L'auteur : dbouriot
La course : Paris-Brest-Paris
Date : 20/8/2007
Lieu : Guyancourt (Yvelines)
Affichage : 6706 vues
Distance : 1230km
Objectif : Objectif majeur
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Un chemin de mille lieues commence toujours par un premier pas (Lao-Tseu)
Je fais encore confiance à mon vieux vélo Pierre Perrin fait sur mesure en 1997 pour Paris-Brest-Paris. Je le trouve particulièrement confortable. C’est amusant de constater qu’il fait démodé même dans les coins les plus reculés du Massif Central. « Il ne date pas d’aujourd’hui, ton vélo ! » me lance un cyclo local avec qui je monte le Mont Aigoual.
J’ai équipé le guidon de mousse pour absorber les vibrations.
A l’arrière j’ai mis un pneu de 25 mm pour plus de confort.
Suivant les conseils de Jean L, j’ai choisi le départ de 20h00. C’est le délai le plus court (80 heures) mais j’avais terminé avec 10 heures de marge en 1999. L’avantage, c’est que ça doit être aussi le départ le plus rapide (en peloton il « suffira » de rester dans les roues). Si je tiens un rythme raisonnable, je devrais éviter les queues aux contrôles.
Je vais profiter de tous les contrôles pour prendre un plat de sucres lents (pates, riz ou sucre lent), un coca ou thé glacé, une tartelette ou flan. Au minimum, chaque contrôle me coutera 30mn (contrôle, ravitaillement , éventuellement café, toilettes, préparation bidons, petits réglages matériels, petits bobos, application pommade …), ça peut prendre facilement une heure si il y a un peu de monde ou des petits trucs à faire (réglages, habillement, soin, toilette, etc …). A rajouter les temps de repos si nécessaire.
Le plus loin possible (jusqu’à Brest) je dois essayer un maximum de rouler en groupe, ne pas refuser les relais mais plutôt rester dans les roues. Après Brest, plus tellement de stratégie, ce sera sans doute dur de trouver des groupes.
Pour le repos /sommeil, je ne prévois pas de m’arrêter dans les dortoirs. Quand je sentirai une grosse envie de dormir sur le vélo qui m’empêche de progresser normalement, je sortirai la couverture de survie pour trouver un coin pour m’allonger et me reposer brièvement. Plusieurs arrêts assez courts plutôt qu’un stop long.
Je n’ai pas de vrai tableau de marche mais je vais profiter de mon expérience de 99 (de mémoire alors que je dois avoir un carton de controle quelque part) pour situer ma progression. J’ai aussi noté les heures de fermeture des contrôles. En 1999, j’avais terminé en 69h23mn avec un problème d’éclairage qui m’avait un peu retardé.Cette année j’ai d’assez bonnes sensations je devrais pouvoir améliorer mon temps de quelques heures : 65 h au mieux, disons plutôt 67 h. L’objectif principal reste quand même de terminer dans les délais mais il faut s’accorder une marge en cas d’imprévu.
Fabrice est passé me chercher à 18h00. Vers 18h30 nous sommes sur place. Je fais tout de suite la queue pour la vérification des vélos (symbolique). Il y a déjà beaucoup de monde et je me retrouve de justesse dans la dernière vague qui partira à 20h30. Ce n'est pas grave, j'ai tout mon temps. L'attente ne me semble pas trop longue, j'ai la chance de repérer quelques connaissances dans la foule des cyclistes et surtout mes amis Jean et Norbert. Parmi ceux qui viennent encourager les randonneurs il y a aussi Sylvie et Daniel, Lionel est là également, Denis et Lara sont perdus dans la foule. Daniel nous a même préparé une tarte aux pommes, génial ! Le temps passe vite et je suis presque détendu quand il faut dire au revoir et partir.
