Récit de la course : Embrunman 2011, par aymeric

L'auteur : aymeric

La course : Embrunman

Date : 15/8/2011

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 1690 vues

Distance : 233km

Objectif : Terminer

18 commentaires

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L'embrunman (2011), un mythe, une épreuve hors normes.

C'est dans l'inconnu d'un premier IM que je me présente sur la ligne en ce lundi  15 août. Je suis globalement satisfait de ma préparation, mais je me demande encore quelques secondes avant le départ si le pari de finir cette course pour une 2e année de triathlon n'est pas trop  ambitieux.

Depuis le 1er janvier, j'ai ainsi avalé 220kms de natation, 6300kms de vélo (avec beaucoup,  beaucoup de cols mais en ayant la chance d'habiter à Annecy c'est plus facile) et 1100kms de course à pied.

Côté poids, je tourne à 68/69 kilos pour  1m68,  un  peu trop lourd, mais j'ai pris du  muscle à cause  de la  natation cet hiver et je crois que je n'arriverai plus  à  redescendre à 66, ce qui constituait jusqu'à présent mon poids idéal pour faire un marathon.

Je me remémore les premières séances d'apprentissage du crawl en septembre 2009, un calvaire. Mes débuts en vélo, en mars 2009. Et enfin mes premiers  pas à en course à pied, lorsque je pesais encore 100 kilos, au  tout début 2005. A cette époque, déjà, j'avais coché cette épreuve pour le futur,  en me disant que je ferai  tout pour la terminer un jour.

Les derniers jours sont interminables. Une douleur à l'aine me fait même douter de ma participation, mais l'expérience des marathons  précédents me laisse penser à un  symptome psychosomatique. Et effectivement, comme par hasard, lundi matin, je ne ressens plus rien... Il reste l'inconnue de la température. Je n'ai jamais réussi à apprivoiser les fortes chaleurs et là où  en début de semaine  j'étais content de voir le temps annoncé  (pluie  et 20 degrés), je faisais plus grise mine  au fur et à mesure que la semaine avançait.

 

Lever matinal à 3h30 pour un départ de Gap à 4h, et arrivée au parc à 4h30.  Je retrouve progressivement mes camarades de club ainsi que les triathlètes de Saint Etienne et de Rilleux avec qui j'avais partagé une reconnaissance  fin juin. On se souhaite bonne chance...

 

Le départ est enfin donné à 6h, et dès les premiers mètres dans cette pénombre c'est la foire d'empoigne dans l'eau. Presque pire qu'un CD. On m'avait pourtant dit que sur le très long, ça partait plus tranquille... on m'aurait menti? Heureusement après le rétrécissement de la première bouée il est enfin possible de "poser" sa  nage. Fini le 2 temps, place à une alternance de 3/4/5 temps en attendant que ça passe. Comme  d'habitude, je prends davantage la natation  comme un échauffement. Et ne bats des pieds que lorsqu'un autre triahtlète vient m'embêter,  histoire de lui montrer que je suis là. De toute façon, sur cette partie, je ne suis  pas à 5 minutes près..
C'est déjà la fin du premier tour, le jour commence à se lever.  J'en profite pour jeter un oeil sur la foule et me dis qu'on a vraiment de la chance d'être là. Puis reprend la longue diagonale vers les bouées du fond, et enfin le retour vers le plan d'eau.
Objectivement, ce parcours ne fait pas 3800m. Plus proche des 3600 si je m'en réfère à la reco  effectuée quelques semaines auparavant.
A la sortie de l'eau,  je suis surpris de retrouver plusieurs triathlètes du club normalement bien meilleurs nageurs et me dis que je n'ai pas dû trop mal m'en sortir finalement. L'an passé,  à la même époque, j'aurais visé 1h30. L'entrainement a payé puisque finalement je sors en 1h07. Le manque de distance, et le prêt d'une combi Aquaman Art ont eu un  effet plus que positif sur mon chrono!
A T1 je prends mon temps. J'avais pris l'option de prendre le temps de me sécher et de m'habiller entièrement en tenue de cycliste et donc de nager en maillot de bain. Et je m'élance à l'assaut de ce gros  morceau vélo après une transition de 5mn39.

