Je commence par une petite remarque : je comptais publier un récit-photo, par manque de temps pour la rédaction. Désolé… je n’ai pas pu me retenir de rédiger un long récit de cette 1ère étape, pour mieux me lamenter sur mon calvaire ;-)
Tour de l’Oisans 2005 En juillet 2005, l’idée m’était venue comme ça, par surprise…
Après plus de 2 mois sans courir à cause d’une entorse à la cheville, et un mois de juin assez peu sportif (10h de vélo), je m’étais fait une petite sortie peinard de 50 min, sur mon parcours habituel, mi juillet : 2 jours après j'avais encore des courbatures ;-)))
Bon… je cours lentement mais je pourrais peut être courir longtemps ???
Je m’étais donc retrouvé dans l’Oisans, 4 jours après, dans le petit village du Chazelet (où a lieu le tour du plateau d’Emparis, un semi avec 800m de D+ que je cours chaque année ou presque), sans avoir eu le temps d’organiser mon périple (excepté l’étude du parcours).
Objectif : partir avec un sac très léger (pas de duvet, très peu de vêtements de rechange, seulement quelques barres de céréales), et croiser les doigts pour trouver un hébergement chaque soir !
Je m’étais « échauffé » avec 3 jours de rando (Ascension du Goléon, refuge du promontoire et retour), soit 13 heures de rando-course et 3000m de D+.
Le 25 juillet, la 1ère journée (Le Chazelet-Vallouise) s’était assez bien passée, 48kms et 2500m de D+ en 8h47 (pauses comprises), FCMoy 144.
Un peu fatigué quand même, mais bon, rien d’anormal.
Voir quelques photos sur Kikouroù (à défaut d’un récit…) :
http://www.kikourou.net/recits/recit-1342-tour_de_l_oisans_-_etape_1-2005-par-mathias.html
Par contre, la 2ème étape (Vallouise-La Chapelle en Valgaudemar) avait été beaucoup plus difficile. J’avais bouclé les 48kms et 3350m de D+ en 12h39 (pauses comprises, toujours), FCMoy 141, avec une petite entorse à la cheville et une bonne déshydratation.
Mais surtout, j’étais arrivé à 20h15 à la Chapelle, et j’avais dû faire 3 fois le tour du village pour trouver un endroit où dormir. Puis, je m’étais efforcé de faire un bon repas (malgré le manque d’appétit, inquiétant), mais pour me coucher, au final, après minuit. J’avais peu dormi, et surtout, mal dormi, en subissant le contre-coup de la déshydratation.
Et c’est dans une forme très moyenne que je m’étais élancé sur la 3ème étape, avec seulement 2 barres de céréales dans l’estomac (pas de ptit déj dans le gîte municipal). Au bout de 2h, je m’étais arrêté au refuge des Souffles une petite 1/2h pour essayer de relancer la machine. Bof. Et quand, dans la montée qui suit, j’avais pissé du sang, je m’étais donné assez peu de chance de boucler cette 3ème étape (la plus courte, mais la plus dénivelée, et de loin !).
Et effectivement… après une descente du difficile col de la Vaurze à la ramasse, après un arrêt de plus d’une heure au Désert en Valjouffrey pour me restaurer et essayer de me reposer, j’avais passé un mauvais moment dans le col de Côte Belle. J’avais entamé la descente du col à 16h30, au ralenti (1h08 !), en regardant avec de plus en plus d’appréhension le prochain col : le très escarpé col de la Muzelle.
Arrivé en bas, je m’étais assis à la bifurcation Valsenestre – Muzelle – Côte Belle, et il m’avait fallu quelques minutes pour prendre ma décision : j’étais très fatigué, je n’avais pas récupéré de ma déshydratation de la veille. Il était bientôt 18h. Devant moi se dressait un des cols les plus difficiles du GR54 (si ce n’est LE plus difficile) : plus de 1000m de dénivellé, et surtout, un final très raide. J’avais été assez impressionné, le 2ème jour, par le passage de l’Aup Martin : un final très raide, avec seulement une sorte d’escalier sous la forme de petites encoches pour poser les pieds… Mais, ce 2ème jour, j’étais dans une forme correcte, en milieu de journée, et je n’étais pas le dernier à gravir le col !
