Récit de la course : Embrunman 2009, par Le Petit Prince

L'auteur : Le Petit Prince

La course : Embrunman

Date : 15/8/2009

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 1412 vues

Distance : 233km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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Un 15 août à Embrun (ou l’histoire d’un drôle de projet)

ça y est, c’est fini. Quel soulagement ! Quelle joie et quelle satisfaction ! Aujourd’hui, samedi 15 août 2009, il est 21h09 lorsque je franchis enfin la ligne d’arrivée de ce fameux triathlon Longue Distance d’Embrun. Il n’y a plus qu’à se reposer tranquillement une paire de semaines pour bien récupérer. ça ne va pas non plus être facile car finalement, je me suis bien habitué aux longues sorties vélo de 5h, aux footing de 3 ou 4h, et à toutes les autres séances plus où moins rythmées de ces 3 disciplines qui me procurent tant de plaisir et de bien être, même si certaines semaines il est quelquefois difficile de respecter un plan d’entraînement chargé.            

L’année 2006 fut tout d’abord pour moi, l’année de découverte du triathlon : découverte de deux « Découvertes » à Arnay le Duc, puis Chour. Ayant mordu à l’hameçon, je décide donc en automne, de m’acheter un vélo de course, et de m’inscrire au club de triathlon de Chenôve en  janvier 2007, où, sous la houlette de Luc, notre coach de natation, j’ai appris à nager, toujours et encore lentement, soit, mais maintenant je ne coule (presque) plus. « Découverte » de Montchanin, « Sprint » de Dijon, en fin de compte, on y prend goût malgré les multiples tasses ingurgitées goulûment dans l’eau chlorée de la piscine, et malgré les coups de pédales et les foulées engrangées parfois sous une pluie battante. Puis l’année 2008 fut l’année du « Courte Distance » d’Autun, du « Moyenne Distance » de Dijon, du « Sprint » d’Arnay-le-Duc et du duathlon « Sprint » d’Auxonne, année durant laquelle a germé tout doucement devinez quoi ? Le triathlon d’Embrun bien sûr !            

Mais comment l’aborder ? Avec quel plan d’entraînement ? Début 2009, je consulte les carnets d’entraînement des années précédentes, sur lesquels je note toutes les séances effectuées dans chaque discipline, ainsi que le contenu précis et les sensations éprouvées. Le calcul des volumes moyens hebdomadaires pratiqués sur une année donnent les résultats suivants : en 2007, 2km, 63km et 28km (6h30 d’entraînement par semaine), puis en 2008, 2,7km, 98km et 32km (8h30 d’entraînement par semaine), respectivement en natation, vélo puis course à pied. Je décide donc de programmer pour 2009, 3,8km, 130km et 32km  de volume moyen hebdomadaire dans les trois disciplines. Deux semaines avant d’aborder l’épreuve d’Embrun, le contrat est pour ainsi dire rempli avec 3,9km , 150km et 26km de nage/vélo /CP (10h30 en moyenne d’entraînement par semaine). En outre, le marathon de Gueugnon en avril, enchaîné après 90km vélo (en compagnie de Fabrice depuis Chagny, et de Luc comme meneur d’allure sur les 42km de CP), la montée du Ventoux en mai, de l’Alpes d’Huez en juin, le « MD » de Dijon et la reconnaissance partielle du circuit vélo d’Embrun avec la montée de l’Izoard en juillet, tout cela sans blessure et avec une bonne motivation, tout cela me permet de rester relativement calme et serein la semaine précédent le grand jour.            

Jeudi soir, avant-veille du jour J, tout est prêt, la voiture est chargée, l’hôtel réservé (depuis 3 mois). Il ne me reste plus qu’à nettoyer et charger le vélo. A ce moment là, « Arg ! Horreur ! ». Je découvre une entaille récente au niveau du pneu arrière ! Que faire ? L’autruche ? Croiser les doigts et jouer l’optimisme en se disant que ça va bien aller pour 188km ? Reste calme Philippe ! Pour être à Embrun vers 16h, il faut partir à 9h de Dijon, avec 1h de marge si tout va bien, donc largement le temps de trouver un pneu de rechange. Après une bonne nuit de sommeil, je pars le vendredi à 9h comme prévu, et après m’être cogné à 3 vitrines  de magasins de vélo fermés, je trouve enfin ma vie au magasin de cycles de l’hypermarché de Perrigny-lès-Dijon. C’est donc à 10h seulement que j’aborde le péage de l’autoroute. Je n’ai plus guère de marge. Mais bizarrement, je me sens cool, même si de nombreux et brefs arrêts sont nécessaires en cours de route pour faire le vide (café ou stress ?) Je prends mon pique-nique en roulant pour essayer de gagner du temps. J’ai de la chance, la circulation est fluide et j’arrive à Embrun à 16h15. Si un jour je refais pareille épreuve, j’arriverai la veille, c’est sûr !            