C'est parti pour le vélo. Et je suis d'emblée surpris par le rythme assez élevé dans la montée des Puy. J'avais établi un tableau de marche entre 7h50 et 8h, ce qui impliquait un passage à Saint Apollinaire autour de 57 minutes.  Finalement,  je passe en 53,  beaucoup trop rapide. Mais je n'ai pas la sensation d'être en sur régime. Je laisse un peu filer dans  la descente vers Savines, et le retour sur Embrun, une partie qui  ne me convient pas vraiment puisqu'il faut y emmener du braquet et que j'avais  laissé le prolongateur à la maison. J'avais  testé avant et mis à part la vallée du Guil, il ne me servait à rien.

Comme attendu,  grosse foule au  rond point des Orres et la montée vers Barratier. Cette fois, l'échauffement est vraiment terminé. Place aux choses sérieuses avec les montagnes russes jusqu'à Saint Clément. Je ferai  un long bout de chemin avec un triathlète de Liévin, qui apparait euphorique  mais que je tente de raisonner.  Il  n'avait pas fait de reco -Liévin ce n'est pas  les Alpes-  et manifestement sous estimait l'après Izoard.  Et lui ai répété que Pallon au 140e, c'était juste  la mi-course(ce qui  constitue d'ailleurs un bon indicateur sur l'analyse post course des temps  de passage) et qu'il ne fallait surtout pas forcer d'ici là. il file pourtant dès les contreforts de Guillestre. J'espère pour lui que je ne le reverrai  pas.

 

A Guillestre,  les  encouragements de  mes supportes présents me font le plus grand bien. Pour l'instant,  tout se passe comme prévu, même  si je redoute ce passage  dans la vallée du Guil qui m'avait vraiment marqué  à la reco. Je la fais donc en "facteur" à 24/24 de moyenne et n'attends qu'une chose, le carrefour d'Arvieux qui annonce le véritable début de l'Izoard. Un camarade du  club, que je pensais loin devant, me reprend à brunissard et je le suis à quelques  dizaines de mètres. Nous en rattrapons un  autre peu avant la Casse déserte, un peu inquiets car il n'avait pas l'air en super forme avec des  gros  symptomes  de déshydratation. Arrêté au bord de la route, je me dis qu'il va avoir du mal à finir...
Je redouble mon camarade quelques hectomètres  plus haut, m'attendant à le voir revenir dans la descente. Ce ne sera pas le cas. Je reprends également le triathlète de Liévin,  qui a l'air d'essuyer une petite défaillance. Un petit mot d'encouragement, et je file. Le sommet de l'izoard  est atteint en 4h21, avec une grosse dizaine de minutes d'avance sur mes prévisions. Je prends le temps  de me couvrir et de récupérer bidons et sandwichs salés. Je les mange dans  le début de la descente (partie la plus technique) faite tranquillement, mais ça passe difficilement. Même si  j'ai eu  l'impression de beaucoup m'hydrater, ça n'a pas dû être suffisant.  Je le paierai plus  tard...
La suite de la descente est avalée un peu plus énergiquement, on peut vraiment s'y lacher si on la connait bien, surtout sans voitures en face.
Arrive  Briançon, puis  les Vigneaux  monté tranquillement. Je reprends de plus en plus de monde dans les montées, c'est bon signe. Quelques kilomètres avant Pallon, je rattrape même  Céline Valtat qui m'avait déposé à Cublize et gagné la course féminine. On échange un  peu, avant qu'un jeune arbitre me fasse une remontrance pour respecter les  3m en latéral. Faut vraiment qu'ils arrêtent de faire du  zêle,  on avait  un bon mètre d'écart et il n'y avait aucune aspiration. Et franchement,  on devait être entre la 250 et la 300e place à ce moment là,  quel  intérêt?

Puis arrive Pallon, et je dégaine mon développement de secours spécial Embrun, le 30*27. Du coup Pallon ne se passe pas trop mal, et je continue de remonter des concurrents. Je fais tout de même attention car je ressens les  premiers signes de crampes au niveau des  abducteurs. Cette fois, c'est sûr, je suis déshydraté, et je manque de sel. Et la soleil commence à sérieusement taper. J'alterne eau et coca en buvant une gorgée toutes les 5 minutes environ.

