Récit de la course : Trail de Vulcain - 62 km 2011, par ogo

L'auteur : ogo

La course : Trail de Vulcain - 62 km

Date : 6/3/2011

Lieu : Volvic (Puy-de-Dôme)

Affichage : 4588 vues

Distance : 62km

Objectif : Pas d'objectif

13 commentaires

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Trail de Vénus et de Vulcain 65 km

L’esprit humain a la mémoire sélective. Effacées les affres des trop longues portions de plat parcourues en solitaire, disparues les douleurs sournoises irradiant les cuisses dans les descentes, envolées les incertitudes sur ses capacités à rallier l’arrivée en courant. Non, tu ne marcheras pas !
Au lendemain du trail du Vulcain, ne demeure que le souvenir des paysages ensoleillés de la chaîne des Puys, de l’accueil chaleureux des bénévoles, du soutien rencontré régulièrement au bord du chemin, et puis pourquoi le cacher, du chrono inespéré, décroché à la clef. Certes, comme c’est généralement le cas sur ce genre d’épreuve, j’ai rencontré des hauts et des bas mais je ne pense pas m’arranger avec la vérité en affirmant que ce week-end en terre auvergnate fut une totale réussite.

Samedi 10h30. Elcap est ponctuel. Son break s’engage sur les pentes de la Croix-Rousse à l’heure dite. Un peu plus de 200 bornes nous séparent de Volvic. Le trajet s’effectue sans difficulté. Nous pique-niquons sur une aire d’autoroute envahie par des vacanciers sur le retour et vers 13h arrivons en vue des deux usines d’embouteillage de l’eau minérale bien connue. Le centre sportif de la commune est encore loin de faire le plein mais de nombreux stands d’équipementiers et d’organisateurs de courses sont déjà en place. Ultrafondus distribue des anciens numéros. J’en profite pour compléter ma collec. Cette journée est placée sous le signe du trail au féminin. 151 concurrentes sont inscrites sur le trail de Vénus et ses 11km et 500d+. Virginie (Mme Elcap) et Adeline (Mme Ogo) vont retirer leur dossard et le t-shirt technique offert en cadeau. Nous prenons de l’avance et les imitons. L’attente est longue. En observant le va-et-vient des participantes visiblement affûtées et suréquipées, la tension monte. Nous tentons de dédramatiser la situation avec des poncifs du genre « Méfiez-vous des apparences. L’essentiel, c’est de participer. Y a pas de raison qui tu n’y arrives pas… »

 

Mais l’angoisse de terminer lanterne rouge demeure. A trente minutes du départ, un échauffement musical groupé crée l’animation. Benjamin Beaume donne le rythme à une assemblée 100% féminine en jogging et collant. Le coach de ses dames prouvera le lendemain qu’il a également du talent sur les chemins en décrochant la première place du Vulcain.

C’est parti. Le peloton traverse le village avant de prendre de la hauteur vers Notre Dame de la Garde qui domine la cité à 609 mètres. Avec Elcap, nous rejoignons le château médiéval de Tournoël pour encourager une première fois nos championnes. Myriam Lamure de Limagne Athlète Endurance a pris la tête et paraît facile. Sa poursuivante, Brigitte Cante, semble plus marquée. Adeline passe dans la deuxième moitié du peloton. Virginie est à quelques minutes derrière.

Nous abandonnons la voiture et courrons sur un chemin transversal vers un second point de passage, situé à 500 mètres. La tendance se confirme. Myriam Lamure s’envole vers la victoire. Derrière, certaines semblent souffrir, d’autres sont accompagnées par leurs maris qui font office de « pacer ».  

Nos deux athlètes passées, nous filons en vitesse vers la voiture et redescendons sur la ligne d’arrivée. J’attends Adeline l’appareil photo en main et suis surpris de l’entendre m’appeler derrière moi. Elle en a fini depuis quelques minutes déjà en 1h19, en 91e. position. Je la félicite pour ce résultat bien au-delà de ce qu’elle escomptait. Virginie boucle les 11 km en 1h31, 130e.

