L'auteur : Sprolls
La course : Raid 28
Date : 21/1/2012
Lieu : Bures Sur Yvette (Essonne)
Affichage : 2036 vues
Distance : 85km
Objectif : Pas d'objectif
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113 autres récits :
Récit également sur mon blog, ici
Le 1er objectif de 2012 était le WE du 21 janvier, avec un 4ème Raid 28 consécutif pour moi mais un Raid 28 à 6 pour la première fois ! Car cette année je me suis retrouvé engagé dans le Raid 28 avec une bande de foufous au grand cœur. C’est Laurent qui m’a emmené là-dedans bien sûr pour rejoindre l’Equipe du Cœur, issue de la participation de salariés de GDF Suez à la Course du Cœur . Nous avions besoin d’être 5 pour la course et nous nous sommes retrouvés à 6 motivés. Guigui Yom comme kapt’ain et responsable blagues, avec une déjà longue expérience sur le Raid 28 avec Laurent, et 3 p’tits nouveaux sur cette course avec une double touche féminine, Elise et Stéphanie, a priori plus habituées à la course sur route et au triathlon, et Mouss le marathonien des sables ! De joyeux lurons chez qui la bonne humeur permanente semble être la règle ! Les entrainements nocturnes souvent humides en forêt de Meudon et le test préparatoire de la Noctorientation début décembre (3e place en mixte) n’auront dissuadé personne, bien au contraire, et toute notre joyeuse bande reste déterminée pour participer à la longue ballade de fin janvier ! Qu’à cela ne tienne, 6 nous serons grâce à l’autorisation de l’équipe Turoom, organisatrice du Raid 28. Et 6 nous serons à l’arrivée et sur le podium, à la 2ème place de cette édition royale, passage dans le parc du Château de Versailles oblige ! Pour l'essentiel, je vous renvoie à l'article du Kap'tain sur le blog du coeur. Avec notamment le joli diaporama préparé par Lolo que je remets ici:
Photo Equipe du Coeur + supporters !
Photos officielles de l'équipe au départ !
Juste avant l’heure du départ, tout le monde est appelé à allumer sa frontale ( !?) puis à 21h, les feuilles de route sont distribuées !
On attaque le début du report au gymnase et la première bizarrerie turoomesque en lien avec le nombre d’or concerne la balise 1 qui se trouve au point le plus à l'ouest qui coupe le segment [AB] en extrème et moyenne raison ! Bon en fait c’est pas très compliqué, il suffisait de suivre la ligne droite pour trouver la balise par terre. Si on avait lu le papier donné au avec les dossards, on comprenait même que la balise se trouvait en gros aux 2/5 en partant du point A près du gymnase (si si, je vous assure). En condition de course, il m'a fallu un peu de temps pour comprendre de quoi on parlait ! Je reporte aussi la spéciale suivante, celle de l’étoile / pentagone régulier sur la carte 2, avec à nouveau besoin d’un peu de temps pour comprendre mais ça vaut le coup car celle-ci demande d’être précis. La suite pourra être vue en course. On a le temps de finir de reporter les 2 premières cartes IGN (Laurent la 1, moi la 2) puis on se lance dans la nuit après une dizaine de minutes environ.
On rate au premier passage la balise 1 qui est par terre mais Kap’tain Guigui retourne en arrière et la trouve. On repart vite, et tandis que Laurent continue à orienter et virevolter devant et que Mouss puis Stéphanie poinçonnent, Guillaume m’énonce les postes suivants et je les reporte. On marque une pause dans le report quand le vent se fait trop fort ou quand la bruine fait son apparition. Pas de problème majeur sur ce début, hormis une courte traversée dans la boue d’un champ (pas bien). On avance avec 2 ou 3 autres équipes dont les St-Just. On essaie de ne pas s’enflammer et de ne pas courir trop vite malgré les autres équipes, de rester à notre rythme.
En arrivant sur la 1ère spéciale que j’ai reportée après le poste 7 (annexe2 : le pentagone étoile), je demande à Laurent la carte car je ne suis pas sûr d’avoir fait un bon report et ai forcément plus en tête l’incertitude de position des balises. Par contre on n’assure pas très bien le recouvrement et j’ai un doute sur notre position au début mais on parvient à se recaler sur le GR pas loin. Entre temps l’équipe de St Just a filé… Je me rassure en trouvant bien le poste 8. A nouveau quelques doutes pour aller vers le poste 9 car je ne vois pas le chemin que je voulais emprunter mais en suivant le haut du flanc on rejoint la bonne zone et on trouve le poste en jardinant un peu sur le sommet de la colline avec l’équipe VK2M. On croise en sortie de poste l’équipe de St Just qui y monte, ayant visiblement manqué ou mal reporté la position de la balise. Encore une bonne grimpette vers la 10 en haut de la colline où je dois poinçonner mon bracelet. On continue de près ou de loin avec VK2M jusqu’à la balise 12 après avoir encore un peu cherché la 11. Je repasse la carte à Laurent et Guillaume et moi reprenons le report des balises sur cartes IGN. Les VK2M nous distancent sur cette section courante, c’est pô sympa
Petites photos des organisateurs sur la balise 14:
Si elle est pas à droite...
elle doit être à gauche !
