Récit de la course : Trail de la Vallée de Chevreuse - Aventure - 51 km 2008, par Mustang

L'auteur : Mustang

La course : Trail de la Vallée de Chevreuse - Aventure - 51 km

Date : 6/4/2008

Lieu : Auffargis (Yvelines)

Affichage : 3670 vues

Distance : 51km

Objectif : Pas d'objectif

11 commentaires

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112 Vignage

Auffargis, c’est  où ça ???  Auffargis  morne  plaine !! Non, je  rigole ! Bon, il est 2 h du  matin et  je  me  lève ! Petite  toilette dans  une cuvette et  je vais pisser  dans  le  jardin car  l’évacuation générale de la maison est bouchée depuis hier matin ! Faudra attendre  lundi matin  pour  faire réparer tout cela !

Il est 5h et suis dans  la côte de Ponchartrain. Il doit bien avoir  la direction de Rambouillet sur  la droite ! Rien ! Que  nenni ! Je  prends  quand  même  à droite, la carte sur les genoux. Boudiou, la DDE n’a  plus  un rond ou alors Auffargis est un bled  paumé,  y a  pas  un panneau qui  porte son nom !!! Si, en voilà un sur  la grande  route, à gauche, à  l’entrée d’un  petit tunnel ! Trop tard, je suis bon  pour un demi-tour ! Eh, eh ! Auffargis,  me voilà !

Bon, le trail de  la vallée de Chevreuse, c’est  un gros truc ! Je  l’ai  lu sur le forum de Kikourou, et Kikourou, c’est du sérieux à ce qu’il  paraît; Il doit bien avoir des  p’tits  panonceaux pour  indiquer  le foyer rural, lieu du départ !!! Euh, non !!  Super,  ça, c’est  l’esprit trail !!Faut se débrouiller seul !  Ça me  plaît ! Bon, y a des voitures qui vont  dans  la  même direction : vu  l’heure, soit c’est  pour finir  la  nuit en  boîte, ou alors elles vont bien au foyer rural ! Gagné !!! Un bien sympathique  bénévole  barbu rouge, enfin vêtu de rouge ( vous  pouvez aussi essayer cela : un bien barbu rouge bénévole sympathique ou encore un bien rouge  bénévole  sympathique barbu) m’accueille et  me dirige  vers  le  parking ! Il est vide ! Bon, je  me gare  au  milieu ! Quand  il y a trop de  place, je  ne sais  jamais    me garer !!

Bon, je  file  vers  le foyer où je sens déjà  la bonne  odeur du café et des viennoiseries qui  m’attendent. Ben non !! Ça  ne fait  rien, je vais  manger  mon pain au chocolat froid que  j’ai amené comme  ça ! C’est super,  l’autonomie, c’est  l’esprit trail !! Bigre, je sens que  j’ai  à faire à des  pros !

Dans  la salle, ya tout  plein de gentilles dames toute  rouges, non pas rouges de  me voir, mais  habillées en rouge, aux couleurs de Kikourou! Je récupère  mon dossard. Clic-clac, quelques  photos (euh, en fait, mon appareil  photo ne fait  pas clic-clac, c’est un petit appareil  numérique, le clic-clac, c’est  un cliché, quoi ! c’est  pour dire que  je  prends des  photos). Je vais visiter  les toilettes du foyer, voire  l’explication ci-dessus ! ( Y en a qui vont dire que je donne dans  le détail  lutinesque !)

Je ressors, dans  une salle annexe, les  signaleurs se  préparent. Moi aussi, je vais en faire autant et  je retourne au parking en coupant  par  la  pelouse en évitant soigneusement  les superbes sentinelles  laissées  par  les canins fargussiens ( = d’Auffargis ! C’est  pour éviter  la répétition du  nom de  la ville). Décidément, cette affaire démarre d’un bon  pied ! Je sens qu’il y en a  qui commencent  à râler : alors  il vient ce compte-rendu du trail ! Oh !! Doucement ! Comme  je suis en avance, je m’assoupis  un peu dans  la voiture !

