Récit de la course : Endurance Trail des Templiers 2012, par coach Jack

L'auteur : coach Jack

La course : Endurance Trail des Templiers

Date : 26/10/2012

Lieu : Millau (Aveyron)

Affichage : 4817 vues

Distance : 101km

Objectif : Terminer

5 commentaires

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Une bien belle aventure ... bien arrosée !

Endurance Trail : Une bien belle aventure … bien arrosée !

 

Préambule

Fin d’année 2012 difficile, depuis la fin août et les foulées du Sillon (Savenay 44), je traine 1 blessure récurrente au tendon d’Achille gauche et surtout une sérieuse aponévrosite plantaire. Ma préparation prévue initialement pour l’endurance Trail est complètement chamboulée !  Après un repos forcé de 3 semaines, je me contente de 2 petites sorties CàP n’excédant pas 25 kms, 1 à 2 sorties VTT et 2 séances d’abdos/dorsaux durant les 4 semaines précédant MILLAU.


Seule bonne nouvelle, pratiquement plus de douleur quelques jours avant ce dernier gros objectif de l’année.


Mercredi 24 octobre

11h45, je termine ma semaine de travail au lycée (merci à la direction de la JOLIVERIE qui m’a permis d’avancer ou différer mes cours d’EPS), je file chercher Val à son boulot du côté de Ste Luce et nous descendons sur Millau. Le temps est doux pour la saison. 19h30, nous sommes installés dans notre mobil home réservé au camping des 2 rivières (entre la Dourbie et le Tarn), le cadre est somptueux.


Jeudi 25 octobre

Le jeudi est tout d’abord consacré à un footing matinal avec Val (30 mn) afin de dégourdir un peu les jambes. Ensuite, place aux courses (il faut bien manger un peu) et à une petite balade dans le vieux Millau, et enfin, c’est le moment du retrait des dossards au village exposition. Nous avons le plaisir d’y retrouver François et ses amis du Beaufortain (Stand UTB), Denis (Stand Grand Raid 73), discussions, dégustations … Un vrai régal !


François (au centre) et ses amis du Beaufortain


Denis, que j'ai plaisir à retrouver lors de l'UTB (il organise le GR 73)


En fin de journée, Karen et Ludo nous rejoignent au camping. Sacré LUDO, INCORRIGIBLE, il n’a pas pu s’empêcher de trouver un dossard afin de m’accompagner sur ce nouveau défi alors qu’il devait venir avec Karen uniquement en tant que supporters. Encore merci à toi Ludo !


La soirée est consacrée aux derniers préparatifs, tenues, sacs, dîner et briefing avec Val et Karen qui ont la lourde mission de nous accompagner lors de notre « Endurance Trail ». Petite inquiétude concernant la météo annoncée pour demain : Pluie, pluie … et déluge en fin de journée ! D’ailleurs, l’organisation a anticipé en supprimant 4 kms et 250 m+ au parcours initial afin d’épargner ces conditions dantesques aux coureurs les plus lents (dont je fais partie).


Repérage et temps de passage !


23h, tout le monde est couché et pour une fois, j’écrase dure !


Vendredi 26 octobre (jour de la course)


2h30 réveil matinal pour tout le monde, petit déjeuner d’avant course (bol d’avoine et compote pour moi). Il a beaucoup plu cette nuit, je n’ai rien entendu contrairement à Karen, mais pour l’instant c’est l’accalmie. Pour combien de temps encore ?


03h30, nous 4 quittons le mobil home afin de rejoindre le site de la course, 1.5 km en marchant, ce qui constituera d’ailleurs notre échauffement.


3 niveaux d’objectifs fixés :

-      Niveau faible : TERMINER (attention aux barrières horaires)

-      Niveau moyen : 20 heures

-      Niveau fort : Entre 18h30 et 19h (je serai ravi !)


