Communauté des sports d'endurance

Je vais y aller de mon petit récit, histoire de marquer cet évènement et tant pi si les photos ne sont pas arrivées (merci Gilles, toujours le même), je vais faire bref, il y a tellement de choses à raconter.

 

Vendredi 7 mai 7h00, départ de la famille Tamiou (Brigitte77, Antoine, Sophie + son copain Fabrice et moi), tous dans la voiture direction la Drôme. On doit retrouver Didier Benguigui et 2 potos, mais ils seront déjà à la bourre.

 

13h00 arrivée à Crest, Camping des Clorinthes, accueil très sympa, on s’installe en terrasse du mobil home en attendant le reste de la troupe. Tout le monde arrive au fil du temps, à 14h00 nous sommes déjà 12 à table devant les terrines et autres salades de pâtes.

4 filles du club engagées sur le semi nous rejoindrons samedi, on espère les voire au passage à Saillans.

 

16h00 retrait des dossards, pas grand monde, aucune tête connue, on ne traîne pas …

 

LES COURSES

Brigitte et Antoine sur le 100, comme l’an dernier

Tamiou sur le 65, pas plus grands yeux que grandes jambes, ça me suffit pour une prépa et connaître mes lacunes.

Sophie et sont copain Fabrice sont sur le semi, le 1^er de ma fifille, ce sera donc dimanche.

 

Samedi 2h40, mon réveil n’a pas sonné, c’est DD qui vient réveiller toute la famille, petit déj très rapide avec gâteau sport maison (recette Kikourou). Pas de panique, tout était prêt la veille et le départ est à 200m du camping.

 

On arrive au gymnase, contrôle des sacs par ma petite Maria, Jack est en train de breafer le parcours. Je retiens une petite nouveauté avant saillans (.. « très raide mais courte… » PS : Si Jay voit ce cr il va encore en sortir une bonne). Je croise pour la 1ère fois Cédric74, il a préparé le profil plastifié à Brigitte, trop sympa ce petit jeune.

 

Bon allez, c’est parti, j’ai décidé de me mettre dans le 1^er tiers, nous montons à la Tour, personne du groupe avec moi, normal ils font tous le 100. Jack donne le déart officiel, il est 3h52 et nous nous engageons en file indienne sur les crêtes au dessus de Crest.

Succession de montées / descentes pas très difficiles mais un peu technique dans la nuit, j’entends Sylvie Boissy crier dans chaque descente.

 

Sortie des crêtes, un long faux plat de 2km, bien large me permet de rouler, c’est mon terrain…

Passage dans un petit village, Maria est là pour nous encourager.

Après 1h00 de course, Antoine me dépasse, parti pour le 100, je m’interroge, soit il est en grande forme, soit il va droit au mur ??

 

1^er ravito, j’arrive quand Antoine repars,  je vois Badgone, qui attends sa Tine, on bavarde 30 s et je repars.

 

On est en approche de Barcelone, 1ére BH ou je dois passer à 7h10, je pense être dans les temps, je reconnais le parcours ou j’étais venu rechercher Didier l’an dernier, un camion abandonné, un petit ruisseau à franchir… oui mais … une bifurcation « sournoise » nous fait quitter le chemin vers Barcelone pour remonter doucettement. A cet endroit, 2 concurrents se loupent, je les rappelle. Je crois qu’ils ne seront pas les seuls …

Sur la droite un beau petit rocher à grimper, on aperçoit des concurrents qui n’ont pas l’air de s’amuser, Barcelone n’est toujours pas là ??

 

Encore quelques efforts, passage devant une tour et nous y voilà.

 

Supersteph est là, Thunder fait le pointage à la sortie, je sors à 7h30 --> 20mn de retard sur le planning mais je sais que ce petit détour en est la cause. Je. pense que cette BH va être très difficile à tenir pour bon nombre, je suis assez bien parti, je suis 34^ème, donc il reste du monde L’organisation donnera 1H00 de plus à cet endroit.

 

Cette fois on entre dans le vif du sujet, la montée au Pylône, je voulais connaître mes lacunes, les voilà, elle sont là devant moi, elle s’appelle la montée… Dès le début, je sens que ça n’avance pas, je me fait doubler inlassablement, je fais une partie avec Agnès quand Tine nous dépasse, on prend quand même le temps tous les 3 de s’arrêter sur un balcon et d’admirer le paysage (ça se mérite…). Tine repart, elle gère, comme on dit, bon enfin elle s’éloigne quoi.

