L'auteur : La Tortue
La course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise
Date : 1/7/2007
Lieu : Pralognan La Vanoise (Savoie)
Affichage : 2767 vues
Distance : 72km
Objectif : Pas d'objectif
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yo les gaminous !
Il est 4h45 du matin, ce premier juillet lorsque je rejoins la zone de départ du TGV, au pied de la vasque éteinte de la flamme olympique d’Alberville 92. S’il n’y avait pas tous ces traileurs en tenue de combat, j’aurais du mal à croire que je vais m’attaquer à 72 bornes de montagne. Je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout dans la course. Déjà la veille, en arrivant à Pralognan, j’étais bien content de retrouver tous les zanimos à l’AAB organisée par les kikoureurs, mais je ne me projetais absolument pas dans la course. Rarement j’ai été aussi zen, voir insouciant avant une course…
Je vous passe mes pérégrinations depuis jeudi matin, départ de Nantes avec l’Ecrevisse pour un voyage à Marseille puis Lyon, puis récupération de la Castor Family à Albertville car le castor senior, tellement concentré sur sa course du lendemain a confondu le mazout et le sans plomb ! mouarf !!!!! Bref, rien n’a été fait dans cette avant-course pour que je me concentre sur mon affaire. Et ce n’est pas en faisant méticuleusement mon sac la veille au soir à partir d’une check liste que je compte bien appliquer à l’UTMB que la concentration me vient. Pire, je dors comme un bébé, alors que d’habitude j’ai toujours du mal à trouver le sommeil la veille de ces grands RV. Bref, je suis zennnnnn !
Je retrouve quelques minutes avant le départ quelques zanimos et pan, à 8h précise les 500 traileurs partent à l’assaut du Col de la Vanoise. Ma stratégie du jour : aucune ! juste finir sans trop de bobo pour pouvoir continuer à m’entrainer dans les jours qui suivent. Pour sortir de Pralognan, je suis avec le Dino et le Lapouneur, et nous talonnons le blueb qui m’a l’air bien en jambe. Je me sens vachement bien, et je me laisse emporter par le rythme des coureurs qui m’entourent. ça grimpe sec et pourtant on rigole et on discute et mine de rien, on se retrouve tous les 3 au lac des vaches en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. J’ai le sentiment de partir beaucoup plus vite que d’habitude, mais je me sens assez facile et je ne m’inquiète pas trop. Passage au refuge de la Vanoise en 1h42 ! Quoi !?? 1h42, mais ça me fait près de 700m de D+ par heure ! Jamais je ne suis monté à cette vitesse. Au mieux, je fais du 500m D+/h. Bof, pas de problème, je suis même pas essoufflé. Je ne m’arrête pas au ravito car j’ai largement assez d’eau pour rejoindre le refuge suivant et j’ai encore mon petit dej qui me suffit.
Après le col, le parcours est assez plat, voir légèrement descendant, et je me mets à courrotter gentiment. Et puis brusquement, alors que tout va bien, je sens un coup de mou terrible dans les cuisses. Impossible de relancer, les kilomètres me paraissent interminables et le paysage semble figé autour de moi. Bref, je suis planté. Je vois s’éloigner le dino et le lapouneur qui n’ont pourtant pas haussé de rythme, mais je suis sec ! J’arrive au refuge de l’Arpon en 4h10, soit 5’ avant le temps que j’avais prévu, mais vu que j’avais plus de 30’ d’avance au refuge précédent, c’est dire le ralentissement que je viens de subir. Au refuge, je suis cuit comme si j’avais déjà fait 60 bornes à donf. je suis même obligé de m’assoir pour remplir ma poche à eau. Je m’alimente et je repars pas vaillant du tout au bout de 8’. Jusqu’au refuge suivant, il n’y a pas de grosse difficulté. On est souvent sur un sentier balcon qui domine la vallée, et je suis toujours aussi mal. Je ne ralenti plus, mais je suis toujours naze. Je commence à me demander si je vais être dans les temps pour la barrière horaire de 13h et pour la première fois de ma vie de coureur l’abandon me traverse l’esprit pendant de longues minutes. Abandon, ce mot est inconcevable et j’en viens à espérer presque de me faire sortir par une barrière horaire.
