Récit de la course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise 2010, par fulgurex

L'auteur : fulgurex

La course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise

Date : 4/7/2010

Lieu : Pralognan La Vanoise (Savoie)

Affichage : 3149 vues

Distance : 72km

Objectif : Pas d'objectif

23 commentaires

Partager :

89 autres récits :

le TGV 0704 va partir, attention au départ!

vue générale du trajet 

Après 10 ans passés à Paris aux études de tracé de lignes TGV, il m’était impossible de laisser passer cette course.

J’ai donc tracé une marche pour ce TGV en partance de Pralognan la Vanoise. En fonction des diverses pentes et rampes, de chaque point d’arrêt général « obligatoire » et du tableau de service, j’ai mis au point un horaire.

 

Départ à 5h00

Première gare desservie : Col de la Vanoise, Refuge Félix Faure

Deuxième arrêt : Refuge de l’Arpont

Troisième arrêt : Refuge de Plan Sec.
Contrairement à ce qu’indique son nom, le stationnement sera prolongé pour refaire les pleins d’eau.

Quatrième arrêt : Refuge d’Orgère (deuxième et dernière rampe importante du parcours)

Cinquième arrêt : Refuge Péclet Polset
Notre TGV filera alors sur l’air jusqu’à sa destination finale.

L’arrivée est prévue en gare de Pralognan pour 16h00

 

Prêt pour 11h de voyage ?

En voiture messieurs dames, le départ est imminent.

 


3h15 lever
la nuit a été courte, mais je ne me sens pas trop fatigué. Je m'habille apidement grâce à la préparation méthodique de la veille. J'ai bien tout? Ok!
3h30 je quitte la chambre
Jupette referme la porte derrière moi;
3h45 petit Déjeuner
Blob profite de ce repas pour me montrer son bricolage de guêtre... guêtres...oups
4h00 « toc toc toc » « dring dring » « allooooo? Tu peux m'ouvrir » la pauvre Jupette commençait à se ré-endormir, mais on nous annonce de nombreux passage de névés et je ne peux pas partir sans guêtre.
crédit photo: Photogone 

4h15 toute la petite bande descend au pointage d'avant course. Quelques vérification de sac, une interview filmée (je me dégonfle), une photo de groupe... et l'heure arrive, tout le monde sur le quai.
5h00 Si la course est chère, le départ est donné. Je me remémore ma tactique du jour: une fréquence cardiaque entre 145 et 150 que je dois tenir tout le long. Le but étant d'avoir un électrocardiogramme le plus horizontal possible. Même si je m'estime capable de faire 11h00, le plus important aujourd'hui est ce test pré-UTMB. Je pars donc en trottinant doucement sur le bitume. 300M plus loin, la pente nous oblige à marcher, c'est très bien. Il fait nuit, mais comme le jour doit se lever rapidement, j'ai fait le choix de ne pas emmener de lampe frontale. J'ai bien fait, on voit suffisamment. Par contre, je n'ose pas tripoter mes boutons de montre, de peur de tout dérégler. J'aurais du réviser ce point là. Pas grave, je monte tranquillement au rythme général. Quand la clarté est suffisante, je m'aperçois que je suis plus prés des 160 que des 150.: Tant pis, il faut bien que j'avance, mais je veille à surtout ne pas dépasser cette valeur tant que ça monte. Je rattrape Dadou. On discute un moment, puis on rejoint Tamiou, quelques mots et on continue. Un petit choix d’itinéraire différent me fait m’éloigner de Dadou. Je consulte mon cardio et voit qu’il est un peu bas, tant pis pour la convivialité, j’accélère légèrement et continue ma course seul.
Le passage par le lac des vaches est aussi exotique que ce que je pensais. Ça ne bouchonne pas, mais l’abondance d’eau m’empêche de sortir de là les deux pieds complètement sec. Ça commence bien ! à peine une heure de course et déjà une chaussette mouillée. Je n’ai jamais testé la course aussi longtemps les pieds mouillés, pourvu que je n’attrape pas d’ampoule.
6h36 Premier ravitaillement, face à la Grande Casse. C’est magnifique, une cordée est en train de se hisser vers le sommet. J’ai une pensée pour mon père qui l’a fait lui aussi. 
Je repars rapidement en veillant à bien dérouler : surtout courir souplement à moins de 150 pulsations. Je tiens le rythme que j’utilise quand j’accompagne ma Jupette. Finalement, les sorties que je trouve un peu lentes ne sont peut être pas complètement inutiles.
crédit photo: Photogone 

