Récit de la course : Marathon de Lyon 2010, par Mamanpat

L'auteur : Mamanpat

La course : Marathon de Lyon

Date : 3/10/2010

Lieu : Lyon 01 (Rhône)

Affichage : 1524 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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RunInLyon 1ère !

Projet Marathon - Dimanche 3 octobre 2010

 

Pas une vraie échéance en soi, juste un petit défi pour relancer la machine… C’est qu’elle en a pris un coup dans les papattes la Mamanpat à la Transju’trail !

Contexte

L’idée était donc de repartir sur un travail plus spécifique où la bête serait remise en mode « travail acharné » ! De bonnes séances qui font suer quoi !

Les courses sur route en général et le marathon plus particulièrement ne m’attirent pas des masses mais il y a des choses contre lesquelles on peut difficilement lutter notamment celle de réaliser un chrono… Le fantôme de la compétition me hante !

Moyens

La remise en selle fût ardue mentalement mais physiquement assez simple car elle s’est faite dans un cadre propice : bord de mer et Esterel !

8 semaines planifiées sur un objectif de 3h45, choisi avant tout pour des allures de travail qui me correspondaient, 4 séances course à pied maxi par semaine, au delà la lassitude s’installe et surtout je ne veux pas tenter le risque de blessure que je crains fort probable pour moi. Une séance supplémentaire en salle me permet de reprendre le travail de renforcement musculaire du haut du corps et des quadri avec du vélo de salle en danseuse.

Côté CAP, l’approche «temps imposé » a été novatrice et plutôt ludique. Pas de questions à se poser, y’a qu’à se laisser guider !

Objectif

Il faut s’en fixer un tout de même ! Comme préciser auparavant, le plan est basé sur une arrivée en 3h45. Mon idéal est moins de 4h s’en trop souffrir.

 

Descriptif

Phase 1 : arrivée place Bellecour.

Je gare la titine du côté de Villeurbanne, à Charpennes juste devant l’entrée du métro. 10 mn plus tard je suis sur la place, il est 7h50.

L’agitation monte tout doux, je fais mon petit tour pour trouver des têtes connues. Je vois ainsi Arnaud (Running Conseil) avec qui j’échange sur le futur raid des Brut de Fleurs, puis Cathy (Dubois) en magnifique ambassadrice qu’elle est du sport féminin (à la tête du team 21) le tout sous sa nouvelle casquette de responsable sportif de Body Sculpt (qui ont animé de belle manière l’échauffement collectif !).

Je pars me poster face au Mac Do où la joyeuse troupe des collègues pour le challenge entreprise doit se retrouver.

Phase 2 : la mise en place

Je m’impatiente et le stress monte en attendant mes oies… Rendez-vous à 8h15 et toujours personne… Ouh que je n’aime pas ça !!! Le dossard n’est pas épinglé, le sac pas posé, l’échauffement pas entamé et il faut se placer dans le sas de départ !

Ca arrive et compte goutte et j’ai l’impression de tout faire dans la précipitation ! Franchement en panique Mamanpat, du coup je pose un peu tout le monde pour frictionner ma cuisse droite au niflugel (elle n’a jamais été aussi douloureuse que ce matin depuis une semaine, mais d’où ça vient bon sang ?!), tenter un petit échauffement et une pause pipi entre 2 voitures (à moins de 200 m de 11000 personnes !). J’enjambe une barrière et arrive à me placer 50 mètres derrière l’arche de départ. J’arrive à échanger quelques mots avec 3 des 198 personnes qui m’entourent, je ne vois rien, nous sommes comme des sardines en boîte, il faut chaud, j’ai déjà soif… Pas l’ambiance que je préfère je l’avoue ! Mais c’est malgré tout impressionnant et grisant.

Un orchestre fait monter la sauce, super sympa, le speaker se déchaîne et un joyeux brouhaha monte de cette foule impatiente.

