Récit de la course : Lyon Urban Trail - 12 km 2011, par Mustang

L'auteur : Mustang

La course : Lyon Urban Trail - 12 km

Date : 3/4/2011

Lieu : Lyon 01 (Rhône)

Affichage : 3392 vues

Distance : 12km

Objectif : Pas d'objectif

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C'est la LUT finale

C’est la  LUT finale*

*Je sais, c’est facile !

Voilà un an déjà,  une  photo m’avait beaucoup émue, c’était celle de Badgone avec son fils  à  l’arrivée du LUT. Badgone  a cette qualité qui est de  ne  pas cacher ses sentiments !  Il  m’a fait envie, aussi, je me suis  mis dans  la tête de vivre ce  même événement ! Et  bien  oui,  j’ai  mon fils qui est  installé à Lyon ! Dis, Romain,  ça te dirait de courir avec  moi au Lyon Urban Trail ? Pardon ?? Certes, quand  il vient en Normandie,  il va quelquefois  jouer au foot avec ses copains, il fait également du laser Game ou du  paint  ball ( !), il se rend à son boulot  en Vélib, euh non, ça c’est  pour Paris,… comment... en Vélo’v, oui, c’est cela et aussi du squash ! Le bougre  ne dit  pas  non ! A  un an de distance,  on a  le temps d’y penser ! Noël arrive,   j’assure en  lui  offrant  une  paire de runnings ! Dis Romain,  tu  penses  à t’entraîner  un  peu ?  As-tu vu  le  médecin  pour  le certificat  médical ??? En janvier,  il me confirme sa  participation. Je  prends  les  billets de train et  je  m’inscris sur le  12 km. Il attendra  le dernier  moment  pour  tout régulariser !!! Et  il va s’entraîner ! Il  m’assure qu’il a fait  un  peu de footing  à  la Tête d’or et a testé  un  peu les  marches de Fourvière ! Confiants, Mireille et moi  prenons le train vendredi au Mans. Des sacripants  ont  piqué  les rails… euh  non des câbles en  cuivre ! Nous restons en rade plus d’une  heure  entre le Mans et Paris. J’en profite  pour corriger des évaluations de mes élèves que  j’ai emportées ;  les évaluations  pas  les élèves ! Nous arriverons à bon  port vers  1h30 du  matin !

Samedi après-midi, après  un bon repas  lyonnais, direction  place des  Terreaux, dans  le  hall de  la Mairie,  nous  retirons  nos dossards. Assez ému de voir le fiston sur  la  liste des inscrits ! Nous traversons  la  place  pour le contrôle de  la puce et  pour retirer le cadeau, des  manchettes blanches ! Puis,  nous partons traîner  un peu en ville. Le téléphone sonne. Je  pensais à Tophenbave  avec qui  on s’était  plus  ou  moins donné rendez-vous  pour  un café,  mais  non, c’est Fulgurex et Jupette qui sont  à  moins de  400 m ! On se trouve  de l’Esprit, enfin devant  le  magasin Esprit. Oui,  ma tendre et  la copine de  mon fils font du shopping,  une autre forme de sport ! Nous  nous retrouvons tous ensuite autour d’une bonne  bière. Le soir vient,  bon repas  à  la  maison  puis coucher tôt pour bien récupérer. (En fait,  le fiston propose de  jouer  à Catane,  ben voyons ! Coucher pas  loin de  minuit,  ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !)

Dimanche,  je  me  lève vers  6h30 pour déjeuner tranquille.  Romain a  promis de se lever vers  7h30,  oui,  oui  un dimanche ! Et  il tient  parole !  Nous  nous  préparons. Il s’essaie  à l’humour : «  Poisson du 3 avril ! Non, c’est pas vrai ! Mais euhhhhh». Nous sommes  prêts  à  l’heure. A 8h45,  Jupette vient  à  l’appart  poser son sac et  nous  partons  prendre  le  métro. Sympa,  nous  ne sommes  pas les seuls  à être en tenue dans  les wagons !