A Saint Clément, on reprend les montagnes russes en sens inverse. Il parait que ça passe partout sur le grand plateau... moi je me contente du 39. Beaucoup de concurrents sont "arrêtés", on  commence à reprendre les "morts". Saint André d'Embrun, et Chalvet. Là, c'est pareil, je préfère mouliner. Je rattrape un autre pote du club et me dis que vraiment, j'ai fait un  super vélo. Je continue à bien tourner les jambes, mais  je sens que je suis au bord des crampes. Bref, je gère comme je peux.

 

Enfin c'est la bascule, et le début de la descente. Je l'avais refait en voiture la veille pour bien me remémorer les endroits pièges. Puis c'est l'arrivée au parc. 7h28 de vélo, je me rends compte  que j'ai fait un  "gros retour" mais me demande comment je vais bien pouvoir courir avec  ces abducteurs  hyper contractés.

J'appelle les (charmantes) masseuses qui vont faire des miracles sur mes abducteurs et prends  le temps de bien  récupérer.  Plus de 9 minutes pour T2... mais avec le recul,  je suis sûr que cétait la bonne solution.  Et de toute façon mon premier objectif était de finir, alors peu importe le temps perdu!

Je cherche à  retrouver une foulée économique sur le premier tour du plan d'eau, et le rythme est finalement correct (autour de 5'20 au kilo). Je sais toutefois que ça ne va pas durer bien longtemps. Je reprends le  triathlète de mon club  doublé à Chalvet dans le bas d'Embrun, il marche déjà. Je lui dis de s'accrocher. Je me force à courir pour remonter la ville, et prends  le temps  de m'arrêter en haut pour boire. Cet effort, je vais le payer cash quelques minutes plus tard. Quand  je regarde la courbe du cardio, je me dis que c'était une belle connerie et que j'aurais mieux fait de marcher pour ne pas affoler la fréquence cardiaque.

Je fais la descente tout doucement, pour ne pas trop tirer sur les mollets. J'ai  ensuite un gros coup de moins bien  sur le sentier puis la longue droite après le demi tour. J'ai maudit les organisateurs  car je  pense qu'il manquait vraiment un ravitaillement à cet endroit (demi tour). 5kms sur cette distance, et sous cette chaleur (pas insurmontable en elle-même mais le contraste était ultra violent avec le mois pourri que nous avons eu avant), c'était du grand n'importe quoi.

Je me refais un peu au ravitaillement avant Pont Neuf, et retrouve des sensations correctes  jusqu'à Barratier, qui indique la  "fin" du premier tour. La descente  vers Embrun se fait une nouvelle fois très prudemment.
je souffre lors du second tour du plan d'eau,  il fait chaud,  je commence à perdre un peu de lucidité.  Mais  j'atteins  enfin pour la première fois la ligne d'arrivée, après 2h06 de course à pied. Je me dis que c'est pas si mal finalement.
Début du second tour. Cette fois, je marche dans la  première côte avant de redescendre sur le plan d'eau. Je remarche dans la remontée de la ville (pas 2 fois la même erreur!). Je bascule enfin, après m'être longuement abreuvé au ravito du haut. Je ne saute par ailleurs aucun stand d'épongeage pour tenter de refroidir un peu  l'organisme.
A ce moment là, je crois que le mental a pris le pas sur le corps. Je ne me sens plus très lucide, tente péniblement de maintenir un 10 à l'heure avec pour unique objectif d'atteindre Barratier où là, normalement, c'est gagné. Je souffre,  mais j'y parviens enfin. Je commence à me dire que ça va le faire. Je trouve  encore la force d'être prudent dans  les descentes,  car je ressens régulièrement des poussées de crampes toutes proches. Dernier tour du lac, au radar. Je marche dans la mini montée après  la longue ligne droite du plan d'eau. Recours jusqu'a la  dernière descente, que je fais en marchant. Cramper maintenant? Impossible!
J'essaie de savourer, puis c'est enfin la dernière ligne droite. Ca y est,  je vais être Embrun man. 13h08mn04s. Dans mes rêves les  plus fous, je visais un tout petit moins de 14h. 185e sur  801, inespéré!