Phase 3 : top départ

Ca y est, les fauves sont lâchés ! Enfin, seulement les quelques dizaines placés aux avant-postes ! Derrière, ça piétine pour arriver sous l’arche ! Tant bien que mal, j’arrive à me frayer mon chemin parmi toutes ces paires de running, non sans jouer des coudes, faire quelques détours, enjamber des trottoirs ou des bordures voire même bousculer un peu ! Après un premier grand tour de la place, les concurrents du 10 km bifurquent et nous filons le long des quais pour traverser la Saône et mieux revenir du côté de Bellecour.

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Un p'tit sourire juste avant le ravito !

  

Phase 4 : kilomètre 5

Ce premier tour nous amène plutôt rapidement au 5ème kilomètre, matérialisé par un ravitaillement aux abords de la place. Peu avant on attend « 10 à gauche !». Le premier concurrent de la distance nous passe, il franchit la ligne d’arrivée quelques minutes plus tard avec un chrono de 30 mn !

Pour moi, le chrono affichera un respectable et surprenant 27 mn compte tenu des conditions.

Une bouteille d’eau, quelques gorgées, un coucou à Yanshov et me voilà stoppée net sur un virage bien serré dans une ruelle bien trop étroite pour tout ce petit monde ! Je ne suis pas à une acrobatie près et j’arrive à me faufiler entre trottoirs et voitures.

Un deuxième tour de place et on s’enfile sur la rue de la République où la fête bat son plein entre orchestres et supporters. J’en tape d’ailleurs 5 à Séverine, collègue blessée qui n’aura pas pu se joindre à nous.

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 Qui a trouvé que je n'étais pas enthousiaste ce jour là ???

  

Phase 5 : kilomètre 10

Ca passe vraiment vite et bien, le rythme est trouvé, les sensations sont bonnes, pas de bobos, la cuisse ne me gêne pas. Je pointe en 52 mn et je me dis que j’aurais pu taper un chrono sympa sur la distance ! J’aurais du tiens, parce que il m’en reste encore 32… Mais quelle idée ! Que je tente d’oublier aussitôt (ce genre de pensées n’arrive pas en trail alors qu’on profite du paysage ou que l’on fait attention où on pose les pieds !).

Nous arrivons aux abords du Parc de la Tête d’Or après un passage rapide sur les quais du Rhône et toujours quelques gorgées d’eau au ravito. A l’entrée du parc j’entends un grand « Ouais, allez Pat ! ». C’est mon pote Arthur ! Trop cool il est venu dérouler ses gambettes en VTT après sa superbe participation aux 100 km de Millau le week-end précédent.

La boucle dans le parc est beaucoup moins agréable que je ne l’avais imaginer. On n’emprunte pas les chemins et l’ambiance est morne. Je prends un petit coup de mou d’ailleurs…

A la sortie du parc, c’est à la Biscotte Grillée que j’en tape 5 ! Il avait envisagé de m’accompagner running aux pieds mais sa raison en a décidé autrement (il se préparait pour un trail annulé). C’est donc avec une nouveau fan club qu’il est venu m’encourager : ses 2 loulous !

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Concentrée Mamanpat ! 

 

Phase 6 : kilomètre 15

Je pointe en 1h22 et garde une allure bien confortable qui me paraît être devenue ma petite allure de croisière. Nous remontons les quais au dessus de la cité sur un aller-retour qui permet de nous croiser sur plusieurs centaines de mètres. J’aime assez le principe, ça permet de voir quelques têtes connues ! Je croise ainsi à plusieurs reprises ma voisine kikoureuse Blanche, sur le 21 pour sa part.

Nous voilà sur le bas des quais, cette loooooooooooongue portion que j’appréhende et pour cause…

Le vent jusqu’alors discret, se fait maintenant la part belle et s’invite à la fête. Fini les murs citadins pour nous abriter et pire que tout, les concurrents du 21 bifurquent au 18ème kilomètre et traverse au Pont Morand. Plus de masse non plus pour s’abriter, la traversée du désert peut commencer…

Quelques douleurs commencent à s’insinuer également. Les encouragement vigoureux de la Biscotte Team et d’Arthur me rebooste pour le démarrage mais bien vite, je subis ce vent et l’allure s’en ressent.

