La Rochelle, le 26.11.05 au soir, veille d'un grand jour.
******* Au commencement... :
Je me suis remis sérieusement à la course à pied en mai 2005, après avoir couru l'épreuve des 10 kilomètres des « gendarmes et des voleurs de temps » à Ambazac (87). Je n'avais pas osé le trail de 32 kilomètres, n'étant pas assez entraîné pour cela. A l'époque (pas si lointaine), je pesais 73 kilos, et je me sentais quelque peu gêné aux entournures. Il faut dire que j'ai un petit moteur, une petite cylindrée, qui peine dès que je suis en « surchage pondérale » (atteinte en ce qui me concerne dès 70 kgs).
Arrivée aux gendarmes et voleurs de temps (les 10 kms).
A l'issue de la course, dans un moment d'euphorie, (comme la course à pied vous en offre plus souvent qu'à votre tour...) j'ai parié avec un copain que je serai prêt pour un premier marathon en novembre et que ce premier marathon serait celui de La Rochelle. Lui en sera à son 17ème et tentera de passer sous les 3 heures. C'est exactement ce qu'il me fallait : un engagement, un pari, un but, devant lequel je ne pouvais pas me dérober... et je me suis pris au jeu.
Avant de conter mon aventure, je dois également préciser que j'ai toujours couru, avec plus ou moins d'assiduité. J'ai pratiqué l'athlétisme dans mon enfance et ai donc connu les saisons de cross-country, couru quelques courses de villages, mais surtout, j'accompagnais à vélo mon père, marathonien et cent-bornard, au début des années 80, à une époque où la course sur route n'était pas aussi populaire que de nos jours. J'ai toujours en tête l'ambiance particulière des départs, avec cette odeur de camphre (tiens, à ce sujet, je ne l'ai pas senti cette odeur aux départs de mes différentes courses... peut-être est-ce passé de mode...). Par la suite, je me suis plus ou moins entretenu par quelques footings de manière plus ou moins régulière, ma pratique variant au grè de mes obligations professionnelles.
******* L'entraînement :
Je me suis donc pris au jeu. Premier objectif, perdre du poids. C'est ainsi que j'ai repris mon « Encyclopédie pratique du jogging » de Serge Cottereau. Je me suis particulièrement attaché à suivre ses indications en matière d'alimentation afin de perdre du poids. J'ai resorti également mon cardio-fréquencemètre d'il y a dix ans, qui tourne toujours sans que je n'ai jamais eu besoin de changer le capteur (c'est dire les heures d'utilisation...). Puis j'ai commencé à courir en endurance pure dans le seul but de perdre de la graisse : footings longs le matin à jeun une fois par semaine ; en moyenne 3 à 4 footings par semaine. Le premier mois, j'ai perdu 3 kilos. Je savais que ces trois là seraient assez faciles à perdre et que ce serait plus difficile par la suite (Taux de MG : 18,5 %).
Début juin, je découvre Kikourou. Super, c'est ce qu'il me manquait. J'ai beaucoup lu vos CR (je vous ai beaucoup lu). Puis la fiche perso et le fait d'enregistrer ses entrainements aussi facilement c'est super.
Ensuite j'ai couru, couru, couru avec beaucoup de plaisir. J'ai investi dans un lecteur MP3. Courir avec de la zic dans les oreilles, j'avais jamais fait. Parmi les titres, j'ai mis ceux de ROCKY (oui, je sais, c'est surfait...) mais c'est efficace. Petite précision, mais qui a son importance à mon coeur : mon épouse s'est mise à courir. Bel effort pour elle qui n'a jamais fait de sport de sa vie. Au fil de ses sorties, elle allonge sa durée d'entrainement pour courir jusqu'à 45 minutes sans discontinuer. Je l'accompagne et cela me permet de modérer mon allure, moi qui suis genre bourricot d'âne et qui ai sérieusement tendance à courir plus vite qu'il ne faudrait (en fait je crois faire assez peu d'endurance... tapant rapidement dans la résistance).
Quelques courses sont venues renforcer ma motivation. Début juin : les 10 kilomètres de MELUN (44'50). Cela m'a donné une référence. A l'époque, mon objectif est de finir le marathon.
Les 10 Kms de MELUN.