Comme la pluie ne s’arrête pas je commence à penser à l’abandon. Dans la journée, ce déluge, c’est gérable mais la nuit et avec la fatigue qui va forcément arriver qu’est-ce que ça va donner ? Ca me paraît insurmontable. Je crains aussi les blessures provoquées par les frottements des vêtements humides. J’imagine des stratégies pour déguiser cet abandon en passage aux contrôles hors délai. Les contrôleurs aussi sont inquiets, ils sondent le moral des cyclos. Je commence à envier les cyclos qui ont une voiture d’assistance : c’est beaucoup plus facile pour eux, ils peuvent se changer quand ils veulent, ils me narguent avec leur vélos 5 kg plus légers et en plus certains se font même suivre sur la route (strictement interdit). Je crains que l’assistance ne fasse la différence dans des conditions difficiles et que les « autonomes » ne soient contraints à l’abandon par manque de vêtements de rechange.
Finalement comme je ne suis pas encore vraiment en difficulté, je décide d’aller jusqu’à Brest voir le temps qu’il y fait et puis d’aviser ensuite. Et puis ça ne roule pas si mal et j’ai de bonnes sensations. Il y a des groupes que j’essaye d’animer en prenant des relais de bon cœur (en plus j’évite les projections). Les côtes de Bretagne se succèdent mais je suis dans le rythme.
Enfin un peu après Loudéac, la pluie cesse. Ca aura quand même duré 150km soit 7 bonnes heures.
C’est à peu près à ce moment que nous croisons le premier groupe qui est déjà sur le chemin du retour. Ils doivent être une quinzaine avec déjà un gros écart sur les suivants.
A 20h30 je fais le compte des km parcourus en 24 heures : 504 km, nouveau record pour moi.
La matinée commence avec de fortes émotions. Entre Plounevez-Quintin et Corlay, il y a beaucoup de circulation et j’ai l’impression que ni les camions ni les voitures ne respectent les limitations de vitesse. En plus il y a un fort vent de côté avec des raffales. Comme un premier camion m'a doublé alors que je revenais sur un vélo-couché et que j'ai vu le vélo-couché faire un écart d'un mètre, je me suis méfié. Lorsque j'ai entendu un deuxième monstre arriver sans ralentir je me suis bien rangé, roulant sur la ligne blanche qui limite la route, le camion en a profité pour passer sans ralentir ni faire semblant de s'écarter (il y avait une voiture en face) et là je me suis cramponné à mon guidon mais j'ai senti une énorme aspiration (heureusement qu'avec mon vélo et mon matériel j'approche les 110kg). A peine remis, un autre camion arrive en lançant un grand coup de corne, alors là je n'ai pas pris de risque , je me suis jeté sur le talus. A cet endroit j’aurais aimé voir des gendarmes et des radars pour calmer un peu les autres usagers de la route.
Je roule un peu en groupe avant Loudéac mais les côtes et une forte averse désintègrent rapidement ce groupe.
Au contrôle de Loudéac, je remarque sous un préau des sacs bien rangés avec un numéro. J’avais déjà vu ça à l’aller et ça m’intrigue. Est-ce que j’aurais loupé quelque chose ? L’organisation proposerait donc de laisser un sac à Loudéac (endroit stratégique à 450 et 773 km). Après enquête, cela n’a rien à voir avec l’organisation mais ressort d’une initiative « privée » des Américains. Ca commence à m’énerver un peu surtout que j’ai les pieds mouillés dans mes chaussettes depuis plus de 24 heures et que je n’ai changé que de cuissard.
Après Loudéac comme après chaque contrôle, il est difficile de reconstituer des groupes car il n’y a plus assez de cyclos. C’est ainsi que je me retrouve encore seul alors que la forme est revenue. Pendant longtemps je vois quelqu’un loin derrière et un autre cyclo loin devant. Je fais l’effort pour regrouper tout ça mais je n’arriverais pas à m’entendre vraiment ni avec le danois ni avec l’allemand et un arrêt à un contrôle secret remet tout en cause. 20 km avant Tinténiac, il y a quand même un bon groupe qui me rejoint, les côtes sont montées en puissance et je suis étonné de pouvoir suivre facilement. Est-ce bien raisonnable ? Je relâche pour arriver à Tinténiac (858 km) en souplesse.