 

Sitôt la ligne franchie, je titube un peu.  Récupère au mieux, puis pars me changer avant d'aller me faire masser. Ca fait plus d'une heure que je suis arrivé.  Je ne peux toujours rien avaler. La longue attente pour sortir le vélo du parc aura fini de m'achever. Autour de moi, ça tombe  comme des  mouches. Je trouve la force de signer la  feuille d'émargement,  de confier mes  affaires à mes  parents, puis je demande finalement à appeler un pompier. Là, c'est clair,  je ne me sens vraiment pas bien.

 

8 de tension, on m'allonge au centre de secours.  Je finis par vomir quelques dizaines de minutes plus tard.  Perfusion qui va durer un  sacré moment. Ca  va un peu mieux,  alors je demande  à ce qu'on m'enlève la perf' et tente de me lever. je revomis... Et m'allonge à nouveau.

 

Je trouve finalement la force de me lever pour rejoindre la voiture afin de rentrer sur Annecy. Je passe sur le retour, très difficile (rassurez vous, je n'ai pas conduit). J'ai souffert, comme beaucoup, d'une déshydratation aigüe. Les pompiers étaient complètement débordés.

 

Le lendemain  soir ça allait déjà beaucoup mieux. La récupération va prendre du temps, mais je sais  déjà que je vais tirer beaucoup d'enseignements de cette épreuve pour le prochain...Beaucoup de petites choses  à corriger, améliorer.
Je suis  sûr maintenant d'être fait pour le long. C'est là où  je m'éclate,  je vibre, et que je peux exploiter au  mieux mon  potentiel, même si je n'ai que 28 ans.

 

Alors rendez vous en 2013 probablement à l'Altriman. L'an prochain,  j'ai coché une course en Suède à mon calendrier, O till O, (10kms de nat et 54 kms de càp) et je n'ai à priori pas prévu  de doubler avec un IM  quelques semaines/mois auparavant.

18 commentaires

Commentaire de raspoutine 05 posté le 18-08-2011 à 17:01:44

Fichtre ! Une course comme j'aurais aimé vivre !
Félicitations pour ta performance et un peu désolé de ne pas t'avoir croisé alors. Effectivement, ça baffait pas mal cette année, les 3800 m semblent bien y être, par contre, la première bouée qu'on laisse à notre gauche est bien plus proche du bord que l'an passé, m'a-t-il semblé, avec le résultat garanti que l'on a tous perçu à deux reprises.
Sinon, tu as raison en ce qui concerne le ravitaillement de la digue qui a été décalé de près d'un km en aval de la course. Pas cool du tout. D'autant plus que certains favoris ont fini par manquer de matière première...
Et... Heureux que tu aies profité des masseuses, elles sont fortes et ça vaut vraiment le coup !
Bon, si j'ai bien compris, à l'année prochaine sur l'Altriman !
Encore bravo !
Bien sportivement
Raspa

Commentaire de desprez posté le 18-08-2011 à 17:16:27

Bravo pour ta course et pour ton temps ! C'est vrai que c'est magique cette épreuve et qd çà se passe mieux que prévu, quel pied. Récupère bien, reprends une vie normale (je sais que l'entrainement pour cette course te coupe un peu du monde) et savoure ta victoire sur toi même !! Encore bravo !

Fred

Commentaire de Land Kikour posté le 18-08-2011 à 17:47:35

Quelle performance !! Bravo, tu peux être fier et merci pour ton CR
Bonne récup'
Olivier

Commentaire de L'Dingo posté le 19-08-2011 à 07:11:48

Formidable performance.
A te lire, ton Embrun en 2eme saison n'était pas trop ambitieux. C'était mettre la barre haut, mais au vu de ton entrainement tu t'étais donné les moyens et tu as reussis: Finisher Embrun en +13h, ça le fait ! :-))
Je le mesure d'autant plus que je connais le niveau du 153ème , ou bien la valeur de la tortue 2010 ou de Ufoot 2010. Chapeau.

De plus en te lisant j'ai retrouvé bcp de mes sensations ou de mes penseés du moment de l'an dernier, du départ à la fin.
La différence: Embrun en 10 mois c'était mettre la barre un peu trop haut et , hormis que j'allais moins vite, le 2nd semi marathon à failli m'être "fatal".
Heureusement que les kikous me poussaient de loin , où bien de près comme mes amis dans la course, ainsi que mon supporter n°1 dans la nuit Laurent05.

