Désolé, je n'écrirai pas de récit sur la Course des Terrils. Trop de boulot, vous ne vous rendez pas compte.

En plus, il y a déjà eu des récits publiés, et par des cadors en plus! Il y a celui de , à lire absolument, celui du , toujours aussi plaisant à lire (même si certains exégètes de l'oeuvre lutinesque y ont noté une nette inflexion dans l'aspect intestinal du récit) a publié sur son blog, a diffusé une vidéo exceptionnelle, a utilisé le principe de l'arrêt sur images et je ne parle pas des posts sur le forum... Que voulez-vous ajouter à tout ça?

Oh, c'est sûr, je pourrais commencer par dire que tout est parti d'un MP de qui devait dire à peu près "j'espère qu'on te verra aux Terrils avec ta petite famille".

Que ma première réaction, après le "Dekoikikoz ?" in petto fut d'aller consulter la fiche de la course et d'y voir l'ensemble des kivaous enregistrés. Du beau monde! Mais bon, un peu "bateau", comme intro. Ou alors, peut-être en inventant une pseudo scène familiale où j'aurais convaincu Hélène, ma chère et tendre, de l'intérêt d'un week-end à Raismes, du genre:

"Tiens, chérie, j'ai trouvé une super idée pour un week-end hors de Paris fin septembre!"

"Ah oui, où ça, dans le Sud?"

"Euh, oui, en quelque sorte... le sud de Lille"

"L'Île ?, tu veux dire la Corse? on va à Bonifacio?"

"Non, le sud de Lille, le sud du Nord quoi, Département 59, les Ch'tis, les Terrils, c'est quand même vachement plus trendy".

Mais, bon, ce dialogue n'a jamais eu lieu, et si je commence à mettre des mensonges dès le début, c'est toute la crédibilité du récit qui s'effondre (et comment faire croire après que a vraiment l'air sympa???)

Un truc qu'aurait peut-être été possible, c'est remplacer les pseudos par les avatars du forum; mais aurait fallu récupérer les photos, les insérer dans le récit! Vous êtes sympa, vous, mais aurait fallu passer en HTML!Déjà que je passe un temps monstre sur Kikourou quand je suis au boulot!

Et puis vous imaginez ce que ça aurait donné au moment de décrire l'arrivée du groupe de kikous en provenance du gîte! Allez, juste deux ou trois lignes, juste pour voir:

"Cela faisait une petite demi-heure que nous tournions dans le chateau de la Princesse, quand j'aperçus un attroupement d'où semblait émerger un nombre certain de buff aux couleurs de kikourou. C'était effectivement la jouyeuse troupe débarquant du gîte. Il y avait bien sûr des têtes déjà connues, ,et , et , , ,, , ceux que j'ai pu reconnaître , , , et puis ceux que je découvrais

L'idée me plaisait bien, mais que faire pour ceux qui n'ont pas d'avatar? C'est pas le genre de la maison de balancer, mais comment vous parler de ou sans citer leur pseudo s'ils n'ont pas d'avatar? J'ai donc laisser tomber l'idée...

En plus, après, aurait fallu décrire la course des Allumés. Pas simple de trouver les mots pour expliquer la magie de cette course, la montée des terrils de nuit, le feu d'artifice... Certes, j'aurais sans doute mis quelques mots sur avec qui j'ai courru presque toute la course, ou sur qui nous a rejoint puis lâché sur la fin...

J'aurais aussi sans doute expliquer que mon petit Baptiste était très déçu de ne pas venir courir avec tout le monde, et que Maxime était impressionné de voir pour de vrai... J'aurai sans doute aussi insérer quelques photos prises avant le départ.

N'ayant pas participé à la grosse méga fête au gîte, vous n'auriez de toute façon rien su de ma nuit à Raismes. Et mon récit n'aurait repris que le lendemain, pour l'Authentique à laquelle je participais.

Mais là encore, à part dire que le premier terril m'a semblé plus près que la veille au soir, que le deuxième m'a semblé plus dur à monter, que le troisième avec la corde ne m'a pas paru si terrible que ça, même si le premier mot qui m'est venu en l'attaquant fut "oh, putain!", je ne vois pas trop de quoi je vous aurais parlé. Ah si, je me serais peut-être moqué de ce coureur cherchant désespérement comment récuper une de ses chaussures totalement enfoncée dans la boue, mais c'est pas sûr, car il n'est pas charitable de se moquer du malheur des autres. Non, il est vraisemblable que j'aurais plutôt parlé de l'après-course au chateau de la princesse, où j'ai retrouvé et et où j'ai essayé de prendre en photos les courageux de la sauvage. Râté pour , mais j'ai réussi à cadrer et .

Par contre j'ai râté l'arrivée groupée du , de et de (enfin pour être exact, j'ai eu un bout de manche verte...). Comme j''ai quand même réussi à prendre quelques photos, je les aurais sans doute insérer à la fin du récit...

Et puis j'aurais expliqué que, à cause de la sieste de Baptiste, j'ai dû m'éclipser un peu tôt, avant même que tout le monde ait récupérer son couscous, et que ce n'est qu'au moment de dire au revoir que j'ai vu que était là!

Bref, je suis bien content de ne pas avoir ce récit à rédiger! Une corvée de moins. Et ne vous plaigniez pas: n'ayant pas de récit à lire, vous n'aurez pas de commentaire à laisser. Tout bénef.