Récit de la course : L'Echappée Belle - Intégrale - 145 km 2016, par anthodelb

L'auteur : anthodelb

La course : L'Echappée Belle - Intégrale - 145 km

Date : 26/8/2016

Lieu : Vizille (Isère)

Affichage : 3336 vues

Distance : 144km

Objectif : Objectif majeur

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EB2016 - Ca c'est fait !

Comment j’ai préparé ma course :

Alors voilà, je ne vais pas vous faire un descriptif de toutes les séances effectuées pendant la saison mais juste quelques grandes lignes pour éventuellement donner des idées à ceux qui voudraient se lancer dans cette aventure.


Fin Aout 2015 je boucle la TDS. Je ralenti fortement le rythme sur la fin d’année et je reprends l’entrainement sérieusement que en décembre par un cycle de foncier et de vitesse de 12 semaines (que je stopperais un peu avant la fin pour cause de douleur type périostite. Et oui, peut-être trop de fractionné sur route !). Cycle qui se termine par le trail des Cabornis (le 40km) qui me donnera l’occasion d’un bon bain de boue et d’une course vraiment très moyenne.


En Avril et Mai j’augmente fortement le volume et le D+. J’arriverais à faire 12000m D+ en Avril. Mi-Mai participation à un premier trail montagne avec les Allobroges, 60Km et 4000mD+.
Après les Allobroges j’ai décidé de ne plus prendre de dossard d’ici l’EB. Mais à la place fin Juin je pars faire une boucle de 3 jours en Vanoise avec l’ami Fildar. Au final, beaucoup de chemin parcouru dans la neige et environ 120km pour 7300mD+.


Entre les vacances et les différentes sollicitations, Juillet et Août seront l’occasion que de 2 sorties longues en montagne dont une reco avec Xian69 de la partie Col de la Mine de Fer – Col de la Vache. C’était ma première fois dans Belledonne et ça donne tout de suite une idée de la progression.


Voilà, et bien sûr les 3 dernières semaines beaucoup de repos et des siestes de 20 minutes quand c’était possible.

La course :

Le départ de Vizille est assez intimiste (ça change des courses de Chamonix) et je suis sur la ligne de départ à peine 10 minutes avant le coup de feu. Je croise d’ailleurs Vik qui a l’air de ne pas me reconnaitre (alors qu’on avait quand même fait un Off ensemble dans les Monts du Lyonnais). A 6h passé de quelques minutes le départ est donné. On court dans le parc de Vizille mais ça ne dure pas bien longtemps puisque l’on attaque la première montée sur chemin facile. Cette première montée se passe tranquillement et va-nous amener au ravito d’Arcelle au km 16. Beaucoup de monde à ce ravito, il faut jouer des coudes pour accéder aux tables et faire le plein de flotte. Je dois rester 3 minutes maxi et repars tranquillement. Mon objectif de début de course est d’arrivé le plus frais possible (même si je sais que cela sera quasi impossible) à la base vie du Pleynet (parce que derrière il reste un sacré bout de chemin).


Après ce ravito on continue la montée, pour le moment il ne fait pas trop chaud et c’est plutôt agréable. On arrive au Lac Archard qui est magnifique, il y a des campeurs autour qui nous regardent passé (je garde d’ailleurs l’idée dans un coin de ma tête pour revenir camper ici en famille). La montée continue jusqu’au col de la botte au-dessus de Chamrousse, le paysage à bien changé et on commence à être dans la haute montagne. Ensuite c’est un peu les montagnes russes en passant par de magnifiques lacs (Lacs Robert, Lac David) et quelques passages bien techniques. On arrive au refuge de La Pra et j’y passe en 5h37 pour 6h00 prévu dans mon roadbook (qui doit me faire terminer en 42h45). 5 minutes d’arrêt le temps de refaire le plein des bidons et de prendre une flask en plus (donc avoir 2 L. en tout) car je sais que la suite va être bien moins simple et que le temps entre les ravitos va s’allonger.