Nous terminons le report un peu avant la 17, il ne restera plus que les spéciales finales qui ne m’ont pas l’air de poser de gros problèmes donc qui se gèreront en arrivant sur place. Pas de chance on passe devant la balise 17 sans la voir. Laurent se paye l’aller-retour depuis l’intersection suivante ce qui nous permet une petite pause ravito.
Je reprends l’orientation sur la carte 3 tandis que Laurent va pouvoir sortir l’appareil photo ! Jusqu’à présent la terrain n’a pas été trop boueux en comparaison de la Noctorientation mais la traversée de la Beauce reste assez laborieuse. Ça papote un peu moins que d’habitude, je me demande si on n’est pas partis un peu trop vite malgré tout ? Au PC4, je jette un premier coup d’œil sur la feuille de pointage pour me rendre compte que les Quechua Célestes, double vainqueur des 2 précédentes éditions, n’ont pas trainé sur ce début de course et ont déjà près de 30 minutes d’avance. Les VK2M ont une bonne dizaine de minutes d’avance suite à notre arrêt à la 17 mais nous sommes déjà 3èmes, un bon début de course, effectivement assez rapide !
On rejoint la spéciale « spirale de Bernoulli » où la 1ère balise (la 23) nous donne la photo d’une des clairières visibles sur la spirale (photo aérienne de la forêt de Beynes) qu’il faut reconnaitre. De la clairière 21, on va à la 17 en voyant des frontales au loin. La suivante est la 5 mais je fais une petite erreur d’attention et crois partir de la 16 au lieu de la 17. Ben oui, faut de la concentration, et le neurone commence à chauffer... Petit détour du coup mais rien de grave. Plus gênant, pour la suivante je fais un mauvais choix en partant par le nord pour rejoindre la 13. Puis on part vers le sud-ouest depuis l’intersection mais il semble y avoir plus court : après vérification sur les consignes de course, la route au nord ne figure pas sur les routes interdites. Du coup on repart vers le PC6 pour l’emprunter. Là, les organisateurs nous disent qu’elle est bel et bien interdite (1h de pénalité !). Et oui, c’était écrit non pas sur la feuille de consigne mais sur la feuille des défs… Arggh, j’ai les boules, demi-tour à nouveau. On croise au passage les Quechuas qui finissent la spéciale. Il nous faudra encore plus de 30 minutes pour la finir à notre tour, sans autre gros souci à part pour la dernière balise où l’attaque directe nous force à traverser des buissons inextricables... Ayant oublié ma machette à la maison, je préfère renoncer pour faire le tour par un côté plus accessible.
La fine équipe
Laurent gère les interviews surt le parcours
On croise l’équipe de Michel au PC6 qui a shunté une partie de la spéciale et on enchaîne par une section pas trop compliquée mais un peu longuette où les premiers signes de fatigue se font sentir pour un peu tout le monde je crois. Mouss gave tout le monde de noix et de cacahuètes (il a dû en embarquer 1 ou 2kgs au moins ), moi je distribue un peu de chocolat mais j’arriverai même pas à refourguer toute ma tablette sur toute la course… On rejoint après une bonne grimpette et pas mal de boue la forêt des Flambertins pour la spéciale Mémory.
Juste avant la spéciale, il y a le poste 40 sur une mare que je pense avoir bien identifiée sur la carte. Surprise quand, en arrivant dessus, on trouve une balisette numérotée 41… Gros doute ! Se sont-ils trompés à la pose ?? En fait il semble y avoir d’autres mares plus près du départ de la mémory du coup on poinçonne la 41 et on continue à chercher la bonne mare un peu plus loin. Guillaume, Laurent et moi enfilons nos tenues de jardiniers et on commence à ratisser la zone. Des mares, on en trouve plein mais aucune avec la balise. Dernière tentative juste avant la mémory, et finalement on trouve une avancée dans une grande mare avec le poste, ouf ! Guillaume doit d’ailleurs faire trempette pour pointer…
On retrouve Pascal et le Bagnard au départ de la mémory. On n’a donc plus que 4 postes au lieu de 5 à mémoriser Il y a un point de repère et un azimut à mémoriser pour chacune en 28s (voir carte de la mémory). Pas de problème particulier, on arrive à gérer la suite sans trop de problème si ce n’est que certaines limites de parcelles sont un peu difficiles à repérer et obligent à quelques retours en arrière. On patauge aussi pas mal dans la boue… Il semble qu’on double les VK2M sans les voir sur cette portion !