Pour finir, je vois que ton parcours depuis 2005 vaut bien un Embrunman lui aussi.Bravo, Bravo

Alors à l'Altriman, peut être :-)))

L'Dingo

Commentaire de aymeric posté le 19-08-2011 à 14:38:13

@raspoutine
T'as fait une belle course toi aussi! A regarder tes temps intermédiaires tu sembles juste avoir souffert sur le marathon (mais pour qui cela n'a pas été le cas?).
Je serai probablement du côté du capcir l'an prochain, mais sur le half. Et j'aimerais en profiter pour faire tous les grands cols pyrénéeens.L'altriman, le vrai, le géant, ce sera pour 2013.

@desprez
Tu as raison, ça demande beaucoup d'investissement. je vais vraiment lever le pied maintenant, et profiter un peu plus de la vie. De toute façon, le corps et l'esprit demandent à souffler!

@Land
Merci!

@L'Dingo
Merci pour ces jolis mots, toujours agréables à lire. Je crois que tous ceux qui s'inscrivent sur ce genre d'épreuves ont un passé particulier, et ont traversé des moments parfois compliqués. Et c'est ce qui rend cette course tout aussi magique, ce partage d'expérience et cette complicité que l'on retrouve avec nos camarades de jeu lors de cette longue journée!
A l'année prochaine!


Commentaire de akunamatata posté le 19-08-2011 à 22:26:35

Bravo pour ta perf !
c'était plus facile en tant que spectateur
c'est le début d'une longue série on dirait

Commentaire de Eric Kb posté le 19-08-2011 à 22:45:49

Bravo pour tout ! Et merci pour ce CR !

Commentaire de Berty09 posté le 20-08-2011 à 15:09:09

En te lisant, on dirait on dirait presque que ça passait tranquille. A la fin on s'aperçoit de tous les efforts consentis. Un grand bravo!

Commentaire de jpoggio posté le 20-08-2011 à 22:09:21

Bravo, belle course et CR sympa. Bonne suite de récup!

Commentaire de La Tortue posté le 21-08-2011 à 10:02:49

bravo ! pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre !
sinon, pour 2012, je pense qu'il est tout à fait possible de doubler un IM avec ta course en suède, si tu as environ 1 mois de recup entre les 2 et surtout que tu ne fais pas les 2 courses à bloc. il faudra en privilégier une par rapport à l'autre !
tu vas voir le "long" on peut difficilement s'en passer ;-)))

Commentaire de LtBlueb posté le 21-08-2011 à 21:46:33

13h sur un premier IM% , quelques années après avoir été au quintal sur la bascule : perso je dis joli scenario et chapeau pour tout !!! qui plus est à un age, 28 ans, on l'effort long n'est pas à la portée de tout le monde !! bonne continuation dans la discipline !!

Commentaire de philkikou posté le 04-09-2011 à 10:31:45

Belle préparation , bon EmbrunMan, bonne gestion , Bon récit , belle analyse d'après course.... Chapeau ! ! !

Commentaire de Aouet64 posté le 04-09-2011 à 12:08:01

Félicitations, belle victoire sur toi-même, comme tous les finishers IM. Mais dans ce cas ça donne l'impression que tu as été le chercher loin pour le faire briller haut. Exceptionnel, comme le récit, qui fais vibrer rien qu'à sa lecture.
Bonne continuation.

Commentaire de deserteuse posté le 04-09-2011 à 15:12:42

Grand plaisir que de lire ton récit de la part d'une novice aussi mais arrivée loin derrière toi! Epatée par ta perf et ta volonté.Un bel exemple!

Commentaire de Papy posté le 24-01-2013 à 22:28:14

Aymeric... Il est de Caen maintenant ? Ou le FB n'est pas bon ?
Car j'ai du 13h08 en 2011 sur Caen dans FB, pas à Annecy... ;-)

Mes Zamis ont largement commenté le récit, le passage de 100kgs à 13h08 est fort, mais aussi, ne le mésestimons pas, le passage du barbotage au 1h07' même si, et c'est connu car TOUT le monde ou presque à son record à Embrun, le parcours nat ne "ferait" que 3600.
Il y a de fortes chance que je sois à l'Altriman également, mais à la lecture de ce récit, va falloir que je dégonfle des pneus avant le départ si je veux avoir une chance de terminer aussi bien, car mon record d'Embrun date de 18 ans avec 13h21' !
D'ailleurs la diff d'arrivée est celle quasi au sommet de l'Izoard ou je passe en général peu avant midi...
Alors j'espère que l'on se verra à l'Altriman et qu'avec le Raspoutine voire l'Blueb', on pourra prendre le temps d'aller manger à Escouloubre chez les Cucuillères ! (Après la course, faut donc que le Raspa reste un jour de plus !