Passage technique
Il me faudra 3h10 de calvaire pour couvrir les 15 km qui séparent les 2 refuges. J’arrive à 12h30 au refuge de Plan sec à la mi-course, soit 30’ avant la barrière. L’idée d’abandon m’est sortie de la tête mais je ne suis vraiment pas joyeux ! Je suis résigné à l’idée de galérer comme ça jusqu’au bout en me disant que ça me fera toujours un bon entrainement pour l’utmb, et que je vais me contenter de gérer les barrières. Mais, oh magie du sport, je retrouve là, en train de se marrer et faisant un boucan d’enfer et plaisantant : le toutou, le lapouneur, le dino et le Gé. Ah mes amis ! que ça m’a fait du bien de vous voir là ! Je pensais être complètement à la ramasse loin derrière vous. Je me dépêche de faire le plein et de m’alimenter et zou nous revoilà parti tous les 5 vers le refuge de l’orgère. A ce moment, j’ai retrouvé un peu de guiboles (effet psychologique indéniable du zoo) et je préfère trottiner dans les descentes, quitte à prendre quelques mètres d’avance sur mes petits camarades qui me rattrapent bien vite dans les montées.
En montant le col du barbier
Dans la montée du col du Barbier, je vais à nouveau lâcher prise. Le dino, le toutou et le lapouneur s’éloignent irrémédiablement, mais le Gé, pas bien du tout non plus à ce moment là reste dans mes parages. C’est à ce moment là que, quelques mètres plus loin, s’étale de tout son long une charmante traileuse que je double et redouble depuis le matin. Sa position m’inquiète car elle est tombé la tête en avant et n’a pas eu le temps de mettre les mains. Elle est « coincée » dans une ornière, face contre terre, les bras le long du corps et je « vole » à son secours, une carte de visite à la main, car si c’est le ratelier qui a amorti le choc, il va y avoir du boulot façon Jalabert à Armentières ;-) Trop tard, son petit copain qui était quelques mètres devant est déjà à son chevet. Rien de grave en tout cas, la miss en est bonne pour une jolie frayeur et quelques égratignures. On reprend plus loin le dino qui à les boyaux qui font des nœuds et qui arrose les rhodos à la barre de céréales pré-digérée. On crie sur la colonne de traileurs pour stopper plus haut le toutou qui possède des gels. L’info circule tant bien que mal et nous opérons la jonction. Le dino a une drôle de couleur, mais je verrais pire tout à l’heure... Il s’assied sur une pierre au milieu du chemin et après de longues minutes, retrouve un peu de force pour repartir. Le toutou et le lapouneur nous relarguent très vite, et nous restons, Gé et moi avec le Dino. Un coup d’œil à mon road book, il reste 400 m de D- puis 200m de D+ et encore 100 m de D- avant le prochain ravito. On avance plus beaucoup et à ce rythme, je nous vois pas passer la barrière horaire. Le dino n’est pas au top, mais il a gardé le gel du toutou dans le bide et il semble pouvoir se débrouiller sans nous.
On attaque la descente du col du Barbier avec le Gé sous la flotte. J’ai à nouveau un peu de canes, on rattrape et dépasse toutou et lapouneur et on arrive au refuge de l’orgère beaucoup plus vite que prévu à 15h15, soit 45’ avant la barrière. Si on avait su, on aurait attendu le dino. Au refuge de l’Orgère, c’est un peu le binz ! la table du ravito est dévastée et il n’y a plus de bénévole. Je dégote quand même quelques tranches de pain de mie mouillée. J’en mange une mais c’est vraiment dégueulasse. C’est à ce moment que je me rends compte que le ravito a été déplacé à l’intérieur du refuge ! je suis pas vraiment lucide sur ce coup là ! Je fais le plein et je repars vers la dernière difficulté : le col de Chavière, 1000m de D+ d’une traite et un bénévolle qui me décrit parfaitement la montée : 1 première partie raide (500 D+), 1 long faux-plat d’approche (100D+) et 1 dernier coup de cul de 400m D+ environ. C’est parti….