Suit une bonne longue traversée de plateau avant la Forêt de Marly. Stéphanie semble avoir un coup de moins bien et on temporise un peu. Je crois que, de manière générale, c’est un peu le moment dur de l’équipe qui arrive assez régulièrement en fin de nuit sur le Raid 28… Moi j’ai hâte de retourner en forêt !
Après le PC8, on attaque donc la seule spéciale sur carte de course d’orientation, mais quelle spéciale ! Une longue course au score (et de nuit cette année !) dans la forêt de Marly sur 2 cartes. Le passage obligatoire sous l’A13 sépare la course en 2 morceaux.
Carte CO Feucherolles 1 (il y a une distorsion bizarre de la trace GPS (ou de la carte) sur le flanc entre la 50 et la 69. En réalité on a suivi le chemin en bord sud du flanc)
Un ordre parait assez naturel en longeant le flanc vers le sud puis en remontant vers le passage obligatoire sous l'A13. On attaque la 63 presque tout droit et ça fonctionne, je trouve bien le fossé qui nous amène au poste et Laurent poinçonne. On enchaîne par les chemins par la 72 puis la 50. La chasse au trésor se poursuite en longeant le sentier en haut du flanc avec quelques allers-retours pour pointer la 64, la 55 puis la 69. Retour dans des chemins boueux pour la suite, sans souci particulier jusqu’à la 62. Sur celle-ci, en attaquant par le chemin à l’est, je me retrouve avec Laurent sur une zone de souches qui semble vraiment correspondre avec la zone du poste, si ce n’est qu’il manque une balise... On jardine un peu en vain puis je me recale au carrefour au nord et réattaque le poste. Je retombe sur la même zone… Il y a quelque chose qui cloche car je suis sûr de moi et on a une bonne visibilité sur la zone et aucune souche dans la zone n’a de balise. Persuadé qu’il y a un problème, je dis à Laurent qu’on laisse tomber malgré la frustration !! Bon choix, il s’avèrera qu’elle était mal placée et elle sera par conséquent donnée à toutes les équipes à l’arrivée.
On récupère les 2 dernières balises avant le tunnel sous l’A13 sans problème cette fois. Petit loupé après le tunnel où l’on part sur la route alors qu’il était plus rapide de tout de suite prendre le chemin plus au nord mais je m’en rends compte trop tard… On attaque le poste par le nord du coup. On trouve une butte mais pas de balise… L’équipe de Michel cherche aussi le poste et je les suis plus au nord dans le flanc mais toujours pas de balise. Je repars de l’autre côté du flanc mais toujours rien. Je finis par me recaler plus précisément sur les 2 buttes l’une au-dessus de l’autre plus au sud pour retomber sur, je crois, la même butte qu’au début… Mais cette fois je remarque les confettis ! Le poste était là mais la balise a disparu ! Aarrgh, encore 6-7 minutes de perdues sur le coup ! La suite se passe mieux, juste un peu de chance sur la 54 que j’avais assez mal attaquée mais qu’on aperçoit plus au sud de là où on cherchait. On rejoint le PC9 alors que le jour se lève. Je commence à repartir du PC9 mais je me retrouve un peu seul, les autres préférant se boulotter en douce leurs petits sandwichs en compagnie des bénévoles. OK, OK, il faut que je me calme
Après le PC9, on retrouve la carte IGN pour l’orientation. D’abord, après la Croix St Michel, quelques postes à reporter en azimut depuis le PC9 dans le flanc au sud-est qu’on longe à la cote 150. On redescend après vers le poste 77. Va suivre une zone de flou un peu continue pour moi au niveau de l’orientation. Je n’arrive pas à bien visualiser le chemin sur lequel nous sommes pour le rejoindre. J’ai l’impression d’être sur la zone mais je ne reconnais pas bien les intersections. Alors que je commence à me poser sérieusement des questions et à l’annoncer à l’équipe, Guillaume aperçoit la 77 pas loin ! Ouf, même pas mal, mais bon, je me tape un peu la honte devant mes coéquipiers
Rebelote à la suivante, où en quittant la route de la gare, je rejoins un gros chemin puis une intersection qui ne semble correspondre à rien sur la carte (en revoyant la carte aujourd’hui, je crois effectivement que le gros chemin n’y est pas)… On a dû trop descendre du coup je fais remonter tout le monde sur le flanc sur ce que je crois être la bonne intersection, mais non, pas de balise. Gros gros doute, je ne comprends rien ! Finalement après pas mal d’hésitations, je cours me recaler sur la route plus au sud. Un virage me permet effectivement de m’y retrouver. Je rejoins l’équipe et les amène enfin à la 78 après 10-15 minutes de perdues ! On galère encore un peu pour trouver le tunnel de la 79 et la fontaine de la 80 où je coupe trop tôt avant le croisement… Bref, c’était mon mauvais passage de la course !
