Communauté des sports d'endurance

Pas tout à fait un compte-rendu, ni une épopée lyrique, juste quelques mots pour vous dire tout le plaisir que j’ai eu à courir le LUT. Cela faisait un moment que je n’avais pris le temps d’écrire un compte rendu.

Ma fille étudiante à Lyon 2 nous a annoncé sa participation au LUT après avoir découvert  le LUT by night. L’occasion était alors belle de conjuguer plaisir de courir et un week-end à Lyon. Je me suis donc inscrit sur le 35 tandis que ma fille s’alignait sur le 14km. Elle s’est mise à la course à pied pour évacuer le stress des études et ne court qu’une fois par semaine  voir deux maxi.  14km lui convenait parfaitement.

Ma base arrière du week-end sera l’hôtel Patio du Terreaux idéalement placé près du site de départ et arrivée.  Nickel ! J’apprécierai encore plus sa proximité à l’arrivée. Ah le plaisir de savourer une douche chaude.

Il faut dire qu’ils sont bien attentionnés ces gens du LUT. Ils ont dû avoir peur d’une éventuelle surchauffe des nordistes. Par conséquent ils ont branché l’humidificateur en ce dimanche matin. Ce n’est pas le grand froid mais c’est bien  humide. Je pars pour un échauffement  autour des Terreaux histoire d’éviter un départ à froid. Un petit tour sur la ligne de départ pour voir comment cela se passe. Pas encore trop de monde, je continue à chauffer le moteur.  15’ avant l’heure fatidique, je m’approche de la ligne et je me retrouve à partir dans le fond de la 1ere vague.  Je regarde autour de moi mais je ne vois pas de kikou. J’ai revêtu le maillot rouge kikourou et le buff pour l’occasion. Dès le départ, le ton est donné ! Cela s’élève rapidement.

Les jours précédents, j’ai regardé le parcours mais bon c’est un peu terra incognita. Mais deux séjours précédents m’ont permis de mettre un nom sur des spots cités dans le fil Off_à_LYON. Vu de mes terres lointaines, c’est bien confus tous ces clans sévissant dans la cité des gaules entre tous ces off, ces manifs CGT, le GHT mais en tout cas, cela me paraît fort sympathique et fort passionnant tout ce bouillonnement. J’avais découvert Fourvière, La Croix rousse et je me doutais que forcément les 35km du LUT allaient piquer.

Parti dans un esprit de découverte, j’étais décidé à  ménager la bête dans la 1ere partie et voir ce qu’il restait en état de marche chez le Robin aux alentours du 25^ième. Ce plan de marche fut à peu près respecté. Je me laisse porter par les événements tout en jetant un coup d’œil à chaque nouvelle montée pour profiter des points de vue.  C’est clair, à part Fourvière que j’identifie, pour le reste, j’ai plus de mal. Je me laisse guider par le tracé. Je me resitue sur les quais mais c’est tout. Le reste n’est que découverte. Je découvre ainsi  Saint Foy. Je mets des images sur la fameuse SARRA. Là cela patine dur.  

Organisation nickel, ravito parfait. Rien à redire ! Montées et descentes se succèdent. Une confirmation : je suis toujours aussi nul en descente encore plus dans les escaliers. Au bout des 2 h réglementaires, apparaît  la traditionnelle douleur dans le fessier qui migre peu à peu dans la jambe. Décidément, elle se plait bien en ma compagnie.  La foulée s’en ressent un peu. Cela couine un peu derrière le genou mais bon cela avance.  Il faudra quand même arriver à régler ce problème pour les prochaines échéances.

C’est à peu près dans ce moment que je rencontre un kikou lyonnais. Tidgi. Jusqu’à la fin, cela sera un peu le yoyo entre lui et moi. Il est nettement plus à l’aise dans les descentes.

La découverte se termine en un peu moins de 3h30 (3h29’24) , une 117ieme place et un top 10 dans la catégorie vieux en maturité ! Cela fait plaisir !

Ravito d’arrivée abondant ! Je file direction la douche chaude.

J’aurai le plaisir de voir arriver ma fille à l’issue de son 14km en 1h53. Elle finit bien avec une bonne foulée. Super et Bravo.

En résumé une bonne organisation, une découverte bien sympathique de LYON, une méga séance d’escaliers- côtes avec en guise de récup des portions plates ou tu lâches les chevaux si tes quadriceps n’ont pas fondus. Bref j’ai bien aimé. Si ma fille arrive à faire sa M2 à Lyon comme elle l’aimerait bien, je n’ai rien contre un retour.