L'auteur : Sony5478
La course : Le Grand Trail des Templiers
Date : 24/10/2021
Lieu : Millau (Aveyron)
Affichage : 2721 vues
Distance : 80km
Objectif : Faire un temps
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2016/2017 : L’origine
Tout commence autour de Noel 2016... Au cours d'une soirée avec des amis, quelques bières et un coup de folie, je m'inscris Au Grand Trail des templiers 2017. Il s'agira donc de mon tout premier trail toutes distances confondues. J'étais un adepte des courses sur route uniquement depuis 2013 (10km, Semi, Marathon...), mais il est vrai que j'avais besoin de nouveautés et de moins de monotonie.
Après une prépa correcte, pas mal de sorties longues mais plutôt plates (Peu de dénivelés du côté de Sartrouville en IDF…), me voilà lancé dans la grande inconnue de ce week-end des Templiers. Je viens donc à Millau en mode « Apprentissage » ou « Touriste » pour prendre de l’expérience et « voir ce que cela fait ». La météo est moyenne cette année là, un peu nuageux, légèrement pluvieux. Résultat, en partant de tout derrière, un peu plus de 13h08 (Autour de 1100ieme), pas mal de difficultés, beaucoup de bouchons, mal aux jambes, pas mal de marche, mais j’ai aimé cette course et l’ambiance. Donc décidé à revenir l’année suivante.
2018 : Nouvel essai pour faire un bon temps
Après 2017 en mode « touriste », je décide de venir cette fois un peu mieux préparé, histoire de faire un meilleur chrono et de moins subir. Entre temps, j’ai déménagé de la région de Lyon, où j’ai à ma disposition quelques petites pentes dans les monts du Lyonnais.
Un mois après avoir écrasé mon record au Marathon et être passé sous les 3h, je suis mieux préparé cette année là.
La météo est plutôt ensoleillée, je pars plus sur l’avant de course pour éviter les bouchons, et j’en chie quand même pas mal pour finir en 11h06 (321ieme). Mais globalement fier d’avoir gagné plus de 2h en un an. Je n’ai pas très bien maitrisé tout la course, j’ai eu quelques coups de mou, pas mal de marche, mais le sentiment d’avoir bien progressé en 1 an. En 2019, on remettra ca pour tout casser.
2019 et 2020….
Nous voici en 2019. Cette année, je viens pour faire pour améliorer le chrono de 2018. J’aime bien sur mes courses venir 3 ans, une fois en « touriste » découverte, une fois pour faire un bon temps de base, et une 3ieme pour tout donner quitte à craquer. 1 mois avant, j’ai encore amélioré mon record au marathon en 2h57, je suis prêt à faire mieux qu’en 2018 aux templiers.
Tout est prêt jusqu’à cette nuit, jour du départ, où j’apprends l’annulation de la course à cause d’orages annoncés dans la journée. Apprendre l'annulation d'une course le jour même en se levant à 4h, je m'en souviendrai toujours... Nous étions parti quand même courir avec un copain ce matin là à 4-5h du matin pour aller au départ. Ils étaient déjà en train de remballer... Nous n'y croyions pas. Nous avions même croisé quelques coureurs qui partaient "vraiment " au départ, n'ayant pas été mis au courant de l'annulation. Que ce fut dur pour tout le monde (et pour les organisateurs aussi…). Les orages ayant éclaté dans la journée furent assez violents, la décision était donc la bonne de la part de l’orga.
2020, je n'en parle pas, inscrit, mais annulé avant même de s'y rendre évidement. C'est plus simple à gérer. J’ai pu me rabattre cependant sur le Grand Trail du Lac (GTL) 2020 à Aix-les-bains à la même date, trail que je vous recommande d’ailleurs. Le format est très similaire au grand trail des templiers mais en 73km… je le finirai en un peu plus de 10h (87ieme)
2021 : Le gros kiff
En Septembre, après 2 années annulées, et particulièrement celle de 2020 à cause du COVID, j’ai réservé le logement très tard… Il n’y avait plus rien ou presque (évidement)… Nous nous retrouvons donc à 45 min au nord de Millau. C’est loin, et ca va piquer le matin de la course… Mais tant pis.