 

  Merci Arthur pour la tite vidéo qui va bieng ! Enfin au début...

 

Phase 7 : kilomètre 20

Le gps affiche 1h52. Tout va bien de ce côté et je me dis que maintenant il faut juste que je maintienne un rythme à 10 km/h pour être en moins de 4h à l’arrivée. Facile à penser, pas si facile à transmettre aux guiboles ! Je ne ressens pas de véritable resistance face au vent pourtant il y a bien quelque chose qui m'empêche d'avancer comme je le voudrais ! Les cuisses commencent à se durcir mais j'estime que je suis là dans mon petit "mur" et que je passe dans le creux de la vague. Une fois remontée des quais, ça ira forcèment mieux, faut que je sers les dents jusqu'au 25ème. C'est ce que je dit à mon collègue Bruno, qui me double en VTT, lui aussi blessé et n'ayant pas pu prendre le départ. Sympa le soutien tout sourire sur quelques centaines de mètres !

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Preuve à l'appui !

"T'es bien Pat là, le ballon des 4h est au moins 5 mn derrière toi !"...

 

Phase 8 : kilomètre 25

Ca y est, je suis franchement dans le dur, ça ne passe pas comme je le pensais, pas aussi facilement qu'en trail ! C'est dingue aussi faut dire qu'on est toujours sur la route ! Ah oui mince, c'est un marathon...

Quelques gorgées d'eau et un quartier d'orange au ravito, j'ai envie de frais, j'oublie de laper le garmin, je m'étouffe en avalant et n'arrive pas à tousser à cause d'un bide devenu tout dur et du coup un peu douloureux... Chouette, c'est la grande forme !

Cette partie au coeur du quartier de Gerland me paraît interminable.  Nous sommes censés faire un tour de stade et je ne le vois pas venir. Ah si enfin le voilà ! On le traverse et du coup pendant quelques minutes, plus de vent qui me siffle dans les oreilles (pourtant j'ai vissé le mp3 au 20ème !).

Tiens c'est quoi ce truc qui me chatouille les mollets ?

Seulement des ballons, ceux du meneur d'allure des 4h, et pourtant l'effet d'une barre à mine... Et ils s'envolent inexorablement sans que je puisse réagir, mes cuisses ne semblent pas d'accord.

Quelques centaines de mètres et le 2ème meneur d'allure des 4h me double également accompagner d'un bon petit groupe. L'occasion inespérée d'être protégée du vent qui se déchaîne à la sortie du stade ! Je tente de recoller mais là non plus, rien à faire... mes jambes ne m'obéissent plus ! Mince alors, pourtant le coup du marionnetiste ça marche bien d'habitude ! Aime pas l'bitume lui non plus !

Non seulement mes cuisses commencent à m'insulter mais me demandent même une seconde de répis. J'en prends donc quelques unes pour les étirer, histoire de me les mettre dans la poche jusqu'au 30ème !

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J'ai l'air fière comme ça avec le port presque altier, mais je n'en mène pas large ! 

 

Phase 9 : kilomètre 30

Bon ben pas sympas les cuissots, veulent plus... Mais vraiment plus ! Et puis je rêve d'un coca glacé, avec plein de glaçons et une rondelle de citron ! Et le top du top, le siroter dans une chaise longue, jambes tendues ou trempant dans de l'eau fraîche. 

Je bipe en 2h56 ce 30ème kilomètre et me rue sur le ravito et les quartiers d'orange. Je les engloutis, que dis-je me baffre ! Je repère une bouteille de coca dans un carton derrière les bénévoles et en demande un verre. Oups, c'était pour eux, pas pour les coureurs ! Y'en a un qui fait la tête du coup, désolée monsieur gentil bénévole !