Le sol est plus qu’humide et j’essaye de zigzaguer entre les écoulements. Peine perdue, je fini par me tremper les deux pieds dans une eau glaciale.
On arrive sur la traversée de névé déclaré délicat par l’organisation. Mais les CRS nous ont équipé le passage. Je butte sur les types devant qui ralentissent exagérément à mon goût. J’en profite pour bien respirer et faire baisser mes pulsations. Je suis content d’avoir une petite expérience de la rando en haute montagne car ce n’est pas le genre de passage qui m’impressionne, au contraire. J’adore. Vraiment, je ne regrette pas d’être là.
crédit photo: mic31 
7h00 Le soleil éclaire maintenant franchement le versant et la chaleur se fait sentir. On a beau être haut, j’ai chaud. Et je n’aime pas ça. Je suis presque satisfait de mettre de temps en temps les pieds dans l’eau glacée des torrents.

Ma stratégie de course est simple à suivre :
1/ pulsations entre 145 et 150
2/ bien boire
3/ ne pas se laisser embarquer

1/ Le premier objectif est surveillé. S’il y a une chose que je ne peut pas perdre, c’est ma montre. Je la scrute régulièrement et je ralenti dès que je passe les 150. mais souvent, je suis surpris d’être plutôt en dessous, à 135 avec les jambes ‘molles’. Cela doit venir de l’altitude et du manque de globules rouges. Dommage que le cardio ne me donne que la distance. J’ai bien mon tableau de marche dans la poche, mais c’est fastidieux de le sortir et de faire le point. Surtout que j’ai souvent les deux mains prises par les bâtons.
2/ Le deuxième objectif est un peu plus difficile à suivre. Mais d’expérience, je sais maintenant que lorsque j’ai l’impression de bien boire, je ne bois pas assez et je retrouve ma poche pleine d’eau à l’arrivée. Je tire donc sur ma pipette plus que ce que j’ai envie. J’ai envie de boire 3 gorgées ? j’en bois 5 !
3/ Le troisième objectif est le plus simple à tenir. Le rythme général est bon, et je le suis tranquillement. Mon niveau de préparation est excellent et personne ne me double. Au contraire, je remonterai beaucoup de monde tout au long de la course. Surtout grâce aux parties en descente. Tiens c’est bizarre ça : « remonter dans la descente fait gagner des places ». A chaque fois que des coureurs font le choix de courir un faux plat, alors que je marche activement (style marche nordique pour ne pas dépasser mes 150 puls), je les vois s’éloigner lentement, mais je les rattrape très vite en descente (et souvent, je les double). Je me sens vraiment à l’aise dans les descentes, et pus elles sont techniques, mieux ça va. Comme je ne me sens pas des jambes « à tout péter » en montée, au début, je n’osais pas doubler dans les descentes. Mais les descentes lentes sont trop exigeantes pour mes quadriceps, alors, petit à petit, je culotte de moins en moins. Je demande tout d suite la place pour doubler…et je disparais . Je suis très satisfait de mon travail en côte de cette année.

8h25. On arrive au refuge de l’Arpont. Un semi de passé. Tout va bien, sauf que je dois utiliser les toilettes. Une grande première pour moi. Le départ à 4 h ne m’a pas permis de décrocher tous les wagons. Je repars le cœur léger après quelques coca et morceaux de fromage.
Je m’éclate à jouer au petit chamois dans la descente, ou plutôt au bouquetin, comme celui que j’ai vu tout à l’heure. Comme lui, j’essaye d’être souple.
Ça remonte, on traverse des névés : c’est la haute montagne, on est sous les glaciers, c’est beau !
Je voudrais ces instants interminables. Mais il faut avancer pour en voir d’autres.

