+1 pour Serge j'ai le même problème sur Memory map.
l'exemple de la crête est bon tu peux aussi l'imaginer sur le col d'une bouteille de badoit (un cône si tu préfères) si tu fait le tour tu fais 0 mD+/D- si tu traces un segment de droite tu montes tu descend le long du goulot.
Moi aussi 3000mD+
Si je prends un sommet dré dans l'pentu genre l'aiglière à partir de Narreyroux, j'optiens 1550 au lieu de 1500 et là c'est bon. Plus il y a de balcons plus ça merde !!
Donc la D+ de 2511 est bonne à mon avis !
Quand à la montée de la Flégère vu que tout le monde a eu une grosse défaillance, les explications doivent être simple. allez j'essaie :
- Erreur de la considérer comme une montée sèche de 550m que l'on avalerai en 1h, c'est un long balcon plein de relance.
- Chaleur extrême
- fatigue normale après 3h à 6h de course
- pour beaucoup (en tout cas moi) arrêt des gels depuis l'aiguillette des posettes cause estomac secoué et mal de bide en descente et sur le plat. Avec son corolaire diminution excessive de la prise d'eau. on arrive donc à Tré le Champs déshydraté et en légère hypoglycémie.
Le dernier point est à mon avis primordial pour aborder ces défaillances. j'ai pris zéro gels en 1h (le dernier avant le sommet s'est fait connaître en point de coté dès le début de la descente) au lieu de 2 par heure. Le mal était donc fait à l'attaque de la montée. j'ai bu 1,5l en 1h40 et pris 3 gels, ensuite c'est reparti comme en 40, mais j'avais perdu les 15mn d'écart avec mon temps de 2008.
Le gros gros point positif c'est que j'ai appris à gérer les coups de moins bien ce qui arrive toujours en ultra.
- Je me suis mentalement accroché à des petits objectifs positifs, la bière à l'arrivée, la glace à Chamonix, les objectifs de la fin de l'été. j'ai mis plusieurs fois la musique de l'UTMB.
- J'ai fortement ralenti en prenant un rythme lent de métronome.
- j'ai refusé de m'arrêter assis sur le bord du chemin comme beaucoup. Avec en tête : "si tu t'arrêtes 5mn toutes les 10mn ça va être l'enfer". en me disant que si ça ne va pas, mieux vaut trouver un coin un peu confortable à l'ombre à l'abri des regards pour dormir 30mn la tète sur le sac que de s'arrêter 6 fois 5mn. Je me gardais donc la possibilité d'un somme en acceptant cela je savais que je n'étais pas en enfer mais en randonnée dans la montagne et que "TOUT VA BIEN". En clair rester dans une tactique de course plutôt que de subir !
- en buvant beaucoup beaucoup beaucoup, en prenant des gels.
En me répétant inlassablement : ça va passer, ça finit toujours par passer, ça va aller mieux, bientôt, c'est sur !!!
Bon mais du coup manquait 30 bornes pour pouvoir m'exprimer