 

 

 

Nous arrivons vers  9h30. La  place  est  bien remplie ! Il fait beau. L’atmosphère est détendue.  Je  m’énerve  un peu car  je  n’arrive pas  à attraper  le satellite avec mon GPS !  Voilà, Romain et  moi allons  nous  placer au  milieu de  la  mêlée. Le fiston a  l’air  zen ! Si  j’ai bien compris, le départ est retardé de  15mn ! La sono est  inaudible. Soudain,  un grand  mouvement de foule, c’est  le départ !  Je déclenche  mon chrono, nous franchissons  l’arche rouge, face  à  la Mairie, nous  obliquons  à droite dans  le  large couloir, puis encore à droite  pour se retrouver  dans  le sens  opposé face  à  une arche  noire et tout s’arrête ! Ah, ce  n’était  pas  le départ !  Nous partirons en  même temps que  les  marcheurs à  10 h, ah  bon ?  Ça  promet ! Un animateur  à 10 m de  moi doit  hurler dans son  micro  mais  personne  n’entend faute de  haut-parleur ! Il doit en avoir deux devant  l’arche rouge de  la mairie ; pour sonoriser  la  place, c’est  un  peu court ! Le  pauvre va s’évertuer sans succès  à provoquer  une  ola !

 

 

 

Enfin,  nous  partons ! Romain est  à  mes côtés. Jupette aussi, elle s’inquiète car elle  n’a pas  pris de  petit-déjeuner consistant ! Pour  l’instant,  la rue d’Algérie, puis  le  pont de  la Feuillée sont suffisamment  larges  pour accueillir le flot des coureurs.

 

 

Je doute qu’il en soit de  même sur  les  pentes de Fourvière ! Les équipements des coureurs sont variés, beaucoup  ont des  camel-back ! Romain et  moi sommes  partis sans rien ! 12 bornes et deux ravitos,  ça devrait  le faire sans  problème ! Et ce  n’est pas  la canicule ( il  me semble que  le Lutin a donné  une explication de ce  mot dans  un de ces  billets dont  il a  le secret)   malgré  le beau soleil  printanier. Je commence  à  prendre des  photos.  Déjà,  je sens qu’avec  les automobilistes  lyonnais, cela  va  être rock n’roll ! Sur  le  pont,  une voiture est engluée dans  la  masse des coureurs. Déjà les  premières  pentes de Fourvière avec les escaliers du chemin de Montauban.

 

 

C’est  le  premier bouchon  lyonnais ! Certains veulent cependant courir dans  les  marches ! La rue se resserre ! Puis  nous  obliquons  à  gauche dans  un passage encore  plus étroit ! Ceux qui  n’aime  pas  la foule, s’abstenir !

   Euh, il  ya du  monde!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin  tout  le  monde est de  bonne  humeur ! Je  bavarde  un  peu avec une coureuse qui arbore  le buff emblématique de Kikouroù ! Enfin,  nous débouchons sur  l’esplanade de  la basilique où nous  pouvons commencer vraiment  à courir ! Je  m’inquiète de  l’état de Romain mais c’est tout bon !

Nous avons vite fait de dégringoler dans  les  lacets du parc.

 

Ça donne du rythme. Nous débouchons sur  une rue  pour obliquer  à droite,  montée des Chazeaux que  nous allons descendre. Un  petit  moment de  flottement car  une  partie du  peloton va descendre  un peu  plus  loin sur  la rue mais ce  n’est que  pour revenir  par  l’autre accès au passage. A  priori,  il  n’y a pas d’ambiguïté avec  l’itinéraire. Le balisage au sol en orange est  très  net. Pour  l’instant, la vitesse  n’a  pas de quoi affoler  un chronomètre ! La densité de coureurs est encore élevée !