Commentaire de aymeric posté le 25-01-2013 à 09:10:21

Que veux tu Papy je ne peux renier mes racines normandes...même si Annécien depuis un peu plus de 3 ans, je me considère chaque jour un peu plus Haut Savoyard.

Ton commentaire m'a du coup conduit à relire ce compte rendu à nouveau. Et force est de constater qu'un an et demi après, je ferais plein de choses différemment!

Côté nat', difficile de te répondre car c'est mon seul IM au compteur pour l'instant mais je te rejoins : je suis moi aussi persuadé qu'il n'y a pas la distance. Et si toutefois, en ayant un poil progressé depuis, je dois pouvoir nager maintenant en 1H05, la jeu n'en vaudrait pas la chandelle tant la débauche d'énergie supplémentaire nécessaire pour gagner 2 minutes serait suicidaire.
Côté vélo, j'orienterais maintenant mon choix sur un 576 version "tri" (tige de selle et cintre) avec 34*50 et 11*28. Le profil, après une année 2012 riche en km (12 000) et en D+ (170 000) ne me fait plus peur et je prendrais probablement le risque de viser un 7h10/7h15.

Ca me rappelle cependant tes propos sur un autre forum où tu indiquais fort justement que le risque d'exploser était bien plus fort lorsque sur un IM nous partions à la recherche d'un chrono...

Et en course à pied, je partirais avec une ceinture porte bidon. Et côté alimentation/hydratation, ce serait également le jour et la nuit. Beaucoup trop d'erreurs avaient été commises ce jour là.
Je tâcherai d'en faire moins le 13 juillet prochain... A commencer par optimiser mon poids (si les 69 kilos du 15 août 2011 ne représentaient pas un gros handicap en soi, l'objectif sera de 65 à l'altriman compte tenu du profil et du rôle clé du rapport poids/puissance).
Je pense que je reprendrai un vélo de route classique sans prolongateurs mais la reco du parcours début mai devrait confirmer ou infirmer ce choix.

Difficile de faire une prévision chronométrique, mais si je devais jouer à ça aujourd'hui, ce serait 1h15/9h15/5h.
Mais tout ceci est un peu HS ici!

Et il sera temps de reparler d'Embrun lorsque j'y retournerai dans les années qui viennent.

J'espère bien te rencontrer enfin au mois de juillet Papy. Et c'est bien volontiers pour ce repas chez les Cucuillères tous ensemble. Histoire de refaire la course, et de parler des futures!

Commentaire de Papy posté le 25-01-2013 à 15:48:41

7h15' à Embrun, c'est que tu as des capacités de rouleur indéniable... Car il faut emmancher entre Savines et Arvieux puis Briançon et Embrun, les "bossinettes" pouvant, si bonne gestion, se passer en force.
Par contre, effectivement, à l'Altriman pas de débat, c'est le grimpeur qui cause et le poids qui importe. Je conseillerais quand même les prolongateurs que je n'ai jamais mis car il ya maintenant, après le Chioula, quelques longs kms de descentes ou la récup' prolong avec une vitesse améliorée devrait être pertinente.

Commentaire de aymeric posté le 25-01-2013 à 16:09:53

J'ai plus le physique du rouleur que du grimpeur à la base : j'ai de bonnes cuisses (il suffit de regarder quelques photos sur FB). Disons que j'aurais de bonnes qualités de puncheur si je travaillais spécifiquement ce domaine. mais j'aime trop les cols pour rechercher avant tout le plaisir au détriment de l'optimisation du classement si je choisissais des courses plus adaptées à mon morphotype.
Tes propos concernant le prolongateur confirment ce que tu écris dans ton dernier récit, d'où mon interrogation encore présente à ce sujet. On en rediscutera après la reco du mois de mai...


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