Malheureusement, on redescend un peu et on est sur un joli sentier en balcon. A la pierraille succèdent l’herbe, les fleurs, les moutons et les randonneurs. Presque tous parlent allemand. Bizarre ! Me serai je égaré ? 
Je trouve l’arrivée sur Plan Sec un peu longue. Comme j’aperçois au loin le haut d’un télésiège, je crois que le refuge est là. Mais il est plus haut. Il fait chaud, j’ai un petit coup de mou. Je m’accroche pour rester dans le rythme : je sais qu’à Plan Sec, je m’arrêterai plus longtemps.
10h55 Ça y est ! J’y suis ! Les bénévoles sont hyper sympa et m’aident à refaire le plein de ma poche dans le dos. Bien joué, elle est presque vide. Mais comme j’ai mes deux fioles sur les bretelles de sac à dos en secours, et que ça, c’est facile à remplir dans un ruisseau… Et des ruisseaux, j’en ai croisé, plus qu’il n’en fallait. Il est donc inutile de se surcharger avec une poche pleine à chaque ravito – enfin pour moi qui ne suis pas un très gros buveur. Je profite de l’arrêt pour défaire ma chaussure gauche et voir ce qui me gène depuis 38 km. Rien ! Je veille à bien remettre ma chaussette et je termine difficilement mon Tuc. C’est sec ces Trucs ci. 

11h02 Et je repars. Je profite de la descente pour faire mon petit bouquetin et prendre un peud’avance sur mes poursuivants… qui me rattrapent vite dans la montée. Mais derrière, rira bien qui rira le dernier : 500m de D- ! Le fulgu passe la seconde et dévale comme jamais. J’ai une de ces pêches ! Et je suis content d’être capable de m’amuser après un marathon. J’ai bien géré jusque maintenant, il faut quand même faire gaffe à ne pas se cramer. Ça va vite. Il faut être attentif. Mais au bout d’un moment, même si les jambes portent, l’esprit s’évade. Le monde est bien fait : à peine je pense à autre chose qu’à ma pose de pied, qu’un caillou sort de terre pour me rappeler à l’ordre. Je plonge en avant. Et comme à mon habitude maintenant, le geste reflex déclenche un début de crampe. Mais est ce la forme ou l’expérience ? J’arrive à ne pas me crisper et stopper la crampe immédiatement. ½ tour droite dans la pente, je m’étire tout doucement pour replacer les fibres musculaires et je repars en trottinant doucement et souplement. Les Boosters doivent avoir participé à l’effort, pas de crampe ! J’ai de la chance, ça remonte et je peux tirer sur les mollets à chaque pas. Je suis rejoins par un gars de la Yaute qui m’accompagne jusqu’au ravito.
13h00 J’arrive au refuge de l’Orgère : pile poil l’heure de la soupe. Ça tombe bien, il y en a ! moi qui n’aime pas ça d’habitude, je savoure celle-ci. J’en rêvais. Je m’assois 2 minutes sur un mur en pierres pour déguster et me détendre les jambes. J’essaye de joindre Jupette pour savoir comment s’est passé sa rando et la rassurer, mais pas de liaison. Je coupe le portable, le remets dans le sac et c’est reparti.
13h06 Devant moi 600 m de D+… enfin, c’est ce que je croyais, mais mon voisin de muret (et qui abandonne malgré mes encouragements) m’annonce 1000m de D+. Euh ! je crois que je n’ai pas assez étudié cette sortie. Je pars donc tranquillement à mon pas de sénateur, celui que je travaille avec mon père dans nos aventures montagnardes. Je ne m’occupe de rien et petit à petit, ça grimpe. Je me fais doubler par la quatrième fille et son « coach ». je force un tout petit peu, histoire de dire, mais sans dépasser les pulsations. On est maintenant sur un long faux plat montant. Je reprends du poil de la bête. Il fait moins chaud que plus bas et il y a plus d’air que plus haut. Cette situation mitigée me va bien. Je relance en poussant sur les bâtons, mais toujours sans courir pour ne pas monter dans les tours. Je double la quatrième fille, mais pas celle de tout à l’heure, puisque maintenant elle a pris la troisième place. Vous suivez ? j’essaye de la motiver à se battre pour le podium, mais elle n’a pas l’envie. Je continue. On arrive sur un faux plat et les névés commencent. On zigzaguera autour, puis dessus pour finir dedans.
 