- Veille de course :
Dernière semaine avant la course, cette fois, cela va avoir lieu. Pas d’annulation COVID, la météo s’annonce excellente ! Et je vois sur le forum que Claude Dartois de Koh Lanta sera là, avec un dossard proche du mien. Je me dis que cela serait sympa de le voir au départ. Le stress monte d’un cran durant la semaine.
Nous voilà à Millau le samedi après-midi pour prendre la température des lieux, et retirer le dossard. Les autres courses ont commencé. Nous pouvons sentir cette pression monter. J’adore ces moments, voire d’autres coureurs stressés, prêts à partir, on les encourage. Cela nous met dans l’ambiance et tend un peu nos jambes. Dans le week-end des templiers, c’est aussi ces moments-là qu’on adore.
Nous passons avec la petite famille un peu de temps dans la zone du village, prenons quelques photos et décidons de partir, notre location étant à 45min au nord de Millau, il ne faut pas trainer pour bien se reposer le soir.
Et là, nous voyons Claude !!! J’hésite à lui demander une photo et finalement je me lance pour ma fille de 8 ans qui adore Koh Lanta. J’ai ma photo :D, génial. Toute la famille est contente (En passant, Merci Claude si tu me lis un jour :D).
Nous rentrons tranquillement à notre logement, déjà très content de notre week-end. S’en suivent la préparation des affaires. Chaque année, je pars de plus en plus léger. En 2017, j’avais un gros sac avec plein d’affaires, la poche de 1,5l dans le dos et la veste coupe vent. En 2018, pareil mais avec un plus petit sac décathlon.
Mais cette année, c’est décidé, je pars léger. J’ai investi 1 semaine avant dans un sac salomon avec 2 flasques, un sous-T-Shirt serré Salomon avec par-dessus un t-shirt de course à pied et des manchettes/gants, et une ceinture porte dossard au lieu des épingles. Je ne partirai pas avec le coupe vent. Je commence à ressembler à un vrai traileur comparé à mes débuts en mode « touriste ». Le seul Hic, c’est que je fais l’erreur du débutant de partir sans avoir testé le matériel en dehors de 10km le mercredi… Touriste un jour, touriste toujours . Mais j’ai confiance, au prix que ce matos coute, il doit aller merde, pas le choix…
J’ai fais mes calculs et mes temps de passage estimés pour finir entre 10h et 10h30, en me basant sur des personnes ITRA 600 (mon niveau estimé personnellement). En 2018, un ITRA 600 finissait en 10h10 environ avec 2km de moins. Il va me falloir arriver à Mas de bru en 7h30 puis 8h à massebiau pour être tranquille sur le final difficile. J’avais mis 2h10 en 2018 sur la partie finale depuis Massebiau en m’arrêtant à massebiau un moment au ravito.
- La course:
Départ à P7:
Réveil à 3h30, nous voilà parti le matin à 4h du logement pour arriver à 4h45. Gros stress d’arriver en retard et de ne pas être devant dans le SAS 1. Tout se passe bien, j’arrive à être devant et je retrouve… Claude . Pas étonnant qu’il ait mis quasi 12h si il a du s’arrêter faire des selfies… Bravo à lui en tout cas, 1 semaine après avoir fait 3h23 au Marathon de Paris.
5h15, prêt comme jamais, nous voilà parti sur la musique d’ERA. Je pars assez fort en 4 ’30/km. C’est le rythme max que je m’étais fixé dans les premiers km avant la première montée. Tout va bien, je n’ai pas l’impression d’être particulièrement bien placé, mais je suis plutôt devant. Bravo aux spectateurs là un dimanche à Cabassas à 5h du matin !
