L'auteur : Land Kikour
La course : Le Tour de l'Oisans et des Ecrins Non Stop
Date : 27/7/2011
Lieu : Les Deux Alpes (Isère)
Affichage : 1400 vues
Distance : 180km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
29 autres récits :
Le Tour de l'Oisans et des Ecrins
C'est l'histoire d'un petit bonhomme qui décide de venir faire un grand tour en montagne après avoir pris goût à quelques trails en altitude depuis une petite année....
Je ne vais pas entrer dans le détail technique d'une gestion improvisée car depuis que je me suis lancé des défis en trails, je suis inccapable de vraiment les préparer. Je l'assume, la préparation, c'est pas mon truc et plus, je tente une préparation, plus je la foire...A tel point que lorsque l'on me demande un plan de marche, ma fourchette devient une fourche au mieux 48h au max 80h, c'est vraiment pas sérieux mais bon je suis comme ça, ça fait parti du bonhomme.
Très sereinement, fidèle a mon habitude, je décide donc de m'inscrire sur le TOE, un monstre d'ultra de 180 km au final 188, 14 cols soit 12000 m de D+/-, la raison aurait du me l'interdire mais l'audace a gagné la manche, j'en ferai donc l'objectif principal de mon année 2011 !!
C'est donc toujours trés sereinement et tout de même avec quelques trails de montagne dans les cuisses que je me présente, quelques mois plus tard, au départ de ce défi qui s'annonce unique dans tous les sens du terme, même pas peur, je dois vraiment être inconscient. Les nombreux Kikous présents me font aussi relativiser la difficulté à venir, puisqu'ils sont là, pourquoi pas moi (sauf qu'ils ont une expèrience que tu n'as pas mais ça je l'oublie...)
27 juillet 2011 - 8h08 :
Le départ est donné par Arno, en gentil organisateur, qui aura tenté de nous faire peur la veille au briefing, même pas eu peur, inconscient, je vous le dis ...
le temps est maussade, le ciel est bas, il faut dire que nous sommes haut... bref, on va vite rejoindre les nuages et une fine pluie en hors d'oeuvre. Je l'avoue franchement, ce temps me gave sèrieux, venir dans un si joli coin et se taper des paquets de flotte plus du brouillard, j'ai beau me dire, ça fait parti du jeu, ce sont les paramètres de course à gérer et blablabla, et bien non, ça ne passe pas.
En particulier, sur le plateau d'Emparis après quelques heures de course, la flotte redouble d'intensité, le terrain est devenu un bourbier et hop me voila a 3 reprises à caliner de tout mon corps une belle boue bien fraiche, la poisse, ça commence bien même pas 10 heures de course et je suis dans un état très proche de celui de la CCC 2010 après 80 bornes.
CP1 - 15h24 :
Le ravito à la Grave va faire du bien, j'y retrouve les potos et surtout Alice, mon pacer, qui aura la bonne idée de venir me soutenir avant même son role officiel dans quelques heures.
Je pense que ce passage, a Emparis, va me marquer moralement un long moment, la montée du col d'Arsine sera d'ailleurs difficile, il fait froid la-haut, mes gants sont mouillés, je cherche le plaisir, je regarde autour de moi, il est loin même les vaches sont tristes, premiere fois que je vois des vaches tristes comme ça. Seule l'eau turquoise du lac au passage du col donne un peu de couleur a ce paysage plombé par la morosité ambiante.
CP2 - 20h50 - Monetier les Bains (Serre-Chevalier):
Content de franchir la premiere base de vie, j'ai le sourire, le moral est de retour bref ce mauvais passage, de quelques heures quand même, est passé. Je suis trempé jusqu'aux os, si,si j'en suis certain !! et c'est la que je me dis que ma préparation improvisée a du bon, on avait le droit de remplir 4 sacs pour les 4 bases de vie, logiquement, je les ai rempli d'un change incroyable, bref, j'ai vraiment trouvé mon bonheur. Pendant ce temps, Alice, Olycos, Ogo, Le Bagnard, Virginie étaient aux petits soins pour moi.
Je suis motivé, je me sens bien, pas de douleurs physiques, je suis au sec bref je suis prêt à relancer la machine en direction de Vallouise...
CP3 - 21h58 - Sortie :
La température est douce et il ne pleut plus, je repars avec un concurrent dans la nuit noire, on va, quelque peu, jardiner pour retrouver la bonne route, heureusement, on croise Mathias en gentil orienteur puis la "Rapace famille" qui nous remettront sur le droit chemin...