Fin juin, j'investis dans des chaussures à mon pied : les Asics gel DS-Trainer. Une taille au dessus de ma pointure normale. Elles et moi, ça a collé tout de suite. Légères, amortissantes, « rapides » (ma femme ne comprend pas qu'il puisse exister des chaussures plus rapides que d'autres...), vraiment, je ne pouvais pas trouver mieux.
Je continue à m'entrainer durant l'été, avec quelques parcours d'entrainement en trail dans le Périgord. Septembre, j'introduis des séances de VMA pour prendre de la vitesse. A ce sujet, ces séances ne sont pas de mon fait, elle font partie du programme sportif de ma scolarité (et oui malgré mon âge... j'ai 35 ans...) dans une école militaire. Elles sont bien tombées et ont été bien conçues par l'instructeur. Mi-2004, j'avais une VMA de 15 Kms/H, aujourd'hui elle se situe à 17 Kms/H.
Je continue à perdre du poids lentement mais régulièrement : mi-octobre 66,5 kgs. A ce sujet, là encore Kikourou est bien conçu, j'aime bien la courbe de poids, elle participe à ma motivation.
Le 16 octobre 2005, je participe aux 20 kms de PARIS. Superbe ambiance. J'ai mis 8 minutes à franchir la ligne de départ, mais alors quelle fête ! Je cours en négative split. Je passe les 10 kilomètres en 48 minutes et termine en 01 heures 34 minutes. C'est une des première course pour laquelle je pars doucement (par obligation) ; le 1er kilomètre est couru en 6'10. A l'arrivée, je crois en avoir encore sous le pied... c'est le pied !
Mon arrivée aux 20 Kms de Paris.
Une semaine plus tard, je cours le semi-marathon de REIMS. Belle course également. Je pars prudement. Comme à PARIS, j'accélère en deuxième partie du parcours, résultat : 01 H 32 Min. Je me suis ravitaillé une fois sur deux avec de l'eau et deux sucres, les autres fois avec du glucose. Cela me convient bien. Mais dans tout cela, plus que le chronomètre, c'est l'ambiance qui me plait. J'ai l'impression de faire véritablement partie d'une communauté bon enfant, une communauté saine. Mon objectif est désormais de 03 heures 30 pour le marathon de La Rochelle.
Et puis c'est le rush final. J'augmente le volume de mon entrainement. Toujours des séances de VMA (qui me sont imposées, mais qui me plaisent bien). Nous nous entraînons sur piste, je retrouve des sensations de « pistard » et m'attache à corriger mon attitude de course lors des séries. J'allonge mes durées d'entrainement. Je me suis équipé du système TIMEX GPS qui me permet de connaître les distances courues. Le plus long : 25 kilomètres en 02 heures 10. La semaine du marathon, j'en fais le moins possible : 2 sorties en endurance le lundi et le jeudi.
******* Le Marathon de La Rochelle :
Puis le week-end de mon premier marathon arrive. Pourquoi La Rochelle ? Avant tout parce que j'ai souvent entendu élogieusement parler de ce marathon, et puis parce que je suis originaire de Rochefort-sur-mer où mes parents résident toujours. Je connais bien cette région. J'ai lu également sur un forum de discussion que le marathon de La Rochelle est un choix judicieux pour un premier marathon. L'édition précédente s'était courue sous un déluge. En debut de semaine, la méteo n'est pas optimiste. Je me rassure en me disant que la région est souvent privilégiée par un micro-climat certainement dû au pertuis charentais.
Pour l'occasion, toute ma petite famille me suit. Nous sommes accompagnés de deux collègues (dont JEF le parieur) et de leurs familles. Le voyage se fera en TGV. Mon fiston est tout émoustillé à l'idée de prendre le TGV. En fait de TGV, on a l'impression qu'il s'agit d'un train spécialement affrêté pour le marathon. Dans toutes les rames, on parle de course à pied, on lit Jogging ou Running attitude. La décontraction est de mise. Pas pour tout le monde cependant, j'ai entendu une personne relativement âgée agacée par l'agitation palpable : « marathon de La Rochelle, marathon de La Rochelle, comme si il n'y avait pas assez de monde à La Rochelle ! », ça m'a bien fait rire.