Je suis pas super brillant, mais motivé à l’idée d’en finir. Mais, je suis tellement peu lucide que je loupe le sentier. Heureusement un promeneur me guide vers le bon chemin, je coupe à travers la pente, rejoins un peu plus haut la bonne piste. Avec ce détour, je ne sais plus où sont mes zanimos. Je pense être devant car j’ai vraiment pas trainé au refuge mais je ne sais pas du tout de combien je me suis rallongé et s’ils ne sont pas passé devant moi ! J’y vais doucement, et vu ma vitesse du moment, j’estime à 2h30 le temps nécessaire pour atteindre le sommet. Je décide de m’arrêter toutes les 30’ pour m’alimenter et souffler un peu. La tactique est bonne, et j’arrive comme ça sur une masse sombre affalé au milieu du chemin : c’est qui ???? mais, c bien sur…..le dingo, qui comme à chaque course à laquelle nous participons ensemble se fait son gros coup de barre. Le dino tout à l’heure avait pas un belle couleur, là le dingo, c’est pas descriptible. Il est à la fois blanc et vert ;-) Il me dit qu’il va repartir avec moi ! ok, mon grand, mais on y va tout de suite parce que ça commence à cailler et l’orage menace. Je fais 100m me retourne,…pas de dingo ! Tant pis, si je m’arrête, je repars plus, et même si les coup de barre du dingo sont spectaculaires, je ne m’inquiètes pas pour lui car je sais qu’il va récupérer et je sais aussi que le toutou, le gé et le lapouneur sont derrières car je ne les vois pas devant dans la pente. Au pied de la dernière partie, le vent et la pluie arrivent. Je m’arrête pour remettre mes manchettes de vélo et mon coupe-vent. Mètres par mètres, pas après pas, je vais finir l’ascension. Le gé m’a déposé il y a un moment, mais je ne comprends pas pourquoi le toutou et le lapouneur ne me rattrapent pas ? Finalement, ils seraient peut être devant ???
Le col de chavière tout là haut
Enfin le col, après un dernier névé et au moment même où je passe le col : « braaaaaoummmmmm », le premier coup de tonner qui raisonne dans le cirque. Et qaund je vois la descente, je prends peur ! il y a un névé bien raide devant moi à descendre ! Une corde a été plantée, mais elle s’arrête à mi pente. Je m’y accroche aussi longtemps que possible mais je ferais la fin sur les fesses. Pas très esthétiques, mais j’ai vraiment eu physiquement peur à ce moment là. Je me voyais me cassant la g…. sans rien pour m’arrêter. Une sorte de petite panique en somme ! Je vais tomber…10 fois dans la descente du col. Dans les névés, je n’ai absolument aucune accroche avec mes salomon qui jusque là ont été parfaites. En plus, j’ai les cuisses qui ne répondent plus du tout, et je suis incapable de tenir debout. La pluie redouble, le vent souffle en bourrasques et je n’ai plus de zanimos avec moi. Au moins 20 gars vont me déposer dans la descente. A force de tomber le cul dans la neige et de me relever avec les main, j’ai les fesses et les doigts de la main droite gelés ! Mais à part ça, j’ai pas froid. Au moins ce passage m’a permis de tester mon matos en conditions difficiles. Enfin le refuge est en vue.
Il m’aura fallu 2h10 pour monter le col et 45’ pour descendre jusqu’au refuge. Je suis à nouveau à la rue complet et là à nouveau : oh miracle, qui est là : Ray et Pat qui attendent sous la flotte et qui encouragent et la souris qui me cajole : du thé, de la soupe, du fromage, miam ! miam ! et merci. Comme tout à l’heure à Plan sec, la vue des zanimos me ressuscite. Sur ces entre faits arrivent le toutou et le lapouneur qui étaient finalement derrière et qui ont été retardé par des crampes. Puis quelques minutes après arrive le dingo qui comme d’habitude s’est refait la cerise et cavale comme un lapin. Nous décidons de terminer tous ensemble. Ray et Pat vont faire la première moitié de la descente avec nous jusqu’à leur voiture. On papote de tout mais pas de CAP, on est cooool. De temps en temps, je me dis que c’est quand même un peu surréaliste et j’ai du mal à imaginer que je suis en train de terminer un trail de montagne, mais plutôt en train de faire une bonne ballade avec des poteaux ! Sur les derniers kilomètres, je vais trottiner, comme quoi il me restait du jus, mais mes cuisses n’étaient pas là aujourd’hui.