Retrait du dossard 220, entrée dans le parc à vélo, changement du pneu arrière, petite baignade dans le plan d’eau, et briefing à 18h où je retrouve les copains du club, Fabrice, Youri, Raphaël et Luc. Tout va très vite dans ma tête. Excitation, détente, stress, calme. Tout se mélange. Reste calme, demain il fera jour, même s’il fait encore nuit au départ. Un bon repas partagé avec Luc à l’hôtel restaurant de Savines-le-Lac me permet d’oublier momentanément la course et d’évacuer toute tension. Mais le soir, au moment de préparer, ou plutôt de vérifier et revérifier le contenu des sacs contenants les tenues  de natation, vélo et CP, j’ai du mal à maîtriser l’appréhension et l’angoisse qui me gagnent à chaque fois la veille d’une longue épreuve. Finalement, une fois couché, quelques exercices de relaxation me permettent de me détendre et lorsque le réveil sonne à 4h15, je me sens reposé malgré seulement 4h de sommeil. Je n’ai même pas rêvé que je ratais le départ de la course, comme ça m’est arrivé plusieurs fois les mois précédents ! Après avoir avalé le petit déjeuner, je roule tranquillement jusqu’à Embrun. Il est 5h du matin, il reste encore des places sur le parking ombragé du plan d’eau.            

Une étrange atmosphère règne sur le site. Un beau croissant de lune éclaire quelque peu la douce nuit qui s’achèvera bientôt. Je retrouve Raphaël, Youri et Fabrice dans le parc à vélo (Luc nous encouragera au cours de l’épreuve). Après avoir gonflé correctement nos pneus et enfilé nos combinaisons néoprène, nous nous souhaitons mutuellement une « bonne chance » pour cette journée qui se promet d’être longue. Il est 5h50, tous les concurrents s’approchent de la ligne de départ. J’ai vraiment l’impression de rêver car l’ambiance est particulière. Nous sommes nombreux mais comme chacun se concentre sur sa course, il y a peu de bruit, seulement de brèves paroles échangées par-ci par-là. Je m’étire 5 minutes. Je n’ai jamais nagé sur une telle longueur d’une seule traite. Je suis malgré tout totalement détendu lorsque le signal de départ retentit.            

Je rentre tout doucement dans l’eau. C’est très agréable. J’ai souvent redouté ce moment tout au long de l’année. En effet, l’idée de me mettre à l’eau dans la nuit du matin m’a toujours fait froid dans le dos, plus particulièrement en début d’année. Mais là, c’est différent : 23° au clair de lune en plein été, c’est l’idéal. Bon, ça y est, je commence à nager tranquillement. Pas facile de se guider dans l’obscurité et de trouver sa place dans ce banc de nageurs. Difficile aussi de garder le cap en direction des gyrophares qui clignotent au loin. Il ne reste qu’à suivre le mouvement, à mon rythme. L’eau est limpide, et à certains endroits, je distingue nettement les algues qui ondulent sous mon passage. Au bord du plan d’eau, de nombreux spectateurs, munis de lampes de poche, nous encouragent. Tout cela semble vraiment irréel. Je nage complètement détendu, en faisant abstraction et de la longueur restant  à parcourir, et des épreuves suivantes autrement plus éprouvantes. Chaque bouée franchie me rapproche petit à petit du but à atteindre. Le temps passe vite, même si ma progression est lente. Il fait déjà jour et j’entame le deuxième tour au cours duquel je m’applique à ne pas m’écarter de la trajectoire comme je l’ai fait au premier tour. Le diesel est maintenant bien parti et au bout de 1h19 (je suis un piètre nageur !), temps tout de même honorable à mon niveau, moi qui avait prévu 1h22 (je pense que le parcours ne devait faire que 3,6km et non 3.8 km), je sors de l’eau et marche tranquillement jusqu’au parc à vélo. Je suis très satisfait car j’ai réalisé mon premier objectif dans de bonnes conditions et dans le temps prévu. J’atteins mon emplacement et me change tranquillement (mes 3 collègues sont déjà partis à vélo). Une agréable sensation d’engourdissement m’envahit, et je ne me presse pas pour monter sur le vélo. Il faut dire que brusquement, 188km de montagne à bicyclette me fichent la pétoche car je n’ai encore jamais roulé sur une telle longueur en une seule traite. Allez Philippe ! Il ne s’agit pas de s’endormir ! Ce n’est pas un rêve ! Et c’est à 7h31 que je donne mes premiers coups de pédales, alors que j’avais calculé 7h30 (je suis alors 740ème sur 851 participants).            