Direction maintenant Versailles pour la section prestige de la course ! Avant j’avais un petit doute sur la position de la 82 mais le premier endroit visité est le bon. La porte secrète de la balise 84 ne pose pas de problème particulier, même si on l’attaque par le côté le plus long. Physiquement, c’est au tour d’Elise d’être dans le dur et Laurent attache la corde pour l’aider à garder le rythme mais on commence à privilégier la marche à l’abord du parc du château. J’en profite pour checker les défs de la spéciale du parc, sur une carte du 18ème siècle que le jeu du Raid 28 avait fait découvrir quelques jours avant la course aux plus rapides de la dernière séquence (dont je faisais partie ) !
J’attaque donc avec plusieurs autres équipes la balise 88. Sauf qu’au coin que je vise, il n’y a rien qui ressemble à un « ah ah » (voir la carte pour comprendre !) ou à une balise. On va voir plus au sud mais rien non plus. Alors qu’on emprunte le chemin qui redescend plein sud, je réalise que j’ai reporté le poste au coin nord-ouest au lieu du coin nord-est !! Première grosse boulette de report de la course ! Je pique un pseudo-sprint (après plus de 10h de course, la vitesse max est limitée) pour corriger mon erreur et pointer le poste. Regroupement de l’équipe puis les 3 postes suivants se passent mieux, bien que j’ai aussi mal reporté le pont de la 89. On passe devant le Grand Canal avec vue sur le château, entourés de pas mal de gens auprès de qui nous devons passer pour de drôles d’énergumènes… Il faut dire qu’on a plus le look tiers-état crotté qu’aristocrates poudrés ou touristes endimanchés. On termine la spéciale, après le PC12 (seule barrière horaire de la course que nous passons avec une heure d’avance environ), par le poste 92 à la statue au bout de la pièce d’eau des Suisses que je n’ai pas reporté pensant que c’est le rond rouge de la carte... Ça permet à Guigui de faire un petit aller-retour supplémentaire . Cette fois-ci c’est sur le report que j’ai été un peu léger…
On enchaîne PC13 et PC14, toujours à une grosse demi-heure des Quechua Célestes malgré ces petits loupés. Il y a d’autres équipes entre nous mais elles n’ont a priori pas tout ramassé. On attaque la spéciale GPS qui n’a pas l’air évidente : trouver une balise sur un itinéraire GPS sur plusieurs sections. Pas facile, surtout quand on est hors chemin !! Nous commençons avec une autre équipe qui nous demande si les defs des balises sont données. Ah ben tiens oui elle sont données, ça va faciliter la tâche de savoir l’élement qu’on cherche ! Effectivement, on a pas mal de visibilité, ce qui permet de repérer vite le tas de bois puis la hutte. La suite se passe bien jusqu’à la 99 où je perds un peu la notion des distances à parcourir. On galère pour trouver la souche, je poursuis sur le sentier qui doit être le bon mais c’est encore Guillaume, en bon capitaine, qui repère la souche dans le flanc au-dessus de moi.
Surprise ensuite à la 101 où nous croisons les Quechua en arrivant sur la zone du poste. Ils nous disent être revenus en arrière après avoir manqué la balise et avoir perdu pas mal de temps ! Ils repartent très vite mais ça nous remonte le moral à Guillaume et moi, même si on les croit de toute façon intouchables à cause de la balise 62 manquée ! Les autres semblent cependant plus indifférents : visiblement la lassitude physique et morale a fait son chemin dans l’équipe. Laurent, notamment, a décroché la corde et Elise me confirme qu'il est dans le dur maintenant, payant ses efforts précédents et son début de course virevoltant. On termine sans encombre la spéciale et je croise la Zoo Team, à 4 hélas, mais ça fait plaisir tout de même de les voir. On se mouille les pieds après la 105 pour traverser la Bièvres, un avant-goût de la 106 au PC15. Seulement 10 minutes de retard sur les belges mais une longue traversée du plateau de Saclay qui s’annonce physique se profile et l’état des troupes n’est pas au top.
