L'auteur : philkikou
La course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise - parcours de repli
Date : 6/7/2008
Lieu : Pralognan La Vanoise (Savoie)
Affichage : 5015 vues
Distance : 46km
Objectif : Pas d'objectif
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89 autres récits :
OU LES CHEMINS DE TRAVERSES DU T.G.V.
*PRE-EN-BULLE
Et voilà mon objectif N°1 de la saison qui se profile à l'horizon, avec, cerise sur le gâteau (ou névé sur la montagne, voire p'tit lapin sur casquette Kikou), un déplacement en famille en campant : que du bonheur en perspective !!! 2 bémols de taille la semaine précédent cette course : les prévisions météo, et une dernière sortie une semaine avant ou j'avais des semelles de plomb , des jambes en coton et un début de rhume !!! Ayant traité le dernier problème, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour la météo. Même si Météo France voit toujours "noir", tout le monde espère sur le post TGV. que "ça va l'faire" et que l'on va passer entre les gouttes (j'ai eu cette chance aux Drayes du Vercors 1 mois avant).
=> Camping, le Moriond, l'Aiguille de la Vanoise et la Grande Casse
Arrivé au retrait du dossard et du t-shirt le samedi aprèm., il faudra déchanter, en apprenant que le parcours ne fera plus que 48kms et +2800m., et que le départ sera donné à 6h. au lieu de 5. Confirmation à 18h., au brief. des organisateurs : ils sont aussi déçus que nous, et sont obligés de redoubler d'effort pour mettre en place le circuit "plan B" qui fera l'aller-retour en direction du col de Chavière, une montée au Mont-Bochor surplombant Pralognan, avant de filer sur le col de la Vanoise et de revenir sur Pralognan. On ne basculera pas du coté Maurienne, principalement en raison des risques d'orages importants. Déçu, mais c'était impossible pour les organisateurs d'envoyer 500 coureurs à plus de 2500m. avec un temps aussi incertain et avec les difficultés de rapatriement au point de départ en passant côté Maurienne : "La montagne, ce n'est pas un terrain de jeu, il faut savoir rester prudent". Au cours de ce point des organisateurs, Dawa Sherpa est venu s'asseoir sur les marches où je m'étais posé : ça m'a permis de voir quelqu'un de très simple, sympa et abordable, un beau représentant du Trail et de "l'Esprit Trail" !!! Autre bonne surprise un peu plus tôt dans la journée, lors de l'installation de la tente, ce fut d'avoir Girlay en "voisin de palier" au camping. Je le regardais, il me ragardait en se disant : j'ai déjà vu ce gars quelque part, mais sur quelle course ??? Et c'était au Off du Pilat, organisé par Golum et Totote.
Le village de Pralognan est très agréable à découvrir en marchant, et même si celui-ci s'est étendu depuis la photo trouvé au dos des tickets piscine (original !), il a gardé son cachet de petit village de montagne.
Le camping "Parc Isertan" est bien situé ,avec vue sur la Grande Casse et l'Aiguille de la Vanoise, tant pour la course que pour le reste de la famille (jeu gonflable, mini-golf, piscine et patinoire à proximité), avec de surcroît un restaurant avec menu "tgv"...restaurant dans lequel j'apercevrai en partant la grande tablée des kikous. La nuit s'est bien passée, avec la Voie Lactée qui partageait ce beau ciel estival .
*LES CHEMINS DE TRAVERSES DE LA VANOISE
Après avoir revu et allégé le contenu de ma ceinture porte-bidon la veille (moins de réserve alimentaire et sans lampe), nous voilà debout avec Alain à 4h45, pour aller prendre le p'tit déj. à 5h. au restaurant du camping (avec dans un coin de la tête, le regret de ne pas être sur la ligne de départ pour le grand tour....).
Pour la tenue vestimentaire, je prends maillot court et paires de manchettes, avec vêtement de pluie dans la poche. 5h25, nous partons rejoindre la ligne de départ sous un ciel encore sans nuages, et une température douce (13-14°C).
Pas mal d'agitation sur la place de Pralognan, le départ approche,...et aussi une envie pressante d'aller m'alléger au toilettes. Par chance, un WC se trouve à 20 mètres de la ligne, avec 3 coureurs dans la file d'attente, 2, 1, 0, c'est mon tour : moins une, et je partais directement des toilettes !!! J'ai juste le temps de me glisser au milieu du peloton et c'est le départ.
En montée, mais rien à avoir avec la montée du circuit "long" : une montée large et plutôt faux-plat. Passage devant la patinoire, et peu de goudron avant de nous engager dans un 1° chemin sous les encouragements de Philippe Delachenal. A la file indienne, chacun essaie de trouver son rythme, et en me prenant les pieds dans une racine, je me prends un vol plané avec atterrissage forcé qui finit de me réveiller : tibia un peu douloureux, mais rien de grave. J'atteinds les Prioux à l'ombre du Petit Mont-Blanc (souvenir de rando il y a 14 ans). Le soleil dans un ciel bleu éclaire notre début de course : je maudis à ce moment-là non pas les organisateurs, mais les prévisions météos. Puis au fil de la montée et des discussions avec quelques coureurs, j'arrive à me sortir de la tête la décéption de ne pas être sur le grand tour, et de profiter du parcours proposé dans ces magnifiques paysages !!!
Arrivé vers les gorges de Montaimont, le chemin monte d'avantage et nous emmène à hauteur des cabanes du Ritort, où le ruisseau du même nom arrive directement des glaciers*** et du Dôme de l'Arpont.
=> le Ritort et Tête d'Aussois
Je ne tarde pas à croiser le futur vainqueur déboulant à toute allure sur ce chemin pierreux. Nous croisons ainsi les 1° sur le chemins du retour, et même la 1° féminine. Avant la bifurcation, j'admire une poche d'eau
=>Avant le refuge de Peclet-Polset
avec un nuage de neige et prend le temps de sortir l'appareil photo (et je ne suis pas le seul...). Un tout petit tour en direction du col de Chavière, mais demi-tour à 2500m. d'altitude, alors que le col culmine à 2800.....J'aurai bien aimé aller jusqu'à ce col, histoire de faire un p'tit coucou à la Maurienne et lui dire "rendez-vous dans 2 ans", mais loupé...retour vers une traversée d'un névé, avant le refuge Péclet-Polset(2h.08).
Petit arrêt au ravito, pause pipi, resserrer les chaussures, et c'est parti pour la descente (qui aurait dû être le schuss final). A mon tour de croiser en descendant les coureurs me suivant : c'est l'occasion de saluer et reconnaitre Béné et Agnès, qui dégaine plus vite que son ombre (je vais aussi moins vite que les 1°) son appareil photo.
=> Philkikou par Agnès 94
=> Pointe des Fonds
Le temps ensoleillé me permet de faire pas mal de photos de paysages et de fleurs***, mais je m'aperçois en me retournant que le Col de chavière est noir, pas de monde, mais de gros nuages menaçants : voilà la montagne et ses changements météo très rapides !!! Variante côté parcours , en passant à la cabane de Montaimont que l'on atteint en faisant un rapide "yoyo" montée-descente dans les petites gorges et en enjambant le Doron Chavière sur une passerelle.
=>Aiguille de Polset
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***Les glaciers
La Haute Maurienne Vanoise, terre sculptée par la puissance des glaciers dont la nature l’a généreusement dotée, fait partie du 2ème massif glaciaire des Alpes. On ne recense pas moins de 130 organismes glaciaires en Vanoise.
*La vie d'un glacier
Le glacier nait de l’accumulation de neige à une altitude élevée, là où il fait froid et où la neige tombe toute l’année, entre 3000 et 3500 mètres d’altitude. S’accumulant jusqu’à des hauteurs de plusieurs dizaines de mètres, la neige sous son propre poids se compresse et durcit en évacuant l’air et devient de la glace dure et compacte. Dès lors, le glacier commence sa longue vie.
Certains glaciers peuvent atteindre plusieurs dizaines de kilomètres, en s’étirant vers la vallée sous la force de la gravité.
Au gré de son emprise, le glacier va sculpter et modifier le paysage en façonnant la roche, la brisant, la broyant avec une force titanesque.
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=> Rhododendron => Silène => Trèfle des Alpes
=>Gentiane et Pensée => Nigritelle
=> Pulsatille
***Nigritelle ("Source" site du parc de la Vanoise)
L'orchis vanillé, comme son nom l'indique, est une petite orchidée aux fleurs brun rouge qui exhale un parfum de vanille. Un autre nom lui est attribué de par la forme de son tubercule qui s'apparente à une main : celui de l'année, blanc et gonflé, est appelé " main de Dieu " et celui de l'année précédente, flétri et brun, est nommé " main du diable ".
*rhododendron ferrugineux
Colonisant parfois de vastes pans de montagne, le rhododendron se pare de fleurs rose foncé dès le mois de juin. Savez-vous que les bourgeons étaient déjà prêts à éclore dès l'automne dernier ? En Vanoise et en Savoie ne pousse que le rhododendron ferrugineux nommé ainsi en raison des petites écailles brun rouille qui couvrent la face inférieure des feuilles.
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Un coureur picard-dit une plaisanterie à mon attention en croisant des randonneurs : "volumineux leur camel bag !!!". N'ayant rien compris à ce qu'il me disait, je lui réponds évasivement "oui-oui"....et devant le flop de sa blague je le vois faire une tête défaite, pensant être tomber sur un coureur ayant oublié de mettre des doses d'humour dans ses poches...Une fois le quiproquo levé, nous discutons un bon bout de chemin ensemble, jusqu'à ce que la nuit tombe, ou plutôt la pluie et l'orage, qui a descendu le Col de Chavière plus rapidement que moi. Vêtement de pluie de sortie, et je croise les doigts pour que tout la course ne se fasse pas sous l'orage. Tronçon commun avec l'aller après les Prioux, puis variante avec des passages dans les bois au pied du Petit Marchet. Le tonnerre gronde à 2-3 reprises et à l'air de se calmer en redescendant sur Pralognan. Cette épisode me permet de me rendre compte que je ne suis pas "étanche" avec mon vêtement de pluie. Arrivé au point de départ après 3h34 de course et de bonnes sensations. Un arrêt au ravito assez rapide principalement pour remplir mes bidons, et repartir en passant devant l'église en restauration et le bouquetin, emblême de Pralognan.
*PRALOGNAN : PARTIR, REVENIR..... (et bis repetita !!! )
Je quitte le village en passant devant l'église en travaux***, par une rue pentue que je quitte au niveau d'un lacet : les derniers spectateurs nous adressent leurs encouragements (au kikoureur, et au "lapinou" sur ma casquette qui a eu un certain succès, (voire un succès certain !), avant qu'on attaque un sentier "droit dans la pente" certifié "bavante des Alpes", dans la combe des Pariettes. Prairie dans un 1° temps, puis dans les bois, le sentier s'adoucit vers la fin, avec une belle vue sur la Pointe de Leschaux et l'Aiguille du Bochor. En haut du Mont Bochor (1985m. et +600m), une jeune femme nous encourage et nous propose du pain d'épices (ravito volant ?). La descente par la piste de ski restera le moment le moins agréable de la course, excepté la belle vue sur l'Aguille de la Vanoise, la Grande Casse et la vallée de Chavière d'où l'on vient.
=> Pralognan et Vallée de Chavière => Aiguille de la Vanoise et Grande Casse
Cette descente-là croise le sentier par lequel nous descendons du col de la Vanoise; et au moment où je passe à cette croisée des chemins, les 2 premiers sont déjà passés par là et sont déjà arrivés, alors qu'il me reste 2h20 de course pour faire la montée + la descente en passant par le col de la Vanoise (+800m/-1100m) : époustouflant !!!
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=> Saxifrage
=> Trolle
=> Raiponce => Benoite
=> Anémone à fleur de narcisse
***Une dizaine de saxifrages se rencontrent en Vanoise. Les plus étonnantes insérent leurs racines dans les fissures. Leurs feuilles coriaces forment souvent une rosette très dense et compacte les isolant du froid.
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***Après un affaissement de 10 cm de l'église, constaté au début du mois alors qu'on y opérait un forage, une réunion d'experts des assurances a eu lieu mardi. Il en est ressorti la nécessité d'interrompre les travaux de confortement de l'église, d'étayer le bâtiment (le soutenir avec des étais) et d'y faire des recherches approfondies, par des investigations en sous-sol, pour cerner la cause de cet affaissement. Ces recherches devraient prendre entre deux et trois semaines avant de livrer leur verdict.
=> Eglise ...sans échaffaudage
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J'arrive au ravitaillement(4h44), après le passage sur le ruisseau de l'Arcelin que nous suivrons juqu'au col. Plein d'eau, grignotage, changement de développement (petit plateau, grand pignon), et en route pour une bonne côte de Savoie, avec la cascade du Dard en ligne de mire pour démarrer. Côté condition physique, ça va , pas d'alerte, et côté condition météo tantôt ensoleillé, tantôt nuageux, mais pas d'alerte non plus ! J'apprécie la technique des coureurs avec batons pour franchir les torrents sans se mouiller les pieds : nettement plus dur sans bâtons, ce qui fait que je cherche quelques secondes si un passage au sec existe, sinon je me jette à l'eau.
=> Torrent du Dard => Cascade de l'Arcelin
Nous montons sur la rive droite du ruisseau avec à notre droite les aiguilles de l'Arcelin et à notre gauche le Moriond, puis l'Aiguille de la Vanoise. Le sentier est très varié, tant par le type de sol trouvé que par l'évolution du paysage, en se rapprochant plus ou moins de la rivière et en prenant de l'altitude. Cascades, sentiers aériens, fleuris***, herbeux, rocailleux, aquatiques, puis enneigés, tout y passe, mais rien me lasse (oublié la déception du parcours de repli). 2 gendarmes de la "haute" (montagne) surveillent cette longue procession : le 1° m'annonce une grosse demi-heure pour atteindre le col. Il a dû me confondre avec un chamois, ou Dawa Sherpa !!! Chaque "coureur" continue cette belle ascension en "marchant" plus ou moins vite suivant la fraicheur. En levant la tête, je vois Alain qui semble proche, mais il doit bien être 5-10' devant moi à l'allure où nous montons. Les soldanelles poussant à côté d'un reste de neige , une traversée de torrent, et me voilà surplombant la plaine où se trouve le lac des Assiettes. Un "névé-toboggan" me permet de glisser dans "l'Assiette" sèche, mais bien garnie de-çi de-là par de beaux silènes et gentianes, et surplombée par l'imposante Grande Casse.
=> Névé, Lac des Assiettes et Grande Casse
Un Allemand (ou Hollandais) nous encourage et nous indique le refuge à portée de vue, de mains et de pieds... en courant : ça faisait bien longtemps !!! (6h08 au refuge et 1h24 pour les +800m.)
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=> Ancolie => Lys Martagon
=> Soldanelle => Silène et gentiane
*** soldanelle : Pour épanouir le plus tôt possible ses clochettes aux pétales frangés, la soldanelle commence à se développer sous la neige et en perce la fine pellicule.
***Ancré dans le rocher par une longue racine, le silène acaule (sans tige) se protège des vents et constitue son propre humus à partir de la décomposition des petites feuilles des années précédentes.
*PLONGEON DE 1100m. POUR ATTERRISSAGE SUR PRALOGNAN...
Le ravitaillement tenue par 2 jeunes femmes se trouve dans une salle du refuge surchauffée par les coureurs. Plein d'eau, grignotage, merci, et un petit coup d'oeil en sortant sur le glacier du Vallonet et le Grand Roc noir (si je ne me trompe pas en regardant la carte IGN en tapant mon C.R.). Mirage, je vois des balises mobiles en partant du refuge : c'est des enfants qui jouent avec les fanions jalonnant le départ vers le Lac Long. La Grande Casse,l'Aiguille de l'Epena,les pointes de Glières,du Vallonnet et du Creux Noir : ces Géants à plus de 3000m. forment une sorte de cirque grandiose et magnifique. Au début de la grande descente, un kikou est à l'arrêt (Laurent05), assisté d'Akunamatata. Je me renseigne rapidement si c'est une crampe, mais le diagnostic est une entorse.
Au début de cette descente, je croise le brouillard qui monte, accompagnant quelques randonneurs, partis pour passer la nuit au Refuge. La navigation dans le brouillard n'est pas facile, heureusement je me trouve sur un chemin bien marqué. 2° chance, c'est celui de passer la pittoresque traversée du lac des Vaches sans brouillard : ç'aurait été vache de traverser celui-ci dans la purée de pois !!! Est-ce un petit Poucet "Géant"qui a semé ces petits cailloux qui nous permettent de marcher sur l'eau??? En tout cas, ce détail donne un sacré cachet au site déjà remarquable. J'avais oublié que le parcours du retour passait par ce lac que j'avais vu dans beaucoup de C.R. en photos.
Et le bouquet final continue, avec le passage du chemin entre les murets vers les chalets de la Glière, avec les dents de la Portetta en arrière plan.
Pour rajouter une touche musicale à ce festival, une spectratrice nous encourage de la voix et de la cloche !!! Je lache les chevaux dans cette descente infernale, double quelques coureurs, et improvise une magnifique figure juste après avoir coupé la piste de tout à l'heure. Un moment d'inattention, une racine, et me voilà en mauvaise posture,les ailes déployées, rattrapant la chute in extremis : résultat des courses un début de crampe au mollet et une douleur à l'aine (que je traine encore un peu 20 jours plus tard). Je reprends la descente un peu refroidi et vigilant, mais quand même sur un bon rythme pour moi. Passage en sous-bois,traversée de route et je vois par le hublot le village et la piste d'arrivée qui approche. Escalier, goudron, me voilà dans les rues de Pralognan, entendant le commentateur annoncé l'arrivée du coureur qui vient de me doubler. Que c'est bon cette dernière ligne droite avec une haie d'honneur de spectateurs applaudisssant. J'ai espéré voir mes 2 filles parmi les spectateurs pour me faire une arrivée familiale, mais elles s'éclataient à la piscine (A défaut, 1 des 2 est montée sur le podium de 1°supportrice de son papa...avec casquette kikou)
. Je retrouve Alain qui a fait une belle course en 6H.57', content de sa journée et pas "cramé"; idem pour moi en 7h.03'.
Direction camping et douches, avant de revenir dans le village pour se restaurer dans la salle polyvalente, et se balader en famille dans Pralognan, vers la statue du Bouquetin, emblême de Pralognan***. Fin de séjour tranquille avec soirée resto au camping, nuit presque blanche avec la fatigue, le bruit de la rivière et celui de la pluie, et le matelas à moitié dégonflé (en 2010, on loue un petit chalet dans le camping...). Le départ matinal sera sur la même longueur d'ondes et d'ondées, avec pliage de tente sous la pluie !
Passé la déception du parcours de repli, ce séjour à Pralognan a été agréable, et je note déjà pour 2010 (après une année vélo en 2009) le t.g.vanoise dans un coin de la tête. Merci une dernière fois aux organisateurs qui nous permettent de nous éclater dans ces beaux paysages !!!
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***Chronologie PRALOGNAN LA VANOISE (Site internet de Pralognan)
1860 La première ascension de la Grande Casse a été réalisée le 8 août par W. Mathews, M. Croz, E. Favre. À cette époque, le matériel spécifique à l'alpinisme (piolet et crampons) n'existait pas. Ils durent alors tailler 1100 marches dont 800 à la hache pour venir à bout de cette pente de glace.
1895 1er Grand hôtel
1897 Félix Faure, Président de la République , passe en revue ses troupes alpines et monte jusqu’au col de la Vanoise . Le refuge de la Vanoise prendra son nom quelques années plus tard pour lui rendre hommage.
1905 Création de l’Office du Tourisme
1912 Pralognan est un village qui doit son nom ... aux "prés éloignés" (pratolonginco). C'est par le décret du 27 novembre 1912 que ce village s'appelle PRALOGNAN LA VANOISE.
1916 Pralognan la Vanoise est classé « station climatique »
1937 1er téléski
1957 Téléphérique du Mont Bochor
1992 Jeux Olympiques d’hiver épreuves de « Curling »
* C’est une station savoyarde dont la tradition d’accueil touristique est plus que centenaire. En un siècle, elle a su innover dans de nombreuses activités de montagne. Pralognan-la-Vanoise est un des plus anciens villages de montagne. Les premières constructions date du XII è siècle. Cette authenticité se vit à travers les racines généralement locales du personnel d’accueil.
*les débuts du ski : En 1903, le facteur, Mr Rey, a la drôle d’idée de se déplacer sur 2 planches en bois qui glissent sur la neige. Il a récupéré cela de ses nombreux voyages et va très vite faire des émules. La 1ére course de ski aura lieu sur la piste du Barioz en 1904. Un tremplin de saut sera inauguré en 1920 et une patinoire naturelle avec un anneau de vitesse en 1930.
* le pastoralisme : Jusqu’au début du XIX ème siècle, Pralognan vivait seulement du pastoralisme . Nos anciens ont défriché cette terre, pour offrir à leurs bêtes les pâturages nécessaires et récolter le foin dont elles avaient besoin pour les longs hivers. La culture n’était pas aisée, seul le seigle poussait. A la fin du printemps, les hommes et les bêtes rejoignaient les alpages d’altitude : c’était l’emmontagnée.
De cette époque il reste de nombreux témoignages, l’arbé, les chalets d’alpage, les caves, les granges à foin, les chemins et une nature encore aujourd’hui « jardinée » par nos agriculteurs et leurs troupeaux.
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4 commentaires
Commentaire de millénium posté le 26-07-2008 à 21:36:00
MERCI pour ce splendide "reportage"....
Très belles images et "vécu" bien sympa.
BRAVO
Commentaire de agnès78 posté le 27-07-2008 à 12:14:00
quel plaisr de revivre cette belle course à ravers ton récit... BRAVO pour ta course. très contente d'avoir pu te croiser.
bises et à très bientôt
agnès
Commentaire de le Che 07 posté le 27-07-2008 à 18:42:00
Ce récit, ces photos, ce souci du détail, vraiment tu fais dans le très beau.
On progresse avec toi au rythme de tes mots (la fatigue physique en moins !!!!).
Merci pour cet excellent CR. (comme tes précédents d'ailleurs).
Un sacré travail : Bravo.
Et merci pour ce moment de partage...
Commentaire de akunamatata posté le 28-07-2008 à 12:50:00
Waouh !
je suis moins inculte au niveau fleurs de montagnes désormais, merci pour ce récit très bien fait sur tous points de vue.
On s'est croisé plusieurs fois effectivement notamment dans la montée de la vanoise, d'ailleurs j'ai plein d'images de toi en montée.
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