Beaucoup d’inquiétudes avant le départ, les conditions météo vont-elles être aussi mauvaises que celles annoncées ? Mon tendon et ma voûte plantaire vont-ils m’épargner ? Points positifs, il ne pleut pas pour l’instant et j’ai Ludo à mes côtés, ça a le don de me rassurer quelque peu avant ce nouveau périple de 101 kms finalement et 4650 m+ … YAPUKA !

Quelques minutes avant le départ


04h00, le départ est donné, beaucoup d’émotions avec la célébrissime musique d’ERA, ces fumigènes rouges… Quelle ambiance ! Finalement nous ne sommes qu’un peu plus de 610 coureurs au départ (plus de 140 désistements ! Blessures, météo ???). Nous filons tranquillement entre 11 et 11.5 km/h sur la route de « Millau plage » longeant le Tarn, il fait étonnamment doux et ne pleut pas. Du coup, avant la 1ère bosse, je profite de la présence de Ludo pour lui filer mon sac à dos afin de me dévêtir de ma veste de pluie, tout cela à près de 12 km/h, SVP ! Cela va beaucoup mieux comme ça.


3 kms après le départ se présente la 1ère difficulté de la journée, la côte de CARBASSAS (2.7 kms, 475 m+), la 1ère partie n’est pas très raide, on maintient d’ailleurs la course jusqu’au hameau de CARBASSAS, la route laissant place à une large piste et là, le % est plus élevé, la marche s’impose. On aperçoit en contrebas la ville illuminée de MILLAU ainsi que son VIADUC et le long serpentin de frontales. Finalement, il y a pas mal de monde derrière nous ! Nous sommes partis en milieu de peloton, nous y resterons d’ailleurs.


La pluie commence à tomber doucement, c’est même plutôt agréable (pour le moment !). Peu avant 5h00, la 1ère bosse est avalée sans problème, tout va bien, je suis rassuré, les sensations sont bonnes. S’ensuit une longue partie roulante en sous-bois bien agréable, seul hic, la pluie se fait plus violente, nous sommes obligés de nous arrêter afin de mettre nos vestes de pluie, nous ne les quitterons plus ! La large piste alterne les portions planes et descendantes très roulantes et sans difficulté majeure, un pur bonheur. Celle-ci, peu avant La CRESSE débouche sur un monotrace plus technique mais cela passe relativement bien.


05h55, nous sommes à La CRESSE, nous avons plus de 40 mn d’avance, du coup notre assistance se fait attendre, pas d’inquiétude, on refait les différents pleins, un coup de fil à Val et c’est Karen qui décroche surprise et déçue de ne pas être présente. Elles sont trop loin du ravito, Ludo et moi décidons de repartir, il est 06h06.


MILLAU – LA CRESSE (17.5 kms, 5H55), soit 1h55 de course, nous avons plus de 40 mn d’avance par rapport à l’horaire prévu et 1 heure sur la barrière !


Nous quittons, La CRESSE, il pleut abondamment, 2 petites bosses vont s’enchainer, pas bien difficiles mais piégeuses en raison de la boue, on réussit à éviter les chutes, ce n’est pas le cas de tout le monde. Ensuite, se présente la bosse de PEYRELADE-PIEDESTAL (450 m+ et 4.5 kms) avant de redescendre vers LE BOURG (village) par une large piste très roulante.

LE BOURG vers le 30ème km


Le jour commence à pointer son nez lorsque nous retrouvons Karen et Val au BOURG, la pluie est toujours bien présente, nous sommes trempés. Après quelques photos et avoir donné nos impressions à nos miss, nous repartons en trottinant, pas très longtemps, vers la prochaine difficulté, la côte du BOURG-LE BUFFAREL (4.4 kms et 380 m+). Celle-ci n’est pas bien difficile et débouche sur un plateau où nous relançons les machines sans difficulté. Tout va bien, le plan est respecté à merveille, à savoir courir dès que le terrain s'y prête. Que du bonheur, pas de douleur et pas de lassitude, normal, nous venons seulement de boucler le 1er tiers de course (35 kms). Ludo me tient toujours compagnie, je lui laisse quartier libre, mais rien à faire, il a décidé de me marquer à la culotte ! Merci à toi Ludo. S’ensuit une descente bien agréable et sans réelle difficulté qui nous mène vers MOSTUEJOULS, là où se tient le 2nd ravitaillement.