Après Tinténiac j’encourage systématiquement les derniers cyclos qui vont encore vers Brest et qui doivent être hors délai.
A quelques km de Fougères, je ressens une douleur insupportable aux pieds. Comme je ne veux pas m’arrêter si près du contrôle, je déclipse mes chaussures des pédales et je pédale avec les talons. Ca faisait longtemps que je ressentais quelque chose aux points d’appui de la pédale mais petit à petit ça s’est dégradé jusqu’à faire très mal. Au contrôle, je vais voir les secouristes qui ne sont pas étonnés. Comme beaucoup d’autres, j’ai la peau blanche sous les pieds, presque prête à se décoller. Je change de chaussettes, met de la pommade (prévue pour la selle), fait un peu sécher les chaussures.
Je suis arrivé à Fougères (912 km) avant 20h30, j’ai donc parcouru 409 km pendant les dernières 24 heures. Il ne reste plus que 300 km et 30 heures de délais. De mémoire en 99, j’étais arrivé à Fougères à la tombée de la nuit, soit une bonne heure plus tard …
A 7 h, il fait un peu jour et la pluie s’est arrêtée.
Même si cette nuit m’a secoué physiquement et moralement, je ne perd pas de vue l’objectif, je dis adieu aux clients du café (il y en a un qui note ma plaque de cadre pour « voir si j’arrive au bout », pour moi, c’est évident, je ne me pose même plus la question).
Jusqu’à Mortagne, mon rythme est redevenu presque normal (pas extraordinaire mais ça avance) avec quand même quelques pauses.
Au contrôle de Mortagne (1082 km), Il est encore assez tôt , je sais que j’ai toute la journée pour faire 150 km. Je ne vois plus ce qui pourrait m’arrêter. Pour la première fois depuis le départ, il y a même du soleil, ça me réchauffe, je change de maillot et je me met en court, c’est ça le vrai vélo ! Il y a deux bonnes côtes après Mortagne, c’est curieux comme je ne les avais même pas senties à l’aller. La je les monte tranquillement et puis je prend la première roue qui passe comme me l’a conseillé Fafa au téléphone. Seulement nous formons bientôt un petit groupe de 4 et les relais sont vraiment appuyés. Je me contente de rester dans les roues parce que je ne veux pas exploser tout de suite. Les côtes sont finies mais le vent est maintenant fort et défavorable. L’arrivée sur Dreux (1156 km) par un plateau désolé est interminable.
A ce dernier contrôle, l’ambiance a changé, on sent les cyclos plus décontractés, on prend même un peu son temps comme si on voulait encore profiter des derniers moments de cette randonnée. Je fais pour la première fois un brin de toilette : je me passe la tête sous le robinet pour ne pas faire trop peur à ceux qui seront venus m’accueillir à Saint Quentin.
Au départ de Dreux je me trouve dans un gentil groupe. Tout le monde s’attend, on roule tranquille. Ca discute pas mal et le parcours est devenu plus agréable, le vent n’est plus tellement gênant. En fait ce groupe est trop tranquille. Je m’endors un peu. Je préfère alors m’arrêter pour soigner mes pieds. C’est curieux d’observer que tout va bien ou mal en même temps. Quand je ressens la fatigue, j’ai les jambes qui me font mal, les pieds aussi, je ne tiens plus sur la selle et j’ai envie de dormir, je ne tiens pas le rythme des autres cyclos. Quand ça va bien, toutes les douleurs disparaissent, j’ai l’impression d’avoir la même forme qu’en partant, de pouvoir encore rouler pendant des centaines de km, etc… Pour moi, c’est bien la preuve que c’est la tête qui commande tout. Se croire arrivé trop tôt serait une grave erreur. Il faut absolument rester dans la course jusqu’au bout. Un coureur vient discuter avec moi, c’est drôle de voir que PBP impressionne même les cyclos les plus assidus. A l’entrée de Saint Quentin, un panneau indique l’arrivée à 15 km. Je calcule rapidement que je vais finir dans les mêmes temps qu’en 99. Je décide alors d’en mettre un coup pour viser une amélioration même symbolique. En respectant les feux, je finis à fond dans Saint Quentin. Pour fêter l’arrivée il s’est remis à pleuvoir assez fort mais ça ne me gène plus. Ce coup de fouet des 15 derniers km me permet de finir dans une bonne phase. Je termine sans émotion particulière comme si je rentrais d’une sortie normale. A l’arrivée, je suis accueilli par les mêmes qu’au départ : Fabrice, Sylvie, Denis, Daniel. Curieuse impression en terminant cette boucle. Il s’est passé tellement de choses en 3 jours, certains moments sont déjà confus et en même temps je retrouve les mêmes personnes au même endroit et à la même heure.
