une botte secrète que je n’avais pas utilisée depuis plus de 2 ans : la musique. J’avais préparé une playlist pour l’occasion, intitulée « Born to Run » (quel génie, mais où vais-je chercher tout ça ?). Ça commence avec le titre éponyme (version FGTH), puis Thunderstruck, puis Thunderstruck, puis Thunderstruck, puis Thunderstruck. Note pour le prochain trail : ne pas laisser les enfants jouer avec le smartphone ou vider la liste d’attente de Spotify avant le départ. Enfin, on passe à autre chose Eye of the tiger, Enola Gay, I’m so excited, Highway to hell (comme dans mes souvenirs du MDS que j’ai pas fait) … 

Et arrive le kilomètre 38 … au 39ème kilomètre (après Buc, j’ai toujours un décalage d’environ 1km sur ma montre, qui me poursuivra jusqu’à la Tour Eiffel) et, en haut d’un petit raidillon qui débouche sur une route, les copains et la famille. Sourires, embrassades, un petit bout de chocolat (chut, c’est interdit, je suis en autonomie), tout en encourageant les coureurs qui passent. J’ai dû perdre une cinquantaine de places, mais peu importe, je suis rebootsé jusqu’à Meudon. De toute façon, au final, ma stratégie de pacman des flaques et des descentes m’a déjà  fait gagner 200 places.

 Meudon

45ème kilomètre, 6h10 de course  (roadbook + 45 min), 1503ème, deuxième ravitaillement. Joli château, mais je refroidis à vitesse grand V. Quand je m’en rends compte, il est déjà trop tard, j’ai les doigts gelés malgré les gants. Je repars et mets quelques kilomètres à me réchauffer. C’est reparti dans le parc de l’Observatoire … et nouvel arrêt pour mettre la frontale.  La course prend une toute autre perspective sous le phare de ma lampe. Ce serait mentir de dire qu’on voit mieux la boue. Pour ne rien arranger, la neige et ma propre respiration deviennent des sources de perturbation visuelle. Pour la neige, je peux rien faire ; j’essaye d’arrêter de respirer, on voit mieux, mais c’est pas pratique pour courir. 

Je ne sais plus trop comment j’arrive à Chaville, toujours au son de la playlist, mais je me souviens que ces 12 km sont longs et pénibles. Heureusement, ma chérie à rameuté tous les amis qui possèdent un smartphone et qui m’arrosent d’une salve d’encouragements sous le format compatible avec la lecture sur ma montre (pas plus de 5 mots, pas d’icônes). Plus de 100 textos en tout, sympa les copains !

Chaville

57km, 8h15 de course (roadbook + 1h15), 1505ème. Le ravitaillement de la lose. 5cm de boue, froid glacial. Je pose mes bâtons contre une rambarde. Je sors mon gobelet et l’accroche à un bâton. Les bâtons tombent (dans la boue, donc). Je demande à un gentil bénévole de le rincer, il le fait et me tend un gobelet d’eau bien mérité … dont je me rends compte à la fin qu’il reste 5mm de boue au fond … miam. Une type passe : « le bus pour Paris part dans 10 minutes » … me tente pas mec ! On passe à la nourriture, j’ingurgite au hasard, salé et sucré sans trop réfléchir. Puis la soupe chaude. Je me mets sagement dans la queue, c’est mon tour quand une coureuse arrive en geignant comme si sa vie était en jeu et m’arrache presque ma soupe des mains … même pas la force de réagir. Réchauffé un peu par la soupe, je vais m’asseoir à coté pour faire le point … je suis crevé, transi de froid, mes pieds sont pleins de boue, mes mollets aussi, mes gants sont trempés et boueux, les manches et dragonnes de mes bâtons sont pleins de boue, je ne m’amuse plus depuis un bon bout de temps, je rêve d’un bonne douche et d’un lit chaud … et l’autre qui repasse « le bus pour Paris part dans 5 minutes ». VADE RETRO ! Je me lève et m’engage dans la descente. 

Avec le recul, je crois que c’est à ce moment là que j’ai le plus puisé en moi sur cette course, je n’en reviens toujours pas d’avoir trouvé cette force.

Allez, l’étape suivante (l’entrée du parc de St Cloud) n’est qu’à 8km, qui n’en seront pas moins pénibles. J’ai arrêté la musique, un peu de calme, ça fait du bien. Les messages me montrent que certains amis réussissent à suivre ma progression en direct sur le site. Message de Guillaume, mon partenaire d’entrainement : « courage, tu as bientôt fini » ; je me rends compte qu’il ne peut même pas imaginer dans quel enfer on est. Un des seuls textos auxquels je répondrai directement. « T’as raison presque : plus qu’un semi-marathon dans la boue !».