Dès le début du parcours, ça grimpe sec : 9km jusqu’à Puy St Eusèbe avec 440m de dénivelé positif. Ma reconnaissance du circuit un mois avant me permet d’attaquer la montée sans trop d’appréhension. Mais la crainte de la crevaison me hante car à chaque virage, je double des participants malchanceux (ou peut-être pas assez prévoyants sur la préparation du matériel), arrêtés au bord de la route en train de démonter une roue, de changer et gonfler une chambre à air. Heureusement que j’ai changé mon pneu arrière la veille ! Un motard de l’organisation veille à ce que la réparation soit bien effectuée sans assistance. Je lui demande qu’il confirme que mon passage en sortie de natation ait bien été enregistré car j’ai un doute sur la fiabilité de ma puce électronique attachée à ma cheville. En effet, cette puce émet un « Bip » toutes les 5 secondes, ce qui est un peu énervant et surtout préoccupant si mes temps ne sont pas enregistrés. Ce n’est que 5h30 plus tard, lors de la descente de l’Izoard, que j’ai réalisé que ces « Bip » ne venaient pas de ma puce, mais de ma montre mal réglée ! Quel idiot de me fiche la trouille pour rien pendant tout ce temps ! Entre Puy-St Eusèbe et St Appolinaire, j’aborde avec le bon braquet ce petit mur à 22%, que j’avais mal négocié le mois précédent (une erreur de braquet m’avait presque obligé à descendre de vélo). Ensuite, je descends au braquet maxi jusqu’au Pont National, et roule à un bon rythme jusqu’à Savines-le-Lac, pour enfin franchir le rond-point proche d’Embrun par la droite où de nombreux spectateurs nous encouragent,  puis je prends la direction de St-André par la petite route qui surplombe la vallée de la Durance côté rive gauche. Je regarde ma montre : 1h42’ pour faire la première boucle de 45 km (j’avais fait 1h45’ lors de ma reconnaissance du parcours le mois précédent). C’est correct mais je crois que j’aurai dû aborder cette première partie un peu plus cool. On verra bien…