Je suis assoiffée, c'est mauvais signe. Arthur me dis de ne pas trop m'attarder, je tente des étirements mais ça s'insinue dans le bas du dos et remonte derrière la nuque, ça me brasse... 

Je repare en trotinnant mais fichtre que c'est dur de courir avec des jambes de bois et la cuisse droite me fait maintenant boitiller en plus d'être complétement raide (mais pas dingue !).

Je traverse le Rhône pour me retrouver en plein dans la confluence (on va y passer le 5 décembre prochain !) et j'ai le temps de l'admirer ce quartier car je me retrouve à marcher, je n'y arrive plus et en marchant ça me monte encore derrirèe la tête qui se met à taper fort, comme enserrée dans un éteau.

Ca sent pas bon tout ça ! Me voilà assise, à me poser des questions : que fais-je ? Ou vais-je ? Dans quel étagère ? Je plaisante mais sur le coup je suis plutôt dans la négative car l'abandon s'agite devant moi en une danse folle, me rappelant que la tête ne fait pas toujours ce qu'elle veut et que parfois le corps peut prendre le dessus, même des plus forts mentalement !

J'échange avec Arthur, lui demande son avis, l'engueule même de m'avoir laisser partir sur ce marathon et décide d'abdiquer là, après 2 km de claudications...

Deux bénévoles sont aux petits soins pour moi, l'un me prête son coupe vent pour que je ne prenne pas froid, l'autre me conseil de restée allongée au soleil et prévient les secours... Je suis donc là, allongée mais sans coca ni piscine, une gorgée de jus d'orange frais avalée grâce à un VTTiste suiveur inquiet (merci à toi inconnu à la boisson salvatrice !)...

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Aie j'ai mal !

 

Phase 10 : retour au point de départ

Il ne faudra que quelques minutes pour qu'arrive l'ambulance (oui oui, une ambulance !) qui me ramenera place Bellecour. Prise des constantes qui s'avèrent excellentes d'un point de vue médicale (je tappe pourtant à 93 pulsations cardiques par minute après près de 20 mn d'arrêt contre un 49 habituel au repos !) et paroles réconfortantes m'indiquant une bien belle sagesse dans ma décision d'abandon. Et oui, maintenant je sais écouter mon corps !

L'urgentiste me conseille d'attacher ma ceinture de sécurité, "ça va secouer !". Quoi ça ? A peine le temps de me poser la question que la sirène retentit plein pot alors que le conducteur s'engage entre barrières de sécurité sur l'autoroute où les auto s'écartent pour son passage. Fichtre, tout ça pour moi ! Ca me fera stopper les quelques larmes qui commencent à perler sur mes joues et indiquant ironiquement à l'urgentiste qu'à défuat d'avoir boucler mon premier marathon, j'aurai fait mon premier tour en ambulance !

Me voilà au village santé installé sur la place, bien avant ceux qui qui m'accompagnaient sur mes derniers kilomètres de course in fine !

 

 

Actions correctives 

Numéro 1 : les médecins

Au poil la prise en charge par les secouristes... La "consultation" médicale quand à elle est un peu longue à venir... Mais y'a pas mort de femme, certains sont vraiment très mal en point (pulsations à 240, perfusions, coureurs inconscients...). Cela renforce ma décision, mais pour autant, on a beau dire que patience et longueur de temps font plus que force ni que rage que me voilà à piquer une sacrée crise de larmes ! Et bien elle aura été longue à venir celle-là ! Un bel exutoire que je commente comme un besoin d'extérioriser ma déception et ma fatigue aux personnes qui s'agglutinent inquiètes autour de moi !

Le médecin me laisse filer avec quelques gélules pour le mal de tête (devenu insoutenable).