Ma décision fut donc d’abandonner là ma balade, en me promettant de revenir tenter ma chance dès que possible : je veux revoir la Muzelle !!!
J’ai eu 1 an complet pour penser au col de la Muzelle, mon objectif 2006 ;-)
Préparatifs Cette fois-ci, j’ai l’intention de mettre toutes les chances de mon côté.
Au printemps, après en avoir discuté avec Serge, je lance un « appel au OFF » sur Kikouroù et plusieurs forums. Dans mon message, j’essaie de mettre en garde à propos de la difficulté de la balade. On ne peut pas se permettre de faire des journées de 14h de course, sous peine de ne pas pouvoir récupérer… Mais, étant donné le niveau des 4 coureurs « recrutés », je ne me fais pas de souçis pour eux, mais plutôt pour moi ;-)
Nous serons donc 5 : outre Serge, finisher de la Grande Traversée des Alpes (600km et 31 000m D+) et recordman du D+ sur Kikouroù, il y a Nicolas (récemment 33ème / 321 au Tour des Glaciers de la Vanoise), Michel (plusieurs ironman à Embrun, 6ème à l’UTMB…) et Cédric, le « montagnard débutant ». Cédric est parisien, a réussi 115km aux 12h de Bures, et n’a que très peu d’expérience du D+, excepté, tout de même… le Mont Blanc, 10 jours avant notre balade !
A ce moment, là, je me dis que notre groupe n’est pas tip-top homogène, avec Michel d’un côté et moi de l’autre. J’ai des problèmes gastro-intestinaux depuis novembre 2005, qui m’ont forcé à stopper toute activité sportive pendant 3 mois… et même si j’ai repris un entraînement correct depuis quelques mois (23h en mai, autant en juin), je sais que je vais galérer ! J’ai aussi des souçis récurrents au fessier droit (contracture du pyramidal), qui reviennent : le fessier ne m’avait pas fait aussi mal depuis des mois :-(
Je me dis que je vais peut-être pouvoir partager le rôle de lanterne rouge avec Cédric, selon s’il s’adapte bien au D+ ;-)
Matos J’ai réservé les nuits en gîtes et refuge : Le Chazelet, Vallouise, Le Casset (vers la Chapelle en Valgaudemar), et le refuge de la Muzelle. Cette fois-ci, nous n’aurons qu’à mettre les pieds sous la table le soir et au ptit déj. C’est un « petit plus » non négligeable…
De mémoire, voici mes vêtements et le contenu de mon sac :
- Sac raid light 35l compressible
- Camel Bak 1,5l
- 8 barres de céréales
- aspirine, pansements, nok, couverture de survie, mouchoirs, brosse à dents
- bâtons, chaussures trail salomon
- cuissard court, 2 tee-shirts manches courtes, 2 slips, 2 paires de chaussettes
- veste mp+ ultra légère, micro polaire, pantalon ultra léger pour le soir
- lunettes de soleil, casquette
- appareil photo, lecteur mp3
- boussole, petite frontale (on sait jamais !)
- CB, un peu de liquide pour régler l'hébergement, 3 chèques au cas où, carte id, stylo
- carte de l’Oisans au 50 000ème
J’oublie tout de même crême solaire, savon et sporténine à la maison !
19 juillet 2006 Et, le 19 juillet, je suis bien reposé quand j’arrive à Bourg d’Oisans avec Cédric que je viens d’embarquer au passage à Grenoble. Nous retrouvons Michel, Serge et Nicolas à la terrasse d’un café, puis nous filons sur le Chazelet nous installer dans un gîte tenu par des amis. Manque de bol, les amis en question viennent tout juste de gravir la Meije, ils sont en train de descendre et vont passer la nuit en refuge, nous ne les verrons pas !
