Récit de la course : Trail des Aiguilles Rouges 2008, par Payetacrampe

L'auteur : Payetacrampe

La course : Trail des Aiguilles Rouges

Date : 28/9/2008

Lieu : Les Houches (Haute-Savoie)

Affichage : 1143 vues

Distance : 58km

Objectif : Pas d'objectif

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Belle... balade!!!

 

Salut tout le monde!

Belle course, mais quelques regrets quand même!

Une fois mon compère de défis arrivé la veille à la gare (oui parceque nous on aime les défis! Courir un marathon avec uniquement des sorties sur 5kms, Faire la Traversée du Lac d'Annecy à la nage en brasse indienne, et enfin s'insrire au TAR l'année dernière (avec une place sympa 51ème pour un fainéant comme moi), nous voici serrés dans l'enclos des coureurs, enfin équipés! Oui parce que la veille au soir, j'ai quand même bien passé 1h à fignoler la logistique: short ou corsaire? casquette ou buff? lunettes? slip ou caleçon? tee shirt manches longues ou courtes? Booster?...Combien de gels? de saucissons? Arnica? Aspirine?Je remplis ma poche jusq'à 2l ou 1L?

Finalement, à chaque doute, je fourre tout dans le sac pour l'effet placebo. Ouh là, mais j'ai bien failli oublier quelques feuilles...euh non, le rouleau de PQ: C'est bien la seule chose la plus importante: j'en aurai bien passé la moitié jusqu'au Brévent et ça, malgré  les cachets d'immodium censés solidifier le tout!!!

Bref, à 5h00 un mouton s'échappe et tout le reste de l'enclos suit.Avec mon ptit pote on monte tranquilou la première côte mais déjà il me montre quelques signes de faiblesse dans son entraînement (eh oui, il n'ont pas mis de côte vers Nîmes) alors qu'un gars nous double avec ses clochettes au cul/ heureusement pour lui, il va plus vite et laissera nos oreilles tranquilles le reste de la course.

Dans la descente avant Servoz, mon pote se libère et nous voilà parti comme des tatus. On est dans les 60 au début de la première difficulté et voilà que je le laisse pour libérer Mandella, une première fois. Me revoilà parti en course pour rattraper mon retard et j'arrive derrière mon collègue... qui remarche. Je l'accompagne un moment puis je me dis que je l'attendrai au 1er ravito (parceque c'est quand^même énervant de se faire doubler sans rattraper personne En plus, j'ai encore des soucis intestinaux. J'arrive à Anterne vers 7h45 pour un bon ravitaillement etet une nouvelle pause caca, au chaud cette fois-ci. J'entends une jolie fille qui décide d'abandonner: bah je vais p'têtre m'arrêter la aussi. en plus j'ai bientôt plus de PQ. Après qu'une ou deux centaines de coureurs soient reparties du ravito, voilà mon poto qui arrive, en marchant et pas vraiment au top vers 8h30. après moultes hésitations, là où en 2007 j'ai fait le choix de partir seul, je décide de continuer ensemble car j'ai déjà pris trop de retard pour jouer un temps. On repart donc, avec le soleil, qui est bien levé maintenant, dans la descente, moi en tête et quelques bonhommes dont mon pote derrière. Et comme je suis tête en l'air, évidemment j'ai déporté le groupe d'une centaine de mètres d'un bon chemin (je vous parlais de moutons tout à l'heure!)enfin bon, j'en profite pour réaliser ma dernière coulante de la journée, après m'être embourbé jusqu'aux genoux (et mes XT wings avaient bien envie d'y rester! les talons se déchaussent, la boue rentre: un plaisir). Ah nous voilà dans la montée du Brévent: même configuration que tout à l'heure donc je décide de suivre 2 coureurs qui montent à bon train et dont le deuxième devait être saoulé de ma présence puisqu'il me propose à plusieurs reprises de me laisser passer. non, non, moi je suis pas mal là, en plus j'attends mon pote. Au milieu de la montée, un gars arrive en courant et nous dépasse à une vitesse.. Mais d'où vient-il? Il a oublié de se lever? en tout cas on l'a laissé courir tout seul.

En haut, on a plaisanté avec mes 2 compères de montées, vue magnifique sur toute la chaine du MTBlanc, le Brévent, la Chaîne des Fiz... Une dizaine de minutes après mon pote arrive et après un court ravitaillement et quelques photos, on descend Drès dans l'pentu et rattrappe une bonne vingtaine de places.

Et là, c'est le drame: début de la montée de Planpraz et psychologiquement c'est un peu dur: comme au Brévent, je vois une chaîne de coureurs monter les épingles sur 300m de dénivelé. Dans ma tête, je crie:TELEPORTATION!!!! Evidemment ça ne marche pas et je dois compter sur mes ptits bras et mes ptites jambes.

Bref, à partir de Planpraz, je dis à mon collègue que je pars seul (bah oui, il voulait mangé ses sandwichs!) et que je l'attendrai quelques minutes à la Flégère. La Flégère, 3min d'arrêt! bah finalement j'ai fini tout seul par redescendre . Enfin redescendre à 1400 pour remonter à 16OO. Punaise mais Chamonix est à mes pieds et ce chemin ne descendra jamais! AH si, ca y'est, enfin pour combien de temps? Et puis me voilà arrivé sur un chemin goudronné...ça sent la fin. Depuis Planpraz, j'aurai doublé une bonne cinquantaine de coureurs et pas très cool mais pour finir dans les 200, je rattrappe 2 coureurs à 20m de la ligne pour finir en plus de 11h : un peu déçu de ma gestion de course avec mon pote mais plein de belles images en tête.

Prochain Rendez-Vous: les Templiers, toujours avec mon pote mais à chacun son rythme, parceque même si je suis allé moins vite que l'année dernière, je me suis senti plus fatigué à l'arrivée. Normal, j'ai passé 2h30 de plus sur le parcours que l'année dernière.

Et en 2009, on remet ça!

 

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