 

 

Mais l’ambiance est décontractée ! Bon, ce  n’est  tout  ça, c’est que  nous sommes revenus en bas de Fourvière ! Il faut y remonter ! Romain et  moi alternons course et  marche. Il faut se  préserver  pour  la suite ! Un  peu de  plat  puis  c’est  la  montée du Gourguillon ! Un  peu de répit dans  la rue des Farges qui  monte cependant  puis  c’est  la  montée du Télégraphe ! Ça calme !

 

 

Km 3,5 km, c’est  le  premier ravito. Il est  le bienvenu car  nous sommes  partis sans rien ! Il est  bien garni. J’attrape  un gobelet d’eau,  un  morceau de  banane. Je force  Romain à prendre  un cracker salé. Avec  la chaleur et  les efforts,  la  perte des  minéraux est  importante. Il se  laisse tenter  par  une canette de Red Bull, ben voyons ! Et c’est reparti ! Je suis écœuré  par les détritus que  laissent  les coureurs sur des centaines de  mètres  après  le ravito : gobelets, cannettes, emballages divers. Il y a de  l’éducation  à faire.  Le flux des coureurs est toujours aussi dense et dès que  la voie se resserre,  ça bouchonne ! Et c’est  le cas dans   l’étroit chemin qui conduit aux théâtres romains. Certains  en sont  à la seconde  près et coupent en dégringolant  le talus vers  l’esplanade sous  les  huées des autres coureurs ! Vision  incongrue d’un groupe de scouts visitant  le petit amphithéâtre. La cavalcade de tous ces coureurs  bariolés dans  les ruines est saisissante.

 

Nous débouchons sur  la rue de  l’Antiquaille où  la circulation est  bloquée. C’est  l’émeute  parmi  les automobilistes mais  les signaleurs  demeurent  stoïques sous  les  klaxons furieux. Je reste  un  peu arrière du fils et me fait  plaisir avec  l’appareil photo afin de saisir des  vues intéressantes.

 

 

 

Mais qu’avons-nous descendu ? Vite, remontons par  des escaliers vers  la  basilique de Fourvière.

 

Les cloches sonnent, quelques cris d’encouragement,  d’autres scouts  indifférents sur  l’esplanade que  nous avons traversée tout  à l’heure. L’étonnante vision de  la tour Eiffel en réduction. Une large allée sablonneuse dans  un superbe  parc  permet de reprendre de  la vitesse. A  un carrefour,  de  l’autre côté de  la rue,  la course qui revient. la rue qui suit fait des « s »  mais  nous coupons pour déboucher sur  la rue de Trion,  toujours accompagnés  par  les  klaxons des automobilistes frustrés ! Le fiston a  l’air de très bien tenir  le coup,  je  le coache  un peu dans son rythme afin qu’il  ne s’emballe pas trop, surtout dans  les  montées.  Justement en voilà une, c’est celle  du bas de Loyasse qui  longe  le cimetière du  même  nom. La  pente est faible et permet de courir. J’avise deux coureurs qui  portent de  magnifiques t-shirts blanc et rouge avec  l’inscription en grand « Vesoul ». Très fin,  je crie  à Romain, « Regarde, t’as voulu voir Vesoul ! » Les  gars en question se retournent en  rigolant.

Bientôt  le  km 8, là-même  où nous étions tout  à l’heure de  l’autre côté de  l’avenue. Puis c’est  l’amorce d’une grande descente dans  un  large vallon  herbeux.  Les coureurs se  lâchent dans cette descente digne d’une  piste de ski !