Nous y arrivons en début d'après midi. Mes parents nous y attendent. Mon père fera le bagagiste et déposera nos valises à l'hôtel situé à environ 4 kms de la gare, sur le parcours du marathon. Je remarque la fameuse ligne bleue sur la chaussée. Appréhension. Mon frère a également fait le déplacement de ROUEN. Coureur à pied, il a levé le pied depuis une année. Il aurait souhaité m'accompagner sur les derniers kilomètres, mais apparement il souffre du syndrôme de l'essuie-glace au genou droit.
Après la dépose des bagages à l'hôtel, nous nous rendons au village marathon à l'espace Encan. Pas mal de monde, beaucoup de stands. Je vais chercher mon dossard : super, y'a mes nom et prénom marqués dessus ! J'avais jamais vu ça. Sourire des bénévoles. Ce sera une constante pendant tout le week-end.
Mon dossard : chouette, y'a prénom et nom !
Petite ballade dans la ville. Le vieux port, la tour de l'horloge, les arcades... vraiment La Rochelle est une belle ville.
19 heures, nous nous rendons à la pasta-party à l'Encan. Salle immense. Nous sommes accueillis par une salve d'applaudissements et d'encouragements pour le marathon, de la part des bénévoles en haie d'honneur. Vraiment incroyable. Mon épouse est gênée, elle ne court pas le marathon... A table, j'entame une discussion avec mes voisins, qui porte sur... le marathon bien sûr. J'avoue que ce sera mon premier. Mon voisin me demande mon temps sur semi-marathon ; 01 h 32 ; « Alors, faut multiplier par deux et rajouter 10 minutes ». Il calcule (moi aussi...). « Vous devriez faire aux environ de 03 H 14 ! » me dit-il... à moi... d'un ton on ne peut plus sérieux. Je reste sur mes 03 heures 30 (tout en espérant secrétement 03 h 25... mais alors vraiment au mieux).
La pasta-party.
Retour à l'hôtel à pied avec les enfants. Préparation de la tenue. J'hésite à porter ma veste technique. Il va faire froid. En tout cas je partirai avec bonnet et gants. Je n'aime pas courir en ayant froid aux mains.
Je me couche à 22 H 00, et m'endors assez facilement, enfin plus facilement que ce que je ne pensais.
Debout à 05 heures 45. Je descends pour le petit déjeuner à 06 heures. Là encore, le dialogue s'engage facilement avec les marathoniens. En fait, chacun court pour et contre soi. Le marathonien n'est pas avare de conseils. Il existe une solidarité et une certaine humilité aussi. Le petit déjeuner est copieux. Je le termine à 06H30, pile poil 03H00 avant le départ.
Je remonte me préparer. J'avoue à ma femme mon appréhension, que je justifie par le fait de savoir que je vais me faire « mal ». Je crois que c'est pour tout le monde pareil.
08 H 20, nous nous retrouvons avec JEF et Patrick, mes deux collègues, logés dans le même hôtel. Il a plu aux environs de 06 heures. Nous partons en marchant pour le vieux port. Le ciel se déchire peu à peu. Et peu à peu, des personnes apparaissent et prennent le même chemin que nous. C'est le jour de mon premier marathon. Je suis content et fier d'être là.
Nous avions rendez-vous avec mon père et mon frère devant un café sur le vieux port. 09 heures... personne. 09 heures 10 toujours personne. Nous décidons de laisser nos sacs à dos au camion prévu à cet effet au départ Quai Maubec (départ des ESM et V1 – les féminines et V2, V3, V4 partent près de l'espace Encan). Il y a foule au camion. Après nous être débarassé de nos sacs, nous partons nous échauffer. J'opte pour un échauffement léger. Il fait cependant très froid. Je cours avec mon trois quart manche et un tricot de corps par dessous, en short, mes gants et mon bonnet et mes fidèles DS-Trainer. La puce est à poste. J'ai un dossard blanc. Je partirai dans le dernier sas, n'ayant aucune référence sur marathon, c'est normal.
09H24, grand ciel bleu, une minute de silence en hommage à Serge Vigot. Cette minute a véritablement été respectée, là encore j'apprécie la discipline du coureur à pied. 09H25, départ des coureurs handicapés, parmi lesquels 8 mal-voyants. Chapeau bas mesdames et messieurs, belle leçon de vie que vous nous donnez là.