 

Numéro 2 : le podo et le kiné

Je traverse la tente sur quelques mètres du côté des ostéo et des kiné où j'ai aperçu mon podologue. Je lui narre mes pietres exploits (quoi, faut bien que je me fasse plaindre quand même !) et il me met derechef (à ça y est, j'ai réussi à la placer !) entre les mains expertes d'un sacré kiné (qui a résolu nombre de blessures d'un certain Gérard Petit... La boucle est bouclée !). Pendant que mes jambes fondent de plaisir, A.B. me tient compagnie et la discussion va bon train au sujet d'un trampoling qu'il faut "absolument que tu testes" qui permet un travail en excentrique pour limiter les blessures. Alae..., je verrai ça avec Gérard !

Me voilà presque en état de marcher, je n'ai plus qu'à rentrer...

 

Numéro 3 : l'eau et le compex

Pour la suite, ce sera coups de fil à tous ceux qui me soutiennent et m'ont encouragée pour les avertir de ma déconvenue (chéri, cahouette, Gérard, les collègues...) et un coup de fil à mon supporter du jour Arthur que j'ai laissé en plan du côté de la Confluence du coup. Encore merci à toi !

Je bois de l'eau, ouf au moins... 30 cl ! Et l'après-midi à la maison se concluera après une bon bain par une heure de compex sur les cuissots ! 

 

Résultats 

Objectif quanti : non atteint

Raté le chrono de moins de 4 heures...

Objectif quali : atteint à 50 %

Se faire plaisir et ne pas subir n'étaient pas au programme des 32 km parcourus mais au semi, tout était là et encore dans les jambes, avec de très bonnes sensations.  

 

Retour d'expérience : excellent avec de sacrés points de progression ! 

- L'hydratation, c'est pas encore mon fort !

- 32 km tout de même dans les jambes, c'est toujours ça de pris pour la SaintéLyon !

- Le marathon je dis non ! Un marathon touristique avec chéri, je dis oui ! (Hawai, Montréal, Las Vegas, Miami, New York... Pourquoi pas ?)

- Me voilà plus que remonter pour attaquer ma prépa SaintéLyon ! J'ai une de ces envies de chemin et de dénivelé moi !...

- Les résultats complets et officiels sur www.runinlyon.com !

 

 

 

Crédit photos et vidéo : ArthurBaldur

5 commentaires

Commentaire de DROP posté le 13-10-2010 à 10:58:00

Bien dommage pour ce 1er marathon. ça ressemble à une allergie au bitume ton histoire ;-)
Bonne récup et bon courage pour la STL
Drop (qui hésite à se lancer le 06/12...)

Commentaire de frankek posté le 13-10-2010 à 18:46:00

dur dur le marathonnnn...ca fait toujours mal le 1er. récupère bien;

Commentaire de tidgi posté le 13-10-2010 à 20:11:00

J'aurai juste entrevue les couettes au départ...
Pas de regret pour la course, le vent était bien méchant...
Récupère bien et à la STL (+AAB bien sûr !!)

Commentaire de Mustang posté le 15-10-2010 à 07:45:00

un échec en course !! Mais il y aura d'autres épreuves où le succès sera au rendez-vous!! Bonne reprise et à la STL.

Commentaire de yves_cool_runner posté le 18-10-2010 à 20:51:00

C'est un abandon, la course se vit aussi comme ça. Ça n'a rien d'un échec, c'est une expérience de plus. Il faudrait prendre tout ça bien au sérieux pour raisonner en succès, défaites et autres mots guerriers : CE N'EST QUE DU FUN. L'important, ce sont les gens que tu as rencontrés après t'être arrêtée, c'est du vécu, de l'humain... Alors, quelques km de plus ou de moins... Je vais dimanche prochain à Toulouse pour courir le marathon J'ai bien sur un objectif (3h10 / 3h12)... Mais si je ne l'atteins pas, et bien ça ne m'empêchera pas de passer un super WE dans la ville rose avec ma tendre et douce !

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