Chapeau les filles. Les angoisses du départ sont bien loin maintenant. Devant, Myriam Lamure l’emporte en 52’42, suivi de Brigitte Cante en 57’15. Nathalie Dunaud complète le podium en 59’42.

 

Un petit tour par le ravito et nous mettons cap sur l’hôtel. Mauvaise nouvelle, il n’y a pas de restaurant sur place contrairement à ce que j’avais repéré. Elcap et Virginie qui ont réservé ailleurs nous proposent généreusement de passer nous chercher pour aller dîner ensemble. Nous rejoignons Clermont et tentons notre chance au Courtepaille. Complet ! Reste le Flunch, en face. Il est désert. Nous comprenons vite pourquoi. La bouffe est froide et de mauvaise qualité, le service laisse à désirer. Je fais tout de même le plein de pâtes. Après avoir un peu jardiné dans la zone d’activités de Chateaugay, nous regagnons notre hôtel.
Je suis épuisé, j’ai mal aux cuisses et aux articulations. Cela ne présage rien de bon pour demain. Je mets ça sur le compte du stress. Après tout, j’étais en forme, il y a deux jours.
La nuit est réparatrice. Je me sens mieux à l’heure du réveil. J’avale ma crème déjeuner préparée selon la recette d’Alain Roche, dénichée sur Kikourou (http://diet-sport-coach.e-monsite.com/rubrique,creme-sport-dejeuner-maison,602590.html) J’ajoute une cuillère de crème de marron. Ca passe tout seul. Je n’aurai pas de gêne sur le plan gastrique par la suite.

Elcap et Virginie passent nous récupérer. A 7h30, nous sommes sous la banderole Kikourou que nous avons accrochée la veille dans le gymnase. Nous achevons de nous préparer tandis que d’autres casquettes et buffs rouges font leur apparition (TomTrailRunner, Land, Ponpon, JCDUSS et tous ceux que j’oublie). Caro.s91 et Patrica.B sont également au rendez-vous avec leurs appareils photo.

Le speaker annonce une température minimale de 0° sur les sommets. L’ascension du Puy de Dôme est maintenue. Comme annoncé, le kilométrage est porté de 62 à 65 kilomètres. Nous serons 550 à prendre le départ sur les deux parcours proposés 35 et 65 km.

 

Pas de coach en tenue moulante pour nous échauffer, je me résous donc à aller trottiner quelques hectomètres. A l’entrée du sas, on contrôle les sacs. Sifflet et couverture de survie obligatoire. Eye of the tiger retentit, puis Vangelis, les fauves sont lâchés. J’aperçois Adeline dans le centre du village qui prend des photos puis nous grimpons bon train sur le bitume. Je trouve ma place dans les 30 ou 40 premiers et me cale sur le rythme du mec devant. Après environ quatre bornes, nous rentrons en sous bois. Le sol est gelé, les appuis plutôt désagréables. En revanche, la pente est moins forte que ce que je craignais et je monte à bonne allure. Comme souvent en début d’épreuve, j’ai du mal à évaluer l’intensité de mon effort. Je ne me sens ni bien, ni mal. Je subis la mise en marche de mon organisme en mode course. Seules des fourmis au pied gauche me dérangent un peu. Ca ne durera pas. J’appréhende également un besoin de baisser culotte après une tension sur les intestins. Fausse alerte également. Vers le 10e kilomètres, un gars devant moi calme les ardeurs de son pote. « On attaque le premier puy. Calmos ». Effectivement, de la neige commence à apparaître au sol. La pente s’élève et je me mets à marcher. Nous passons dans le cratère désertique et pétrifié de la Nugère puis entamons une longue descente. Je me laisse aller. Subitement, je viens de retrouver mes sensations. J’envoie à plus de 14 km/h et double plusieurs concurrents dans les passages techniques. Je suis soudainement euphorique, emporté par la pente. En bas, nous traversons une route. J’ai le plaisir d’être encouragé par Adeline et Virginie. 