MILLAU – MOSTUEJOULS (Km 43, 9h45), soit 5h45 de course, INCROYABLE ! Nous avons 1h15 d’avance par rapport au prévisionnel et 2h15 sur la barrière ! A tel point que les filles ont failli nous louper une 2ème fois ! (elles attendaient bien sagement dans la voiture, à l'abri).

Ravito de Mostuéjouls

Pause (15 mn exactement), on en profite pour se changer (T-shirt, buff, manchettes), on décide de garder chaussettes et chaussures, le changement est inutile vu les conditions qui ne changeront point, bien au contraire. Les tables sont toujours aussi bien fournies, je teste les tartines au Roquefort … Un délice ! Une bonne soupe, des tucs, des barres de céréales, des compotes … Tout passe bien ! Je fais la connaissance d'un gars de Loire-Atlantique (Olivier qui habite à MESANGER), on va le doubler à plusieurs reprises durant la journée (il perd moins de temps que nous lors des ravitos).

 10h02, il est temps de repartir, toujours aussi difficile de sortir de ces salles « chaudes » et de retrouver l’humidité extérieure. Nous saluons Val et Karen et leur donnons RDV au prochain ravito du ROZIER.

C'est reparti ... sous la pluie et dans les nuages !


« OH les gars, c’est par là ! » C’est ça de discuter et de ne pas regarder le balisage ! La piste que nous voulions prendre était large et bien agréable, nous n’avions point vu sur notre droite ce petit sentier escarpé et boueux. « Merci les mecs ! »


Prochaine difficulté, la côte du LIAUCOUS - ROC des AGUDES (3.2 km et 500 m+), un superbe monotrace tournicotant sans arrêt, l’ambiance est minérale, le sentier passe le long de superbes blocs rocheux, nous sommes dans un groupe de 6 coureurs, le rythme est donné par le 1er, cela nous va très bien. Une fois le sommet atteint, je suis encore surpris de pouvoir relancer même sur une portion en faux-plat montant, Ludo est ravi lui aussi car il en a sûrement un peu marre de se trainer !

Nous reprenons quelques coureurs qui ont conservé le mode marche et entamons la longue descente vers Le ROZIER, j’en profite pour prendre quelques photos en passant le long « du champignon préhistorique » et 2 ou 3 clichés de la vallée. C’est de toute beauté malgré le mauvais temps !


un champignon géant !

C'est magnifique malgré la pluie !



La descente se fait sur un monotrace sans réelle difficulté mais piégeux en certains endroits, il faut rester vigilant. Celle-ci se termine, on traverse le pont enjambant le Tarn, Val et Karen nous y attendent à l’extrémité de celui-ci et devinez, il pleut TOUJOURS !!!!


LE ROZIER ... avec la pluie évidemment


MILLAU – LE ROZIER (52.5 kms, 11h42), 7h42 de course, 1h35 d’avance par rapport à l’horaire planifié et 2h30 sur la barrière !

A nouveau 15 mn de pause, tout va bien même si on commence à en avoir marre de cette pluie incessante ! 1 bonne soupe bien chaude, 2 tartines de Roquefort, des tucs, 1 barre de céréales, des morceaux de bananes, 1 compote et le plein de la poche (mélange de nutraperf et d’1 eau gazeuse) et c’est reparti … sous la FLOTTE !!! Il est aux alentours de 12h00 lorsque nous saluons nos tendres et chères.

On mange et on repart ... sous la pluie !


