Bonjour les kikous,
et avant toute chose, un grand merci pour ce suivi de folie! Vous êtes dingues de vous enflammer comme ça pour un inconnu
. Je n'ai pas encore eu le temps de tout lire, mais les quelques messages parcourus m'ont bien fait rire, c'est vraiment super de re-découvrir tout ça à tête reposée (pour le corps, en revanche, on repassera... mode zombie ce matin).
Alors oui, le barbu, c'est bien moi (Vincent, avec la casquette rouge sur les vidéos à partir de Hauteluce, est un ami, il est sur Kikourou aussi mais il est très discret/timide
).
Parti rapidement pour mon niveau et ma préparation (en gros, trois courses cette année et rien entre deux, 15 000m D+ et 600km depuis janvier
), j'avais un road-book en 36h que j'ai tenu jusqu'à La Gittaz.
Seulement, du Cormet de Roselend (mercredi 19h30) jusque Beaufort (jeudi, 4h00) pas moyen de m'alimenter en liquide et en solide. Une tentative de deux gorgées d'eau au Pas d'Outray a terminé de vider complètement le peu que j'avais dans l'estomac.
J'arrive à Beaufort, incapable de me projeter sur la suite, je passe par l'assistance médicale, et dors 1h30.
J'essaie enfin de boire - ça passe -, de manger - ça passe -, et sort du ravito de Beaufort à la BH. J'aperçois mon pote Vincent, et nous repartons ensemble, conscient qu'à partir de ce moment-là, il va falloir calculer au plus juste pour passer les BH en gérant un minimum de confort aux ravitos.
Donc c'est parti mon kiwi pour 16h00 de course en mode JALBHAC (une première pour moi).
Après, il y a eu quelques péripéties : une coureuse tétanisée à la passerelle de Bionnassay que nous avons fait traverser, cette même coureuse qui se perd dans les rochers juste au dessus de la passerelle, 10 minutes à essayer de l'orienter puis voyant que ça ne fonctionne pas, course contre la montre pour rejoindre Bellevue pour prévenir les secours (23 minutes pour faire Passerelle - Bellevue), arrivés avec 3 minutes de retard à la BH de Bellevue, explications au commissaire de course qui nous bippe. Nous lui donnons les informations sur la coureuse et le lieu où elle se trouve, on nous dit de nous dépêcher pour descendre aux Houches. Descente en 47 minutes, ravito express, puis section Houches-Chamonix faite doucement pour savourer. Bref, une fin de course mouvementée pour finir, fièrement, avant-dernier et dernier avec Vincent, accompagnés d'un pote, Pierre (Thija59), qui aura fait un boulot de dingue pour faire notre assistance.
Encore un grand merci à tous pour vos commentaires et ce suivi foufoufou!
Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai un peu de lecture en retard qui m'attend
Un pas après l'autre, au rythme lent et régulier, ainsi avance le yack...