CP4 - 28 juillet 2011 - 2h55 - Vallouise :
J'arrive a Vallouise relativement "frais", je ne me sens pas fatigué. Cette section était a ma mesure, montée et descente ont été gérée sans grande difficulté, toujours aucune douleurs physiques juste quelques fissures sous les pieds mais rien de bien méchant et qui s'estompent vite au sèchage.
La base de vie est petite, ça mange, ça boit, ça dort, ça se change, ça se soigne, ça ne rigole pas trop quand même bref c'est une base de vie a 3h00 du matin perdue au milieu du Parc des Ecrins. Je m'y sens un peu seul, Alice est en préparation pour me retrouver ce soir a la Chapelle... mais il me reste un bout de chemin avant de la rejoindre !!
Je mange, je bois, je me change grace a mon sac largement fourni, je ne dors pas, je prends juste mon temps pour faire les choses et décide de repartir avec le train Castor junior, Stephanos.
CP5 - 4h57- Sortie:
Nous repartons tous les 3 en bonne forme en jardinant un peu avant de trouver la direction du col de l'Aup Martin, dorénavant, le temps est sec, le ciel étoilé et la route bitumée pour quelques 10 km.
C'est avec l'aube que le paysage prends toute sa splendeur, nous sommes dans un superbe vallon que l'obsucurité quitte a peine entouré de pics déjà ensoleillés, bref cette montée vers l'Aup Martin s'annonçe innoubliable.
Innoubliable aussi l'abandon de Tom que l'on voit rebrousser chemin, la mine triste nous expliquant que des vertiges le poussent a l'arrêt prématuré de sa course. Quelques doutes s'emparent pour moi, Tom avec son expérience qui stoppe, je suis peiné.
Il est quasiment 8h00 quand nous arrivons à la fameuse petite cabane qui fait refuge, 24h de course et pas une minute de sommeil, je sens que la position horizontale est la bienvenue, je profite de la cabane pour laisser partir le petit train, a plus tard les potos, je vais tenter un somme.
8h25, je repars sans avoir fermer l'oeil, juste 20 mn en position allongé, ça me relance quelques minutes puis je trouve un rocher, qui me sourit, léché par les premiers rayons du soleil, quel bonheur, je me suis assoupi près d'une demi-heure jusqu'au passage de l'ami Fulgu' que je n'accrocherai pas, il a bon train !!
Cette dernière partie de la montée du Col de l'Aup Martin ne va pas être simple à gérer techniquement, physiquement et mentalement bref j'entre dans une période de grande difficulté générale mais j'ai la hargne et j'avance tel un bouquetin blessé, le regard bas mais j'avance....
Lolo' finit par me rejoindre, avec le même regard visant le sol plutôt que les cimes, je m'accroche a son pas cadençé et à ses sages paroles démontrant toute son expèrience en la matière. C'est ainsi que l'on va rester ensemble une bonne quinzaine d'heures jusqu'à la Chapelle.
En attendant, il nous faut franchir la descente jusqu'au ravito de Pré-Chaumette puis une succession de 3 cols sous un temps qui va de nouveau se dégrader et ça m'énerve toujours autant, ça c'est un déclic, je me dis, à ce moment de la course, que seul mauvais temps m'énerve, c'est bon signe !!
Au passage du dernier col, celui de Vallonpierre, le temps est excécrable, vent, pluie, brouillard, j'en oublie même la pierre sur le Kern, il me tarde de redescendre sur la Chapelle, je commence à trouver le temps long, de plus, la descente s'annonce très technique et longue.
Cette descente marquera aussi les premieres douleurs ressenties sur ma rotule droite, et c'est aussi dans cette descente que je verrai un hippopotame ou une bande déssinée au sol, et oui les fameuses hallucinations de l'ultra trailer, j'en suis aussi victime, plus besoin de fumer pour être l'ami de Tex Avery ou Droopy !!!
CP6 - 21h34 - La Chapelle :
Toujours accompagné de Lolo', nous arrivons à la base de vie, la nuit tombe aidée des nombreux nuages encombrant le ciel. Pour la première fois depuis le début de cette aventure, je prends un réel plaisir à stopper la course, j'ai faim, j'ai envie de me changer, j'ai envie de dormir, j'ai mal au genou et je suis surtout heureux de retrouver Alice prête à en découdre a mes cotés pour son bout de défi !!
Après m'être bien restauré, toujours préparé avec délicatesse par les bénévoles et avec la quantité, des ravitos de très grandes qualités nous ont été fournis. j'en profite pour encore les remercier.