On monte ensuite à la croix de Belledonne avec du cailloux en veut-tu en voilà, on croise ceux qui redescendent (les chanceux !), quelques passages sur neige et arrivé en haut la vue est juste magique à 360°, rien que pour ça c’est la peine de faire cette course. Je ne m’attarde pas et entame la descente, petite coucou à ceux qui montent (chacun son tour !), on passe au col de freydane et descente sur le lac blanc.


Au dessus du Lac Blanc

Encore une fois c’est magnifique.
La descente se poursuit jusqu’au refuge Jean-Collet, alors que j’arrive presque au refuge je vois Vik sur le sentier en balcon juste au-dessus qui vient donc de repartir de Jean-Collet. Je le salue et manque de me casser la gueule en butant sur une pierre !


Le ravito est en plein soleil donc je ne traine pas trop, le plein des bidons et de la flask et c’est reparti pour la montée au col de la mine de fer. C’est raid et c’est dur mais ça ne se fait pas trop mal. Une fois arrivé au col de la mine de fer je connais la section jusqu’au col de la vache pour l’avoir reconnue début août et je sais que ça va être dur, surtout après le Habert d’Aiguebelle. La brèche de roche fendue se passe bien, ça monte mais ce n’est pas non plus monstrueux, quoi que bien technique quand même. Dans mon souvenir on atteignait assez vite le pas de la coche sauf que ma mémoire doit me jouer des tours parce que c’est juste interminable cette partie et je peste en me demandant quand va arriver ce pas de la coche. Ca fini bien par arrivé mais que c’était long, ensuite descente jusqu’au Habert d’Aiguebelle qui est un ravito « light », donc que des boissons et de la soupe froide, rien à manger. Je trouve que ça fait quand même super long entre les ravitos de Jean-Collet et du Pleynet (7h30 pour moi), il faut prévoir de quoi manger dans son sac ! Donc au Habert je me pose 10 minutes car derrière il y a l’aigleton (nouveauté de cette année) et je sais qu’il n’est pas facile. Après l’aigleton on se dirige vers le col de la vache, le début est pas trop compliqué mais une fois dans les blocs c’est plus la même histoire, encore que on passe super à gauche et c’est un tout petit peu plus praticable que lors de ma reco ou on était passé sur la droite. J’atteins le col en 13h45 de course, donc avant la nuit et ce n’est pas plus mal pour la descente qui suit, qui évidemment est bien technique. Je m’accroche à un gars, qui comme moi veut faire le plus de chemin technique possible de jour, donc on ne descend pas trop mal.


On atteint le lac du Coc et à partir de là c’est quand même moins technique. Par contre je suis surpris par la taille des lacs qui se suivent, je ne pensais pas au vu de la carte ign que c’était si grand. On longe donc le lac du Coc, puis celui de Cottepens et le lac Carré. C’est bien long cette partie. On fait une pause pour s’équiper de la frontale car on commence à ne plus voir grand-chose. Une fois les lacs passé on se dit que le Pleynet n’est plus bien loin surtout qu’on voit les lumières en contre bas. Mais là, comme tout le monde je ne comprends pas pourquoi on fait tout un détour dans un vallon, et ça monte et ça descend, c’est juste interminable et on pense ne jamais arriver. Il faut être préparé mentalement à ce détour !


J’arrive au Pleynet en 16h25 de course. Première base vie. Je récupère mon sac, demande si il y a un endroit pour se changer. On me dit pas vraiment, donc je me change sur un banc dehors (heureusement qu’il ne fait pas froid) à côté du ravito (comme ça je peux me faire servir de la soupe en même temps). Changement de short, t-shirt, chaussettes + soin des pieds, j’aurais bien pris un plat de pâtes mais il faut aller au resto un peu plus loin et j’ai la flemme donc je me contente de ce qu’il y a au ravito. Je repars en mode nuit (coupe-vent sans manches + manchettes) après environ 45min de pause. Après le ravito ça continue en descente pas trop dur et c’est appréciable. On arrive à Fond de France, un peu de bitume pour une fois avant d’attaquer la montée à Tigneux. Il fait finalement très chaud et je quitte rapidement manchettes et coupe-vent.

