L'auteur : razyek
La course : La Terre des Dieux - 168 km
Date : 22/7/2021
Lieu : Calenzana (Haute-Corse)
Affichage : 937 vues
Distance : 168km
Objectif : Terminer
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5 autres récits :
Retour en quelques mots sur ma Terre des Dieux® Terra di i Dii (180km/ 12 000D+)
2 jours après avoir franchi la ligne il est temps de revenir à la réalité du quotidien. 2 jours passés en lévitation, avec ce sentiment du travail accompli. En état de plénitude totale. Mais aussi 2 jours à pouvoir difficilement marcher tellement les douleurs sont intenses dans tout le corps.
Au réveil ce matin ça va mieux, les cuisses retrouvent enfin leur rôle de base, seuls les orteils me font encore souffrir, entre pansements pour cacher ces ampoules et ongles noirs qui dans quelques mois finiront pas tomber….bienvenu dans le monde de l’ultra.
Petit retour en arrière : début 2020, je suis officiellement retraité des ultra trail depuis 18 mois,l’UTMB 2018 ayant clos ma vie sportive. C’était mon graal, mon objectif depuis des années, affaire classée d’autant plus que la course s’était particulièrement bien déroulé. Presque trop bien. Ce qui paradoxalement m’avait laissé un réel sentiment de frustration.
À la question pourquoi faites vous ce sport l’une des réponses est ce besoin de se mettre en danger, de sortir de sa zone de confort, d’aller titiller le diable qui est en soi. Un UTMB bien géré est parfait pour l’égo mais m’avait malgré tout laissé ce goût d’inachevé. À la présentation du projet Terre des Dieux le 2 janvier 2020, je savais que l’ensemble des ingrédients de l’ultra parfait allait être présent. Que ça allait être dur, rude, chaud, dangereux par moments, que ça allait faire mal, que ça allait être grandiose, magique, bref que j’allais vraiment en prendre plein les yeux et que j’allais complètement en chier sur ce GR20. Et ça wouah, ne serait ce pas la définition du bonheur? Bon, restait alors à négocier avec Severine. Qui me donne le feu vert…promis juré c’est le dernier, dans 6 mois c’est fini.
Puis vient le Covid….projet repoussé d’une année…j’y vais? J’y vais pas? Bon ben j’y vais…promis juré c’est le dernier, dans un an c’est fini….avec finalement cette chance de voir que toutes les blessures de 2020 (entorses, déchirures du mollet, …) se sont estompées pour laisser place à une belle préparation : plus de 2000 km parcourus en 7 mois, 100 000 D+, j’arrive ce jeudi 22 janvier avec une belle dose de confiance. Et malgré tout énormément de doute. 145 concurrents au départ, combien verront l’arrivée? Dans ma tête je mise sur 60 à 70% d’abandon. En espérant échapper à ce massacre.
6h08 du matin, place central de Calenzana, les fauves sont lâchés après les mots de différents intervenants dont Lambert Santelli, nouveau recordman du GR20 : « ne voyez pas cette traversée comme une course mais comme une longue balade ». C’est aussi ma vision, c’est surtout la seule possibilité d’aller voir l’arrivée.
Je laisse donc mon ami et super assistant Laurent D. spécialement venu de Quimper pour faire ma nounou d’enfer sur ces 3 jours et j’attaque enfin ce GR20, il est temps pour moi de me confronter à ce sentier réputé comme étant le plus difficile d’Europe. Alors, mythe ou réalité?
D’entrée ça monte. En même temps on va se bouffer quelque chose comme 12000D+, donc ce qui est pris ne sera plus à prendre. La première matinée se déroule sans encombre, tranquillement. J’ai la chance de discuter durant un moment avec Stéphanie, ex recordwoman sur le GR20 et future vainqueur de l’épreuve. Et une véritable rock-star en Corse. Qui me parle du GR, de son expérience du parcours. Qui confirme que mieux vaut y aller piano…..