Avec Alice, on décide de repartir vers 3h du matin, je vais donc tenter d'aller dormir 4h, pas envie de voir des singes pendus aux sapins du coté de Vaurze ou de la Muzelle :))
Sommeil saccadé, au milieu d'une chambrée de ronfleurs, je ne vais dormir que 3 petites heures, finalement, je suis prêt avant mon pacer qui me rejoindra assez vite.
CP7 - 29 juillet 2011 - 3h54 - Sortie:
Au départ de la Chapelle, je fais part a Alice de ma motivation et que même le peu de repos pris a la Chapelle me relance bien, bref, j'ai bien l'intention d'en terminer avant ce soir !!! même si je pense à mon genou...
Et c'est d'un pas motivé que l'on aborde les premieres pentes du Col de Vaurze. Cette montée assez longue s'effectue en 2 temps, une 1er partie assez "roulante" jusqu'au refuge du Souffle et la dernière partie, sans doute, la plus technique et délicate de ce parcours. Nous franchissons le col avec le soleil au dessus d'une mer de nuage quelque soit le point de vue sur la vallée, un grand moment oû la nature semble sans limite dans sa beauté, bref une image gravée a jamais.
Dorénavant, j'aborde les descentes avec prudence, doute et Alice, la douleur au genou droit est vive, pas question d'être stoppé dans mon élan par une blessure. Au ravitaillement du Désert, le moral est au beau fixe, je sais au fond de moi que je vais en terminer. Je constate, avec regret, que Benos poursuit seul sa course suite a l'arrêt de son pacer Olycos qui semble plus a l'aise sur un Cervélo que sur les pentes de l'Oisans :).
Les heures passent comme les km, le Col de la Cote Belle est franchi a son tour, on est rattrapé par Elcap et Ogo rayonnants et qui semblent en pleines formes, ça paye de faire une nuit complète. Nous les laissons partir dans la descente qui rejoint Valsenestre, l'une des plus belles avec des points de vu magnifiques sur la Muzelle ou encore ces sentiers a l'environnement lunaire et chaotique. Cette descente sera, sans doute, la plus douloureuse pour mon pauvre genou droit qui crie misère !!! Puis j'aperçois un Loup a mes trousses, encore une halluciantion !!! et non il est bien là le grand Alex, plein de fougue !!! C'est au même moment qu'un strapp de fortune sera posé sur mon genou afin de rejoindre Valsenestre sur un rythme plus rapide.
CP8 - 14h23 - Valsenestre :
Cette fois, je sens que l'on tient le bon bout bref plus rien ne peut me stopper, un arrêt au stand pour vérifier le genou et repartir avec un strapp de 1ere qualité. Ravitaillement adapté au 7h/8h à venir, c'est le temps que "je nous" donne... et oui, il tiraille ma pensée... pour arriver bel et bien au 2 Alpes. J'en profite pour changer de chaussure peut être un peu tard, l'expèrience....
Nous nous relançons sur les pentes relativement douces de la Muzelle qui vont très vite amorcer un pourcentage plus important, peu importe j'avance , je grimpe a petit pas, sans arrêt, ni lassitude, ça sent la fin, le rythme est là.... déjà 13 cols, alors 1 de plus !!
Même le genou m'oubli en montée, c'est trop bon !!
Le passage du Col de la Muzelle avec cette vue lointaine et pourtant si proche sur les 2 Alpes me donne un élan d'énergie que je pensais avoir perdu depuis le plateau d'Emparis !! Une sorte de second souffle, de liberté même mon genou bien maintenu semble s'être endormi pour me permettre de bénéficier, a fond, de ces dernieres heures de course. Alice le constatera et aura l'élégance d'être toujours un ton en dessous, Alice, c'est la grande classe. Ce qui me fait dire au passage que l'idée d'être assisté d'un pacer, sur ces derniéres sections, est géniale et sécurisante.
Nous récupérons Lolo, mon cher Lolo qui m'avait faussé compagnie depuis la Chapelle finira quasiment avec nous après notre descente exceptionnelle, il s'est surpris lui même :))
Je garderai longtemps en mémoire cette descente, longue, pénible, jolie mais marquant surtout la délivrance d'un séjour prolongé en altitude. Cette descente, elle m'a fait mal mais je l'ai dompté, a ma façon, sans landinades juste une glissade sur ce que j'appelle "la voie Romaine" peu avant Venosc.