Parc de St Cloud

Entrée du Parc de St Cloud. Arrêt pour boire, manger et prévenir ma chérie de ma progression. Encouragements, et info décevante : "on va pas venir à la Tour, il est trop tard". Soit … je m’en doutais un peu. Pendant que je remballe tout, 2 coureurs passent à me côtés, et je chope un bout de conversation « va falloir accélérer … barrière horaire … prochain ravito». Les barrières horaires ! Avec mon roadbook optimiste, ce paramètre m’était complètement sorti de la tête, mais il est vrai que ça commence à compter, et je ne veux pas miser sur une hypothétique clémence des organisateurs.

Ce message subliminal a l’effet d’un coup de fouet, je redémarre à une allure que je n’ai pas connue depuis plusieurs heures. Sans le savoir ces deux là ont sans doute sauvé ma course. Je les remercie mentalement en les doublant quelques kilomètres plus loin. La neige s’est calmée, je parviens à relancer régulièrement et suis surpris d’en avoir encore autant sous le pied. Je découvre aussi une nouvelle fonction à me bâtons, dont j’abuserai jusqu’à la fin : pousser pour aider à relancer. Le parc de St Cloud est passé quasiment inaperçu. J’arrive au ravitaillement quand le bénévole animateur annonce la fermeture dans 8 minutes, ouf !

 Domaine de St Cloud

10h30 de course (roadbook + 2h), 1454ème. Il me reste de l’eau, il me reste à manger, je ne suis pas déshydraté, j’ai froid mais pas trop, je ne veux pas reproduire mon erreur de Chaville en me refroidissant à nouveau et je compte profiter de la petite marge d’avance sur les barrières horaires, d’autant que je ne sais pas combien de temps mon coup de boost va durer. Je chope une soupe à la volée, merci, au revoir ! Je relance la musique et c’est reparti ! 

Descente dans le parc et là, c’est le drame : dans la dernière flaque de boue du parc c’est à dire presque la dernière du parcours, je glisse et tombe. Je ne verrai qu’à l’arrivée que je me suis ouvert le genou, ce qui renforcera mon statut de héros auprès de mes enfants. Enfin, les quais. Ce passage honni sur les éditions précédentes apparait pour bon nombre d’entre nous comme une délivrance. Plus que 11km, et je ne vois toujours pas la Tour Eiffel ! Je continue à courir, piqué par la peur de rater la dernière barrière horaire que je n’ai même pas pris le temps de vérifier, et m’étonne de tous ces coureurs qui marchent. Killing in the name, Black Betty, Whole Lotta love … Et un texto: "finalement, on vient !". Ca m'incite à continuer à courir, pour ne pas les faire attendre.

Ile St Germain, et petit clin d’oeil avec la pub pirate du bouquin de Bert’ affiché là on ne sait pas trop comment (la boucle de mon récit est presque bouclée). On continue, un peu de boue mais c’est de la rigolade à côté de là où on vient. C’est vrai que le balisage sur les quais n’est pas terrible mais je réussis à faire toujours le bon choix, entre les quelques balisages existants, les rares bénévoles et les coureurs-marcheurs qui sont devant -la chance du débutant peut-être. C’est dur mais je continue à courir. Pont du Garigliano, youpi, on est à Paris et en terrain connu. La Tour Eiffel se montre enfin ; île aux Cygnes, je marche quelques centaines de mètres, puis repars. Le clignotement de minuit est devant moi, un moment j’avais imaginé arriver à ce moment là, mais j’aurais moins bien vu. Quai de Grenelle, Pont de Passy, Kim Carnes me vante les yeux de Bette Davis -ce moment doit avoir un parfum de victoire, puisque c’est cette chanson que j’associe à cet Ecotrail depuis. Je monte les escaliers. Sultans of Swing ; on traverse, peu de touristes à cette heure et par ce temps. Je retire les écouteurs pour profiter de l’instant. Ça y est, je vois la famille : embrassades et checks. Je suis un des rares à arriver en courant, ça les a impressionnés je crois. 

 Tour Eiffel

Allez, j’ai mon billet, plus qu’à monter. Ceux qui ne connaissent pas en font toute une montagne de cette ascension, jusqu’à ma soeur qui croyait que l’escalier me mènerait doit à l’arrêt cardiaque (j’ai vérifié, pas plus de 140 bpm : les tout est de ne pas monter les marches 4 à 4). En fait, l'adrénaline de l'arrivée est un bon carburant pour ces derniers mètres de dénivelé.