Arrivé à la 1er base vie à Ascu en 6h30, après une longue et infernale descente, le temps de manger un bout et de me faire bichonner par Laurent et je repars direction pointe des éboulis. Et direct, premiers uppercuts que je n’ai pas vu venir, uppercut du droit, uppercut du gauche, seulement 8 heures de course et déjà je n’arrive plus ni à m’alimenter ni à boire. La chaleur est infernale, et dans les éboulis je grimpe d’un pas pour en reculer de 2. Obligé de me poser toutes les 20 mn. Je me dis alors que ça va être long et surtout que c’est loin d’être gagné. Je suis venu pour titiller le diable oui ou non, là je commence à l’apercevoir, heureux homme que je suis…Au final sur ces 5 km , j’ai du mettre 3 heures. On annoncera un peu plus tard déjà 30 abandons ou hors delai à Ascu, le jeu de massacre a bel et bien débuté. Et puis me concernant tout doucement la forme revient. Belle surprise un peu avant le ravito de Ciottuli de tomber sur mon médecin qui venait à ma rencontre.
Changement de décor et d’ambiance au moment de longer le Golo avec la nuit qui tombe, nuit que je passerai quasiment tout seul. Avec quelques moments magiques sur les pozzines du lac Nino, ou sur les crêtes dominantes les lacs Melu et Capitellu, la pleine lune en arrière fond.
Au petit matin il me tarde d’arriver au refuge de petra piana, histoire de clore ces 1ères 24 heures de course. J’entends déjà pas mal de critiques de coureurs qui se plaignent de la difficulté du parcours. En même temps cela me surprend, ils s’attendaient à quoi?
Vendredi 13h24, Vizzavona, fin du GR Nord. Laurent qui monte à la rencontre. Dans ma tête le plus dur est fait. Erreur petit scarabée, grosse erreur. Mais là je savoure l’instant, je vais me poser 1 bonne heure à la base vie, me faire masser, manger, soigner mes petits bobos, bref la vraie vie quoi. J’arrive à la base et là qui vois-je? Severine qui me fait la surprise d’être présente. Ouahhhh, quel moment fort, très très fort!!! Mais j’ai le mental, je retiens mes larmes.
La pause me fait un bien fou, Laurent m’accompagne sur les 5 km après Vizzavona. Ça repart vraiment tout doux, ça fait du bien, c’est la partie sud, ça confirme que c’est incomparable avec le nord, c’est tellement roulant….Capanelle, Col de Verde, tout baigne, enfin à 3-4 km/h mais les signaux restent au vert. Seule la balise qui permet à l’orga de nous suivre me détruit les épaules : énorme bleu à l’épaule gauche, le changement de position sur l’épaule droite ne fera que doubler le problème avec désormais deux épaules HS. Aujourd’hui encore j’ai du mal à lever les bras.
Au ravitaillement du Col de Verde dans la tête c’est fini, il reste 55km et surtout j’y retrouve Olivier mon ami qui fera mon pacer sur tout le final. Génial ce concept de pouvoir finir la course en duo. Donc là il ne peut plus rien m’arriver, d’autant plus que le sud c’est tellement facile et roulant….J’arrive donc au ravito, quelques mots avec les bénévoles qui sont juste fabuleux mais j’y reviendrai plus tard, et là une dame qui m’hurle dessus « Ahhhh le dossard numéro 6!!!! »…..mahhhh une fan? Elle a en tout cas le mérite de bien me réveiller. Donc cette dame adorable se révèle être la tante du mari Philippe de ma cousine Katell ….vous suivez? Ma cousine Katell lui a dit que son cousin Laurent allait passer par là, bref, c’est juste génial. Et comme la tante était accompagné du tonton j’ai eu droit à un accueil et à un service 4 étoiles. Merci pour ce joli moment. Et je repars requinqué comme jamais alors qu’à mon arrivée la fatigue commençait à prendre dessus.
« Allez Olivier, on va finir le job ». Olivier mise sur 11 heures de course, moi sur 17. Le grand écart…..il est frais, je suis malgré tout pas mal entamé. C’est la seconde nuit, j’en suis à 40 heures sans dormir mais le départ ensemble est parfait, on discute, on rigole, je suis hyper confiant, on mise sur une arrivée à midi, pour l’apéro.