6h45, je retourne vers le foyer rural ! Ouah ! Quelle agitation ! Bon, étant  kikoureur  labellisé, j’ai  revêtu les signes de reconnaissance, à savoir  la casquette  rouge sur  la tête  et  le buff autour du cou. Beaucoup ont  le buff sur  la tête ! Moi, je veux bien, mais je  me vois  mal avec  ma casquette autour du cou ! Et à vrai dire, avec le buff sur  la tête,  j’ai pas  l’air  bien malin. Attention, j’dis  pas  ça  pour  les autres ! Voila des  kikous !! J’en reconnais un : JCDUSS rencontré au RTT ; d’autres arrivent et se  présentent  à  moi, trop rapidement !! Mince, qu’est-ce qu’il/ elle a dit comme  nom ??? Suis  un visuel  moi, pas  un auditif !! Au moins, avec  mon nom sur  ma  casquette, on sait  à qui on à faire ! Je  prends en  photo Corto qui fait  le  malin. GGO et Zabou arrivent ! Vetchar et ses amis sont  là ! Je retrouve Bernadette, l’alsacienne, rencontré  à la Translorraine  l’an dernier. Le bagnard ! On se dirige vers  le départ. Avant d’entamer  le récit du trail  proprement dit, je dois rectifier un détail. J’ai appris  par la suite, que  le rouge dont   étaient revêtus tous  les bénévoles  n’était pas celui de Kikourou, benêt que  je suis,  mais celui d’un équipementier en  matériel de ski ! Pourquoi pas,  il faut bien que tout le  monde vive ! Certes, le parcours raide et boueux est propice à la glissade mais de  là, à faire  venir un fabriquant de ski ! Ah, ils savent  y faire  les gars (et les filles) d’ASR Trail 78 ! C’est  bien des  parisiens ! Par ailleurs, ça me permet de comprendre  pourquoi des coureurs viennent avec des  bâtons de ski !

 

                                  GG0, l'oeil vif, surveille Bernadette, l'Alsacienne

Voilà, voilà, j’y arrive au sujet ! Enfin presque ! De toute  manière, on est parti avec  17 mn de retard sur l’horaire prévu ! Sur le site, au moment de  m’inscrire, j’ai jeté un œil sur le parcours : chouette, on va visiter la vallée de Chevreuse, le château de Dampierre. Ça a l’air bien sympa !  Autre coup d’œil sur le dénivelé, tiens, ils  ont du se  gourer avec un enregistrement de sismographe pour  un tremblement de terre de  magnitude 10 ; ils sont  ballots, ces  parisiens !

 


 

Me voilà sur la zone départ ! Je papote avec  Vetchar, GGO et Zabou. GGO, fin renard, se  met aux avant-postes et dès  le signal, file comme  un dératé en compagnie de  sa  belle ! J’essaie de  les suivre ! C’est que  le GGO veut éviter  les bouchons !  Dès  la  première  montée, c’est du genre  à la queue-leu-leu ! Je  prends des  photos.

 

 