De l’autre côté, le chemin s’élève à nouveau. Il se transforme vite en « single ». Certains passages en dévers ont été sécurisés avec des cordes. La déclivité s’accentue encore et je marche de manière soutenue en avalant un gel. Je me sens bien et n’hésite pas à dépasser les coureurs qui patinent. Au sommet la vue est dégagée sur les puys environnants. Sublime. Je rejoins un groupe qui emmène fort et tente de m’accrocher. La descente qui suit est avalée pleine balle mais dans la longue portion de plat qui va suivre le soufflet retombe. Les gars qui étaient avec moi poursuivent leur effort à plus de 12km/h. Une irrésistible envie de marcher m’envahit. Pas maintenant après même pas 20 bornes ! Je réduis la voilure et me cale sur un 10,5 qui me permet de reprendre mes esprits. Le ravitaillement n’arrive pas. Finalement après 19,5 bornes, la route apparaît et la couleur jaune des véhicules de secours. J’annonce à Adeline : « Je suis parti trop vite, je vais le payer ». Un verre de Coca, des abricots secs, du choc et alors que je m’apprête à repartir, le journaliste de France 3 Auvergne qui me demande mes impressions. Je me prête au jeu. C’est ici que le 35 et le 65 se séparent. Alors que je poursuis sur le long, un bénévole me lance « Tu es 12e !» « C’est à moi qu’on parle ? ». J’en suis maintenant intimement persuadé. Je ne suis pas à ma place. Je suis parti trop vite. Je quitte le ravito après 1h55 de course, convaincu que ma descente aux enfers va commencer. « 12e, tout de même ça pète. Certes tu es déjà cuit mais il reste 45 bornes. Tout peut arriver. En gérant bien, tu peux peut-être tenter un top 20, allez un top 30, ne soyons pas trop gourmand ». Et me voilà partagé entre la crainte de bientôt m’effondrer et une nouvelle pression, totalement inconnue jusqu’à présent, celle du classement.

 C’est reparti pour du plat en sous-bois. Une voiture gît enlisée dans la boue gelée au milieu de la forêt. Mon buff s’accroche dans une branche et je dois m’arrêter pour le remettre. Puis mes souvenirs deviennent flous durant quelques kilomètres. On remonte à nouveau, il me semble. Puis au pied de la descente, une autre interminable ligne droite. J’ai perdu des places. Trois ou quatre sans doute. Un croisement, une flèche sur un arbre indique de prendre à droite. Je cours quelques minutes sans apercevoir de rubalise.  Après 500 mètres, je rebrousse chemin. J’aperçois un autre coureur qui s’apprête à me rejoindre et lui fait un signe de la main pour le remettre sur la bonne direction. J’ai fait une borne de rab. C’est une poignée de minutes mais le moral en a pris un coup. « 12e, quelle blague ! Avant de te mêler du classement, songe à profiter de ta course. Ouvre grand les mirettes, souris et fous un pied devant l’autre sans couiner. » Je marche un instant et me remets à trottiner en attendant la rumeur du ravito du col de Ceyssat. Le puy de Dôme, les tempes couvertes de neige, l’antenne dressée vers le ciel azur, nous toise de ses 1465 mètres. Je bois un nouveau coca et grignote. Au moment où j’entreprends l’ascension, Benjamin Beaume, déboule en sens inverse en première position.