Et puis……la faucille me tombe dessus. Minuit environ, bien après Prati, les yeux qui se ferment, je ne comprends puis les mots d’Olivier, j’avance, j’arrive à bien monter les bosses mais je suis épuisé. Nous sommes à ce moment là sur les crêtes, c’est chaud avec le vide tout autour, je suis vraiment stressé mais je reste dans les pas d’Olivier, il est désormais mes yeux et ma tête. On nous avait annoncé 7 km jusqu’au refuge d’Usciolu, 7 km qui seront en réalité pas loin de 12-13( 14?15?). Au rythme de 3 km/h la différence de temps est juste énorme, et surtout déformée par la fatigue. Les hallucinations me tombent alors dessus, et clairement je bascule dans un autre monde. Je le vois ce refuge d’Usciolu, je suis tellement heureux de l’annoncer à Olivier. Qui se tait. Car oui, pas de refuge. Je vois des tentes dans la montagne, des dessins sublimes sur les rochers, mais qui peut bien venir ici faire ces peintures? Bordel, je suis défoncé, complètement défoncé. Nous sommes à un moment 4 à suivre mon pacer, il me dira par la suite avoir eu le sentiment de ramener 4 mecs bourrés de boîte de nuit. En tout cas Olivier on te doit tous une fière chandelle, et moi le premier.
Donc Usciolu arrive, petit refuge à flanc de montagne. Je décide de faire une sieste. 5 minutes suffisent à me refroidir, je relance alors Olivier et on repart. Belle erreur mais le manque de lucidité nous fait prendre des décisions pas toujours adaptées.
Toute la nuit sera une vraie galère, cette nuit du 23 au 24 juillet restera la pire de ma vie. La plus marquante aussi, et l’une des plus inoubliables malgré tout. C’est donc aussi pour ça qu’on fait ce sport, pour vivre ces moments là. Pour voir le diable. Là je l’ai vu, je l’ai côtoyé de nombreuses heures, il a voulu m’embarquer avec lui, il s’est cru le plus fort mais au final je l’ai vaincu, je l’ai achevé. Victoire de Laurent par KO!!!
Mais avant cela il fallait que la nuit se termine. Cette nuit si longue, si éreintante. Pourtant c’est le sud, le sud c’est facile non? Non le sud c’est difficile, la partie sur les crêtes est hyper exposée et dangereuse. Par moments j’ai peur, tout simplement peur. Pour plagier les propos de Jeff le Nord c’est du Skyrunning 85km sur 90km, le sud c’est du skyrunning 70km sur 80. (appelle moi pour les droits d’auteur Jeff 😁)…c’est à peine faux mais surtout c’est tellement vrai.
Enfin le jour se lève. La sortie de boîte s’éternise pour moi. Nous devons rejoindre le refuge de Matalza où là promis je fais faire une sieste. On avance, c’est long. Et je tiens tête à Olivier « je te dis que nous l’avons passé depuis 500 mètres ce refuge, il y avait même des gens qui mangeaient sur des tables »…j’ai tellement mis le doute à Olivier que nous attendons nos poursuivants qui confirment que, non, il n’y avait pas de refuge plus bas. Donc les hallu peuvent se poursuivre même de jour.
Matalza….7h du matin….Coucou Laurent D. ma nounou d’enfer. Il aura passé une foutue nuit lui aussi à dormir dans la froideur de la voiture entouré de vaches. À rejoindre le refuge sur les sentiers défoncés….quel sacerdoce!!!! Le trail c’est un sport individuel mais sans une équipe au top nous ne sommes rien. « Mon Lolo D. , dans 10 heures tu l’auras ta Pietra, comme elle va être bonne »
Changement de tenue, plat de pâtes, dodo de 10 mn….une nouvelle journée débute, et la forme revient. C’est juste bluffant, j’étais un zombie en arrivant ici, une heure plus tard je me sens au top. Il reste encore 30 km mais là ça y est je sais que je verrai l’arrivée.
Refuge d’Asinau. On nous annonce une arrivée à Zonza pas avant 17 heures. Olivier prend un coup de massue à ce moment là. Moi la massue elle me suis depuis tellement longtemps que plus rien ne me touche.
En repartant Olivier essaie de mettre du rythme « allez on court »….j’ai mal partout, chaque pas me brise 4 ou 5 os dans les pieds, c’est l’enfer. Pourtant j’essaie de trottiner, pour une fois qu’on trouve plus de 10 mètres de plat il serait dommage de ne pas en profiter. Tout doux au départ, puis on accélère, puis les douleurs s’estompent, puis c’est le feu, youplaouhhhhh, l’énergie revient, à fond, à fond à fond, dans les montées, dans les descentes, c’est fou, c’est dingue, le corps humain (ou l’esprit allez savoir) est juste incroyable. Au final la portion Asinau Bavella sera avalée à belle vitesse.