crédit photo: mic31 
Je pense qu’on monte plus de 300m dans les névés, en baskette et avec l’altitude, c’est dur… mais j’aime. Mes bâtons ont des petites rondelles, je ne peux pas pousser fort, mais je plains ceux qui ont enlevé leur rondelles, ou pire, ceux qui ont choisi l’option « sans bâtons. De petit drapeau rouge à petit drapeau rouge, on arrive au sommet, dans les nuages et la fraicheur : 2800m quand même ! je ne m’attarde pas et je file sur le refuge de Peclet Polset. De ce côté, les névés sont aussi mous et je n’arrive aps à skier comme je voudrais. Je cours et je glisse en faisant bien attention de ne pas m’enfoncer une jambe et éviter d’avoir un genou qui se plie dans le mauvais sens. A force de surveiller ma descente, je ne vois plus où il faut passer pour rejoindre le refuge. Heureusement que je suis venu il y a 20 ans avec mon père pour y passer une nuit, alors je sais de quel coté il est…à peu prés. A gauche, il faut tirer à gauche. Et soudain, je traverse un ruisseau que je reconnais. Etonnant, 20 ans après ! je continue, remonte sur l’autre rive et voit le refuge. Magique ! Je fonce dessus, sous les applaudissements.
15h40 Les bénévoles m’annoncent être arrivé au meilleur ravito de France. Et ce n’est pas loin d’être vrai, mais il faut que je file. 
Je reprends la route, pour 12 km de descente. J’espère mettre une petite heure. Et je commence à dévaler. J’ai des coureurs en point de mire, que je rattrape rapidement. Enfin 2. Parce qu’après, je commence a avoir du mal. On m’avait annoncé le chemin roulant, mais ce sont les cailloux qui roulent sous mes pieds ! Pas très agréable au toucher des semelles.
photo: laulau, le petit en rouge derrière, c'est moi!
Puis vient la zone des parcs à vaches. Heureusement, j’ai mes guêtres ! Ce faux plat descendant me semble interminable. Je cours continuellement aux alentours de 10 km/h et pourtant, je n’en vois pas la fin. Je pensais pouvoir être à l’heure, je commence à prendre conscience du contraire. Du coup, le moral baisse et j’ai du mal à relancer quand un coureur me double. Je retrouve enfin les pistes de fond que j’ai parcourues cet hiver. Une petite pluie régénérante me lave un peu pour que je sois présentable sur la ligne d’arrivée. On arrive au pont routier, je croyais tourner à gauche pour rentrer sur la route, mais non, il faudra encore se faire la piste noire (et sa superbe montée) et la piste rouge (qui monte derrière l’hôtel). Mais enfin, on y est.
16h40 L’arrivée sur Pralo est forte en émotion. Les rues sont remplies de monde et les applaudissements fusent. On se prendrait presque pour une star !
crédit Photo: Photogone 

16h45’36’’ j’arrive sous l’arche où ma Jupette m’attend. Habillée en tenue de ville, elle fait la course avec moi et gagne. Pas dégoûtée par l’odeur, elle se jette sur moi et m’embrasse.
Je dois encore répondre à un micro trottoir et je vais boire un verre d’eau.

« Il est 16h45 et notre compagnie s’excuse pour la gêne occasionnée par ces 45 minutes de retard, provoqués par des intempéries nivales. Nous espérons que le voyage vous aura été agréable et nous vous remercions pour votre compréhension ».