 

Arrivé au pylône, avant de quitter la route, je vois un 4x4 et un coureur assis, ANTOINE arrêté net par des crampes et un début de déshydratation est là, la course est terminée pour lui, il attends les secours il finira sous perfusion avec un contrôle à l’hopital, mais tout ira bien.

 

La descente sur Cobone se passe bien, elle assez roulante, pas très pentue, là je ratrappe des concurrents, mais difficile de doubler des cotes à cotes qui ne veulent pas laisser passer. Peu importe.

 

Entrée de ce beau village, tous mes supporters sont là, ça fait vraiment du bien, je m’arrête un moment et repars vers le ravito.

 

Départ de Cobone vers 10h00, là j’ai 50mn de retard, je sais déjà qu’il va falloir oublier les objectifs.

Un peu de route, des chemins courants, de la route, des montées faciles, donc difficiles puisqu’on peut courir, bref, je perds encore du temps avant Mirabel. Je revois mes potos, je m’arrête un moment, je sais, enfin je crois que ce qui  reste n’est pas très difficile.

 

Il fait meilleur, alors je passe un Tee Shirt MC. On me dit que Brigitte est passée 25 mn derrière moi à Cobone, mais je sais qu’elle ne doit pas être loin vu ma prestation sur le dernier tronçon.

 

Je repars tranquille, la bosse est longue mais pas très difficile, on pense que c’est la der et qu’on sera à Saillans pour 14h00. Soudain, qu’entends-je dans mon dos, MINOU…., elle est là, mais c’est pas vrai, le diesel est lancé elle a largué tous les potos du 100 et elle avance, tout sourire et toute contente de me reprendre avant Saillans.

La bosse terminée, on entame une belle descente que je fais à fond, là y’a plus personne derrière, je me dis que je vais l’attendre à l’entrée du village.

 

Quand ………….on bifurque à gauche sur une espèce de sentier à 25%, 200m plus loin déjà des concurrents arrêtés. On suit les points oranges sur les arbres, plus de sentiers, c’est du dru dans le pentu et ça n’en fini pas, obligé de s'accrocher aux pins pour ne pas redescendre. On s’éloigne de Saillans alors qu’on pensait être arrivé.

 

Je repense aux paroles de Jack, fort % mais courte ?????? OUAIS, 2km a 25% avec des passage à 30 35%, un altimètre qui crève le plafond du profil théorique, 4 km en plus et des concurrents partout en train de râler.

Je comprends les 100 bornards, qui devront repartir de Saillans beaucoup plus tard que prévu et avec des jambes et un mental quelque peu émoussé. Perso, je sais qu’une bonne bière m’attends en bas et c’est con, mais ça me motive, retrouver les pots et raconter tout ça.

 

Je m’allonge 30s dans la pente, j’en est mare, ma douce continue, elle arrive en haut et relance. Je vais la perdre de vue. Le début de la descente est identique à ce qu’on vient de se prendre, je marche, puis des lacets très roulant, nous amènent vers l’arrivée (pour moi), l’entrée du village, les encouragements, j’arrive 1mn après Brigitte en 11h02, autant dire que je ne suis pas satisfait de ma course, mais fallait s’y attendre et relativiser..

 

Retours à CREST ou j’attends ma douce qui arrivera en 20h35 (3^ème au scratch F). Le Bagnard, toujours aussi généreux en amitié l’attends avec nous, merci Laurent.

 

Le lendemain, à ma grande surprise j’apprends que je termine 1^er V2 du 65, anecdotique, surtout avec si peu de qualité en montée, mais ça fait toujours plaisir, je ne cracherai pas dans la soupe, ce sera peut être mon seul podium.

 

On ramène 2 coupes de ce WE, ma fifille fera un super semi, avec son frère qui s’est bien remis de ses mésaventures de la veille.

 

Le TGV avant l’objectif majeur CCC, il me reste à travailler les quadris et le 27 août ça va envoyer du lourd….

 

Merci à toute l'organisation, aux bénévoles pour ce beau WE passé avec plein d'amis du club et de Crest, pas mal de Kikous, vus et revus, je ne peux citer tout le monde.

 

A Jack, je sais que les km et le dénivelé à priori pas attendu tel que par ceratins concurents à fait jaser, mais ne t'inquiètes pas, ta course est magnifique, une des plus belles me dit Brigitte, maintenant on sait tous qu'il faut la mériter, alors à l'année prochaine si tout va bien.

 

Les critiques positives sont nécessaires et la perfection n'est pas de ce monde.

 

 

patrice