Cette petite route qui serpente à travers de jolis petits hameaux ombragés n’est pas désagréable malgré une chaussée de qualité médiocre. Je rejoins alors la nationale qui mène à Guillestre. Bien que le revêtement en soit parfait, je préfère cent fois le chemin précédent : en effet, je roule en faux plat montant avec un vent de face pas sympa du tout, et de nombreuses voitures me doublent à vive allure à moins d’un mètre. C’est très dangereux car la circulation est dense. Il faut « la jouer serré » en roulant sur la ligne d’accotement, le nez dans le guidon, alors que je commence à ressentir une certaine fatigue. Tout à coup, je relève la tête, mais un peu trop tard pour éviter l’avant d’une voiture garée perpendiculairement au droit d’un croisement. Je heurte le pare-choc avec le pied droit, je suis complètement déséquilibré. Assis en travers sur la selle, mes chaussures sont désolidarisées des pédales automatiques. Je ne sais comment j’ai réussi à ne pas tomber ! La chance est avec moi. Tout en continuant à rouler, je fixe mes chaussures correctement et c’est reparti jusqu’à Guillestre. La route monte de plus en plus, et on me double de plus en plus. ça promet pour la montée de l’Izoard ! Je prends mon mal en patience, puis j’aborde la magnifique combe du Queyras. ça se corse mais le passage dans le village d’Arvieux me redonne du baume au cœur. Il y a foule et les encouragements ne manquent pas. Lors du ravitaillement, un couple de spectateurs que je ne connais pas me crie « Allez Philippe ! ». Ce sont les parents d’un collègue de travail qui leur avait donné mon numéro de dossard. Merci à ces gens charmants, c’était bien sympathique de leur part. Après Arvieux, La Chalp, puis Brunissard, avec une montée terrible en ligne droite, sous un soleil de plomb. Les panneaux indiquent 9%, mais je dirais plutôt 12%, quand tout à coup, une crampe dans la jambe droite, partant du mollet jusqu’à l’intérieur de la cuisse, m’oblige à adopter une « vitesse de pointe » de 5 km/h en appuyant seulement avec l’autre jambe pendant un ou deux kilomètres. Je ne veux surtout pas m’arrêter car je ne sais pas comment je pourrai repartir dans cette pente prononcée. J’espère arriver avant 13h15 pour ne pas être hors course. Peu à peu, ma jambe droite « fonctionne » à nouveau et j’accède au col, à 2 360m d’altitude, vers 12h30 (J’avais calculé pile poil 5h de vélo, c’est à dire 12h30 à l’Izoard, je suis donc encore dans mon temps). Je prends mon ravitaillement personnel, je pose le vélo et je m’assois tranquillement pour me reposer et manger. Je pense alors qu’il faut absolument m’économiser et décide pour la suite de ne plus pédaler dans les descentes (quelques moulinets pour bouger les jambes suffiront bien) et  d’aborder les montées au braquet mini, en espérant que ne surviennent pas d’autres crampes. A 12h45, je ré-enfourche ma bicyclette et les 25 km de descente jusqu’à Briançon sont un vrai bonheur. La montée des Vigneaux au 135ème kilomètre me paraît longue malgré seulement 2 km. Ensuite, un vent fort de face commence à m’agacer sérieusement. Puis la montée du Pallon, encore plus longue au 150ème kilomètre, m’ouvre un appétit féroce. Au sommet, je dévore sans aucune retenue mon deuxième sandwich et tout ce qui se présente sur la table de ravitaillement, avec grand plaisir. Repu, je repars tout guilleret, comme un gosse ayant avalé son quatre - heure. Ayant repris quelques forces et bien récupéré de toutes ces difficultés, je peux reprendre avec plus de rythme les 30 derniers kilomètres pour espérer arriver à Chalvet dans les délais.A Embrun, juste avant la dernière montée,  j’aperçois les marathoniens qui courent sous une chaleur torride (37° à l’ombre). J’ai un coup au moral. J’aperçois Luc qui m’encourage et qui me précise que je suis dans les temps. Ouf ! Je croyais frôler le hors – délai et qu’il fallait être à Chalvet à 16h15, alors que c’était à Pont-Neuf. La dernière montée ne me paraît finalement pas si dure que ça et j’arrive au sommet à 16h15 (comme espéré), puis je file tout en bas jusqu’au plan d’eau pour poser le vélo à 16h30. Dans le parc à vélo, je me fais masser les jambes par deux étudiants kiné. Quel bonheur ! Puis je change ma tenue de cycliste contre celle de marathonien. Et c’est à 16h45 (je suis 700ème sur 851 partants à ce moment là) que je commence mes premières foulées (alors que j’avais calculé 16h00). J’ai vraiment sous estimé la difficulté des 90 km après l’Izoard, partie du circuit que je n’avais pas reconnue le mois précédent.            