Je croise son premier poursuivant à quelques hectomètres. Les autres sont plus loin. On s’encourage mutuellement à chaque rencontre. Les uns déroulant dans la descente, les autres piochant dans la côte. De nombreux randonneurs venus profiter du beau temps, grimpent également ce chemin, dit des Muletiers. En l’espace de deux kilomètres, ce serpentin de gravier s’élève de 387 mètres. J’adopte un rythme de marche le plus efficace possible. Surprenant, je suis en train de retrouver mes jambes dans une pente à 20%. Le cratère Kilian m’a-t-il transmis sa fougue ? Ce puy qui n’a jamais aussi bien porté son nom crachait sa rage il y a 8500 ans, dévastant la forêt sur 25km², recouvrant le puy de Dôme de projections incandescentes. Les Grecs descendaient aux enfers, nous y montons et à bonne allure, s’il vous plaît. 

 

 Au sommet, un groupe de bénévoles valide notre passage. Reste à faire le tour de la forge de Vulcain sur un sentier panoramique en escaliers. Je redescends, croise TomTrailRunner. Je modère mon allure sur les passages où le gel recouvre le sol. Un randonneur à quatre pattes, pris de panique, tente en vain de se relever sur l’un de ces miroirs de glace. De retour au ravito du col de Ceyssat, je demande des nouvelles d’Elcap. Il est à 5 minutes derrière. Voilà qui explique que je ne l’aie pas vu à la descente.   

 J’avale les kilomètres qui suivent avec entrain. Je profite pleinement de cette nouvelle phase d’allégresse. Le chemin descend. Je progresse sans souffrir, naturellement. La solitude qui me pesait tout à l’heure me réjouis presque désormais. Nous sommes dimanche et je fais ma promenade dans la forêt. Rien de plus. Le plat à nouveau va avoir raison de mon euphorie. Les derniers kilomètres avant de retrouver le ravito de Vulcania sont pénibles malgré tout je m’efforce de garder mon rythme. On m’annonce 14 ou 15e. Mais derrière, les concurrents que je pensais avoir distancés arrivent à leur tour. Je prends tout de même le temps de m’alimenter et reprends la route en marchant, conservant deux coureurs en point de mire. Il reste 17 kilomètres et trois puys à grimper.

Le premier, celui des Gouttes, est particulièrement boueux et escarpé. Je parviens toutefois à rester au contact. A la descente, nous franchissons une clôture à l’aide d’une échelle en bois. Le mec devant moi, perclus de crampes, m’invite à passer devant lui. Il reviendra par la suite. Quelques passages en dévers en sous-bois et nous remontons à nouveau. Au sommet, je fais le bilan. 6 heures de course, un peu plus de 10 km à parcourir, le tout en descente ou presque. Passer sous les 7 heures me semble optimiste mais je dois pouvoir m’en approcher. Je franchis la route de la Nugère où Adeline et Virginie sont à nouveau présentes pour les encouragements. 

Je redoute un peu d’avoir à emprunter en sens inverse la descente que j’avais dévalée pleine balle à l’aller. En réalité, elle est plus courte que ce que je craignais. Cette fois-ci, il ne reste plus que de la descente. Je dépasse un jeune coureur qui semble à la peine. Il m’annonce pourtant que tout va bien. J’apprendrais plus tard qu’il s’agit du dernier coureur du 35 km. Je retrouve enfin le bitume. Les cuisses commencent à me faire souffrir. Le mental prend le relais. J’accélère. 13, 14 km/h. Je me cale sur un coureur qui vient de me dépasser. Puis, c’est l’entrée dans Volvic. Je jette mes dernières ressources dans la bataille et augmente encore le rythme. J’ai toujours mal mais je m’en moque. Je double le concurrent que je suivais et arrive en vue du gymnase. Un dernier virage à gauche, les barrières, le tapis et l’arche d’arrivée. Je tombe dans les bras d’Adeline. Une bénévole me remet mes manchons Raidlight de finisher. Un coup d’œil sur le chrono 7h01. Je suis 16e. Une perf totalement inespérée. Je suis fatigué mais pas épuisé. Si mes jambes sont douloureuses, ma tête est envahie d’une douce sensation de légèreté.

