Communauté des sports d'endurance

Alençon-Médavy 2009 

Un peu d’Histoire sur cette course :

« En 1974 un petit groupe de coureurs Alenconnais, las de la piste d’athlétisme du stade municipale, trouvaient un terrain d’entraînement plus exigeant en forêt d’Ecouves. C’est là, entre les chênes, qu’a germé l’idée d’une course reliant le centre-ville d’Alençon à la croix-Médavy, quelques 15 kilomètres plus loin.La Motivation des jeunes gens, le bouche à oreille payent aussitôt : 700 participants dès la 1ere édition, le double l’année suivante. Alençon-Médavy est ainsi devenu l’un des événements sportifs majeurs de la région avec aujourd’hui 4000 coureurs, 300 bénévoles et des milliers de spectateurs.Sa renommée tient dans la difficulté du parcours, qui s’achève par une terrible côte de près de 5 kilomètres menant au cœur de la forêt.” J’ai Fait Médavy ! ” : Dans le monde de la course à pied, on sait ce que ça veut dire ! »

Je me suis donc inscris il y a maintenant 2 mois avec Mon beau père et ma belle mère, pour eux vont le faire en balade forestière.

 Après la course de BEAUSOLEIL de la st joseph 458 MARCHES en 1minutes 55. et 5 km st Denis-fontchoir et 10 km de brassioux et 300 km de prépa en 2 mois. Je me suis donc préparé en conséquence, beaucoup de côtes au programme, du foncier, des kilos et des kilomètres plus tard nous sommes le 29 mars 2009 le jour J.

Le départ de Châteauroux s’est fait à 7h30, un peu à la bourre…. Pose repas à 10h00 à 50 km d’Alençon  car nous ne seront jamais arrivé pour digérer avant le départ. 4h30 plus tard l’arrivée sous le soleil d’Alençon .ouf enfin ! 12h00 on gare la voiture en urgence, direction le retrait des dossards.

Le 1628 m’est attribué, plus que 45 minutes avant le départ… mince je ne pourrai pas rejoindre les amis kikourou à la piscine pas assez de temps, je ne suis toujours pas changé.

Retour à la voiture, la foule est présente et les participants s’échauffe au rond point et tourne et tourne …

Direction l’échauffement 20 minutes montre en main il est 12h30. A l’ancienne, à l’arrache 2 3 allé et retour et s’est dans les jambes. Le repas du midi me ballone.

La ligne de départ commence à ce garnir, alors à 12h55 je rejoints la ligne de départ en me faufilant le long de la haie, j’arrive à me mettre à 20 mètres de la ligne dans la coût.

13h01 Le départ est donné, mais à mon étonnement pas de starter… et bien cette année avec ce beau soleil le pistolet était enrayé, mouillé ou rouillé de l’année dernière peut –être ?!!!

13h05 :34 secondes : Je passe le premier kilo : oula un peu vite !!!

Je déroule donc mon allure, 2 km 8 :50 tout vas bien  et la je vois !!

!

NON !!! LA police recrute. ptdr.. En période de crise c une solution !!

3km 12 :58 sa va, je décide donc de garder le train jusqu’au 5 ème on réduira un peu après. Je passe donc le 5^ème en 21 :34.

Jusque là de bonne sensation mais je me dis : « ravitaille toi un peu, une ou 2 gorgés te feront pas de mal ».

Première bosse sa passe nickel, 2 ème nickel mais au 7eme jusqu’au 10 un mal de bide, je digère mon repas de 10 h et là je me dis pour la cote s’est mort je tiendrais jamais.

Je passe au 10 ème en 43 :44, donc je fais le deuxième 5 km en 22 :10. J’ai donc 1 minute 16 d’avance sur mon temps référence que je m’étais fixé.

Mais bon s’est Alençon et on se donne à fond, vos mieux avoir la patate que les jambes lourdes. Mon ballonnement me tracasse et au 11^ème, après quelques mètres dans la cote et des essoufflements plus loin, plus rien .On va dire que la douleur de l’effort prend le déçu et que la foule amassée sur le bas coté décuple les forces.

J’attaque la cote à 11,8 de moyenne je me dis pourquoi pas, j’ai les jambes. Je réduis l’allure dans les 2 passages à 11 pour garder un peu de jus à la fin pour la flamme rouge. Je me fais donc dépassé par un trentaine de coureurs et certain déjà dans le rouge.

La cote du 13 ème est vraiment raide

Le 13 ème 14 ème passé je relance et repart sur du 11.8 12 km/h et mon corps répond, j’ai le sourire crispé mais j’ai la ganache.

La flamme rouge, cool, allez, cette foule amassée le long me donne des ailes et des encouragements je décide donc d’augmenter mon rythme 12,5 et on verra les 500 derniers mètres. J’arrive au pied des 500 m et il m’en reste dessous alors je passe à 13 km/h et rejoins à 200 mètres la 14 ème féminine. ki c je c pas mais elle en C….., elle peine et là je finis à l’emballage avec un groupe de trois et je règle mon petit sprint a 13.5, 14  km/h et le sourire aux lèvres je suis l’homme le plus heures de la terre quand je lève les yeux sur le chrono avant de franchir la ligne 1 :10 :43 au chrono course et 1 :10 :23 à mon chrono. Passé la ligne et les commissaires, j’entends le mec qui était derrière moi pas bien. A ma grande surprise, blanc comme un linge et trois galette plus tard, mes chaussure mizuno repeinte couleur chair… mais bon plus de peur que de mal il était en surchauffe… !!!

25 minutes après mon beau père termine et 40 minutes après Sylvie. Dans la douleur.

Bilan 2009 :

J’ai gagné plus de 6 minutes sur le temps de l’an dernier.

Que de bon souvenir cette année, avec des images agréables pour préparé cette saison printanière. Maintenant, je me tourner sur le semi d’albi le 26 avril ou je vise 1h35, 1H37 mais cela semble bien partis s’il n’y a pas de blessure d’ici là.

Je suis déçu de n’avoir pas eu le temps de rencontrer leS kikouyou … cela sera pour une prochaine participation à Alençon pour la 37 éme en 2010…

Bon vent à tous et bon entraînement pour 2009, plein de bonheur et de perf…

« Si tu es rapide au festin et lent à la course, mange avec tes pieds et cours avec ta bouche. »

 à bientot sur les routes de France.