Bavella? Yes….ce qui veut dire qu’il ne nous reste plus que la descente, 8 km de descente et ce sera enfin l’arrivée
Donc descente à fond bien sûr…..jusqu’à l’arrivée à l’hippodrome de Zonza.
Top chrono : 57h10….loin des 48 à 55 h de prévu. 43 finishers pour 145 participants, c’est décidément un sport de malade. Franchir cette ligne est juste un moment incroyable, cela fait 18 mois que j’en rêvais. Peu de monde sur cette aire d’arrivée mais l’accueil est exceptionnel. Je tombe dans les bras d’Olivier et de Laurent, je vous dois tellement les amis.
Lolo me passe Sev au téléphone, là je craque, c’est tellement d’émotion, ce fut tellement dur, physiquement, mentalement, bien au delà de toutes les courses vécues jusqu’alors…..mais quelle fierté, je l’ai enfin mon monument, mon graal. Après ça je peux mourir tranquille. Enfin le plus tard possible hein….mais une chose est sure jamais je ne pourrais faire plus beau, plus dur, plus éprouvant, donc c’est parfait pour tirer ma révérence sportive
Un dernier mot pour les remerciements. Là il y en a des choses à dire….
Tout d’abord merci à Mr Frederic Raffaelli et l’association mantinum qui ont eu la folie de lancer ce projet. Quel courage. Ce n’est plus une simple paire de cojones qu’il faut à ce niveau là mais une foi démesurée en un projet totalement fou. Mais vous l’avez fait, et même très bien fait. Merci du fond du cœur de nous avoir permis de vivre de tels moments qui marqueront nos vies à tout jamais.
Les bénévoles : pouahhhhh…..quel dévouement!!!!! Certains passeront plus de 24 heures dans leur tente, et malgré cela chaque concurrent est accueilli avec le sourire, avec une gentillesse extrême. Toujours le mot juste, le petit geste qui réconforte. Vous nous donnez tellement de force à chaque fois, tellement d’énergie. Merci, merci, merci!!!!
Les autres coureurs : j’adore. Tellement de tempéraments différents, tellement de raisons différentes d’être sur cette course. Stéphanie, Jeff, Laurent, Jérôme, Maxence….certains avec qui j’ai pu échanger longuement, d’autres avec qui j’étais en mode vieil ours breton taiseux, je m’en excuse d’ailleurs. Mais bravo à tous, à ceux qui ont pu aller au bout et à tous les autres, qui ont dû mettre le clignotant,à regret j’imagine.
La famille, mes parents, les amis, les cousins, les cousines : avec le suivi à distance. Quel bonheur de lire tous les messages une fois la course terminée. Laurent m’en lisait aussi de temps en temps sur les bases vie. Je vous adore. Et désolé pour tout ce stress maman., mais tu vois que c’était vraiment chouette.
Laurent ma nounou, Olivier mon pacer. Bordel, tout ce dont je vous suis désormais redevable, ça fait peur 😁. C’est sympa le rôle d’assistant hein Lolo, les repas gastro, les nuits dans les lits douillets, les toutes petites distances entre 2 ravitos….et pourtant tu as assuré de À à Z….merci pour tout. Olivier, ma tête et mes yeux comme je l’ai dit. Sans toi c’était sieste obligatoire sur les crêtes, je n’aurais pas vécu une telle nuit, cela aurait été bien regrettable, bien moins fun….je n’ai pas toujours été le plus drôle, souvent à râler, mais au final je t’ai fait confiance les yeux fermés (au sens propre et au figuré) tout au long de ces 16 heures, comme j’ai eu raison…merci pour tout
Et enfin pour finir, la plus belle personne sur cette Terre : Severine. Alors toi, quelle patience…..Accepter tout cela sans broncher….enfin presque 😁. Comme l’ai pu te saouler avec mon TRELE, avec mes réveils à 5 heures du mat., avec mes sorties interminables….quelques petits coups de gueule de temps en temps, logique. Je ne sais toujours pas si j’ai la réponse à ta question qui est : « pourquoi tout ça ? » mais je sais une chose c’est que ça valait vraiment le coup. Merci à toi, je peux désormais tourner la page des ultras, sans regret.