A l’entrée de Pralognan, attendent le Lapouneur et Gé. La souris qui a du faire une sacrée descente nous rejoint et c’est tous ensemble et main dans la main que nous franchissons l’arche gonflable : 15h27, loin de ce que je pensais faire, mais content quand même d’en avoir fini et d’avoir passé de longues heures en si bonne compagnie. On retrouve les autres zanimos, douchés et arrivés depuis longtemps, le dino qui s’est refait la cerise et l’écrevisse qui aura finalement été embauché comme bénévole dans l’aire d’arrivée pour servir les repas. Elle a servit Sherpa, et elle a aussi remarqué son extrême politesse et gentillesse. Tartiflette le soir avec les Chambériens et le dingo, et retour le lendemain à Nantes via TGV, le train cette fois ;-))
Voilà le TGV, cette course dont m’avait tant parlé le blueb est terminée. Je n’en garderais malheureusement pas un grand souvenir. Certes, la montagne est très belle mais j’ai été un peu déçu car on ne voit pas beaucoup les glaciers, et de toutes façons, n’étant pas bien et j’ai passé mon temps à regarder mes pompes. Côté ravito, il y a ce qu’il faut que les tables, mais ce n’est pas non plus Byzance ! Côté sécurité, il y aurait peut être à redire, car 1 CRS au sommet de Chavière, ça me parait un poil juste surtout en plein orage ! Mais, pouvait-il en être autrement ? La météo, pas aussi mauvaise qu’on pouvait le craindre. Le soleil a mis du temps à percer les nuages et l’orage est arrivé vers 17h30 mais entre-temps, j’ai quand même chopé un sacré coup de soleil sur les bras et les cuisses (il faut dire aussi que c’était la première fois que je voyais le soleil cette année !).
J’aimerais quand même avoir votre avis sur ce coup de pompe qui m’est arrivé très tôt dans la course. Cela ne m’était jamais arrivé. D’habitude la fatigue arrive doucement et ne fait que s’accentuer tout au long de la course, là j’ai été très vite fatigué et ensuite j’ai géré à l’économie sans souffrir plus à la fin. Je précise que je n’ai quasiment jamais été essoufflé sauf dans la fin du col du Barbier et du col de Chavière, mais c’est vraiment les guiboles qui ne répondaient pas Parmi les pistes de réflexion, voici ce que j’ai fait de différent par rapport à d’habitude :
1/ Côté cuisses, mon entrainement n’a pas été différent de l’habitude et j’ai fait pas mal de vélo de route comme toujours dans les mois qui précède mais j’ai fait plus de grand plateau que d’habitude et j’ai fait plus de muscu des cuisses que d’habitude ces dernières semaines. Est-ce que cette charge de travail, pas énorme certes, mais cependant un peu plus importante qu’à l’ordinaire peut expliquer la fatigue musculaire que j’ai ressentie ? Faut-il continuer dans ce cas la muscu et quand l’arrêter avant l’utmb ?
2/ côté alimentation : j’ai fait comme d’habitude, mais pour éviter les crampes dont je suis si souvent victime, j’ai testé une nouvelle formule pendant la course : 0.5l/heure de caloreen à 80g/l avec une pincée de gros sel par litre. Je n’ai eu AUCUNE crampe et rien que ça, c’est un succès pour moi, mais est-ce que la prise de sel peut expliquer une mauvaise assimilation du caloreen et mon manque de guibole, survenu au bout de 2h30, c'est-à-dire au moment où le caloreen aurait du commencer à me servir de carburant ???