Et... 09H30, le départ est donné, ça y est, je cours mon premier marathon. Environ 30 secondes pour franchir la ligne de départ, top chrono. Je me sens bien, je suis heureux. Il y énormément de monde sur le vieux port, nous ne sommes cependant pas génés dans le peloton. Je ne me suis pas donné de temps de passage au kilomètre. Juste une idée tout au plus. J'ai dû le courir en 4'35 environ. J'ai le ballon des 03H15 cent mètres devant moi. Je le dépasse au moment où nous effectuons la jonction avec les féminines et V2, V3,V4. Les cinq premiers kilomètres sont courus en 21'55. Je m'arrêterai à tous les ravitaillements. Ce sera eau et glucose. Comme ce sont des gobelets, je marcherai à chaque fois, perdant tout au plus une vingtaine de secondes. L'eau est particulièrement froide. Je la garde un peu en bouche pour la réchauffer avant de l'avaler. Le glucose passe mieux. Tout au long du parcours il y aura du monde. Plusieurs fois j'entends des personnes encourager un Stéphane. Au début je pensais qu'il s'agissait d'un coureur près de moi, quelque peu connu sur La Rochelle. Après plusieurs kilomètres, je m'aperçois qu'en fait les spectateurs encouragent les concurrents dont ils lisent le prénom sur le dossard. C'est pas croyable. Et pourtant ce sera comme ça sur tout le parcours.
Je passe les 10 kilomètres en 44'29, mieux que mon temps sur 10 kms à MELUN en juin... Je me sens toujours bien même si j'ai un peu froid. J'aurai dû garder ma veste technique. Ce sera ensuite 15 kms en 01H06'17. Un petit vide au 17-18ème kilomètre. Le semi sera passé en 01H33'17 soit une minutes moins rapide que mon record de REIMS. Je retrouve la pêche après le vide du 17-18. Peut-être le fait de repasser sur le vieux port noir de monde. Je vois papa à qui je laisse mon bonnet. Je continue, tout va bien. La ville est belle. Nous reprenons la première boucle après le mail. 25 kms en 01H50'48. Sur le parcours, des panneaux indiquent le temps estimé à l'arrivée en continuant sur ce rythme. J'ai lu 03H07'00, puis plus loin 03H08'00, tout en sachant qu'entre temps, j'aurai un mur à franchir... inéluctable mur, « pot au noir » de tout marathonien, j'en entends parler depuis que je suis petit. 30ème kilomètre, je suis moins bien. Serait-ce le pied du mur ? Je prends un « coup de fouet » dont l'effet sera efficace. Je le prends juste avant le ravitaillement afin de le faire passer avec de l'eau. Ça va un peu mieux. Retour sur le vieux port. Je revois papa et le frérot. Je leur fait signe que c'est moins bien qu'au tour précédent (ce qui paraît tout de même normal...). A présent je mets 24'22 pour 5 kilomètres alors que je courais les 3 premiers cinq kilomètres en moins de 22'00 chacun.
Marathon de La Rochelle, aux environs du 32ème kilomètre.
Et c'est au 35ème kilomètre que le temps se gâte. L'allure ralentit, je trouve le temps plus long. On me double, bien que je double aussi. Plusieurs coureurs se mettent à marcher. Je ne veux pas marcher, je ne repartirais pas ou très difficilement. C'est un conseil donné par plusieurs marathoniens expérimentés. Les muscles des cuisses, particulièrement les ischios se font sentir. Un coup de fouet aurait été le bienvenu au 35ème mais je n'en avais qu'un. Le temps s'allonge proportionnellement au racourcissement de ma foulée. J'aurais bien écouté du Rocky ou AC/DC à ce moment là pour me foutre la pêche... C'est vrai aussi que le décors est moins beau du côté des minimes que du côté ville. Je m'accroche. Je m'aperçois également que j'ai des « crampes » aux bras, plutôt à l'intérieur au niveau des coudes lorsque je les détends. Est ce normal ? Est ce dû à la durée de l'effort ou au froid ?
Là ça devient difficile...