Je  me remets en route. Bigre, les  pentes sont bien raides  par  ici. Ça me rappelle  le Vignage ! Ah  oui, mais, au bout du compte, c’est 112 fois le Vignage ! ( ça, c’est  pour les alençonnais), 112  fois,  une  paille ! Mdr ! Je  lorgne avec envie sur  ceux qui ont des  bâtons ! Les  premiers  kilomètres  me donnent  la  mesure de ce qui  m’attend. Avec  ma  petite forme, on va faire  ça  cool ! Je tablais sur un petit 8. Après  négociation avec  moi-même, va  pour  un petit 7 à  l’heure ! Finalement, comme d’hab, les  premiers  kilomètres  permettent au  peloton de se décanter. Le terrain est grassouilleux  mais sans  plus. Y en a qui font  les délicats dans  les  passages  boueux. L’expérience m’a  appris – oui, je  la ramène- que, contrairement aux apparences, on a  les  meilleurs appuis en  pleine gadoue, et  mieux  encore,  là où s’écoule  l’eau. Donc,  moi, c’est  plein  pot  au  milieu de  la boue et des flaques. Je  n’ai pas  les  pieds  plus  mouillés  pour cela, la  boue et  l’eau giclant vers  l’extérieur, éclaboussant  au passage les autres qui font  les chochottes sur les côtés. Ce truc    me  plaît mais ça  n’arrête pas de  monter, descendre, de  monter, descendre, de  monter, descendre, de  monter, descendre, … ! A  la  niemme  montée, j’applique  ma tactique de gestion mentale de  l’effort: je regarde juste devant mes  pieds et quand j’arrive en haut, youpi, encore  une de  passée ! Faut bien garder  le  moral dans cette affaire ! A  propos, faisons  un peu de tourisme : ils sont pas bien terribles  les arbres du coin. C’est du petit chêne, mais je dois dire quand  même qu’il  y en a des  balèzes par endroit. Ils sont  un peu tordus, ils  ont  le  houppier  un peu bas, pas de quoi de faire  le  bonheur d’un charpentier de  marine mais  leur silhouette en  impose, total respect ! Et  puis, y a du  rocher, par ci, par  là. C’est  joli, ça décore. Où  j’en étais déjà ? Ah oui, je  montais ! Avril, c’est aussi  la floraison des  jacinthes. Par chez  moi, la forêt d’Ecouves  commence à en être couverte. Là, quelques  beaux tapis bleutés agrémentent la forêt à  peine réveillée. Des  résineux complètent le paysage. Par endroits, on  a des vues sympas comme celle-ci donnant sur  une abbaye,  prétexte  à un arrêt  photo, toujours  ça de pris ! Je  photographie également  les coureurs. Y en qui  ont  l’air  bien sérieux ! Je continue  mon périple. Je tiens  mon 7  à  l’heure. Passage étonnant dans  une ravine. Enfin,  un peu de répit avant  le premier ravito. Tiens, ça  me dit quelque chose. Tu parles, c’est  le départ ! Pas sérieux,  j’ai vraiment pas fait attention au parcours !

C’est la  pause. De  l’eau à boire,  je retire  ma veste car  le temps est correct. Encore des  photos  de tout  le  monde, des  bénévoles affairés et souriants, un brin de causette avec des  kikous. Je remets  mes écouteurs de MP3 en  place, musique  bien  à fond. C’est  une sélection du Lutin, que de  la qualité anglo-saxonne années 70- 90, surtout pas de variété française, ça  le fait pas avec  lui ! Je repars  petit train. Euh,  pour le  parcours, vous connaissez : ça monte, ça descend, ça  monte, ça descend…. Par endroit,  il ya quelques  belles tranchées où il faut se  lancer dans  la descente en prenant bien soin d’être sur les carres  pour  négocier  les virages serrés!! Pensée émue  pour l’équipementier alpin. J’arrive dans  un endroit superbe : un petit cours d’eau s’écoule entre des rochers.

 

 

J’avise des  promeneurs et  leur demande  de  me tirer  le  portrait avec  mon appareil. Je sens que je suis  à fond dans  la compétition. Les choses  étant  bien faites, après ce  passage idyllique, un mur de chez  mur m’attend. Boudiou, j’attaque  la chose avec circonspection. Un regard vers  le bas et j’avise  un kikou qui chemine…. Euh…  qui chemine ! C’est Al27.  (J’espère avoir bien compris ! voir explications données  plus haut). Arrivé à ma  hauteur,  je  lui tends  mon  micro pour avoir ses  impressions. Je  ne  peux  pas dire que  le compatriote  normand soit expansif  ou alors  il a  le don de synthétiser ses  impressions. « C’est dur ! ». Quoiqu’il en soit, je partage son enthousiasme.