Et comme d’habitude après chaque ravito, Ludo et moi nous égarons, nous avons oublié de tourner sur la gauche pour longer le Tarn, heureusement nous rattrapons vite notre erreur. Il pleut des cordes à la sortie du ROZIER, ce qui n’empêche pas certaines spectatrices (déguisées) d’être sur le bord de la route pour encourager de vive voix les coureurs (merci à elles !). Nous quittons la route pour emprunter un sentier monotrace en sous-bois et là, c’est droit dans la pente, les jambes se font plus lourdes. Nous attaquons la côte de PEYRELEAU (4 kms et 450 m+) qui débouche sur le Causse noir. Le sentier est très agréable, là encore nous reprenons la course, je me surprends ainsi que Ludo, nous arrivons à La chapelle (ou église) de St Jean de Balme, puis on alterne de petites descentes ainsi que des faux-plats montants où il est possible de courir.


l'Eglise St Jean de Balme

A notre grande surprise, on retrouve Karen et Val quelques kms avant St André. Et bonne nouvelle, IL NE PLEUT PLUS !!!  Le soleil tente même des trouées, cela ne va pas durer bien longtemps.

Bon Ludo, tu te presses un peu !

Enfin, tu cours Ludo !

St ANDRE de VEZINE n'est plus très loin

Et puis c’est déjà le 4ème ravito, il arrive plus vite que prévu, normal, les organisateurs ont supprimé une portion de 3 km.

MILLAU - ST ANDRE DE VEZINES (kms 67, 64 en théorie, 13h46), 9h46 de course, 2h15 d’avance sur notre plan, et 3h15 sur la barrière !

On arrive au ravito de St ANDRE


Toujours le même plaisir de retrouver Val et Karen. Karen est admirative par rapport à ce que nous réalisons. Bon, c’est vrai que mon prévisionnel n’était pas difficile à atteindre, mais quand même ! Comme d’habitude, 15 mn d’arrêt et de pause ravitaillement et recharge des sacs. De mon côté, 1er coup de moins bien, ça passe pas comme je le souhaite et je me sens pas bien !

Pas bien du tout le JACK !

Il faut repartir, c’est tout plat, mais je n’ai plus la force de courir, je suis lassé, j’espère que ce passage à vide ne va pas s’éterniser, il reste encore près de 38 kms ! Ludo m’encourage, on trottine à nouveau, mais les sensations ne sont pas bonnes du tout. Puis, par manque de lucidité et de fatigue, je trébuche sur une pierre ou racine, je me rattrape comme je peux et me tord violemment la cheville gauche ! J’hurle de douleur !!! Rien de grave, j’en ai l’habitude avec celle-ci. Ludo s’inquiète pour moi, je le rassure très vite et 3 mn après nous repartons au petit trot. Cette mésaventure a eu le don de me réveiller et surprenant, quelques minutes après, les sensations reviennent. Nous arrivons à nouveau à maintenir la course sur de longues portions. Cette partie du circuit est vraiment très sympathique, le sentier alterne passages en sous-bois, passages le long de blocs rocheux et même passage à l’intérieur d’un énorme bloc avec vue dans la vallée  … De toute beauté.


La descente sur La Roque se fait à nouveau sous une pluie battante, le sentier se transforme en ruisseau. Magnifique, la traversée du village de La Roque malgré des conditions dantesques. Nous rejoignons la petite salle où se tient le ravito. Pendant ce temps les 2 premiers ont déjà franchi le portique d’arrivée ! (10h20 d’effort, près de 10 de moyenne, INCROYABLE !!!)

LA ROQUE, village bien sympathique ... même sous la pluie !

MILLAU–LA ROQUE STE MARGUERITE (kms 78, 75 en théorie, 15h45), 11h45 de course, 2h15 d’avance par rapport au plan, 3h30 sur la barrière.

16h00, nous quittons la petite salle, il tombe des cordes dehors ! Quelle galère, il reste environ 25 bornes, ça devrait le faire mais y’en a vraiment marre de ces conditions !!!

On entame la côte de PIERREFICHE (Larzac), 1.5 kms et 350 m+, ça passe même si les quadriceps commencent à chauffer de mon côté, ensuite se succèdent de petites descentes et montées, on arrive à maintenir la course mais c’est de plus en plus difficile, le sentier ravine de plus en plus et puis ça remonte dur pendant 1 bon km, nous n’y comprenons plus rien avec Ludo ! Cette partie nous paraît interminable. Val & Karen nous ont fait la surprise de nous rejoindre (en empruntant une toute petite route sur laquelle il n'est pas aisé de croiser des véhicules, Karen est bien contente de ne pas conduire !)...