Première difficulté montée tranquillement comme la plupart, je sais que l’important, c’est de garder le gaz sur le « plat » juste après jusqu’à Peyreleau. Je passe le P7 avec 2min d’avance sur mes temps de passage estimés.
P7 à Peyreleau :
Ensuite, j’applique un bon rythme autour de 4’40/km. Je double à peine mais je fais ma course. Arrivée à Peyreleau, il fait encore nuit. Je remplis mes flasques, et repart direct. Je sais qu’une bonne côte arrive. J’y suis avec bien 7min d’avance sur mes estimations. Je me dis que je suis peut être parti un peu vite. Mais bon, tout va bien, on continue.
Peyreleau à St André :
J’enchaine les km avant la côte à bonne allure, plus proche du 5’/km. Retour d’expérience des années précédentes, la clé dans les templiers pour faire un bon chrono, c’est de pouvoir bien courir les nombreuses parties « plates » et ne pas perdre trop de temps dans les montées sans forcer. Je le sais, et c’est le fil conducteur de ma course. C’est plat, tu cours, ca monde, tu y vas tranquille, ca descend, tu cours.
Je monte la côte tranquillement et j’arrive à ST-André de Vezine, tout va bien. Je commence à voir peu de monde autour. Je ne traine pas. J’ai alors 11min d’avance sur le prévisionnel.
St André à Roquesaltes/La Roque :
La partie suivante qui mène à Roquesaltes puis à La Roque St Margueritte se passe plutôt bien. On va approcher la mi-course en kilomètre, je commence à être moins frais. Je sais aussi qu’après La roque, il y a une grosse grosse montée qui fait mal. Souvenir de 2017 et 2018 où je m’arrêtais manger mon Pain Beurre Saucisson à la Roque sur le pont. Mais ca c’est terminé, je ne suis plus un touriste cette année . J’ai toujours de l’avance.
La Roque à Pierrefiche :
Après la Roque, grosse côte que je passe assez bien et je file vers Pierrefiche. Je sais que cette partie est assez roulante, il ne faut pas trainer pour valider les 10h. La course va se jouer entre PierreFiche et Mas de Bru. Je sais que c’est LE moment décisif de ma course. Soit j’explose, soit je fais un chrono.
Pierrefiche à La Salvage :
Je passe Pierrefiche. La portion entre Pierrefiche et la Salvage, qui est nouvelle cette année me fait assez mal. Pas mal de montées, pas de grosse montée, on se retrouve dans l’entre 2 à ne plus savoir si on doit/peut courir ou marcher. C’est l’une des parties les plus difficile de ma course entre ces km 49 et 56. Au final, j’arrive à tenir, et suis à La Salvage que je découvre au son de l’aventurier d’Indochine (Mon groupe préféré, c’était fait exprès ou quoi ? ). Là, je prends un petit coup de boost. Et j’entends la femme d’un coureur qui lui dit, « c’est bien tu es proche du top 100 ». Je me dis que j’ai du mal entendre, ce n’est pas possible… J’ai alors 4min d’avance sur mes estimations « au mieux ». Donc tout va bien.
La Salvage à Mas de Bru :
La partie suivante nous mène à Mas de Bru. Là, cela devient encore plus dur. Après une longue descente, on remonte sec, puis on redescend, puis bonne montée vers Mas de Bru. 9km vraiment difficile encore, très long. Dans cette partie, on se pose plein de question. Est-ce que l’objectif des 10h va être atteint ? Purée, cela va être juste. Je craque ! Fait chier ! Si proche, si loin.
Finalement, Mas de bru est là en 7h12. Je passe avec 12min d’avance sur l’estimation. Je sais qu’il y a encore environ 35min jusqu’à Massebiau puis 2h. Cela me donne 2h48 pour finir.. Dans ma tête, c’est gagné pour les 10h, grand ouf de soulagement, mais il ne faut pas craquer. Je pense que je n’ai pas très bien estimé la nouvelle partie jusqu’à la Salvage. Cela m’a mis dans le doute.