C’est le moment de préparer les sacs. J’aime bien. On allège, on allège. Enfin, sauf Cédric, qui partira avec déodorant et mousse à raser ! ;-)))
Michel nous prépare une bonne platée de pâtes, on papote un petit moment et au dodo tôt, demain y’a de la route !
20 juillet, départ de l’étape 1 Ouch, le réveil à 6h30, je n’ai plus l’habitude…
Je fais le point sur mon état de forme général. Muscles, tendons, articulations : ok. Pour une fois, je n’ai pas mal au crâne après une 1ère nuit en (moyenne) altitude (1700m). Par contre, je sens tout de suite que l’estomac n’est pas en forme. Aïe. Ca m’inquiète. Une mauvaise digestion, des maux d’estomac peuvent ruiner tout espoir de terminer le tour, aussi efficacement qu’une entorse ou une tendinite. Ah tiens, d’ailleurs… sans surprise, j’ai mal au fessier :-( … mais cela m’inquiète moins que l’estomac, car en général ça passe après quelques heures de course.
Petit déj rapide pour un départ à 7h11.
Et nous voilà partis, en petites foulées, dans les ruelles du Chazelet. Il fait frais. La Meije est splendide. On va se balader ! Je suis content ! Yes !
Serge s'étire à la sortie du Chazelet.
Quand faut y aller, faut y aller. Serge, Nicolas, Cédric, Michel.
Le Chazelet de bon matin, encore à l’ombre.
La Meije, splendide !
Au bout d’une poignée de minutes, Cédric éparpille une partie de son sac dans la 1ère descente vers La Grave : petite pause ;-)
Petite pause à La Grave.
Après La Grave, on remonte la Romanche sur sa rive gauche. Je suis censé connaître le parcours, mais je suis un peu dans la lune, et je n’ai pas une très bonne mémoire visuelle. Je ne me rappelais plus qu’il y avait ces quelques petites côtes si tôt. Je ne me rends pas compte qu’on a raté le pont sur la Romanche, et cette rive devient de plus en plus rocailleuse. Il va falloir traverser. Pied nu ou avec chaussure ? Choisi ton camp camarade ! Il y a à peine 5 ou 6 mètres. Pour ma part, je me contente de prendre mes chaussures dans la main et de traverser pieds nus. Je regrette bien vite ce choix, quand je me retrouve au milieu du torrent, avec de l’eau glaciale (ça fait mal !) presque jusqu’à la taille, en équilibre instable sur les rochers, dans un courant qui me surprend par sa force. Je ne sais pas jusqu’où je serais entraîné en cas de chute (je n’ai pas envie de savoir), mais ce dont je suis sûr, c’est qu’en cas de problème je peux dire adieu à mes chaussures !
Après un petit moment sympathique, tout le monde arrive finalement à franchir le torrent sans trop de dommage. Serge et Nicolas chutent mais sans gros bobo.
Finalement, c’est revigorant ce genre d’exercice ! L’eau glacée fait du bien sur les muscles déjà un peu chauds.
Serge vérifie ses bobos, Nicolas essore, Cédric se marre (on voit Michel au loin).
Allez, c’est reparti en direction du col d’Arsine.
Et voilà, ça grimpe.
Montée du col d’Arsine On monte à un bon rythme. Dès que je m’arrête 10 sec pour prendre une photo, je dois accélérer un peu pour recoller au groupe. Le cardio est souvent à 170, mais ça fait un bien fou !
Arrivée du groupe au refuge de l’Alpe de Villard d’Arène.
Nicolas et Michel traversent un troupeau.
Et c est le tour de Cédric.
On s’arrête au torrent pour faire le plein d’eau. Serge, lui, a jugé plus prudent de faire le détour jusqu’au refuge. J’ai encore mon camel bak bien plein. Quel idiot ! Je suis encore parti pour une déshydratation. Il faut que je m’applique : boire, boire, boire… et manger un peu aussi ! Je me boulote une barre énergétique, mais je n’ai pas vraiment envie de manger : l’estomac est toujours en vrac et me coupe l’appétit.
Serge, Michel.