 

 

J’en profite  pour  m’arrêter ( !) et téléphoner  à  ma tendre  pour se préciser le rv sur  la Croix-Rousse. Miraud, je  me trompe de numéro et je tombe sur Fulgurex en  plein effort.  On échange quelques nouvelles sur  nos courses respectives. Puis  j’appelle  mon épouse. La descente se  poursuit  par des ruelles vers  la Saône. A  nouveau, c’est  l’émeute sur  le  boulevard que  nous traversons. Mais  la  police veille au grain.  Nous traversons  l’affluent du Rhône sur  une passerelle qui oscille largement sous  les foulées des coureurs. Une  petite  mémé se cramponne  à la rambarde. Ce tangage  impressionne aussi quelques coureuses.

Sur  le quai st-Vincent,  nous  obliquons  à droite par  un passage étroit puis  un bon coup de cul  pour arriver dans  le  jardin des Chartreux  à la suite duquel se situe  le  2e ravito du parcours. Et c’est parti par  la rue Burdeau pour arriver au  pied des ruines du théâtre antique que  j’ai visité  la veille.  Il reste  peu de  km  mais ce sont des costauds ! D’abord  les  marches  le  long du théâtre sous  le regard d’un accordéoniste  particulier, un court répit avant  de  gravir  la montée de  la Grande Côte.

 

 

A  la traversée d’une rue adjacente,  une cycliste  malgré  le signaleur  traverse  le  peloton et manque de renverser  un coureur ! La Grande Côte,  boudiou !  Les coureurs se  mêlent aux touristes et aux  promeneurs. Je conseille Romain de  progresser sur  la  partie centrale, celle qui ne comporte  pas de  marches  mais  on  ne  peut  y échapper dans  la dernière  partie de  la côte!

 

Sur  la  placette,  nous reprenons un  peu notre souffle et c’est reparti.  Soudain,  une voiture débouche en trombe d’un parking et manque de renverser  une coureuse qui frappe furieusement  le  pavillon arrière du véhicule. L’arrivée sur le boulevard de  la Croix-Rousse signifie la fin des difficultés.  Le rythme de  la course s’accélère. Au Gros Caillou,  c’est  la descente,  nous retrouvons  les coureurs des autres courses.  Romain est en forme et  n’a  pas  l’air essoufflé. C’est  gagné  pour  lui ! Un dédale de  rues et de  petits  passages nous conduit vers  le Rhône. Je dis  à Romain de filer s’il veut faire  en-dessous de  1h30. Je  le suis  à quelques  mètres mais  j’ai encore des  photos  à  prendre. Place Louis Pradel, Mathias, assis sur  les  marches et qui en a terminé avec sa course,  m’interpelle. Je continue  ma course vers  la  mairie. Superbe,  on traverse  le bâtiment pour déboucher en  haut des  marches qui dominent  la  place des Terreaux. Je  m’arrête  pour  prendre en  photo cette arrivée spectaculaire, ce qui fait rire certains spectateurs.

 

Je franchis quand  même  l’arche d’arrivée et  rejoins Romain. Beaucoup de bonheur !! Voilà, c’est terminé !  Direction  le ravito  pour se requinquer avec du  bon pain et du  jambon sec.  Les coureurs continuent  à affluer.  Quelques têtes connues : mamanpat, Blob bien entamé et madame Blob ! Jupette fait son arrivée, heureuse.

La course est terminée  mais l’ambiance est encore là,  la foule des coureurs, chacun s’interpelle,  le soleil,  les sourires, les visages  marqués, la satisfaction d’un bon  moment ! Romain et  moi retrouvons  nos compagnes respectives. Nous restons cependant encore  un  peu dans  l’exaltation de cette foule radieuse.

 

 

 Toutes les  photos  ici

 

PS: Romain a le  bon  goût de  nous  offrir une  bonne  bière que  je dédie au Lutin!

 

 

 

17 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 08-04-2011 à 08:39:00

Bravo !!!
pour la course, les photos, le CR et d'avoir pu convaincre ton fils de t'accompagner : le début d'une conversion sur la colline qui prie ?

Et pour confirmation, la grande descente, c'est bien une ancienne piste de ski (la Sarra) reconvertie en descente VTT.