Et puis retour vers le vieux port. J'entends les commentaires diffusés par hauts-parleurs, j'essaie de limiter les dégâts. J'entends également les spectateurs dire que le ballon des 03 heures 15 est en vue derrière moi. Je suis sur la bonne voie. Toujours est-il que si le ballon me passait à ce moment là, je sais que je serais incapable de m'accrocher. Je m'attends à le voir surgir d'un côté ou de l'autre à tout moment. Un groupe assez conséquent de coureurs me dépasse. Le vieux port est noir de monde, la foule, les encouragements... courir, courir... les deux tours... j'entends un coureur donner des encouragements : « c'est bon les gars ! Vous y êtes ! Plus que cents mètres ! ». C'est le meneur d'allure de 03 H 15. Finir, je vais finir mon premier marathon. Un rêve se réalise. Je savais lorsque j'accompagnais mon père à vélo, que je le ferai un jour. Ce jour est arrivé. C'est un grand jour pour moi. La ligne d'arrivée est là... plus que quelques mètres... le meneur d'allure est juste derrière moi... je franchis la ligne, je lève le doigt pour Serge Vigot... et le même doigt stop le chronomètre : 03H13'56... ça y est, je suis marathonien ! Je fais partie de la grande famille des marathoniens ! J'en suis pas peu fier. Des larmes m'arrivent aux yeux... quelle émotion... ma gorge se serre, j'ai du mal a respirer, l'impression d'étouffer pendant quelques secondes... quel bonheur ! Difficile, très difficile, les 7 derniers kilomètres ont été très difficiles. L'effort a été tel que je me dis sur le moment « plus jamais ça ! ».
Je suis marathonien !!!
Les bénévoles sont toujours aussi souriants et serviables. On reprends ma puce, je reçois la superbe médaille, une bourriche d'huitre, un sac de ravitaillement et le coupe vent. Je prends un chocolat chaud sous la tente d'arrivée. Mais mon Dieu quel effort !
Au camion, pour reprendre mon sac à dos, je retrouve mon pote JEF. Déçu, il visait moins de trois heures. Il a couru en 03H11'. Parti sur de bonnes bases, il passe le semi en un peu moins d'1H30' mais connaît quelques difficultés gastriques dûes à l'eau froide aux ravitaillements. Ce sera pour la prochaine fois. Patrick mettra 03H50'. Il visait 04H00'.
Le week-end se terminera par un retour sur PARIS en TGV puis RER pour arriver à domicile à 01H00. Dur dur pour les enfants. Ce week-end restera pour nous comme l'un des meilleurs de l'année. Le beau temps y a été pour quelque chose en ce qui concerne ma femme et les enfants. Et pour moi aussi. Je suis plus que satisfait de mon marathon. Je referai La Rochelle en 2006, puis les années suivantes. Je n'ai rien à redire sur l'organisation, tout a été parfait. Un grand merci aux bénévoles.
A présent, après quelques jours de repos, je constate que ma motivation est plus que jamais présente en ce qui concerne la course à pied. Je vais me baser maintenant sur 2 marathons par an dont celui de La Rochelle qui devient ma référence. Ma distance de prédilection est tout de même le semi-marathon. Je ferai celui de Paris début mars.
Au niveau du poids, aujourd'hui j'approche de celui de ma forme, j'en suis à 65 kg pour 11,5 % de MG. A 63 Kg je serai bien.
Pour ce qui concerne mon expérience à La Rochelle :
- Je n'ai vraiment rien à regretter, même si je suis peut-être parti un peu vite... nul ne pourrait dire si en partant moins vite mon temps aurait été meilleur à l'arrivée.
- Peut-être aurais-je été mieux en étant plus couvert ? C'est vrai que j'ai eu froid.
- Je ne pense pas avoir connu le véritable mur, le vrai, le dur. Le miens était en mousse.
- Au niveau de l'entrainement, je dois faire plus de volume plus tôt par rapport au marathon. Et peut-être intégrer un peu de vélo pour augmenter ce volume de travail.
- La prochaine fois, j'essaierai de retrouver les membres de Kikourou présents sur les courses.
Merci à vous de m'avoir lu jusqu'ici et vive Kikourou !
Quelques photos : (Merci Mike pour les photos !)
Ambiance sur le vieux port :
Ce que je n'ai jamais vu...
La première féminine :
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