CP9 - 20h36 - Venosc :
Voila enfin les 4 derniers kilomètres que l'on avait reconnu avec Olivier, Alice, Xavié et Françoise en début de semaine.... je prends une pomme, 2 verres de coca et hop c'est reparti, je suis en mode trail court, plus question de perdre de temps à prendre son temps et à compter les grains de taboulés ou les coquillettes :)
Pauvre Alice, elle a du me prendre pour un fou ces 2 dernieres heures, j'engage donc la montée a un rythme bien soutenu, je me surprends d'ailleurs d'avoir autant la pêche au bout de 60 h de course en montagne !!!
Astro, mon ami Dominique est là en haut de la montée, ça sent bon la fin , je vois Olivier venu aussi a la rencontre de sa chère et tendre Alice.
Quand j'entre dans les 2 Alpes, une pulsion égoiste et instinctive me fait tout oublier, Alice, les copains venus à ma rencontre, ma course, ma douleur bref je n'ai plus qu'une seule chose en tête, franchir cette ligne d'arrivée, j'en arrive même à jardiner et à terminer sur un terrain de golf, je retrouve la route et des petits repères franchis il y a près de 62 h....
Arrivée - 22h12 - Les 2 Alpes :
Cette fois, j'y suis, je la vois, je cours encore et encore, il semble même que je finisse en sprint selon les témoins, inconscient, je vous le dis tout net, surtout d'avoir laissé tomber a 400 mètres de l'arrivée mon pacer Alice sans qui cette dernière portion aurait été très compliqué à gérer. Merci encore pour ton soutien Alice je sais que tu as compris mon arrivée ;)
J'en termine en 62h04, très heureux puisque parti avec l'objectif d'en terminer.
Quel bonheur d'en finir, de revoir les zamis, de savoir que l'on à décroché pour la première fois un défi que l'on croyait réservé à des athlètes d'une autre envergure qu' un petit bonhomme pourtant bien décidé à en découdre avec la montagne.
Je ne peux terminer sans remercier cette très belle organisation SMAG, Arno et ses bénévoles qui, sans relâchent, nous ont supportés à leur façon durant toutes ses heures de courses, vous pouvez être fier de vous !!
Encore un grand merci à Alice !!!
Merci bien sûr à tous les kikoureurs coureurs, supporters et autres bénévoles présents m'ayant soutenu durant ce long périple ainsi que tous les sms reçus 57 au total, ça fait vraiment plaisir :)
28 jours après mon arrivée, je n'en suis pas complètement revenu, j'ai encore un pied la bas, j'ai des rêves de montagne , des images, des sourires, des émotions, des envies plein la tête, les jambes et le genou.
Voila c'était mon TOE, mon CR semblable à d'autres et pourtant unique comme le fût cette épreuve....
Olivier
Accueil - Haut de page - Aide
- Contact
- Mentions légales
- Version mobile
- 0.08 sec
Kikouroù est un site de course à pied, trail, marathon. Vous trouvez des récits, résultats, photos, vidéos de course, un calendrier, un forum... Bonne visite !
23 commentaires
Commentaire de Goldenick posté le 23-08-2011 à 18:16:35
Bravo encore pour ta course. Très heureux d'avoir pu faire un petit bout de chemin avec toi.
A bientot
Commentaire de rodio posté le 23-08-2011 à 18:47:13
On sentait que tu la voulais celle-là. Au moins, s'en est une que beaucoup n'auront jamais -;). Bravo à toi et à bientot.
Commentaire de Mustang posté le 23-08-2011 à 18:54:07
La Mouette m'avait laissé en guise de commentaire sur un récit une citation de l'Alchimiste de Paulo Coelho:
- Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l'alchimiste
- Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves.
Je souhaite olivier d'accomplir d'aussi beaux rêves encore!
Commentaire de Marion_35 posté le 23-08-2011 à 19:16:45
Pfou que dire à la suite d'un tel récit...
Tout d'abord félicitations Olivier pour avoir bouclé ce TOE... Et surtout merci de nous faire partager ces émotions et ce plaisir de l'ultra. On râle, on en bave, on souffre... Et on se fabrique des souvenirs, des envies et des rêves comme tu dis si bien. Je te souhaite que les prochains soient aussi beaux. :-)
Au plaisir de te recroiser.
Commentaire de fulgurex posté le 23-08-2011 à 19:20:58
Mais non, tu es un grand, Bonhomme!
Commentaire de Stéphanos posté le 23-08-2011 à 19:35:12
Bravo Olivier pour TA course!!! Tu n'as rien laché, tu peux être fier du chemin accompli! Merci pour ton superbe récit! tes vaches "tristes" m'ont bien fait rire!!!
encore BRAVO!!!