Au col d’Arsine, plusieurs randonneurs font une pause assis sur des rochers.
On passe le col, après un peu moins de 3h de course, dont une bonne partie sur le plat / faux-plat. Déjà plus de 1000m de D+, et ça commence à peine !
Pas de pause, on continue tranquillement, la descente s’annonce, doucement, le long d’un torrent portant le nom étrange de « Petit Tabut »…
Et je commence à morfler… j’avais bien compris, ce matin, que le fessier allait me poser des problèmes. Tant qu’il n’y avait pas trop de descente, ça allait. Mais dans cette descente comportant des passages techniques, j’ai un peu de mal à courir normalement. Ma foulée est toute de traviole, ce qui m’occasionnera en fin de journée des douleurs à la hanche, et je dois prendre toutes les préautions pour limiter les à-coups. Hum, pas terrible tout ça !
Ca ne m’empêche pas encore de suivre le rythme à peu près correctement, pour l’instant, mais le moral en a pris un coup !
Lac de la Douche ?
Michel dans la descente vers le Monêtier.
Nicolas, Serge, Cédric.
File indienne.
Non, pas question, je ne traverse pas à la nage !
Glacier du Casset.
Pause.
Cédric.
Le col d’Arsine, vu de Monêtier.
La fin de la descente n’est pas très marrante, par un chemin forestier très roulant, emprunté par de très nombreux touristes. Un peu avant le Monêtier, on fait le plein d’eau à la fontaine du Casset. Et, l’arrivée au Monêtier est encore moins marrante : c’est plat, et j’ai du mal à courir. Mal au fessier, mal au ventre. Pas glop. Je laisse mes compagnons de route filer devant, et je m’offre quelques minutes de marche tranquillou.
Contrairement à l’an dernier, où j’étais allé manger une glace et un milkshake au premier bistro venu, nous ne faisons pas de pause au Monêtier. On ne rentre même pas dans le village : on repart directement vers les sommets…
Montée du col des Grangettes Michel nous a suggéré d’éviter le col de l’Eychauda et ses remontées mécaniques, pour le col des Grangettes, plus difficile (250m de D+ en plus) mais certainement beaucoup plus joli. Je suis tout à fait d’accord, en effet je n’ai pas un merveilleux souvenir du col de l’Eychauda.
Seulement, dès que la route commence à s’élever, je m’aperçois que ça ne va pas du tout… j’ai de plus en plus l’estomac en vrac. On est partis depuis 4h20, je n’ai réussi à manger qu’une seule barre énergétique de toute la journée, et j’ai de plus en plus de mal à boire. Je suis légèrement nauséeux.
Le col des Grangettes ? C'est toujours tout droit, puis à gauche avant le névé !
Arrivé au hameau des grangettes, je suis bien content de voir que les copains font une pause. Serge cherche de l’eau, les autres mangent… sucré, salé… sandwiches, saucisson… J’aimerais bien pouvoir en faire autant, mais ça ne passerait pas. Je tente un petit bout de biscuit salé (j’ai besoin de sel). Ca passe, mais ne tentons pas le diable…
Je me fais très largement distancer sur la fin de la montée. Nicolas me donne une petite pilule rouge qui devrait normalement apaiser mon estomac. Je ne sais pas si cette pilule est en cause, mais quelques minutes plus tard je fais un petit vomi sur le bord du chemin… gasp, ça ne va pas fort !
Je termine l’ascension comme je peux, la fin est assez technique il faut parfois mettre les mains. J’ai eu besoin de 2h20 pour grimper 1200m de D+ !!!
Je retrouve toute la troupe au sommet, en train d’admirer le lac de l’Eychauda en contrebas :
Lac de l’Eychauda.
Glacier de Séguret Foran.
Je me force à manger une 2ème barre énergétique. Et un bonbon, soyons fous ! Ca passe assez bien. Je me sens mieux. Ca tombe bien, parce qu’on repart ! ;-)
Arrivée à Vallouise Je redescends tranquillement, à mon rythme. Soyons positif : le fessier va mieux ! Mais maintenant, j’ai mal aux jambes ! Saleté de bitume ! Toujours à se plaindre de quelque chose celui là !