Je commence à trottiner tout doucement pour voir comment réagissent les jambes. Les nombreux enchaînements effectués lors de mes entraînements m’ont habitué à ces sensations de jambes très lourdes, sensations qui en principe, disparaissent au bout d’un ou deux kilomètres. Je pense courir à environ entre 8 et 9 km/h. J’ai fait le premier kilomètre sans problème particulier. Je décide donc de faire marcher le diesel à son rythme de croisière, entre 10 et 11 km/h. Je reprends confiance et j’ai le pressentiment que ce marathon ne devrait pas trop mal se passer. Je veille à mon alimentation et mon hydratation car la moindre erreur à ce niveau là peut être fatale. Il faut absolument s’arrêter à chaque ravitaillement, et aussi marcher « à l’économie de course » quelquefois dans les montées. Que de monde nous encouragent ! Et quelle fournaise ! Heureusement, on me propose régulièrement tout au long du parcours, des jets d’eau fraîche qui me font un bien terrible. Au centre ville, un groupe de joyeux supporters nous encouragent en citant notre prénom. « Allez Youri ! » me lancent-ils. Apparemment, la liste qu’ils consultent au passage de chaque triathlète comporte un décalage des numéros de dossard par rapport aux prénoms. Ils avaient déjà dû lancer un « Allez Philippe ! » à mon collègue Fabrice qui devrait être à 7 ou 8 km devant moi! Lorsque je termine mon premier semi -marathon, je croise Raphaël et Youri qui courent ensemble. C’est au 24ème kilomètre que je les rejoins. Youri est malheureusement gêné par une blessure musculaire à la cuisse, et Raphaël par une douleur au bassin. Je leur souhaite bon courage et je continue mon petit bonhomme de chemin en direction du centre-ville où je revois pour la deuxième fois le groupe de joyeux drilles qui me lancent une deuxième fois un « Allez Youri ! ». C’est vraiment comique ! La chaleur devient moins étouffante, et le soleil descend tranquillement derrière les montagnes. Il ne reste plus que 6 km à parcourir, avec une bonne descente que je négocie en accélérant. L’ivresse de fin de course commence à m’envahir. Au dernier tour de plan d’eau, je crois courir à 12 km/h tellement je me sens bien. Une prise de temps entre 2 bornes kilométriques me ramène à la réalité : à peine 10 km/h ! Après tout je m’en fous, il ne reste plus que 3 kilomètres. Il fait nuit, et ça sent l’écurie ! 

ça y est, c’est fini. Quel soulagement ! Quelle joie et quelle satisfaction ! Aujourd’hui, samedi 15 août 2009, il est 21h09 lorsque je franchis enfin la ligne d’arrivée de ce fameux triathlon Longue Distance d’Embrun. (marathon bouclé en 4h25 comme prévu, et une place de 479ème sur 652 arrivants). Fabrice est déjà arrivé, Youri et Raphaël arriveront peu de temps après, nous sommes tous les 4 finishers ! Youpi !!! 

2 commentaires

Commentaire de chanthy posté le 30-10-2009 à 11:51:00

époustouflant !!!
bravo!

Commentaire de tiblam posté le 06-11-2009 à 13:58:00

Ben dis donc,
je pense qu'on a du se croiser pas mal de fois, et surement qu'on a roulé ensemble, car on est arrivés vers la même heure en haut de l'Izoard, on a fait la même pause ( 1/4h ) , et on est arrivés visiblement en même temps au parc à vélo.
Par contre, à la transition pour la cap, je ne me suis pas fait masser, de peur d'avoir des crampes justement, et je suis parti surement avant toi ...
Ben maintenant que j'en parle, je me souviens en effet, qu'après 1 ou 2 kms de marathon j'ai vu la fumée d'une fusée qui me dépassait. C'était donc toi ;)
En tous cas, marathon exceptionnel après quand même environ 10h d'effort (nat+velo) sous une bonne chaleur !
Perso, quand j'ai lu les récits avant de faire l'embrunman, je n'ai quasiment lu que des récits de gars trop bons en vélo et qui n'avaient pas la peur de l'Izoard et de tous ces temps de passage.
Je me suis focalisé sur au moins finir le vélo, après il y a la course, mais bon, on peut toujours se dire, que même si l'organisation nous arrête, qu'on peut continuer seul, au moins pour soit. Mais là, en te lisant, je vois que c'est possible de faire un super temps en cap, sans être un dieu en vélo ( je ne dis pas que tu es mauvais, je dis juste qu'il y en a des meilleurs ;)) .
Je pense que j'ai (et sutement plein d'autres) beaucoup à apprendre de toi, et ce serait pas mal que tu expliques comment tu as fait ...
Dans tous les cas :chapeau !!

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