Commentaire de jpoggio posté le 23-08-2011 à 21:05:53
Tu as bien géré, et fait ton petit bonhomme de chemin avec brio, bravo!
Pis je suis content de voir que tu as jardiné vers le golf avant l'arrivée, je me sens moins seul !
Commentaire de Olivier91 posté le 23-08-2011 à 21:11:09
Encore bravo pour ta course! Et merci pour ton récit. Alice m'a dit que sur la fin tu étais intenable! L'odeur de l'écurie sans doute...;-)
Commentaire de taz28 posté le 24-08-2011 à 09:05:41
Sacré grand Bonhomme va !!
Cela fait longtemps que je n'avais pas lu de récit de course, je m'étais sans doute réservé pour le tien, et je ne regrette pas !!
Merci pour cette aventure hors norme, ce partage, et cette émotion que tu nous donnes ...et surtout, BRAVO pour cet exploit !!!
Commentaire de Jean-Phi posté le 24-08-2011 à 09:25:41
Bravo pour ta course, tu as eu un mental de folie ! Félicitations !
Commentaire de mic31 posté le 24-08-2011 à 10:20:07
Bravo, bel exploit.
Commentaire de shunga posté le 24-08-2011 à 11:04:55
ouais mais quelle idée de mettre cette course en plein milieu des vacances ? Et puis aussi je vois pas pourquoi tu rales, c'est sous le mauvais temps que tu fais tes plus grandes courses non ? ^^
Tu me redonneras ton portable en pv, comme ça la prochaine fois tu auras 67 sms à l'arrivée.
Toi et quelques-uns me donner envie de me reconfronter à la montagne... C'est moche. J'en n'ai pas fini. C'est moche. Merci quand même pour le partage.
Commentaire de Jay posté le 24-08-2011 à 12:43:16
Encore bravo pour avoir ete au bout de ce défi et merci pour ton récit toujours aussi emprunt de naturel, de plaisir et de générosité ,
Avec grand plaisir pour de prochaines foulées sportives et verres de l'amitié :-)
A bientôt l'ami :-)
Jay
Commentaire de béné38 posté le 24-08-2011 à 13:24:21
un bien beau récit plein d'émotion... Bravo tu peux être fier de toi ! ravie de t'avoir revue et à l'idée de te retrouver en serre-file dans le Vercors ! A bientôt
Commentaire de martinev posté le 24-08-2011 à 16:34:13
t'es un grand bonhomme. Encore bravo pour ton récit et ta course superbement gérée. Tu m'épates par ta progression en si peu de temps. C'était une belle aventure qui a fait rêver beaucoup de coureurs.
Commentaire de Le Bagnard posté le 24-08-2011 à 18:47:25
ne change rien Olivier et le plaisir sera toujours au rendez-vous !! tres belle course et joli CR, vivement la prochaine !! non je déconne , repose toi un peu ;-))
Commentaire de Françoise 84 posté le 24-08-2011 à 20:14:27
Et voilà, tu es passé brillamment chez les fous!!!! Je t'embrasse, à bientôt, dans le Vercors!
Commentaire de millénium posté le 24-08-2011 à 20:55:47
sacré mec que ce "bonhomme" ! Quelle progression , quelle perf , quel mental. Respect Monsieur
Commentaire de TomTrailRunner posté le 24-08-2011 à 21:49:26
C'est un récit de OUF.
Respect
Commentaire de ptijean posté le 25-08-2011 à 13:37:48
Bravo pour ta balade. En fait, quand tu ne dors pas, tu vas plus vite que moi.....
A bientôt JF
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 30-08-2011 à 11:14:20
C'est colossal ! Comme dit Françoise, tu fais partie des fous maintenant !
Je me sens tout petit à côté de vous...
Commentaire de Ch'ti38 posté le 03-09-2011 à 17:05:36
Bravo pour ta fin de course. On a fait du yoyo pratiquement tout le long, tu m'as redoublé dans Côte Belle (celui qui voyait des chamois.....) et je t'ai recroisé juste avant Valsenestre.
A bientôt sur les sentiers.
Commentaire de Bert' posté le 10-05-2012 à 10:56:20
Un seul mot : Magnifique ! Tu illustres si bien l'histoire d'un Grand Trail, avec un partage des émotions super (comme j'adore).
Pour la prépa et le pronostique tu avais tout bon : entre 48 et 80h, ça faisait 61h en moyenne...
Maintenant, tu aurais tort (sic !) de ne pas aborder le TOR avec confiance...
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.