agnès94 a écrit:Bonjour,
J'ai cherché s'il existait déjà un sujet spécial sur ce fameux (mythique?) MUR DU MARATHON, mais je n'ai rien trouvé sur kikou.
Je sais à quoi correspond ce fameux mur physilogiquement et au niveau moléculaire mais pas d'un point de vue sensations, car la seule fois que j'ai couru un marathon j'étais déjà si mal au 15kil que je ne l'ai même pas reconnu ce mur
...
![Image](http://agnes94.kikourou.net/photos/blogs/k6479_b100/sans_titre_3.jpg)
Alors voici mes questions :
Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?
voili voilou c'est tout
Merci beaucoup pour vos réponses et très bon week-end à vous tous ![Wink :wink:](./images/smilies/icon_wink.gif)
Avez-vous déjà rencontré le mur?
A tous vos marathons?
Qu'avez vous ressenti?
Quelles en ont été les conséquences?
Comment faites-vous pour reprendre le dessus une fois avoir pris le mur?
Comment faites-vous pour l'éviter sur votre prochain marathon?
Excellent le sujet.
Le mur, c’est ce qui fait toute la magie, tout le charme et tout le mystère du marathon.
C’est un sujet très complexe et je ne pense pas que l’on ait trouvé des recettes permettant d’éviter systématiquement le mur sauf à courir complètement en dedans en mode pêche promenade.
Le marathon doit être couru à une allure spécifique qui est tout de même une allure respectable. Certains le courent à 75% de la FCM, d’autres le courent à 80% de la FCM et d’autres enfin le courent à 85% de la FCM soit a peu près 80% de la VMA.
Perso, j’ai couru mon 1er marathon sans avoir connu le mur et j’avais fait 12 derniers km de rêve en finissant au sprint. J’avais un objectif de 3h30 et j’avais réalisé 3h28. J’avais pu dépasser des vagues entières de coureurs en difficulté qui étaient quant à eux dans le mur.
Mais, j’ai fait par la suite 4 autres marathons durant lesquels j’ai confronté au fameux mur parce que j’avais couru sur des bases et des allures supérieures et/ou avec des entraînements et préparations non adaptés.
Qu’est-ce que je peux en déduire à ce jour :
- si je veux avoir plus de chance de ne pas être confronté au mur, il faut avoir une préparation adaptée et il faut courir vraiment en dedans ;
- si je veux courir à 1 allure spécifique ambitieuse et même avec une préparation judicieuse et adaptée, rien ne me garantit d’être exonéré du risque de défaillance durant le marathon.
Le marathon reste donc une épreuve aléatoire et magique si on joue le jeu en essayant de le courir en conformité avec ses propres limites physiologiques (dans la zone des 75% à 85% de sa VMA).
Perso, je me tâte cette année pour voir à quelle allure je vais faire mon prochain MDP.
J’ai un test de VMA de 18km/h mesurée il y a quelques semaines lors d’un test Vameval.
Grosso modo, cela donnerait 4’10 au kilo si je cours à 80% de la VMA soit environ 85% de la FCM.
C’est le coach et la préparation qui vont décider…mais l’objectif est toujours d’aller tester ses limites et donc d'accepter une part de risque et d'aléas sans quoi il n'y aurait pas de plaisir.