 


 

Les  kilomètres,  mine de rien, défilent. Contrairement  au  mois dernier, en Belgique, à la Magnétoise, je regarde  mon avance kilométrique que toutes  les  heures, histoire  de  ne pas  me casser  le  moral. Le 30e, atteint en 4h17, est en vue avec  le ravito. A  l’abri d’une charmante construction en  poutres apparentes parfaitement en adéquation avec l’environnement, les  bénévoles s’affairent aux  petits soins des concurrents. Il ya  un peu de grésil qui tombe. Je dégaine  mon appareil  photo et commence  à immortaliser  la scène sous  toutes  les coutures. Papillon (ouais !!!!!!!!! j’ai retenu son nom !!)  en fait autant.

 

 

J’avale deux, trois verres d’une boisson sombre  pétillante et aromatisée et du pain d’épice. En  principe, à ce  kilométrage, je suis  dans  le  potage (bien la rime, hein ?) mais finalement  la pause et le ravito  m’ont ragaillardi. Je repars d’un bon train, enfin toutes  proportions gardées. Je  me permets  même de  passer des coureurs !! Je  m’amuse même dans  les descentes !! En vérité, je dois le dire, depuis  un moment, monter, descendre, ça  me gonflait  un peu. Je  préfère comment dire, avancer ! Enfin, j’en prends  mon parti. Je fais  un nouvel arrêt en haut d’un mur, je photographie quelques coureurs, le sourire  est  un peu coincé  pour certains. Allez, on continue. Me voilà dans  un enchevêtrement de chablis. Le soleil donne, c’est encore  une occasion pour des  photos sympas. J’arrive en compagnie de quelques autres à une tranchée qu’enjambe  une passerelle ruinée. La  pente est  particulièrement raide. Perfidement, je me poste  au bord du ravin  pour photographier  les coureurs dans cette  patinoire verticale, espérant  un cliché funny. Les figurants  n’ont  pas  l’air d’apprécier.

 

 

Aller, à mon tour, marrant ! Je saute  le ruisseau et attaque la remontée !  Je  mets  un point d’honneur  à ne pas  me servir du câble. Je me sens  bien. Le troisième ravito est là. Même construction que  la précédente pour abriter les  bénévoles. Je  me restaure. Encore des Kikous. (Hé, banane, t’as pas remarqué qu’il s’agit du  même endroit ! J’ai vraiment pas fait attention au tracé, excusez-moi !) Bon, ça sent l’écurie, il ne reste qu’une  petite quinzaine de  km. Ça va le faire ! Je calcule  un peu. Je pense  finir en  moins de 8h.  Là, je commence à sentir  une fatigue certaine. Le parcours nous fait passer devant  un monument  à la gloire de  je ne sais qui. Des randonneurs  y ont fait  halte et  proposent des abricots secs, c’est  bien sympa ! Depuis quelques temps, je suis avec deux trois coureurs. Tout  à  l’heure, je  n’ai peut-être  pas reconnu le chalet du ravito mais là, je reconnais  le parcours de  la  petite boucle (J’ai vraiment, vraiment  pas fait attention au tracé !). Boudiou, il en reste donc de sévères ! Et bien, j’y vais. Je  monte, je descends. Quand  je suis en  phase  montante, mon rythme me rappelle celui que j’ai quand je suis en rando en  montagne avec  le sac de 20 kg sur  le dos ! Mine de rien, les  km diminuent. Je suis en compagnie de deux coureurs. Un souffre de crampes depuis  une vingtaine de  km. Nous croisons des  personnes qui nous encouragent. Allez, c’est  la dernière  montée !!! C’est  bien sûr, ça ??? Méfiance, combien de fois  je  me suis fait avoir avec ce genre de renseignement ! Mais  là, la  bonne fois semble de rigueur ! Les  promeneurs se font  plus  nombreux. Le terrain s’aplanit effectivement, une dernière allée  bien grasse. J’y cours  tel le cochon se vautrant dans  sa  bauge. Voilà, ça se termine. La fatigue m’enlève  un peu de  mon allégresse quand j’en termine. Je  laisse  filer  mes deux compagnons  vers  l’arche d’arrivée pour  les  photographier. Je  m’arrête encore devant  la  ligne d’arrivée  pour  des  photos. Voilà, moins de 8h ! Ben  mon colon, c’était  pas de  la tarte !