3/ côté altitude : j’avais déjà remarqué qu’au dessus de 2000m, je suis pas bien (nausée, maux de tête) et là comme par hazard, à part le début et la fin, une grande partie de la course se fait entre 2200 et 2500 m et mon coup de pompe est survenu après le col de la Vanoise qui est à 2500 m. Les rares moments de léger mieux ont eu lieu quand j’étais dans les sapins, c'est-à-dire en dessous de 2000 m environ
4/ je suis parti en manchette + coupe vent car il faisait frisquette. Au moment de mon coup de pompe, je me suis rendu compte que j’étais trempé de sueur car je ne m’étais pas découvert malgré l’arrivée des premiers rayons de soleil. Peut-on penser à une sorte de coup de chaleur ?
5/ et c’est probablement le fait déclenchant : je suis parti beaucoup trop vite, me croyant « fort » et surtout ne cherchant pas à gérer ni à calculer dès le départ comme je le fait d’habitude avec un départ super prudent. Pour info, le Castor sénior ne m’a dépassé qu’après 3 heures de course, quand j’ai commencé à baisser de pied, donc j’étais sur un rythme beaucoup trop rapide !
Je ne vous cache pas que ces questions me turlupinent et je ne vais pas pouvoir faire d’autres essais d’ici l’utmb. Si la présence des zanimos et la distance relativement courte m’ont permis de finir, c’est clair que je ne ferais pas tout un UTMB dans ces conditions….Si vous avez des idées, je suis preneur . Tout conseil sera dument récompensé en gourdasse bleue ou autre nectar à Chamonix, où je serais en vacances 1 semaine avant et 1 semaine après l’UTMB…. Merci les zanimos, je ne suis pas près d’oublier votre présence à Plan sec et à Péclet-Poiset. Quant au TGV, j’y reviendrais probablement un jour car j’ai une revanche à y prendre sur moi-même….
Kenavo les poteaux !
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12 commentaires
Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 04-07-2007 à 09:30:00
Trop fort, Damien ! Vraiment bravo d'avoir terminer !
Merci de nous avoir fait partager ta course et tes doutes,
j'ai fait une jolie balade en ta compagnie et celle
des Zanimos. Quelle chance !
Ah ! j'oubliais : n'écorche pas le nom du refuge Péclet-Polset,
tu vas énerver Sege !... ;-) Au plaisir de te recroiser.
L'escargot_du_Revermont
Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 04-07-2007 à 09:31:00
Argghh ! je voulais dire : tu vas énerver "Serge"...
Commentaire de l'ourson posté le 04-07-2007 à 10:06:00
éh ben bravo quand même la Tortue !! quelle aventure !!... quand je pense que tu voulais m'y embarquer !!!... j'ai bien fait de rester à ma place ;-))
Commentaire de akunamatata posté le 04-07-2007 à 12:08:00
Super récit, vraiment y a que les finishers et les joueurs de barrières horaires qui peuvent sortir des récits avec autant de rebondissements!
concernant le liquide 0,5 l/h c'est un peu juste pour un gaillard comme toi (je fais 71 kg et j'essaye de rester à 0,6-0,7 l/h, par contre jamais au delà de 70 g/l en concentration). Je pense que tu as unpeu court circuiter tes carburants, le passage du super (750 m/h) au diesel (500 m/h) est rude (filières de consommation differentes mais qui ont un impact l'une sur l'autre). En general le super est à utiliser avec parcimonie (qq min par ci par là) car notre entrainement trail endurance ne permet pas d'avoir un gros reservoir.
Commentaire de akunamatata posté le 04-07-2007 à 12:12:00
Super récit, vraiment y a que les finishers et les joueurs de barrières horaires qui peuvent sortir des récits avec autant de rebondissements!
concernant le liquide 0,5 l/h c'est un peu juste pour un gaillard comme toi (je fais 71 kg et j'essaye de rester à 0,6-0,7 l/h, par contre jamais au delà de 70 g/l en concentration). Je pense que tu as unpeu court circuiter tes carburants, le passage du super (750 m/h) au diesel (500 m/h) est rude (filières de consommation differentes mais qui ont un impact l'une sur l'autre). En general le super est à utiliser avec parcimonie (qq min par ci par là) car notre entrainement trail endurance ne permet pas d'avoir un gros reservoir.