Dès le début de la montée je rattrape un gars (il y a maintenant de gros écarts entre les concurrents et on peut être seul pendant un bon moment) : « Salut, ça va ?», « oui et toi ça va ? », il s’appelle Jean- Baptiste  et on commence à faire connaissance au fur et à mesure de la montée. L’avantage c’est que la montée passe plus vite. Sans le savoir on ne va pratiquement plus se quitter pendant les 24 prochaines heures ! On parle des trails que l’on a fait par le passé et il m’apprend qu’il a fini 48eme de la TDS en 2014 avec un temps de 19h40. Ah oui ! On joue clairement pas dans la même catégorie (avec mes 24h48 en 2015). Bon sur le coup je me dis qu’il va finir pas s’envoler et que je ne le reverrais plus.
On arrive donc ensemble au ravito du Gleyzin, qui a lieu dans une bergerie ! Je n’avais encore jamais vu ça et c’est excellent d’autant que les bénévoles sont supers sympa.
On repart de ce ravito direction le fameux col Morétan (que l’on va donc faire de nuit). 1400m D+ depuis le ravito ça calme. Pour que ça passe mieux on découpe mentalement la montée en 2 : 700m jusqu’au refuge de l’Oule et ensuite 700m jusqu’au col.
Je commence à avoir du mal dans cette montée et j’ai plus trop de jus, les cuisses commencent à faire mal. J’arrive à suivre tant bien que mal Jean-Baptiste jusqu’au refuge de l’Oule ou l’on prend une petite pause pour boire un truc auprès des bénévoles. Pour le moment ce n’est pas trop technique mais ça va venir. Je souffre de plus en plus dans la montée et je suis contraint de laisser partir Jean-Baptiste en m’octroyant une pause sur un rocher pour manger une barre. Cette barre me fait du bien et je reprends la montée en étant moins dans le dur mais bon tout ça est très relatif car je monte quand même bien lentement. Les derniers mètres pour arriver au col sont terribles, super raide et j’ai bien du mal à me glisser jusqu’en haut ou les bénévoles nous attendent. Il est 6h du mat, pile 24h que je suis parti. J’ai fait la montée depuis Gleyzin en 2h40.

Arrivé en haut du Moretan : Oh la sale tête !


Il fait encore nuit mais au loin on commence à voir le jour qui se lève, magnifique. Le problème du moretan est aussi bien la montée que la descente. Je me retrouverais 3 fois les fesses au sol dans cette descente (2 fois sur la neige et 1 fois dans les pierres) mais heureusement sans conséquences. Bon ceci dit sans les cordes fixes j’aurais peut-être fait plus de chutes. En tous les cas, une fois au ravito de Périoule, je suis bien content d’en avoir fini avec ce morceau. Le ravito de Périoule est excellent car au milieu de nulle part et comme d’hab des bénévoles super sympa. Après le ravito ça continue de descendre. La descente ne se fait pas trop mal et on arrive sur une piste forestière qui va nous conduire au pied de la montée au refuge de la pierre carré.

Alors cette montée j’en ai entendu parlé : Fildar m’avait prévenu qu’elle était terrible et il semble me souvenir que Bubulle dans son CR avait aussi dit que cette montée était terrible. Une chance pour moi, c’est qu’il est encore tôt le matin et que la montée est totalement à l’ombre. Heuresement parce que effectivement c’est super raide, c’est moche, dans la végétation (à mon avis pas grand monde doit passé par là). J’opte pour la tactique de montée tête baissée en regardant le sol et pas la pente devant moi et en poussant fort sur les batons. Et finalement je la monte plutôt pas mal cette montée (environ 50mn pour les 500m de montée). Après c’est beaucoup plus roulant avant d’arriver à Super Collet. J’arrive à Super Collet, il est 9h45 du matin. Il y a beaucoup de monde car le départ du 47km est donné à 10h.

