agnès94 a écrit:.../...
1/ Mais cette différence d'optimisation femmes/hommes pour les longues distances, m'interesse vraiment... Jsuis désolée mais aurais-tu de plus amples infos à ce sujet?
2/ Pour ce qui est du vélo, non je n'en fait pas à proprement parler seulement en récup et très léger car je ne voudrais pas me blesser comme en 2001 (syndrome rotulien)...
3/ Pour les ravitos : je sais que je les prendrais à la volée en dehors des ravitos officiles car j'ai la chance d'être accompagnée
Normalement je ne marche pas quand je ne dois pas boire à ces foutus gobelets
Pourquoi me poses-tu cette question?
1/ Que veux tu comme infos supplémentaires ?
L'axiome de base est que si un homme pour faire un temps de X sur une course A doit faire un frac en un temps T. La femme pour le même temps X doit faire T' ou T'=T+%T ou il me semble que le %T était calculé dans l'étude citée.
Patience pour que je la retrouve car aujoursd'hui j'ai plutôt la tête dans le sac Embrun, arf...
2/ Hop là... Le vélo, à la différence de la CAP, NE BLESSE PAS, hors accident ! Si tu as un souci de syndrome rotulien en vélo c'est que celui ci est mal réglé !!
Même si je préfère la CAP, le vélo est autrement bien plus doux pour le corps que la CAP. L'axiome de base est que le vélo chouchoute le corps que la CAP attaque ! C'est pourquoi une grosse sortie vélo (comme j'ai fait hier pour la dernière fois avant Embrun...) qui t'épuise te remplacera avantageusement des VMA longues et te fera faire un travail cardiaque IMPOSSIBLE en CAP !
3/ Parce que marcher aux ravitos te fera gagner du temps ENTRE les ravitaillements.
Pour les hommes j'estimais que jusqu'à 2h45' une pause à chaque ravitaillement permet de maintenir sa vitesse entre et de ne pas décliner. Maintenant pour 3h je m'arrète même durant les épongeages ou je fais quelques pas. J'y perds entre 5" (épôngeage) et 20" (ravitos) que je met 2 à 3 kms à rattrapper (sinon soit j'explose soit mon allure est sous evalué)
Le fait de marcher parmet de faire travailler les muscles antagonistes (comme en trail) et donc de repartir avec des muscles plus détendus. Cela retarde des courbatures ou des tendinites du style "fascis lata" ou "Héron".
St Serge l'avait préconisé avec tableau des allures dans les années 80, cela a évolué depuis (et en adaptation féminin, c'est jusqu'à 3h, que je faisais faire des pauses). A cette époque, j'étais tombé sur un long article de Carlos Lopes, le multiple champion du monde Marathon de l'époque. Mélangé parmi des dizaines de réponses, il y avait un paragraphe sur sa gestion de course. Il expliquait que tous les 3 ou 4 kms il réduisait son allure de 10"/15" et se détendait les muscles dans le peloton, bras ballants, puis tentait de reprendre son allure de 3'/kms. En fin de paragraphe, il faisait un parallèle avec le marathonien moyen qui aurait tout intérêt à faire comme lui, à la différence qu'il avait la chance de pouvoir marcher, se détendre, tout en conservant son allure objective.
Il expliquait que pour lui, marcher lui couterait trop de secondes !
Velveteethol a écrit:.../...
4/Pourquoi demandes-tu si on marche pendant les ravito ?
5/En quoi est-ce important pour ton allure marathon, la consommation lypidique ?
4/ Cf au dessus...
5/ Supposons que tu ais 100 l de glucose à consommer en étant "matodextriné" à mort avant un marathon.
Si tu ne fais que de la CAP, ton corps, dès le départ ne carburera qu'au glucose, et lorsque ceux ci seront presque épuisé (mur des 30kms du marathon) tu passeras sur les graisses dont les réserves sont bien lus importantes que les sucres. (1000 ou 10000 l !
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
) Hors pour "bruler" des graisses comme carburant, c'est plus difficile, ton allure baissera inexorablement...
PAR CONTRE, si ton corps est sensibilisé à la lipolyse, comme le sont les cyclistes qui ont besoin de BEAUCOUP de calorie, dès le début de ton marathon ceux ci seront brulé un peu pour la carburation. Tout ce qui sera utilisé en graisse, même si ce n'est pas énorme, permettra une économie en glucose, d'ou les 100l initiaux permettront de faire non pas 30kms à allure marathon, mais 31, 32,...,38,...42? Pourquoi pas si le travail est bien optimisé.
C'est clair ?
Nono_d a écrit:.../... Ce qui veut dire, pour mon égoïste préoccupation, qu'il faudrait que j'intercale un entrainement à vélo (plutôt en salle car je n'en ai pas...) avec mes sorties CAP pour perdre les 3-4 kg qui continuent de s'accrocher?
et si oui, y a-t-il un rythme spécifique ou un entrainement type?
L'HTV est assez spécifique et les conséquences de son utilisation sont complètement différent que le vélo de route, plus proche du VTT...
Tu ne peux, sous peine d'une usure nerveuse importante, dépassé l'heure de HTV (je n'ai jamais essayé avec un logiciel TDF, c'est peut être sympa).
De plus tu sues beaucoup, bois beaucoup, il faut reminéraliser tout cela. Tu n'as pas comme lors d'une sortie vélo de route, type étape du TDF, des accélérations brutales, puis récup, puis redémarrage, etc... C'est un effort quasi constant.
L'HTV a surtout sa position les lendemains de compétitions, lorsque les jambes sont dures. 20'/30' à plus de 100Tpm, pour les jambes et presque 1l de boisson avalées, te permettront de marcher quasi normalement et d'accélérer fortement la récupération.
HTV=Home Trainer Vélo
J'espère avoir été compréhensible, des questions sur des points obscurs ?
L'Papy_kivanager_aujourd'hui...