Commentaire de jongieulan posté le 04-07-2007 à 13:37:00
bravo pour ton beau cr!
je pense que l'altitude a joué énormément dans ce trail...être en moyenne à 2300 m, ca pompe pas mal d'énergie...en plus le soleil côté mauriennais est très chaud!! ...je connais bien le secteur, mais j'ai été victime du soleil qui m'a mis presque ko à Orgère!...
pour la sécurité, je suis bien de ton avis!...une glissade sur certains névés auraient pu faire de sacrés dommages et suis pas sur que le portable passait à ces endroits!!...
Pour les glaciers, on les a tout de même bien vu!...mais quand tu sais où il faut les voir, c'est plus facile! ;-)
encore bravo à toi!
Fabrice
Commentaire de Bourdonski posté le 04-07-2007 à 22:14:00
Très beau récit mais dommage que tu n'est pas pu profiter de cette belle montagne. Si tu avais un peu levé le nez, tu aurais vu les glaciers ! En tous les cas tu as su gérer cette baisse de régime pour bien finir. J'ai eu l'orage pendant la descente vers Pralo et je t'assure que je préférais être à ma place plutôt qu'à Chavière. En ce qui concerne la sécurité, les choses avaient été claires au briéfing : autonomie. Le TGV est un trail particulier : très haut (57 km au dessus de 2000 m) avec ce fameux Chavière et pas de balisage habituel. Cela dit, c'est un itinéraire grande randonnée donc accessible au randonneur sans équipement particulier. Le col de Chavière est pratiquement toujours paré de névés. Pour ta méforme, toutes tes hypothèses sont justes. Je ne pense pas que tu peux en privilégier une seule. Tu as du partir un peu vite mais sans plus (je pointe en 1h45 à la Vanoise pour finir en 13h57). Tu n'a pas assez bu et tu aurais du te ravitailler au 1er.
En tous les cas félicitations car ce n'était pas facile du tout.
Commentaire de Say posté le 05-07-2007 à 15:01:00
Eh ben, j'étais pas loin derrière toi et le zoo. J'aurais peut être dû accélérer un poil pour qu'on finisse la course ensemble. Tant pis, une autre fois.
Dommage que tu n'aies pas pu profiter à 100% de ces paysages. Merci en tout cas pour ton cr qui montre bien la difficulté d'une telle course.
A peluche
Coli
Commentaire de HervéB posté le 05-07-2007 à 21:58:00
...Bravo Damie ! le reconfort de La Souris et ça repart. Bon ok j'étais à l'Ouest quand j'en ai profité à mon tour ...
Très fort d'avoir eu la volonté d'aller au bout.
Commentaire de HervéB posté le 05-07-2007 à 21:59:00
...Bravo Damie ! le reconfort de La Souris et ça repart. Bon ok j'étais à l'Ouest quand j'en ai profité à mon tour ...
Très fort d'avoir eu la volonté d'aller au bout.
Commentaire de HervéB posté le 05-07-2007 à 22:04:00
...Bravo Damie ! le reconfort de La Souris et ça repart. Bon ok j'étais à l'Ouest quand j'en ai profité à mon tour ...
Très fort d'avoir eu la volonté d'aller au bout.
Commentaire de Le Bulot posté le 06-07-2007 à 16:23:00
Salut la tortue
Quel beau CR que tu nous as fait la, félicitation pour ta perseverance .
Pour le coup de pas bien j'ai pas trop d idées mais akunamatata a une bonne piste . Partire avec des potes c'est toujours cool mais on ne part pas a sont rythme on ne s'en apercoit pas car on rigole , discute , c'est cool mais inconsciemment tu étais au-dessus de tes perfs habituels.
bon courage pour la suite et a bientôt à chamonix
le bulot
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