Je ne souhaite qu’une chose désormais c’est que cette course puisse grandir et devenir l’égale des plus grande. Elle a tout pour l’être, je suivrai quoiqu’il arrive les prochaines éditions avec un réel plaisir.
Forza TDD, a prestu…
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10 commentaires
Commentaire de Zucchini posté le 29-07-2021 à 16:38:50
Juste énorme. La course, le récit, tout. Je ne suis pas en vacances avant le 15 aout, mais je suis parti en Corse quelques minutes ! Merci. En revanche, j'ai peur que lire ton récit ne déclenche chez moi, dans quelques mois, des envies tout à fait déraisonnables ... Bonne récup et n'arrête pas ta carrière, tu ne vas pas te priver de moments comme ça non??? Fais le moins souvent, mais fais toi plez :)
Commentaire de razyek posté le 29-07-2021 à 21:01:49
Merci pour ce joli retour, ravi d’avoir pu te transporter quelques minutes sur mon caillou 😉
Et surtout n’hésites pas l’envie te prend, cette course est vraiment à faire, elle est juste unique.
Quand à moi, bah, autant j’aime l’ultra en lui même autant les entraînements me pèsent, je veux désormais ne courir que pour plaisir….ce qui est difficilement compatible avec la compétition. Après un 20 bornes pour le fun je dis pas 😉
Commentaire de JeromeCl posté le 29-07-2021 à 17:22:31
C'est bon ça ! et me donne déjà l'envie d'y retourner(*)...A quand le prochain ultra alors ? Jérôme.
(*)humour
Commentaire de razyek posté le 29-07-2021 à 21:03:41
C’était bon hein Jérôme, je me dis qu’à cette heure ci il y a une semaine je descendais sur Vergio…déjà nostalgique :)
Commentaire de razyek posté le 29-07-2021 à 21:34:24
C’était bon hein Jérôme, je me dis qu’à cette heure ci il y a une semaine je descendais sur Vergio…déjà nostalgique :)
Commentaire de Aiaccinu posté le 05-08-2021 à 09:51:19
Merci pour ce récit.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'en Corse le record du GR20, a terra di Dii ont été suivis par des milliers de personnes via les réseaux sociaux et le live. Nous avons vibré avec nos vainqueurs locaux Stéphanie et Lambert et nous avons admiré tous les tonti fous) qui ont osé prendre le départ et encore plus ceux qui l'ont terminé.
Bravo
Jean-Noël
Commentaire de Aiaccinu posté le 05-08-2021 à 10:10:56
Merci pour ce récit.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'en Corse le record du GR20, a terra di Dii ont été suivis par des milliers de personnes via les réseaux sociaux et le live. Nous avons vibré avec nos vainqueurs locaux Stéphanie et Lambert et nous avons admiré tous les tonti fous) qui ont osé prendre le départ et encore plus ceux qui l'ont terminé.
Bravo
Jean-Noël
Commentaire de Aiaccinu posté le 05-08-2021 à 10:24:25
Merci pour ce récit.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'en Corse le record du GR20, a terra di Dii ont été suivis par des milliers de personnes via les réseaux sociaux et le live. Nous avons vibré avec nos vainqueurs locaux Stéphanie et Lambert et nous avons admiré tous les tonti fous) qui ont osé prendre le départ et encore plus ceux qui l'ont terminé.
Bravo
Jean-Noël
Commentaire de Aiaccinu posté le 05-08-2021 à 11:01:23
Merci pour ce récit.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'en Corse le record du GR20, a terra di Dii ont été suivis par des milliers de personnes via les réseaux sociaux et le live. Nous avons vibré avec nos vainqueurs locaux Stéphanie et Lambert et nous avons admiré tous les tonti fous) qui ont osé prendre le départ et encore plus ceux qui l'ont terminé.
Bravo
Jean-Noël
Commentaire de Philippe8474 posté le 13-08-2022 à 20:53:36
Merci de ton récit razyek... Il m'a tellement alerté sur le fait que c'était pas une course comme une autre... Mais surtout aussi il m'avait bien donné envie de vivre les émotions que tu as vécu... c'est chose faite :)
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