 Vers Pierrefiche, Val et Karen sont encore là !

Mais quand est-ce qu’on arrive à MASSEBIAU ? Et ça redescend, nous passons dans de véritables bourbiers… je suis lassé par ce long passage…

Enfin nous rejoignons un pont qui traverse la Dourbie, nous sommes à MASSEBIAU, Val et Karen sont là pour nous accueillir et nous annoncent le km 94 ! La nuit commence à tomber et… il pleut TOUJOURS !!!

Pas belle la vie ?


MILLAU-MASSEBIAU (km 94, 91 réellement, 18h50), 14h50 de course, toujours 2h15 d’avance par rapport au plan et 3h25 par rapport à la barrière.

Nous attaquons la dernière grosse difficulté du parcours, la côte de MASSEBIAU (2.9 kms et 450 m+), la 1ère partie de celle-ci est très très très raide (30 à 40 %), je ne peux pas suivre le rythme de Ludo, le sentier est en plus très glissant, je vais glisser plusieurs fois, un pas en avant et 2 pas en arrière, à ce rythme je ne suis pas prêt d’arriver là-haut !

Il fait nuit noire, nous nous sommes équipés de nos frontales au bas de cette côte. Nous doublons quelques coureurs qui sont complètement scotchés dans cette montée. Finalement, je monte régulièrement, je rejoins Ludo qui m’a attendu et nous finissons cette bosse en escaladant certains blocs de pierre avant de trottiner sur la fin qui est plane pour rejoindre le dernier ravito dans la magnifique ferme du Cade. A nouveau, nous sommes surpris de retrouver Val et Karen (qui a même réussit à traverser un sous-bois dans le noir, équipée d'une petite loupiotte !), il est 19h52,  près d’1 heure pour faire 3.5 kms !!!

Peu avant la ferme, la fatigue est bien là de mon côté !

Ravito express à la ferme du Cade, je n’ai pas envie de traîner, j’ai hâte d’en finir. Je le fais comprendre à Ludo, les bénévoles nous annoncent encore 8 kms et environ 1h30 d’effort ! Tant que ça ??? Surprenant !!! (je vais rapidement comprendre).

La ferme du CADE

20h00, nous quittons la ferme en marchant tout d’abord puis en trottinant, c’est tout plat, puis ça descend légèrement avant de rejoindre le POUNCHO d’AGAST (dernière petite bosse) puis le fameux passage du Hibou où nous sommes au sec avant d’entreprendre la terrible descente  vers Millau. Quelle calvaire cette 1ère partie de descente sur 1.5 km, impossible de tenir debout, je m’accroche à tout ce que je peux, je ne compte plus les branches arrachées ou arbres déracinés ! J’ai les mains en feu, je vais me vautrer lamentablement plusieurs fois, je peste et je jure à haute voix ! Je me souviendrai longtemps de ce passage, un véritable enfer !!! J’apprendrai plus tard que la direction de course a dérouté les 60 derniers concurrents afin de leur épargner ce passage rendu impraticable et dangereux ! Tant mieux pour eux.

Enfin, délivrance, je rejoins une route où Ludo m’attend, on nous annonce un peu plus de 2 kms de piste roulante, ça sent bon la fin !

Puis on aperçoit les lumières du village exposition en contrebas, l’arrivée est proche quelques lacets plus bas. Encore un dernier bourbier, de la boue jusqu’aux chevilles sur 200 m et nous franchissons le portique d’arrivée… sous des trombes d’eau pour ne pas changer ! C’est FINI !

Il est 21h24 soit 17h24 de course… HEU-REUX, nous nous congratulons et immortalisons ces fabuleux moments, je viens donc de boucler mon 4ème Ultra (101 kms et 4650 m+). Beaucoup de plaisir malgré des conditions difficiles et un passage à vide vers le 70ème km.