Mas de Bru à Massebiau :
La portion de Mas de Bru jusqu’à Massebiau se passe en 33min comme prévu. Grosse descente technique mais avec l’espoir de faire un super chrono, les jambes vont bien. J’y suis en 7h46. Je me dis que là, cela ne peut que le faire les 10h. J’ai mis 2h10 en 2018 en étant moins bien et en m’arrêtant un moment au ravito. Ca va le faire.
Massebiau à Le Case :
Aller, c’est parti pour le final. Je suis pas trop mal. Ca tire, mais on craque pas maintenant, interdit !
La montée vers le Cade est longue et difficile mais je la monte au final au train avec un coureur devant moi, je sais que j’ai un peu de temps et que la Pouncho est aussi très difficile. Bon le « segment » Hoka, on l’oublie, on s’en fout . Je vais pas me mettre minable là pour ramper ensuite dans la Pouncho…
J’arrive au Cade en 8h29. Il me reste 1h30. J’ai 14min d’avance sur le prévisionnel. Ca va le faire sachant que j’avais mis un prévisionnel large sur le final.
Le Cade à La Pouncho :
Aller, go pour la dernière difficulté, la Pouncho ! Je me souviens qu’il faut arriver à courir en sortant du Cade jusqu’aux premières pentes du Pouncho. Je relance mais là, les jambes sont ok, mais les forces commencent à me manquer. Comme une impression d’être naze… La première et seule fois dans cette course. A posteriori, j’ai peut être fait l’erreur de ne pas assez m’alimenter au Cade.
J’arrive tant bien que mal à descendre au pied de la Pouncho, et j’attaque la montée en plein soleil. Le début est un mélange de montée puis plat, je peine. Quelques coureurs me doublent à ce moment, j’en double aussi un peu (un peu moins…). C’est LE moment où il ne faut pas craquer. Pourtant, je suis un peu à la dérive, le soleil tape grave. Je commence à me dire que je vais foirer l’objectif, bordel ! Merde, pas à ce moment, je n’ai pas fait 75km pour lâcher là. Je monte marche par marche, dans la difficulté, le souffle court, les forces m’abandonnent, c’est dur, je n’en peux plus. Aie. Les marches sont énormes, je les monte une à une, avec une pause de 5s à chaque fois. Aller Aller ! Bordel. La tête pousse les jambes, c’est le mental là, rien d’autre ! C’est interminable. Les toutes dernières marches n’en finissent pas.
Je passe la Pouncho en 9h20. Ca va le faire !!! Je suis quand même surpris, j’ai 20min d’avance sur l’estimation, j’ai 40min pour finir les 3 derniers km avec, je le sais, 1,5km de descente très difficile.
La pouncho à Arrivée :
Au niveau de l’antenne, juste après les escaliers je m’arrête 10s, je respire un grand coup, et je me lance en donnant tout ce que j’ai encore ! Go go go. Comme prévu, il y a bien 1 à 2km difficiles encore, faits de descente puis remontée, la grotte du Hibou que je passe comme je peux, puis la grosse grosse descente. On donne tout, on fait attention de ne pas tomber, c’est raide, puis on arrive sur la route qu’on traverse ! Là, c’est la fin, il faut tout donner, je me mets alors en mode à fond, je redouble 2/3 traileurs, j’en vois encore un plus loin, je fonce pour finir sur les derniers virages à fond et je double un dernier copain de course. Mes 2 filles me rejoignent pour passer la ligne d’arrivée.
- Résultat :
9h43 !!! I did it ! Un copain me dit que je suis 92ieme. Là, Je n’en reviens pas ! Je pensais être autour de 150ieme ! Pouahhh. Quelle course !
Je n'avais jamais connu cela sur un trail de 80km (Mon 7ieme), cette espèce de truc où on se sent bien du début à la fin, mis à part la belle alerte sous le soleil dans la Pouncho où là j'ai dégusté... mais comme quasiment tout le monde
La première fois que j'ai ce sentiment étrange d'être "seul" au monde sur pas mal de portions. D'habitude, je suis avec d'autres coureurs, mais pas cette année, du fait d'être plus devant, pas grand monde qui me double, pas grand monde à doubler...