Ce que je retiens :
Un trail magnifique : dommage que la météo n’ait pas été plus parfaite pour me permettre d’admirer les montagnes au loin. Mais on n’a pas eu la pluie, ou presque.
Un trail exigeant : 3800 m  de dénivelée dans chaque sens et les ¾ du parcours au dessus de 2200 m
Une gestion de course optimisée : pas de courbature, une fatigue normale, prêt à réattaquer.
Un électrocardiogramme plutôt horizontal : 153 puls de moyenne sur 7 heures, puis 143 sur 5 heures, soit une moyenne de 149 sur la course. Mon objectif de tenir entre 145 et 150 tout du long est tenu. La baisse finale est plus du à l’altitude et à la descente qu’à une baisse de forme générale.
Une organisation au top, et malgré une légère appréhension, je ne me suis pas perdu.




Et l'analyse de ma course (grâce à http://polartrainer.free.fr/home.php ).

Les 7 premières heures de course:
en rouge, les fréquences cardiaques, en bleu, les vitesses.
La fréquence cardiaque moyenne reste assez horizontale.
en bleu, la distribution des vitesses (plus la courbe est haute et plus je suis resté longtemps à cette vitesse, plus la pointe est à droite, plus je suis allé vite). Sur ce graphique, on voit que j'ai eu deux allures distinctes: beaucoup de marche à 5 km/h et un peu de course à 10. Le pic entre 5 et 10 représente le temps de marche active.
La courbe en couleur représente la distribution des fréquences cardiaques et restent majoritairement sur 87% (156 puls)

les presque 5 heures suivantes:
bien qu'il y ait plus de variation que sur la première partie, il n'y a pas d'effondrement cardiaque. La baisse générale est due à la difficultés de l'effort en plus haute altitude (au dessus de 2500m) et à la longue descente où j'ai eu du mal à solliciter mes muscles pour accélérer et tenir un rythme cardiaque. Une certaine lassitude et l'envie d'arriver 'en forme' m'a empêcher de ''m'arracher''.

sur celui ci, on voit aussi les pics de marche (lente en montée et active sur le faux plat) et le pic de course, un peu plus aplati. Les fréquences cardiaques restent majoritairement sur 83% (149 puls).
l'objectif prioritaire est atteint: rester entre 145 et 150 pulsations et avoir un électrocardiogramme horizontal. Résultat: un temps honorable, surement peu éloigné de mon meilleur potentiel, mais surtout, pas de séquelle particulière.  la tactique UTMB se met en place pour fin aout...
plus de photos sur le récit de Mic31: http://www.kikourou.net/recits/recit-10835-le_tour_des_glaciers_de_la_vanoise-2010-par-mic31.html

 

 

RODIOMETRIE:

1er en 08:21:50 et une cote de 1475

fulgu: 11:45:36 et une cote de 1045

 

 

23 commentaires

Commentaire de LtBlueb posté le 08-07-2010 à 23:43:00

très belle perf sur ce qui restera comme l'un des me trails préféré ! et un CR tout en détail qui devrait faire le bonheur des participants de l'édition 2011 ! bravo, ca sent bon , très bon pour la fin aout !

Commentaire de laulau posté le 09-07-2010 à 00:03:00

Salut Fulgurex
ça, c'est de la gestion et de l'analyse de course !
ça sent une belle réussite à l'UTMB.
Content de t'avoir rencontré à Pralo
Laurent
PS: le bonjour à jupette !

Commentaire de intuitiv posté le 09-07-2010 à 06:01:00

Excellent, comme je te l'ai deja dis , une vraie gestion scientifique de course avec des nouveautés techniques ( comme les névés ).
Fulgurex , la machine est en route......
Bravo encore

Commentaire de blob posté le 09-07-2010 à 08:45:00

je te savais en forme, mais j'ai été soufflé par ton résultat. BRAVO ! Ça paye l'entrainement.
On se revoit fin août à Chamonix ?

à +

Commentaire de Mame posté le 09-07-2010 à 12:03:00

"Tout va bien, sauf que je dois utiliser les toilettes. Une grande première pour moi."
Ah ouais?????
Chapeau pour la prépa et l'expérience qui te permettent de gérer de telles situations (exceptionnelles)

Commentaire de frankek posté le 09-07-2010 à 15:30:00

bravo ! pas facile ce TGV !! récupère bien pour le TMB.

