L'auteur : mimile
La course : La Val'Lyonnaise - 15 km
Date : 24/10/2010
Lieu : Vaugneray (Rhône)
Affichage : 1145 vues
Distance : 15km
Objectif : Pas d'objectif
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26 autres récits :
Ce début d'automne est humide
Mais il arrive qu'on passe à travers les gouttes, comme ce dimanche 24 octobre.
3 semaines après le marathon de Lyon, une petite reprise sur 15 km m'a semblé un choix sympathique, la récupération se passe bien.
J'en profite au passage pour préciser que ce marathon de Lyon, mon premier, s'est assez bien déroulé pour moi, même si j'en ai bavé les 10 derniers km, pour échouer à 1 mn de mon objectif fixé à 4h.
Mais cette course sans âme ne m'incite pas à la raconter, elle restera juste à part dans mon souvenir, comme toutes les premières fois. Quel dommage qu'une ville comme Lyon, pourtant ville sportive, n'ait pas un marathon à la hauteur.
Bref, les courbatures post marathons s'estompent vite, et l'envie d'en découdre ne tarde pas à revenir.
Je comprends le succès de laVal Lyonnaise. Dès l'inscription, la veille, on est impressionné par le côté pro de l'organisation, qui implique beaucoup de monde. Tout est fait en 2 coups de cuillere à pot, le panier garnis nous attend ... sympa. La campagne environnante est très belle. Dommage vraiment que le temps soit si capricieux.
Dimanche matin, il a plu toute la nuit. Il pleut encore quand je quitte la maison, mais de moins en moins. Arrivé sur place une heure avant le départ, la pluie a cessé. Et ne reprendra qu'en début d'aprés midi. tant mieux pour le confort.
L'ambiance reste très humide il fait 7/8 °c, et le ciel bas ne va pas nous permettre de savourer le paysage.
Je suis en avance, je vais faire un tour au gymnase. Grosse affluence, avec une belle file d'attente pour l'initialisation de la puce........... Content d'être venu la veille.
Je sors m'échauffer un moment, dans la côte qui sera celle du départ. Ca caille. Je suis garé à peu près à 200 m du départ, le long de cette côte. Et c'est le départ du 26 km qui est annoncé. Je reste près de la voiture, pour regarder passer les coureurs. Pour une fois que j'en ai l'occasion. C'est trop beau à voir. Quand ils passent à ma hauteur, ils ont déjà pris leur rythme. Je suis bluffé par les premiers. Ils sont en pleine côte et doivent avancer plus vite que moi sur le plat. Et ils ont 750 de D+ à faire en 26 km. C'est phénoménal. Quels sports permettent aux amateurs de s'aligner aux côtés de "pro" ? J'aime ces courses aussi pour ça. Le rythme des derniers contraste, et me ramène à ma réalité : dans 15 mn, ce sera mon tour, puisque le départ en côte est commun aux 2 courses
Concernant le 15km, les principales difficultés sont concentrées dans les 5 premier km. Il va falloir éviter de se mettre dans le rouge d'emblée, comme le recommande le speaker
Départ : ça bouscule un peu. On est nombreux ( 400 env. ), il faut zigzaguer. Mais assez vite, le peloton s'étire, les conversations cessent. Après 5 mn, je jette un oeil devant. La montée n'en finit plus, le pourcentage s'intensifie, et on voit, au loin, les premiers. Comment font ils ? c'est inouï comme ils sont loins, déjà. J'oublie, je me concentre sur mon rythme, j'en double pas mal. Sûrement ceux qui se sont laissés prendre par l'euphorie du départ, comme d'hab. Moi, le mec du départ a dit de gérer le début, alors je gère. 16'20 au 3° km, env. 11 km/h de moyenne. Ca va. Petite descente en suivant et remontée jusqu'au 5°. Pas soif au ravito, je m'arrête quand même. Entre le 5° et le 10°, ça descend. Je suis dans un petit groupe. On se passe, repasse, pour finalement rester ensemble. Quelques passages en sous-bois. Glissant. Faut faire gaffe. Puis arrive un mur, je ne sais plus quand, vers le 10-11 ° kilo. Celui là, je le termine en marchant. Et même comme ça, mon coeur est au taquet.
Mine de rien, tous ces passages, m'ont entammés. Je commence à serrer les dents à partir du 12°, et à compter les km qu'il me reste, signe que la lassitude est installée. Je tente de ne pas baisser d'allure, mais cette longue piste cyclable qui nous amène à l'arrivée, droite et légèrement montante, est horrible. J'arrête pas de regarder mon GPS, j'entends le speaker, 2 avions me doublent. Je comprends que l'arrivée est très proche un peu sur le tard, je n'aurais pas le temps de sprinter. Pas grave. Il fait pas tout à fait 15 km ce parcours. Je termine en 1h12 et des brouettes : 109°.Mieux que d'hab. Cette forme doit être l'effet marathon
Je termine plutôt frais, comme le temps. L'air ne s'est pas réchauffé d'1°c. Je rentre vite fait car on m'attend à la maison. Je reviendrai l'année prochaine, pour faire le 26 km, et tâcherai de réserver la journée pour pouvoir profiter de l'après course. L'ambiance est vraiment agréable. Si il fait beau, ce sera un vrai régal.
A bientôt, au beaujolais nouveau ( le 12 km, pas le marathon )
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3 commentaires
Commentaire de franck de Brignais posté le 03-11-2010 à 21:21:00
Bravo pour cet excellent temps !
Cette course est superbe. Les 26 km valent vraiment le coup, n'hésites pas une seconde l'année prochaine !!
Commentaire de totoro posté le 03-11-2010 à 21:28:00
Oui l'année prochaine vient sur le 26 ;-) Merci pour ton récit et félicitations pour ton premier marathon !
Commentaire de Jean-Phi posté le 14-01-2011 à 13:47:00
Eh !! bravo !! 1h12 pour ce 15 bornes c'est plutôt pas mal.
Tu verras, le 26 est vraiment bien, sympa. Tu te feras plaisir. En + pour préparer le beaujolai nouveau (le marathon, c'est plutôt pas mal !
A l'année prochaine !
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