La première fois où je n'ai pas vraiment de coup de mou en milieu de course où je me dis "mais qu'est-ce que je fais là". La première fois que je ne trouve pas le temps long et que je profite vraiment.
Les paysages ont été comme d'habitude superbes, le soleil sublimant tout ca, les bénévoles et le public au top (merci à eux), les ravitos comme il faut, le balisage que j'ai trouvé vraiment très bon (Je fais souvent des erreurs... mais pas là), et l'arrivée que personnellement j'adore (La famille peut facilement venir).
Et cerise sur le gâteau, quand j'apprends à l'arrivée que je suis top 100... Jamais je ne l'aurais imaginé. Je pensais être autour des 150, je visais 10H-10h30, là, 9h43, cela me surprend moi même. Je ne pensais pas avoir autant progressé depuis 2018 et mes 11H06.
Le bilan matériel est excellent. Le sac Salomon est top, les flasque idem, le sous T-shirt + T-shirt avec les manchettes, et le tour de coup + gants étaient suffisants. je n'ai jamais eu froid. A refaire!
Maintenant, comme d'habitude, inscription à la SaintéLyon pour surfer sur la forme du moment.
Bravo en tout cas à tous, bonne récup, et vivement l'année prochaine
PS: Désolé si c'est long et pour les fautes. Je relirai plus tard
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6 commentaires
Commentaire de Shoto posté le 28-10-2021 à 15:06:41
Bravo ! Un véritable avion de chasse, une course très bien gérée et un compte rendu captivant aussi rythmé que tes foulées cadencées. Et quel chrono ! Et un Top 100 ! c'est impressionnant de voir un traileur capable de tenir un rythme de course aussi rapide sans (presque) craquer avant l'arrivée ... chapeau ! Merci pour ce CR pas si long que tu le dis ;-)
Commentaire de Sony5478 posté le 28-10-2021 à 15:36:36
Merci pour ton commentaire. C'est toujours agréable d'arriver à faire des courses à son "gros" rythme sans craquer. Mais des expériences de craquage, j'en ai connu de nombreuses avant, et j'en connaitrai encore :D. L'expérience qui rentre. C'est jamais négatif. C'est pour ca que j'aime bien faire les courses 3 fois: Une fois sans pression, une fois sans risque pour établir un chrono de base, et une dernière pour exploser son chrono ou exploser tout court (et revenir encore pour tenter).
Mais les Templiers, c'est les Templiers, j'adore cette course et je compte encore y revenir.
Commentaire de NRT421 posté le 29-10-2021 à 10:51:25
Quelle progression ! Impressionnant. Merci pour ce récit qui se lit tout seul et où on sent le compétiteur et celui qui a de bonne base en càp (moi je suis incapable de citer mes temps au km :-D ).
Commentaire de Sony5478 posté le 29-10-2021 à 11:41:08
Merci. Oui, c'est mes origines de coureur de Marathon qui font que je connais bien les allures. Je me base beaucoup là-dessus à l'entrainement et en course, même si pour le trail, on fonctionne plus aux sensations.
Il m'aura fallu pas mal de trails de 80km pour arriver à me gérer correctement. C'est l'expérience qui rentre... Et c'est ce qui est top en CAP/Trail, chaque course est différente selon la forme, les conditions de course, le parcours etc.
Mais au final, il n'y a pas de secret, c'est les bornes à l'entrainement qui sont les plus importantes.
Commentaire de laulau posté le 05-11-2021 à 09:04:00
Beau récit ! Bravo, très belle course, top 100 aux Templiers, ce n'est pas donné à tout le monde !
Commentaire de Sony5478 posté le 05-11-2021 à 17:12:55
Merci!
J'étais loin de penser en partant que je serais dans les 100 à l'arrivée :D
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