2 templiers !

C'est FINI !

On se retrouve sous la tente afin de se sécher et s’alimenter un peu, puis direction le camping, sous une pluie battante pour ne pas changer, douche (accès interdit au mobil home par les filles, vu notre état... boueux ! C'est donc une douche dans le camping que nous prendrons !), débriefing avec une bonne soupe et DODO bien mérité pour tout le monde.

Avant et après la douche

Fatigués ???

Le lendemain, les rôles sont inversés, c’est au tour de VAL de courir, LA TEMPLIERE (un peu moins de 9 kms et 250 m+). Elles sont plus de 500 à prendre le départ, Val démarre tranquillement en dernière position et va faire une belle remontée, elle terminera 293ème, à la fois ravie et surprise par sa belle prestation.  BRAVO à toi VAL !

Quelle classe (faut aimer le rose !)

Elle ne peut pas s'empêcher de prendre des photos ! (tout à droite)


Val, peu avant l'arrivée, encouragée par Karen, photographiée par Ludo... et moi !

(une vraie star !)

Un très grand MERCI à LUDO pour m’avoir accompagné tout au long de cette folle journée. Sans toi Ludo, je n’aurai pu réaliser ce chrono inespéré !

Evidemment MERCI aux filles (VAL et KAREN) pour leur soutien de tous les instants, elles aussi ont su braver ce temps pourri et nous apporter leurs encouragements toujours aussi précieux.

Merci à mes parents, mes enfants, aux amis (ils se reconnaîtront) qui m’ont soutenu par leurs messages d’encouragements avant, pendant et après la course.

Place à la récupération et à la réflexion pour préparer les prochains défis de 2013, avec normalement l’UTMB fin août (j’ai les 7 points nécessaires mais pas suffisants) si nous avons la chance, avec Ludo, d’être tirés au sort.

BRAVO aux organisateurs, tout est bien rôdé, 3 journées fabuleuses où chacun y trouve forcément son compte, il y en a pour tout le monde, des distances courtes, moyennes et longues. Il ne manquait juste qu’un peu de soleil !

A bientôt pour mes prochaines aventures !

Jack (dossard 602)

5 commentaires

Commentaire de jano posté le 05-11-2012 à 14:35:24

bravo à toi (à vous) !!!
j'ai suivi votre périple avec intérêt. Très belle régularité et maitrise de l'effort long.
Avec des conditions vraiment pas faciles encore une fois, 2 fois finisher d'ultra cette année, te voilà fin prêt pour l'objectif 2013...yapuka subir le tirage au sort !!
A+, au plus tard en juillet pour aller saluer françois ?

Commentaire de chanthy posté le 05-11-2012 à 15:16:02

merci pour le récit
et BRAVOs à vous 4 ( je compte les supperters aussi :) )
course très bien gérée et qui donne envie.
je comprends ce que tu as ressentis lors des coups de moins bien, moi aussi sur les templiers j'ai eu 2 gros coups de moins bien.
allez....m****e pour le tirage au sort de L'UTMB 2013!!

Commentaire de Ludo42000 posté le 05-11-2012 à 20:12:08

bravo jack, toujours une belle plume pour raconter ce périple.
ça fait plaisir de se replongé sur cette épreuve, et toujours de belles photos.
croisons les doigts (et tout ce qu'ont peux croisés aussi) pour le tirage au sort...
Rdv a l'UTB avec le soleil si possible.
salut fabien content de lire que tu sera la bas toi aussi !!
ludo

Commentaire de domi81 posté le 05-11-2012 à 20:13:21

c'est très sympa de courir en duo même si les conditions ont été rudes !
on a souffert mais quel plaisir de voir l'arrivée dans ces conditions.
bon CR qui me fait revivre cette course. félicitations à vous 2+2 et bonne chance pour le tirage.

Commentaire de caro.s91 posté le 07-11-2012 à 17:43:11

Récit très sympa agrémenté de jolies photos!
C'est presque facile, même sous la pluie !!! ;-)
Caro

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