L'auteur : francois 91410
La course : Marathon Vert de Rennes
Date : 23/10/2016
Lieu : Melesse (Ille-et-Vilaine)
Affichage : 1438 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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23 octobre 2016
Après un marathon de Tours assez compliqué me voici à Rennes pour le Marathon Vert, en relais entreprise à nouveau.
Pas de pression, pas d’objectif de temps ou autre, surtout. Ni pour moi, ni pour l’équipe.
Fidèles à la devise du Baron Pierre de Coubertin.
J’ai prévu de courir le quatrième relais (9,6km) tout en espérant pouvoir continuer pour le 5e afin d’accompagner Sophie, néo-coureuse depuis un an à peine. Cela vaut bien un coup de pouce pour l’aider à atteindre son objectif de boucler ses 8,495 km !
Le samedi soir, veille de course, est toujours l’occasion de se retrouver pour un repas entre collègues non rennais, une bonne vingtaine. Chacun met en pratique sa stratégie : pâtes ou non, alcool ou eau, concentration ou exhutoire… L’ambiance est chaleureuse, bon enfant, détendue.
Carpe Diem.
Le matin de la course, rendez-vous est pris avec tous les coureurs Samsic (56) pour la remise des dossards et des maillots. Il fait bien froid 4°C peut-être mais surtout du vent qui finit par transpercer les vêtements.
Nous déposons Stéphanie, première relayeuse (8,9km), sans attendre le coup de feu. D’ailleurs, nouvelles règles de sécurité obligent, impossible de l’accompagner jusque dans le sas de départ.
Pas évident également de connaitre à l’avance le temps que mettra chacun de nos relayeurs ; alors à chaque fois une course virtuelle s’engage entre le coureur à pied et notre véhicule relais, délesté sur un itinéraire de contournement jusqu’au prochain point relais, celui de Montgermont.
Guillaume file directement dans les sas de relais tandis que nous nous postons dans les derniers virages du relais 1 pour encourager les concurrents, les nôtres particulièrement, dans un faux plat montant pour leurs 300 derniers mètres ! Enfin ça caille quand même...
Le relais 2 est particulièrement court (5,9km) : nous n’attendrons pas l’arrivée de Stéphanie et rejoignons Pacé, immense parking Ikea. L’attente est un peu longue finalement, il fait froid ! L’arrivée des relayeurs se fait sans cesse à un rythme soutenu. Un haut-parleur annonce bien à l’avance les numéros de dossards afin d’éviter toute cohue dans les sas relais.
On est dedans, dans l’ambiance de la course. Chacun son style, sa tenue, son expression dans l’effort. Certains arrivent exténués et peinent à reprendre leur souffle à l’arrivée tandis que d’autres sont à peine en sueur et paraissent s’être véritablement promenés, apparemment tout du moins.
Notre jeune Guillaume arrive enfin, Isabelle se précipite et s’élance sous nos encouragements bruyants !
Le prochain relais est pour moi. Après un rapide ravitaillement de Guillaume, tous en voiture. Et là… bloqués. Pas moyen de sortir du parking. Une seule sortie pour tout le monde… plus de 20’ scotchés et les nerfs à vif.
Y a plus grave dans la vie essaie-t-on de philosopher… mais bon quand même…
J’arrive en courant dans le sas relais de St Grégoire 2-3 minutes après l’arrivée d’Isabelle, légèrement dégoutée… pas le temps de donner d’explication … je détale comme un lapin.
La pluie s’est mise à tomber. Pas un simple petit crachin breton … non … de bonnes averses soutenues ; avec des gouttes qui piquent le visage… mmmm… ça réveille bien.
Mon rythme est correct, et je me fais un point d’honneur à rester au-dessous de 5’ au km. Je suis d’ailleurs le premier surpris à y parvenir. Le dernier km un peu tortueux dans le campus de Beaulieu me donne l’occasion de lever le pied pour éviter la surchauffe et surtout pour pouvoir enchainer comme espéré le dernier relais.
Les 7,5 premiers km de ce dernier relais commun avec Sophie nous voient rejoindre le centre-ville après la traversée de Cesson Sévigné, en décomptant les km officiels du parcours … 37… 38 … puis 40km ! Grisant !
Je distille régulièrement des conseils à Sophie, qui craignait à tort de ne pouvoir boucler son relais… elle s’est entrainée, régulièrement, avec même quelques fractionnés de ma composition pour gagner en rythme, et voilà… régulière comme une horloge en 6’12 par km.
Il pleut toujours sérieusement lorsque nous parvenons vers la place de l’Hôtel de Ville où l’ensemble du relais se reconstitue pour le dernier kilomètre. Le meilleur d’un marathon lorsqu’on le court en solo, certes, mais là aussi c’est un moment de bonheur partagé, celui d’avoir vécu une matinée extra-ordinaire, juste pour le plaisir d’un challenge commun.
Nous arriverons accessoirement 8e des 9 équipes engagées sous les couleurs de l’entreprise, toutes sous la barre des 4h !
C’est l’heure maintenant des photos souvenirs, du brunch dans le village entreprises, et de se mettre enfin au sec et au chaud, le sentiment du devoir accompli.
Demain sera un autre jour.
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2 commentaires
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 02-01-2017 à 19:35:00
J'ai toujours adoré ces épreuves en relais. Et avec des filles, c'est encore mieux !
Commentaire de Jean-Phi posté le 03-01-2017 à 10:47:20
C'est un truc que j'ai jamais fait. A part sur l'UBS, point de marathon relais. C'est pourtant chouette le partage. Bravo pour tes bons conseils et bravo à Sophie d'avoir brillamment bouclé son relais !
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