Jusqu’aux chalets de Chambran, ça va encore. Mais ensuite, quelle galère ! Une looooongue descente en pente douce, essentiellement sur le bitume, jusqu’à Vallouise, en passant par plusieurs hameaux. J’ai mal aux pieds, aux jambes, et j’en ai ma claque. J’ai la flemme de courir, et je me fais régulièrement distancer par le petit groupe.
Pause vers Chambran.
Sur les derniers kms de cette interminable descente, je marche… Serge, Nicolas et Michel partent en éclaireurs. Cédric m’attend et on termine très tranquillement cette première étape en un peu moins de 9h, pour 2265m de D+ au polar (2640m D+ selon cartoexploreur).
A la question de Cédric qui me demande comment je me sens pour le lendemain, je réponds : ben… faut voir. Si j’arrive à manger ce soir, et à dormir cette nuit, je repars demain matin. Sinon, il faudra bien réfléchir. Mais, dans mon for intérieur, je crois que j’ai déjà décidé de continuer. Mes difficultés dans cette 1ère étape pourtant « facile » m’ont un peu attaqué le moral, mais… j’ai confiance, et je suis très motivé.
Vallouise est une petite ville touristique, il y a du monde dans les rues, dans les commerces, les cafés. Retour à la civilisation…
Il est à peine 16h. Avant de se rendre au gîte, à la sortie du village, on va boire un coup au 1er bistro venu. Il fait beau, chaud, on est bien, détendus, les endomorphines font leur boulot… oh oui c’est bon !
J’ai une envie soudaine de glace… et le bête bout de glaçon parfumé au citron que je me procure à la supérette d’en face, me parait tout à fait exquis !
On est très bien accueillis au gîte l’Aiglière (pour ne pas le citer), où on a une chambre pour 5. Après une bonne douche, une petite lessive, un peu de glandouille, et une sieste qui fait le plus grand bien, on se boit (encore !) une petite bière du coin « L & Luc Alphand ». Le repas qui suit est royal, je suis content de pouvoir manger normalement, je m’en fais péter la bedaine, avec un petit coup de rouge pour faire passer…
Les conversations vont bon train, et comme souvent, des hurluberlus qui « font le tour » en 4 jours, ça intéresse les randonneurs et ça fait un sujet de conversation pour toute la soirée ! ;-)
Il me reste un test à passer avant de repartir l’esprit un peu plus tranquilisé : bien dormir. J’y vais assez confiant, vers 22h : ah qu’est ce qu’on est bien dans un bon lit !
Demain est un autre jour…
A+
Mathias.
(Note : pour plus d’infos, lisez les récits du CastorJunior, qui sont complets, précis, bien écrits, vivants, passionnants ! Et en plus, il a quasi terminé, LUI ! ;-) Je n’ai pas encore vu passer de récits de Nicolas, Serge ou Michel ?)
3 commentaires
Commentaire de L'Castor Junior posté le 03-08-2006 à 02:45:00
Chouettes (même très chouettes !) les photos, et le texte est largement suffisant pour suivre, et en tout cas beaucoup plus agréable à lire que mon verbiage...
Serge a bien fait ses CRs, en premier d'ailleurs, mais uniquement, pour l'heure, sur le Forum UFO...
En tout cas, merci encore pour nous avoir emmené dans cette magnifique galère ;-o)
Je resigne quand tu veux !
Commentaire de Cyrille posté le 03-08-2006 à 18:30:00
Ben après ceux de Cédric, voilà celui (ceux ?) de Mathias. Vraiment un régal. Je suis certain que vous allez susciter des vocations.
Commentaire de Kiki14 posté le 04-08-2006 à 10:42:00
oui très chouettes les photos.....surtout celle de la Buse....les autres me donne le vertige...mais comment faite vous.....
en tout cas merci pour le récit..la passion et la camaraderie qui s'en dégage....et BRAVO
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