J’essaye de trouver mon père qui doit prendre le départ de ce 47km mais sans succès. Tant pis, j’essaierai de le retrouver sur le parcours me dis-je (comme si il était évident que j’allais le rattraper alors que j’ai 98km dans les jambes de plus que lui !). Du coup je récupère mon sac pour de nouveau changement de tenue. Je retrouve également Jean-Baptiste qui est arrivé 5/10 minutes avant moi. On repart donc ensemble, après pour ma part 55 minutes d’arrêt. On monte direct sur les pistes de ski de Super Collet, c’est en plein cagnard, pas spécialement beau et bien raide, bref c’est difficile mais on arrive tant bien que mal au col de claran. De là, grande descente, heuresement la plupart du temps à l’ombre de la forêt car ça cogne. On profite de chaque point d’eau pour se rafraichir, après le passage d’un pont je descends même au bord du torrent pour carrément trempé toute la tête. On attaque ensuite la remontée tout d’abord au refuge des férices, refuge ou il y a quelques bénévoles qui proposent de l’eau. On se pose quelques instants et on en profite pour regarder le 1er du 85km, qui n’est autre qu’Antoine Guillon, qui vient de nous rattraper et qui a l’air vraiment facile. C’est clair que l’on n’évolue pas dans le même monde ! La suite grimpe au col Arpignon, col que dont ne me souviens plus bien le passage (il n’est pas très marqué je crois). Après le col on redescend sur le ravito de Val Pelouse, y a du technique mais je n’ai plus trop de souvenir de ce passage si ce n’est que ça commence à devenir dur et qu’avec Jean-Baptiste on a décidé de s’accorder une bonne pause pour recharger les batteries avant le dernier morceau. On fait donc le plein, on prend du café (première fois que je prends du café en course) car après pas loin de 35h sans dormir pour ma part ça commence à devenir difficile. J’en profite pour enlever les chaussures car les pieds commencent à être douloureux.

On repart donc à l’assaut des dernières crêtes en se disant que le prochain ravito sera le dernier. On enchaine col de perrière, col de la perche, col d’arbaretan. Alors que l’on est sur la crête à l’approche du sommet du grand chat, l’orage se met à éclater au loin. On voit bien que pour le moment il n’est pas sur nous et qu’on se dirige vers du beau mais on ne sait jamais, on se dit à ce moment-là qu’il vaudrait mieux finir les crêtes au plus vite, d’autant que Jean-Baptiste a déjà expérimenté à l’UTB cette année et je ne pense qu’il veuille refaire la même expérience. On commence donc à descendre pour atteindre le col du champet, ou des bénévoles sont postés en train de faire cuire des saucisses ! Miam ! J’ai remarqué sur le profil qu’il y a l’air d’avoir du plat avant d’arriver au ravito du Pontet. Je demande donc à un bénévole si cette partie plane est longue. « Oh, 300m environ, allez 500m maxi » qu’il me dit. Alors lui, si le croise un jour il va entendre parler du pays. 500m !! Il y avait au moins 3km de piste chiante. L’arrivée à ce ravito c’est un peu comme celle au Pleynet, ça n’arrive jamais. Bref, on fini bien par arrivé, avec nos vestes de pluie car entre temps l’orage nous a rattrapé et on décide de ne pas trop trainer à ce ravito pour en finir. Un petit café, le plein des bidons et c’est reparti. Enfin je presse un peu Jean-Baptiste car je sens bien qu’il avait déjà oublié qu’on avait dit arrêt pas trop long.


