En cette veille du 15 août j’ai programmé depuis longtemps de faire la Marinade à Ste Marie de la Mer à 10 minutes de chez moi. 

En fait l’an dernier j’y avais réalisé ma meilleure performance de l’année  et en plus j’avais trouvé l’ambiance vraiment excellente grâce à un public très présent. 

Cette année je m’y rendrai avec Moumie (comme l’an dernier) à la différence que cette année j’aurai la journée de travail dans les pattes.  

Je sais bien que mon objectif est quasiment irréalisable car je sens bien que je suis loin de mon niveau de l’an dernier.En tout cas je ferai du mieux que je peux pour m’approcher de mon chrono précédent. 

En sortant du travail je passe chez moi pour me changer et je pars aussitôt en direction de Ste Marie pour retirer mon dossard.

J’arrive sur place à 18h00 pour un départ à 19h00 

En arrivant à la table d’inscription, je prends le dernier bulletin d’inscription de la table et vais chercher mon précieux dossard.

Précieux car tout le monde n’aura pas eu ma chance (Moumie y compris). 

En faisant la queue pour avoir mon sésame j’entend les bénévoles dire que le quota maximum de coureur allait être atteint (effectivement limite à 600 coureurs et j’ai le dossard 584 !!!) 

Aussitôt j’appelle Moumie pour savoir où elle se trouve et l’avertir de la limitation des places. 

Quand elle arrive il est hélas trop tard et les gens repartent sans dossards depuis 5 bonnes minutes. 

Evidemment elle est furax et je la comprends car je sais que cette course lui tenait à cœur.

Tant pis, elle fera la course sans dossard même si psychologiquement c’est pas pareil. 

En partant s’échauffer, on tombe sur Pierre un pote du club qui parle avec un couple d’ami. 

Bon le temps de faire un petit échauffement gentil car il fait très chaud (même en front de mer) et on décide de se rendre au départ. 

Il y a un monde impressionnant avec 600 coureurs officiellement et entre 50 et 100 coureurs sans dossard. 

Je suis arrivé trop tard et je me trouve du coup assez loin de la ligne et pas moyen de m’approcher tant on est serré. 

A 19h le départ est donné et je mets 20 secondes pour passer la ligne sans compter le slalom pour éviter les coureurs beaucoup plus lents. D’ailleurs je rejoins le point de vue de Zak (cf son CR de Buies les baronnies) à savoir pourquoi tous ces coureurs se mettent tout devant alors qu’ils n’ont pas le niveau !!!

Si chacun se mettait à la place qui lui correspond dans le peloton, il y aurait sûrement moins de bousculade et donc de risque de chute.

Mon point de vue peut en choquer certains mais quand on passe le 1^er km à zigzaguer entre tous les coureurs c’est pas cool. 

Bref, il y peut-être une raison que je ne saisis pas et de toute façon je ne peux rien y faire alors… 

Donc pendant un bon km j’essaye de me frayer un chemin entre tout  ce monde ce qui me fait perdre de précieuses secondes en vue de mon objectif déjà assez difficile comme ça. 

Je passe le km1 en 4’20 et je décide de garder ce rythme qui correspond à mon ambition si on enlève les 20 secondes perdues au départ. 

Le départ longe le front de mer et du coup il y a énormément de spectateurs qui nous encouragent.  

Je me cale avec un groupe de coureurs et reste parmi eux en pensant avoir la bonne allure. 

En passant les 2 et 3 ème km je me rends compte que j’ai perdu du temps et je tente de le récupérer en accélérant un peu. J’arrive ainsi à reprendre quelques places jusqu’à l’arrivée. 

Le parcours ne présente pas de difficulté particulière si ce n’est le nombre assez important de virages ce qui casse un peu le rythme. 

Il y a du public sur tout le parcours avec 2 passages avec brumisateurs et douches qui sont les bienvenus avec la chaleur d’aujourd’hui. En plus de ça certains restaurateurs ont la bonne idée de nous mouiller avec leur tuyau d’arrosage. 

J’arrive enfin sur le dernier km où je sais déjà que je ne réitèrerai pas mon temps de l’an dernier.En tout cas j’ai bien l’intention de tout donner et de prendre quelques places avant d’en finir. 

A 500m de la fin le public est énorme et ça crie de tous les côtés, c’est vraiment excellent et ça donne des ailes. 

J’en profite pour revenir au niveau d’un coureur qui ne veut pas se laisser passer, du coup je sais que ça va se jouer au sprint. 

A 200m de l’arrivée il déclenche une accélération que j’estime un peu prématurée et je me contente de me mettre dans sa foulée avant de fournir mon effort à 100 de la ligne. 

Là le public me porte littéralement et malgré les points de côté et la fatigue je parviens à m’arracher et à le doubler pour finir 4 secondes avant lui.  

A son arrivée, je lui tape dans la main car le duel s’est joué à la loyale et je me suis bien amusé dans ce finish. 

Je termine 76^ème sur 596 arrivants en 41’20 soit près d’1 minute de plus que l’an dernier.

Je ne suis pas vraiment déçu car je savais bien que ce serait quasi impossible de faire aussi bien que l’an dernier. 

Je dois même avouer que je suis presque content car ça me fait un temps de moins de 41’ sur 10km ce que je n’avais plus réussi à faire depuis pas mal de temps. 

Aussitôt arrivé je repars chercher Moumie (pour changer) que je retrouve vers le km 9. Elle est assez fraîche (faut dire qu’elle n’a pas forcé la feignante ) et arrive à accélérer sur la fin. 

Par contre étant donné qu’elle n’a pas de dossard, l’organisation l’empêche de passer la ligne et elle n’aura donc pas de temps officiel. 

Les ravitos sont aussi bien garnis que l’an dernier avec pastèques, melons, melons d’Espagne, fruits secs, eau, coca, jus d’orange et le sandwich offert aux participants.  

Cette course est toujours aussi bien et mérite son succès.L’an prochain on essaiera quand même de s’y prendre à l’avance pour avoir tous les 2 un dossard. 

Le premier termine en 31’09 et la première féminine loin devant moi termine en 36’03 et à la 19^ème place au scratch , il s’agit de Carmen Oliveras qui a sans doute fait cette course un peu en dedans sachant son niveau réel (environ 33’ sur 10km). 

Ma prochaine course sera dans le Gard suite à l’invitation de Caliméro aux  foulées des vignobles à Pont St Esprit. Nous devrions y retrouver Zak et éventuellement d’autres kikous locaux s’ils sont motivés.