L'auteur : ogdul
La course : Marathon de La Rochelle
Date : 25/11/2007
Lieu : La Rochelle (Charente-Maritime)
Affichage : 2253 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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Après le marathon de Vannes en octobre 2006, Paris en avril 2007, une inscription fin août au marathon de La Rochelle, et voilà l’aventure qui se poursuit…
Les entraînements, le plan marathon avec quatre séances/semaine, de la piste avec le nouveau club (st jacques footing) que j’ai rejoint au mois de septembre. Il y a deux ans on m’aurait dit que j’aurais fait un marathon, j’aurais rigolé, encore plus si on m’avait que je ferais des séances de piste.
Là où j’ai manqué de chance, c’est que mon club a fait La Rochelle l’année dernière et ils se sont donnés rendez-vous cette année à La Baule, pas de bol (ah ah ah…) je pars donc seul en Charente Maritime.
J’ai cherché une chambre d’hôtel, un peu tard peut être, sans succès sur La Rochelle et les alentours… C’est là que la chance a tourné, car, grâce au forum du marathon de La Rochelle, Paco m’a proposé de m’héberger ! Vous voyez, il y a encore des gens, une espèce en voie de disparition, qui donnent, qui aident, qui rendent service sans rien attendre en retour. J’en profite pour le remercier de sa proposition, j’ai été accueilli comme un roi par ce marathonien (qui en est quand même à son 16ème marathon de La Rochelle sur 17 éditions, bravo) et par sa femme qui fait partie des bénévoles : merci Chantal !!!
Merci également à l’ensemble des bénévoles sans qui rien ne serait possible, tout a été parfait, de la remise des dossards, à la remise de la médaille en passant par la bourriche d’huîtres… Bravo aux organisateurs !
Revenons quelques semaines en arrière, avec cette toux qui a décidé de me gâcher la préparation (suivie tout de même en entier) avec un traitement antibiotique fini il y a quelques jours, pas le top avant un marathon… Mais bon quand on se prépare pendant deux mois et demi, on y va coûte que coûte !
Arrivée samedi à La Rochelle, retrait du dossard, rencontre de mes nouveaux amis (Paco et Chantal), et visite guidée de la ville avec Paco. Au passage, un petit chocolat chaud à la Marine, face au port, où le barman essaye de m’arnaquer sur la monnaie, pas cool… (je devais avoir une tête de touriste ;-)
Repas le soir, avec le club de Paco (Nieul Air pur) où nous rejoignons une cinquantaine de personnes. L’ambiance est vraiment sympa et conviviale et je suis encore accueilli comme un roi.
On ne se couche pas trop tard, de toutes façons on sait qu’on ne dort pas très bien la veille d’un marathon…
Lever à 5H45 pour manger quelques pâtes, et je rejoins ma couette jusqu’à 7H15 J.
On part avec Paco vers les départs pour 8H00, préparation (habits, gants, petits massages, …).
Je me dirige vers mon sas vers 8H40 et là j’attends comme des milliers d’autres personnes…sous la bruine, voir la pluie par moment. On sent la tension qui commence à monter !
Au final, on courra pendant 1H15 sous la bruine, puis ciel couvert et on finira sous des éclaircies. L’humidité du début va sans doute laisser quelques traces pour la fin du parcours.
Je décide de faire comme à Vannes, c’est-à-dire de rester sous le seuil de l’essoufflement pendant les dix premiers Km (bouclé à une moyenne de 10,3 Km/h). Je tiens le même rythme jusqu’au 30ème Km, donc assez satisfait car on sait que la difficulté d’un marathon tient dans la régularité.
Après ça se gâte un peu… Eh oui ça aurait été trop beau ;-)
Du 30 au 35, la moyenne tombe à 10,2, encore rien de bien grave, je me dis que je vais battre mon meilleur temps J. Et puis, après le 35ème Km, on a tellement mal aux jambes que le temps qu’on va mettre n’a plus aucune importance, on veut juste aller au bout, que ça s’arrête…
Je vois beaucoup de gens qui s’arrêtent pour faire des étirements, mais je me dis que si je m’arrête aussi, je ne repars plus. Je fais juste une pause au ravito, même si de ravito en ravito les pauses s’allongent...
Au final, les trois derniers Km sont une galère, j ai mal aux jambes et une espèce de barre me traverse le ventre, la fête quoi… ;-)
On s’accroche et, au final, je termine en 4H18min22 sec, soit une vingtaine de secondes de moins qu’à Vannes (mon meilleur temps). Je viens de battre mon record de quelques secondes, sur un marathon ça importe peu, mais ça fait toujours plaisir, mieux vaut quelques secondes avant qu’après ;-)
Je récupère ma médaille (elle est superbe, merci encore aux organisateurs), mon coupe-vent et la bourriche d’huîtres (encore merci aux bénévoles, pour leur participation, leur sourire et leur soutien tout au long du parcours, ainsi qu’au public très présent).
Je remercie aussi énormément toutes les personnes qui m’ont encouragées avant le marathon ou qui ont pris de mes nouvelles à la fin de la course : Lilian, Benoît, Gaëlle, Laurence, Joëlle, Sylvie, Julien, Christophe,… et une mention spéciale pour Fanny qui m’a bien aidée pendant tout le parcours (tout en étant à 10 000 Km). Merci, merci, merci !!!
Maintenant, on va attaquer la phase de récupération (une dernière petite course elle et lui dans quinze jours à Thorigné Fouillard : le trail du porteur d’eau) et rendez vous pour le prochain marathon : Paris 2007, et cette fois-ci avec mon asso, génial !!! (merci Hélène pour l’organisation J).
Memento mori et ultima forsan.
Arno
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2 commentaires
Commentaire de roro posté le 27-11-2007 à 10:23:00
Commentaire de Kiki14 posté le 30-11-2007 à 16:38:00
merci ogdul pour ton récit très réaliste et bravo pour ton courage ...
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