Sur le profil c’est simple, il reste une montée et une descente. Montée de 450m donc en théorie pas monstrueux mais surtout descente de 1000m. Je sais déjà que celle-là va faire mal. La montée au départ n’est pas super raide mais ça le devient par la suite. Jean-Baptiste à envie de dormir et il lutte. Une fois au sommet, on pensait descendre direct sauf que non. Encore une partie plus ou moins plane qui n’en finit pas. Enfin on attaque la descente finale. On marche et du coup on se fait doublé par une concurrente du 144km (qui finira donc 3eme féminine), j’ai un peu la rage car depuis Super Collet je ne pense pas qu’un 144km nous avait passé. Tant pis pour une place mais si près de l’arrivée c’est toujours rageant. La descente se fait très lentement en mode marche, Jean-Baptiste a maintenant des grosses ampoules qui l’empêchent de courir. Il me dit d’y aller mais je reste avec lui car après tout ce qu’on a partagé c’est bête de ne pas finir ensemble. Sauf, que plus ça va et moins il va vite. Même en marche rapide je creuse l’écart à chaque fois et je suis obligé de m’arrêter pour l’attendre. On croise un gars qui nous dit arrivée 2km. N’y tenant plus, je demande à Jean-Baptiste si finalement ça le dérange si j’y vais et il me donne le feu vert. J’essaye donc de trottiner un peu, cette fin est extrêmement longue et pas super intéressante mais bon il faut bien arriver à Aiguebelle. Enfin j’entre dans la ville, je longe le gymnase et arrive enfin dans le parc ou je voie l’arche d’arrivée et la cloche bien sûr. Voilà, c’est fait en 43h09. 46eme place à l’arrivée. Pas mal pour un roadbook prévu en 42h43 (mais sur le parcours de 2015, donc sans l’Aigleton).
Je savoure ce moment. Finalement je n’ai jamais rattrapé mon père qui était sur le 47km et qui est arrivé 30minutes avant moi. Jean-Baptiste arrive une dizaine de minutes après moi. On se félicite. J’espère qu’on se reverra, d’autant qu’il est aussi de Lyon.

Conclusion / conseils :

  • Que l’atterrissage est dur. Reprendre sa vie normale, le boulot… c’est vraiment dur après une telle échappée. Quelques jours après la course, la tête est toujours dans Belledonne.

  • Cette course est magnifique mais il faut oublier le temps. Je n’avais d’ailleurs pas de GPS et à mon avis ça ne sert à rien.

  • Bien prévoir l’hydratation et l’alimentation sachant que certaines portions entre 2 ravitos peuvent être très très longues.

  • Faire des recos si possible

  • Avoir un pacer peut-être bien à partir de Super Collet voir de Gleyzin car la fin est longue et en général la lucidité n’est plus trop présente. D’ailleurs si certains kikou dont le pseudo commence par Ja, Xi et Fi sont intéressé pour l’EB2017 vous savez qui contacter pour faire votre pacer !

  • Merci à Jano pour l’idée boisson : un bidon d’iso+ et un bidon de menthe. J’ai tourné avec ça toute la course. Nickel.

 

 

23 commentaires

Commentaire de elnumaa[X] posté le 03-09-2016 à 02:35:49

je confirme , la tête est tjs ds belledonnes !!!!!!!!

Commentaire de anthodelb posté le 03-09-2016 à 08:45:20

Bravo pour ta course. On devait être pas loin pendant un moment , avant que tu ne prennes le large !

Commentaire de philippe.u posté le 03-09-2016 à 08:29:48

Réussir à prévoir son temps final sur l'EB, ça sent la maîtrise ! Bravo !

Commentaire de anthodelb posté le 03-09-2016 à 08:47:40

Merci. Mon roadbook était fait pour le parcours de 2015. A mon avis il faut bien ajouter une bonne heure avec l'aigleton.

Commentaire de shef posté le 03-09-2016 à 10:38:06

Brao, belle course bien gérée!

Commentaire de anthodelb posté le 03-09-2016 à 14:32:18

Merci !