Carte 10 (avec bien sûr ma trace GPS)
Les postes sont simples et espacés désormais et je fais l’aller-retour entre l’avant où Guillaume-les-grosses-cuisses a accroché Laurent et l’arrière où Mouss, dont le moral semble inébranlable, accompagne Stéphanie et Elise qui ne peut plus guère courir. Ces derniers kilomètres sont bien longs pour tout le monde… On repasse en sens inverse sur des sentiers de la Noctorientation vers Saint-Aubin. Je récupère les 2-3 balises le long du haut du plateau de Saclay. J’essaie aussi d’annoncer les kilomètres restants à l’équipe qui a tendance à un peu trop s’étirer comme le font remarquer les filles. Puis c’est enfin la descente vers l'Yvette et le bassin de retenue de Bures, la dernière balise et enfin les derniers hectomètres, en marchant tous ensemble pour enfin franchir la ligne d’arrivée à 6 à 15h40 !!
"Tu veux pas la lâcher ta carte maintenant ?!"
Plus de 18h30 de course, 110km au GPS, bref encore un sacré morceau avalé tous ensemble avec un très beau résultat puisque nous finissons 2e à une demi-heure des Quechua Célestes, et avec finalement tous les postes pour ma satisfaction personnelle d’orienteur (les 2 que nous avions manqués sur la CO score étant finalement donnés à tout le monde puisque l’un était mal placé et l’autre avait disparu). Quel plaisir d’être allé au bout une fois de plus à un de plus que d’habitude et de pouvoir goûter la soupe traditionnelle d’accueil ! Quel plaisir aussi d’avoir pu partager cette course avec cette bande de joyeux fous au grand cœur… Je crois n’avoir jamais autant rigolé en courant ! Et ça n’arrête jamais en plus, avant la course, pendant, après (OK, les longs plateaux venteux de la Beauce auront parfois réussi à nous faire taire, même les filles ). Pas mal chanté en course aussi mais je pense qu’on peut faire encore mieux en imposant la chansonnette à chaque balise trouvée par exemple !! Bref tout le monde a mis du cœur à l’ouvrage (ça y est je recommence les jeux de mots pourris, désolé) avec une mention spéciale à Elise et Stéphanie qui atteignaient ces distances pour la première fois je crois ! Merci à vous tous pour cette belle aventure partagée
Encore une très belle édition du Raid 28 côté parcours, avec de nombreuses spéciales toujours aussi tordues, et qui ont dû faire du dégât pour ceux qui découvraient la course pour la 1ère fois, bien réparties du début à la fin du parcours et sachant profiter des spécificités du parcours (les clairières de la forêt de Beynes, le parc du château de Versailles). Uen balise mal placée, mais je crois que c’est la 1ère fois que ça arrive depuis je participe. Peu de cartes de CO pure et dure mais ça ne m’aura même pas gêné du coup avec le nombre de spéciales. Et la CO de Marly était longue. On a aussi pu aller plus en forêt de nuit à la chasse à la balise, notamment à Marly encore une fois, ce qui n’était pas pour me déplaire non plus. En plus, les organisateurs ont été gentils : personnellement, je n’ai eu à me mouiller les pieds qu’après la dernière spéciale, sans parler des conditions météos très douces (à une semaine près !) commandées pour l’occasion et presque sans pluie. Et bien sûr, toujours la gentillesse des bénévoles tout au long du parcours qui redonne le sourire ! Le Raid 28, on sait pourquoi on y revient...
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2 commentaires
Commentaire de La Tortue posté le 06-02-2012 à 08:58:35
une équipe de choc et de charme !
un orienteur hors pairs !
un superbe diaporama avec une belle musique !
merci pour cette analyse technique et ce Cr si humain.
et au final, encore un podium bien mérité, bravo Sprolls ! allez, encore un petit effort et tu finiras bien par les avoir ces belges célestes ;-))
Commentaire de LtBlueb posté le 08-02-2012 à 22:03:23
chapeau Benj à toi , et à toute l'équipe !
tout ramasser est une grosse perf ! ca nous a fait plaisir de vous croiser furtivement sur la fin en tout cas :) sinon à mon avis y'avait bien plus que 6 coeurs dans l'équipe 28 , je soupconne certains de ne pas en avoir qu'un seul !
merci pour avoir partagé ce récit :)
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