Je n’ai pas de vrais bobos mais quelques sensations bizarres : la bouche pâteuse avec une perte du goût, des dents sensibles. Je n’ai pas perdu de poids (un kilo mais vite repris et même mieux). J’aurai les pieds gonflés et légèrement ankylosés pendant quelques jours. Je suis guéri du vélo pour plusieurs semaines. Mais dans la tête, c’est l’euphorie, je ne sais pas comment je vais pouvoir attendre le prochain PBP.
A propos de l’organisation, je trouve que l’inscription est plutôt chère (90€) pour les services proposés ( le contrôle électronique, le fléchage, les plaquettes de présentation, le buffet de clôture le vendredi mais il faut avoir gardé des réflexes pour manger du gâteau)
Tout le reste est « sous-traité » aux clubs et municipalités d’accueil. Il faut savoir que les ravitaillements, douches et dortoirs sont à payer en supplément de l’inscription. J’ai dû dépenser ainsi environ 80 euros.
Avec le prix d’inscription, j’aurais surtout aimé avoir le droit de déposer un petit sac pour me changer à Loudéac par exemple. Je ne peux m’empêcher de comparer avec l’Ardéchoise où pour 160 € on a 2 nuits en gîte demi-pension et le transport d’un sac, des ravitaillements pendant 3 jours.
Pour la sécurité, il y a des postes de secours et de soins à chaque contrôle. Seulement on a parfois l’impression d’être lâchés sur certaines routes sans avoir prévenu les autres usagers (automobiles, camions). Ca devrait être possible d’encadrer aussi un minimum la circulation routière (gendarmerie, radars).
Je suis quand même inquiet pour l’avenir de PBP parce que le club organisateur voudrait se désengager et je crains une exploitation peut-être plus professionnelle mais surtout plus commerciale dans le futur.
Pour finir, une citation de mon ami Thierry au retour d’une sortie particulièrement pluvieuse à mon avis : « Finalement on a eu de la chance avec la météo : on n’a pas eu de pluie ! »
J’y pense à chaque fois que je roule sous la pluie et ça m’aide …
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9 commentaires
Commentaire de Khanardô posté le 20-09-2007 à 21:04:00
Respect...
Merci pour ton récit !
Commentaire de JLW posté le 20-09-2007 à 22:16:00
Merci dbouriot pour ce magnifique récit tout en humilité mais plein de réalisme et de sensibilité pour une épreuve hors du commun comme l'est l'UTMB pour les coureurs à pieds. J'ai un pote coureur-cycliste qui en était à sa 3ème participation cette année et j'ai pu assister un peu à sa préparation qui est vraiment impressionnante. Je suis vraiment content que tu nous fasses partager cette aventure qui mérite tout notre respect.
Commentaire de robin posté le 21-09-2007 à 10:33:00
Waouh !
Comme Khanardo , un seul mot : respect
Vraiment tres impressionné.
Merci pour ce récit
j'ai bien aimé la photo du panneau " liste de mes courses "
Rajalta connait pas !