Elcap en termine une vingtaine de minutes plus tard et s’agenouille sur la ligne. Il est 27e. On se congratule mutuellement. Benjamin Beaume a remporté l’épreuve en 5h47. Le dernier rejoindra Volvic après environ 10 heures de course. Plusieurs concurrents seront stoppés à la dernière barrière horaire. 162 franchiront finalement la ligne sur 182 contrôlés au 1er pointage.

Nous savourons le repas offert par l’organisation en refaisant la course et c’est déjà l’heure de rentrer. A Lyon, nous achevons ce week-end mémorable par un réconfortant bière-pizza.

Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont fait régner une excellente ambiance durant ces deux jours. Une chouette équipe de passionnés qui a concocté une épreuve à son image : humaine et conviviale. Bravo à eux ainsi qu’à tous les coureurs.

 

 

 

 

13 commentaires

Commentaire de totoro posté le 08-03-2011 à 13:11:00

Encore bravo à toi ! Ca fait plaisir à lire :-) Vivement le prochain objectif !

Commentaire de caro.s91 posté le 08-03-2011 à 13:37:00

Ravie d'avoir fait ta connaissance.
Le récit depuis l'intérieur de la course, c'est toujours super!
Et bravo pour ta perf !!! :-)

Caro

Commentaire de fildar posté le 08-03-2011 à 13:47:00

Super CR ça donne envie
et encore bravo pour la perf
Fildar

Commentaire de tophenbave posté le 08-03-2011 à 14:21:00

super ton cr et tres belle perf!y a pas a dire ,tu as bien fait de venir a lyon,vue la qualitè des entrainements dominicaux!

Commentaire de Jean-Phi posté le 08-03-2011 à 14:25:00

Aaahhhh !!! le journaliste n'est jamais bien loin derrière le performer, ça se sent ! Bravo à toi. Joli CR, jolie course, joli WE et une jolie tof avec Florent (elle est poignante je trouve). Que du bon quoi !
A très bientôt sur nos sentiers ;)

Commentaire de Arclusaz posté le 08-03-2011 à 14:49:00

super CR après une superbe course.

et quel joli couple, vous formez avec Florent ! (c'est vrai qu'elle est belle cette photo comme toutes les autres d'ailleurs, bravo aux photographes/accompagnatrices/vénus)

On a tout de suite vu que tu avais du potentiel : faudra juste maigrir un peu !


Commentaire de Ponpon posté le 08-03-2011 à 15:31:00

Ravi de t'avoir rencontré et félicitation pour cette performance !!!

Commentaire de Jay posté le 08-03-2011 à 21:04:00

bravo pour la perf' et merci pour le récit bien fourni et bien mis en image avec qlqs perles ;-)
Ce fut raté pour faire connaissance sur ce coup-là, faute de transport mais y a de quoi se recroiser avec l'ami Elcap dans les parages :-)
Txo, jay

Commentaire de TomTrailRunner posté le 09-03-2011 à 22:19:00

superbe perf venant d'un super mec : très content de t'avoir connu In Real Life :)

Commentaire de galopa posté le 10-03-2011 à 13:14:00

Course très bien résumé, je finis 2 places avant toi et je t'ai doublé peu de temps avant les muletiers.
Tu m'as fais part d'être parti trop vite mais tu as bien géré la suite quand même.
Bravo, au plaisir de te revoir.

Commentaire de Gibus posté le 12-03-2011 à 09:48:00

Ca donne envie
et c'est à cause de ton super récit

Commentaire de ogo posté le 12-03-2011 à 11:00:00

Un grand merci pour vos commentaires. Je les emmagasine bien précieusement. Ils me serviront de carburant lors de mes prochaines courses. D'ailleurs, vous pouvez continuer à poster, j'ai pas encore fait le plein.

Commentaire de Land Kikour posté le 14-03-2011 à 10:43:00

On a pas eu le temps de faire vraiment connaissance, il faut dire que tu galopes bien !!!
Bravo pour ta performance et merci pour ton CR.
A la prochaine.
Olivier

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