Commentaire de Eric Kb posté le 09-07-2010 à 15:31:00

J'ai au moins appris une expression de plus "décrocher les ouaggons" ça m'évitera de "téléphoner au pape" Merci pour le CR

Commentaire de picos de europa posté le 09-07-2010 à 22:31:00

Bravo pour cette belle performance! Enchantée d'avoir fait votre connaissance à tous les deux. A bientôt à Chamonix, si je suis rentrée de vacances, pour assister à l'arrivée de l'UTMB dans ce lieu féérique vibrant d'émotions le temps d'un week-end!

Commentaire de domi81 posté le 10-07-2010 à 17:51:00

félicitations pour ta course et ta bonne gestion.
l'UTMB s'annonce bien !
au plaisir...

Commentaire de mic31 posté le 10-07-2010 à 18:35:00

Salut, content de t avoir rencontré et découvert représentant en serviettes éponges ;-)
Bravo pour ta course, belle perf. Et ne t'inquiètes pas, les gars sans bâton s'en sortent aussi très bien.
Bonne prépa et bon UTMB.

Commentaire de Fimbur posté le 12-07-2010 à 12:29:00

Bravo, gestion aux petits oignons,

Récupère bien, le gros morceau arrive bientôt
Fimbur

Commentaire de eric41 posté le 12-07-2010 à 14:44:00

Bravo Reynald en vrai montagnard.
Je comprends mieux pourquoi tu te balades en Ecouvie.
Bonne fin de prépa.
Eric

Commentaire de Mustang posté le 12-07-2010 à 19:14:00

je t'envie!! une super "balade" bien gérée!!!

Commentaire de MC 21 posté le 12-07-2010 à 22:10:00

Un peu tardif la lecture de ce CR. Bravo pour la perf. Tu sembles affuté pour l'UTMB !

Commentaire de Ben64 posté le 12-07-2010 à 23:06:00

Mais dis-donc à 149 de puls en moyenne sur toute l'épreuve, c'est de la baladounette! Tu n'aurais même pas forcé!? Superbe récit et belle analyse de ta course. Félicitations et à plus sur les sentiers

Commentaire de Jerome_I posté le 14-07-2010 à 10:11:00

Bravo pour ta course et ton super récit, ca c'est méthodique. Maintenant il n'y a plus qu'à!!! Fin Aout c'est ca ;-) ?

Jérôme

Commentaire de millénium posté le 15-07-2010 à 06:39:00

superbe récit détaillé , d'une grande perf !
Chapeau l'ami !

Commentaire de akunamatata posté le 15-07-2010 à 21:40:00

bravo Fulgu,
dommage que ce trail soit si loin, j'aurais bien voulu le finir en format traditionnel.

Commentaire de le Styx posté le 16-07-2010 à 09:07:00

Ouh là-là.... ca sent bon l'UTMB ! Bravo et encore et à nouveau et pour toujours RESPECT Mr Fulgu ! Bonne fin de prep ! M-1 c'est ca ?

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 16-07-2010 à 18:16:00

"Si la course est chère, le départ est donné".
Du Fulgur pur !!!

Finalement, l'UTMB, les doigts dans le nez ?

Bonjour à la Jupette !

Commentaire de tidgi posté le 17-07-2010 à 21:28:00

Jolie course, joli récit, jolie perf...
Bref, que du bon pour l'échéance qui se rapproche.
"Prochain arrêt...."

A bientôt
th.

Commentaire de Klem posté le 28-12-2010 à 13:13:00

J'aimerais courir ce trail en juillet 2011, merci pour ton CR très détaillé, on s'y voit ne forçant pas ou peu.

Commentaire de Runner des Terres Froides posté le 24-01-2012 à 17:35:14

Suite à ta "com" sur ma course des monts d'or, je viens de lire ton récit du TGV que j'envisage de faire cette année après avoir fait le TGC en 2011 (Tour de la Grande Casse) toujours au départ de Pralo...Tout d'abord bravo pour ta course maitrisée de bout en bout et pour ton récit qui vient de me convaincre définitivement de m'inscrire au TGV ! A bientôt peut-être sur un sentier, qui sait !

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Votre annonce ici !

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version mobile - 0.07 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !