Communauté des sports d'endurance

Samedi 16 février

La matinée se passe en préparatifs divers, afin que tout soit prêt lorsque nous rentrerons de courir, vers 18h00, et que Pascale qui aura fort à faire avec les deux gremlins n’ait pas en plus à préparer l’apéro !

Dans le frigo du garage, la clairette est au frais, sur les tables les petits machins à grignoter n’attendent plus que l’ouverture de leurs emballages, les verres sont en place, la cheminée ronronne, à 11h00 tout est prêt ! J’avale vite fait une assiette de pâtes avant les enfants, car il est prévu de courir vers 14 / 15 h00 et je n’aime pas partir avec le ventre plein !

 

Les premiers à arriver sont Badgone, Martinev et Domid. Nous prenons un petit café ensemble avec Robin, qui a entrepris Christian sur le foot. Ca cause OL et Manchester dans leur coin !

 

Il fait beau, la balade s’annonce bien, la maison se remplit petit à petit, les kikous ne se perdent pas en route (Jack, le régional de l’étape, est là cette fois-ci, après le raté de Septembre !)

Laurence absente pour cause de grippe, forfait sur blessure (pas plus tard que la veille) de Defifranck et Crapahut26. Aie Aie Aie.

 

Et on se met en route dans les temps, sur le coup de 15h00, après un petit trajet en voiture à Saint Laurent du Pape, le point de départ.

Montée de 5 km vers le château de Pierregourde, très joli parcours en bord de rivière puis en colline, les kikous apprécient je crois.

 

Avec Franck, cela nous fait drôle de voir tant de coureurs à la fois sur ce chemin où nous sommes seuls d’habitude !

Au château Arnaud (Belet) sort les crêpes de son sac, parfumées à la mirabelle, encore une bonne recrue pour kikourou !

 

Trois coureurs prennent l’option « descente rapide en 5 km », dont mon filleul Guillaume, qui ferait mieux de rester avec nous pour préparer son marathon de Barcelone !

La suite du parcours, par la montée de la mort qui tue la vie est très agréable ; devant, les avions (Jack, Maria, Titifb), et derrière les photographes (Xavië) grâce auxquels nous avons aujourd’hui tous ces souvenirs visuels !

 

A la maison les douches se succèdent à un rythme élevé, les deux salles de bains sont réquisitionnées, l’appel de l’apéro serait-il si puissant ?

 

Nous dégustons plein de bonnes choses (n’est ce pas Sylvie !), puis Christian et Martine créent l’événement en distribuant des tas de petits cadeaux à tous. Et surtout, une très belle coupe pour moi, merci merci, fallait pas. La coupe rejoindra mon premier trophée kikourien, quelle fierté !

 

Pendant ce temps, mes deux monstres grignotent, grignotent, bref Pascale aura du mal à les faire manger après… !

 

Un peu de rangement, et direction le restau. A vingt minutes de la maison, ambiance « chasse » pour cette auberge en plein milieu de nulle part de la colline ardéchoise. Non non, merci monsieur, on ne prendra pas l’apéro, d’ailleurs on n’a presque plus faim… Ouh là, les plats d’entrées sont gigantesques, va falloir faire honneur à tout cela. Poisson, cuisses de grenouilles, sanglier en sauce, gratin (délicieux le gratin), ouf… Ce n’est pas de la grande cuisine, mais c’est copieux, nous sommes seuls dans la salle, 17 kikous ça fait du bruit ! On termine en liquidant leurs réserves de verveine, ils sont plus habitués à servir des digestifs manifestement !

 

Pour la journée de dimanche, c’est Petitjean qui nous guidera, dans les « Monts du matin », au-dessus de Rochefort-Samson. Ca jette hein ? ! Paspeur et Catherine dormiront chez lui, Françoise redescend sur Bollène avec les Lyonnais. Rendez-vous à 10 heures sur place !

 

 

Dimanche 17 février

Je propose à Pascaline un assortiment de confitures maison et de compotes boulot, puis la frangine arrive, et nous décollons vers le Vercors sud. Bien sûr, je loupe la sortie d’autoroute et on fait un petit détour pour rien, puis je rate le chemin dans Rochefort Samson, demi-tour. Pas la peine de m’offrir un GPS, je ne saurai pas le faire fonctionner, en général je m’arrange pour avoir un GPS vivant à ma droite, sur ce coup là merci Pascaline.

 

Il fait un temps, euh, très beau. Frais mais beau. Petitjean nous montre le départ : ça va grimper assez rapidement. On a vite fait de comprendre toutes les finesses, alors c’est vite parti.

Ca va monter pendant un moment, avec des sections plus roulantes et toujours de beaux point de vue. Comme la veille, on s’attend les uns les autres et on se sert des discours qui rompent avec le ton policé des MP et du forum. J’adore ça. D’ailleurs je livre moi même des éléments très personnels, comme l’a écrit Denis dans son CR (ceux qui veulent en savoir plus n’ont qu’à venir au prochain off).

Bien sûr, je fait un tout droit en pleine pente, Petitjean me hèle (oui, il vient pas me chercher par la peau du c…), et on arrive sur la crête, blanchie de neige. C’est beau comme du Verlaine. Le portable se rue sur une fréquence qui traine, et je reçois un SMS de Nono. Je tente de répondre, mais je tombe sur sa messagerie et sur une crotte de renard. Désolé Noëlle, mon message a du te paraître pour le moins confus !

 

Nous suivons les crêtes jusqu’à l’endroit casse-croûte idoine, mais nous faisons vite cependant car le soleil est voilé mais pas le vent… Christian nous sort une énorme rosette, délichieuse, monch, miam, slurp.

 

On fait des tours de magie, un groupe par ci, un groupe par là, et le troisième au milieu, et tout le monde se retrouve au même endroit. Dingue ! Je fais même à Denis le tour de la terre, euh…

 

Bien sûr, dans la descente, je me goure encore, je rate le cairn indiqué par Petitjean, troisième demi-tour de la journée. Elle est mal entretenue cette forêt, aussi, pleine d’arbres…

 

La descente, ah quand-même, finale est rigolote, on fait des petits virages dans les couches de feuilles mortes, puis Françoise se vautre, j’allais dire comme d’hab’. Une belle galipette genre soleil avec un beau trou dans le collant et un doigt tordu. Dommage de gâcher une belle descente comme ça ! Moi je fayote, je reste sagement derrière Petitjean, je voudrais pas m’emballer à nouveau une cheville. Xavië prend moult photos, on pause un coup, ah tiens ça remonte, le long de la route. On sent comme un soupir parcourir la troupe. Petitjean rigole.

 

Aux voitures on se change vite fait (ça meule un peu quand-même), et je sors la glacière. Ben, quoi ? Ben oui, avec de la bière, du rouge, du panaché, des gâteaux, les crêpes d’Arnaud, bref plein de bon trucs qu’on liquide à toute allure.  La rosette bougeait encore, on l’achève…

 

C’est déjà l’heure de se quitter, alors à quand le prochain ?

Petitjean en annonce un, moi de même, y’a celui de Jérôme en Italie, celui de Benos-Oly… Les off, c’est trop bon, mangez en !

 

Et puis, on ne fait pas que manger et boire : en entrant les deux sorties dans mon cahier, je me rend compte que grâce à Petitjean je boucle les 400 bornes et les 25000 D+ depuis le début de l’année. Je m’étais fixé entre 10 et 15000 par mois pour la prépa UTMB, je suis dans les clous. A bientôt Petitjean, et à bientôt Béné et Laurence !