Commentaire de millénium posté le 08-04-2011 à 08:41:00

quelle joie de voir que "mon" récit t'a donné l'envie de connaitre ces instants de bonheur !
BRAVO à toi et mini mustang (je ne sais pas si ça porte un nom!!).

Commentaire de Mathias posté le 08-04-2011 à 09:26:00

ah ah ! j'aime bien le "je le coache un peu dans son rythme afin qu’il ne s’emballe pas trop, surtout dans les montées"
alors que je m'imagine le mustang soufflant tout ce qu'il peut, qui sue sang et eau pour essayer de suivre le fiston qui dans l'insouciance de sa jeunesse, file devant à fond les manettes... ;-)

Commentaire de Jean-Phi posté le 08-04-2011 à 09:56:00

Sympa non notre acienne piste de ski ?
Félicitations à ton fils et toi. Ne prête pas attention aux automobilistes lyonnais. Quand ils courent, ils ne sont pas comme cela !

Commentaire de eric41 posté le 08-04-2011 à 10:39:00

Super Philippe d'avoir couru avec ton fils.J'essaierai de convertir le mien.
Eric

Commentaire de blob posté le 08-04-2011 à 14:03:00

et merci encore pour les carrés de chocolat à l'arrivée, ça m'a permis de me refaire en attendant ma première bière

à bientôt

Commentaire de Françoise 84 posté le 08-04-2011 à 15:58:00

Sympa,cette course en duo!!! Dommage pour la foule et les voitures...! Finalement, ils ne sont pas si feignants que ça, nos p'tits jeunes!

Commentaire de Jay posté le 08-04-2011 à 16:50:00

bravo pour la course , bravo pour avoir fait bouger le fiston :-P
merci pour le récit bien imagé et bon courage pour la suite :-)
Jay

Commentaire de tophenbave posté le 08-04-2011 à 22:11:00

la prochaine fois que l'on se donne rendez vous ,on se retrouve dans un authentique bouchon lyonnais!a bientot donc!

Commentaire de fulgurex posté le 09-04-2011 à 08:09:00

"J’en profite pour m’arrêter et téléphoner à ma tendre(...)je tombe sur Fulgurex"
Je jure qu'il n'y a rien de sexuel entre nous!!!

Content de vous avoir vu. Remercie ton fils de m'avoir fait connaitre la Chouffe... j'ai replongé cette semaine ;o)

Commentaire de TomTrailRunner posté le 09-04-2011 à 08:11:00

Superbe CR familial ... On sent que tu as transpiré la joie de vivre (et dans doute la charcutaille :-) )...

Des vues saisissantes ....mmmh

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 09-04-2011 à 10:44:00

Le LUT, c'était plutôt le dur LUT final !

Quelle chance et quel bonheur de courir avec son fils ! J'en serais ému si je n'étais pas si méchant !

Tu m'as mis l'eau à la bouche, l'épreuve est superbe sous le soleil.

Commentaire de L'Dingo posté le 09-04-2011 à 22:36:00

m'est avis que le plus dur reste à venir:
Le faire courir avec toi au Trail d'Ecouves.
Quoiqu'avec la motivation de poutrer le Lutin, tout peut arriver ;-)))

Commentaire de Ben64 posté le 11-04-2011 à 14:58:00

Bravo pour la course avec le fiston!! La course à pied, vecteur de lien social ;-)

Commentaire de LtBlueb posté le 11-04-2011 à 22:24:00

bien joli récit et vive le mustang et son fiston !!

Commentaire de breizhman14 posté le 12-04-2011 à 22:02:00

Du beau boulot tout ça, c'est vrai que c'est pas toujours simple de leur mettre le pied à l'étrier (ou à la running???) à nos jeunots, bravo à vous

Commentaire de tidgi posté le 14-04-2011 à 21:30:00

Sympa le partage de ces moments entre papa et fiston. Bravo à vous 2 !

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