 


 

Satisfaction d’en terminer. Balisage  impeccable, bénévoles au top, accueil chaleureux, et rencontre  avec plein de  gens sympas.  Bon, c’est pas tout  ça, mais j’ai 75 bornes  à me taper dans deux semaines !

11 commentaires

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 09-04-2008 à 08:04:00

Mais qu'est-ce que je faisais au MDP ce jour-là ! J'aurais mieux fait d'aller mourir dans la vallée de Chevreuse ! Bravo pour ton style plus primesautier qu'à l'accoutumée, tu deviens Lutin ou quoi ?

Commentaire de frankek posté le 09-04-2008 à 08:07:00

bravo pour ta course! sympa ton réçit! bonne récup et bon courage pour tes 75 bornes dans 2 semaine...

Commentaire de hagendaz posté le 09-04-2008 à 08:39:00

les petits hommes rouges te remercient de ton CR

Commentaire de la panthère posté le 09-04-2008 à 08:41:00

la récup va se faire vite fait bien fait...avec un 75 dans 2 semaines.....ravie de t'avoir revu, en attendant, bientôt: Athis, Ecouves..quelques rendez- vous à ne pas rater!il commence à y avoir un bon petit noyau de kikous dans le coin, heinnnn?

Commentaire de corto posté le 09-04-2008 à 09:35:00

"un bien rouge bénévole sympathique barbu"
entends tu par la que la vinasse coulai déjà à flot?

J'ai mal au ventre a force d'avoir rigolé en lisant ton recit.

Bonne récupération.

Commentaire de eric41 posté le 09-04-2008 à 15:25:00

Génial ce CR Mustang et bravo pour ta course.
Tu n'as peut-être pas retenu mon pseudo mais tu m'as photographié au départ.Merci.
A+
Eric

Commentaire de le G.G.O. posté le 09-04-2008 à 18:29:00

vin diou dé vin diou c'est que ta de la gouaille l'ami Mustang !!! t'a retrouvé la forme mon ami, ça se voit dans ton phrasé !!!

le mien de CR arriveeeeee....

Commentaire de JLW posté le 09-04-2008 à 22:17:00

Paris - Auffargis, il y avait de quoi hésiter ce week end. J'ai fait Auffargis 2 fois, Paris 2 fois ... jamais 2 sans 3 va falloir que je refasse les deux.
Merci Mustang pour ce récit bien vivant qui ravira tous les amateurs de boue, de bosses et de bonne humeur.

Commentaire de co14 posté le 10-04-2008 à 18:53:00

super récit bien agréable et bien long...comme ce trail de la chevreuse!!!! bravo, bravo, en espérant que celui de radon ne sera pas aussi dur! bonne récup et bon courage pour tes 75KMS...

Commentaire de al27 posté le 10-04-2008 à 22:05:00

Salut,
En un mot "c'était dur".
La façon dont tu racontes la course me prouve que tu étais beaucoup plus frais que moi.
Je suis ravi d'avoir fait un bout de chemin avec toi.
A plus,
AL27

Commentaire de Rag' posté le 01-02-2010 à 13:50:00

Purée, j'aurais pas dû relire ton CR. Je flippe pour l'édition 2010.
CR très très agréable. Comme à ton habitude.

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