Commentaire de dbouriot posté le 22-09-2007 à 10:32:00
Rajalta: course des frontières, traversée de la Finlande de la Russie à la Suède. Ca dure une semaine en ski de fond technique classique sur des pistes damées pour l'occasion et ça a lieu en mars. Pour l'instant je n'étais pas prêt techniquement parce que les étapes sont un peu longues (40 à 80 km).
http://rajaltarajallehiihto.ranua.fi/?deptid=9559
Commentaire de philkikou posté le 22-09-2007 à 16:05:00
DANTESQUE !!! surtout avec les condi=tions météos...je pense qu'on peut comparer cette épreuve tant au niveau préparation (physique et mental) que course à l'utmb ou la réunion...discuté sur l'ardéchoise avec un"papy" qui préparait comme vous paris brest paris...en participant sur 3 jours..j'étais (et je suis ) impressionné => chapeau !!!
Commentaire de robin posté le 24-09-2007 à 11:18:00
Merci pour les infos
robin moins ignorant maintenant
Commentaire de Bubaii posté le 26-09-2007 à 20:06:00
Salut Dominique,
Quelle aventure ton PBP dans des conditions pas vraiment au top pour le vélo.
Quel courage pour affronter une épreuve comme ça ou il faut le physique mais aussi comme tu l’as souligné, un mental terrible.
J’avais fais Paris-Nice avec toi en 2006 et, au cours des étapes, je me disais, il est costaud le Dom, avec son grand gabarit il grimpe les cols comme un poids plume.
Le PBP, ça forge !!
En lisant ton récit, on a vraiment l’impression de vivre l’aventure, superbe récit, je pense que tu détrônes Michel qui pourtant est un maître en la matière.
J’ai noté qu’à aucun moment tu as eu besoin de la crème solaire…
Tu dis, pas d’émotion à l’arrivée ? T’es vraiment blindé, Dom.Moi j’aurai versé quelques larmes…
Chapeau bas, Monsieur Dom.
Alain.
Commentaire de dbouriot posté le 27-09-2007 à 18:24:00
Salut Alain,
J'ai lu ton commentaire, très sympa.
Le mental, tu le sais comme moi c'est assez facile de l'avoir le jour J, mais c'est plus dur de le garder pendant toute la préparation et puis surtout après.
Avoir fini ce sacré truc ne m'empêchera pas de craquer au moindre vent contraire mais je crois quand même que ça va me donner un peu d'expérience. Après ça, je saurai que j'ai survécu dans des conditions un peu difficiles et je devrais pouvoir affronter les éléments avec sérénité mais je sais aussi qu'en la matière rien est acquis …
Le PBP, ça forge ! Tu as raison de dire ça. J'ai remarqué depuis longtemps que les parisbrestards avaient une attitude un peu particulière sur le vélo, un genre de force tranquille. Il y a parfois des mauvais moments à passer mais ils savent que ça va revenir. Et inversement quand ça rigole, ils se doutent que le coup de buis peut arriver très vite. Il me semble aussi qu'ils sont un peu plus solidaires sur la route et ça se vit très fortement au cours des brevets longues distances. C'est pour ça que j 'ai eu envie de faire PBP et j'aimerais être à la hauteur de cette sorte de confrérie.
Tu as encore raison de dire que ça méritait quelques larmes. Je pense que j'étais mur pour ça mais j'ai été distrait par une préoccupation chronométrique et je le regrette un peu maintenant.
J'espère qu'on aura encore l'occasion de rouler ensemble sur ParisNice mais j'ai l'impression que j'ai perdu un peu de facilité en côte cette année.
À bientôt,
Dominique
Commentaire de marco1965 posté le 30-04-2008 à 12:14:00
bravo a toi pourrais tu me renseigner comment je doit faire pour m inscrire pour cette course que je reve de faire je t envois mon mail (spectra1965@hotmail.com) merci et encore mes felicitation je suis de belgique marc noel.
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