Minuit 22 (12h06 de course - Roadbook + 2h06), 1323ème et Finisher !!! Je passe la ligne !!!

Victoire, sur moi-même et sur les éléments ! Heu-reux ! Médaille, t-shirt, bière et je redescends rejoindre ma chérie, mes 2 plus grands enfants et Mathieu qui sont venus m'accueillir.

Sur un petit nuage dans la voiture, direction Palaiseau. 3 étages 1/2 à monter, direction salle de bains, le temps de se décrotter sérieusement et je profite d’un repos bien mérité.

Bilan :

Dégoûté sur le coup … et prêt à me réinscrire dès le lendemain. Comme toutes les courses finalement ...

Bien sûr, je suis loin du temps que je m’étais fixé, mais qui a tenu son objectif sur cette édition dantesque ? Le plus important n’est pas là : j’ai couru mon 1er 80km, j’ai bien géré ma nutrition, mon hydratation et surtout mon effort (autant qu’on le pouvait dans ces conditions) puisque j’ai retrouvé la force de courir sur les 15 derniers kilomètres, à une vitesse proche de la moyenne que je m’étais fixée. Et surtout, j’ai découvert en moi des ressources insoupçonnées qui m’ont permis notamment de repartir de Chaville. Prometteur pour la suite …

J’ai marqué des points -plus importants que ceux pour l'UTMB- auprès de la famille et des amis qui n’y croyaient pas. C’est bon pour le prochain défi ça …

Et mes enfants me voient comme un héros avec cette arrivée en courant, mon estafilade sanguinolente au genou et surtout, surtout ... mon apparition furtive le lendemain sur le Youtube des lapins runners (5’14’’).

Epilogue

Lundi 19 mars, en retard à un RDV médical je réussis à pousser un petit sprint dans les rues de Rouen ; mes jambes fonctionnent comme un lendemain de course longue. Au retour, dans la voiture, je cherche une playlist et tombe sur Born to Run … play ! Petite larme à l’oeil. J’en ai chié mais c’était chouette. On recommence quand ?

 

9 commentaires

Commentaire de Bérénice posté le 26-03-2018 à 00:12:19

Super récit et bravo ! Et rien de mieux que le partage en famille !

Commentaire de bubulle posté le 26-03-2018 à 07:18:17

On a gagné une belle plume sur Kikourou ! Me suis bien marré à plusieurs moments. Il a quand mêeme bien fait de faire son bouquin, Bert.

Bon, l'auteur des pancartes kikous de La Minière, ce n'était pas Sab qui était en bas de la descente, mais Pat qui t'attendait juste.....65km plus loin, avec son chapeau de la St-Patrick, mais tu es pardonné.

En plus, tu as remarqué tous les détails intéressants : les Lapins, les flaques de boue rigolotes, les Panobert (même s'il faisait une pub éhontée pour son bouquin) et le côté follement passionnant du Parc de l'Observatoire.

Te voilà prêt pour des dizaiines de récits sur Kikourou !

Commentaire de Twi posté le 26-03-2018 à 09:09:15

A minuit 22, soit j'avais plus les yeux en face des trous, soit le gars qui m'a passé la médaille autour du cou avait pas de chapeau de St Patrick (forcément on était le 18, c'était déjà du passé la St Pat). Je sais donc pas si c'était Pat ou pas Pat.

Merci à Pat pour les affiches, donc.
A Sab aussi d'ailleurs !

Commentaire de Le Plume posté le 26-03-2018 à 14:38:09

Expérience assez similaire, mais un cran derrière (12h45 de course tout pile). Tu oublies de parler de l'innommable casse-gueule qu'étais le gazon de Chaville au moment de repartir! Si j'ai le courage, maintenant que je me suis créé mon compte, je fais un récit aussi.

Commentaire de Twi posté le 26-03-2018 à 21:10:22

Ah bon, y'avait du gazon à Chaville ?
Avant ou après le passage des coureurs ?

Commentaire de Le Plume posté le 27-03-2018 à 16:51:53

hahaha justement! j'ai vraiment cru me gaufrer sur la pente en repartant...

Commentaire de catcityrunner posté le 27-03-2018 à 21:25:55

Bravo pour cette belle course, qui en appelle d'autres !
Et le récit plaisant et bien enlevé.

Commentaire de freddo90 posté le 28-03-2018 à 15:33:40

Bravo pour ta course et ta ténacité, et merci pour ce récit sympathique à lire !

Commentaire de Shoto posté le 20-02-2019 à 19:13:24

Excellent récit plein d humour ... et bravo pour ta place de finisher dans l édition 2018 alias #l ECOTRAIL de l enfer sur terre# ... moi j y suis dans 3 semaines.

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