Commentaire de xian posté le 03-09-2016 à 12:00:27

no comment !!! c'est juste impressionnant :-)
ah si, 2 commentaires :
- moi, je me souviens très bien que c'est interminable avant d'arriver à la Coche (et lors de notre reco, on s'était fait la réflexion : tu devais donc être un peu entamé quand même)
- je m'inscris pour le pacing l'année prochaine !!!

Commentaire de anthodelb posté le 03-09-2016 à 14:33:16

Pas de problème pour 2017. Ça sera avec plaisir que je ferais un bout de chemin avec toi.

Commentaire de fildar posté le 03-09-2016 à 13:31:44

Bravo pour ta course et surtout la gestion de ta prépa tout au long de l'année.
Ce n'est pas facile d'arriver au top le jour J.
Finir dans les 50 sur l'EB c'est la classe!
@+

Commentaire de anthodelb posté le 03-09-2016 à 14:34:53

Merci. C'est un peu grâce à notre super WEC en Vanoise !

Commentaire de JuCB posté le 03-09-2016 à 14:53:43

Bien joué, bien tenu
Les résultats sur les autres courses même la TDS ne donnent que peu d'info quant au résultat sur l'EB
Pacer sur le 80 : méfie toi, c'est pas un cadeau
bon retour parmi les lyonnais normaux ;-)

Commentaire de anthodelb posté le 04-09-2016 à 15:04:24

Merci. Tu as raison, rien n'est comparable à l'EB.

Commentaire de courotaf posté le 03-09-2016 à 22:49:02

Bravo à toi, encore une preuve que les Off MdL ça paye, je reviendrai cet hiver!

Commentaire de anthodelb posté le 04-09-2016 à 15:03:40

Merci. On t'attend de pied ferme.

Commentaire de Arclusaz posté le 04-09-2016 à 10:25:29

en fait, on comprends bien en lisant ton CR que c'est une course facile et que ceux qui disent le contraire le font seulement pour se faire mousser. Belledonne c'est tout plat extrèmement roulant et les paysages sont tellement laids qu'on est obligé d'aller vite pour rentrer dès que possible à la maison. Bref, tu n'as aucun mérite.
Si, celui de nous avoir fait ce CR !

Commentaire de anthodelb posté le 04-09-2016 à 15:03:11

C'est tout à fait ca ! Tu crois quand même pas que je vais m'aligner sur des courses difficiles, non ?! Il faut savoir rester raisonnable .

Commentaire de Mazouth posté le 04-09-2016 à 14:30:33

Impressionnant ! Bravo ! Quelle belle gestion. Ceci dit, je vais prendre deux mots complètement au hasard dans ton récit : "bitume" et "roulant"... je comprends mieux là ^^

Commentaire de anthodelb posté le 04-09-2016 à 15:01:33

Du coup tu vas pouvoir t'inscrire en 2017 !

Commentaire de franck de Brignais posté le 04-09-2016 à 19:54:10

Hé bé !!... quelle aventure ! Tu expliques très bien que les recos sont justes indispensables sur ce type de course. En tous cas une super gestion et une place superbe sur une course comme celle ci (enfin comme sur toutes les courses, bravo m'sieur... je suis sur que c'est grâce à ton CGT ;) )

Commentaire de anthodelb posté le 04-09-2016 à 21:23:18

Merci. Oui enfin mon expérience CGT c'etait une seule sortie avant cette course, donc pas sûr que ca ait joué !

Commentaire de jano posté le 05-09-2016 à 23:09:02

Bravo, super gestion de course ! Et cool pour les boissons. Le top, ça serait que tu "paces" fixija l'année prochaine pour une arrivée groupée !

Commentaire de anthodelb posté le 06-09-2016 à 16:02:59

Merci. Effectivement une arrivée à 4 ça serait top. Mais j'en connais un qui va être difficile à convaincre de venir sur l'EB en 2017 !

Commentaire de Vik posté le 07-09-2016 à 16:07:11

Et oui, je ne suis pas du tout physionomiste et ça m’embarrasse bien souvent :/
désolé !

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