Je suis très admiratif de l'orga et de bénévoles : un très merci à tous.
Les kikous ont mis la barre au haut sur le live cette année, respect.
J'ai croisé pas mal de monde avec grand plaisir : pas de signe kikou distinctif mais un chapeau de l'Andorra discret
J'accompagnais mon frangin pour son 1er ultra sur le duo. Partis en 4e vague, on ne partait pas dans l'inconnu, il avait déjà fait 2 fois la 1ère section avec les relais en 2015 et 2016. Pas d'autre dossard depuis...On bache à Val Pelouse sur blessure, on a fait le plus beau, pas trop de regrets.
Chaque course est différente et pleine d'enseignements : celle-ci va permettre de revoir ma gestion de course. Le frangin est parti au cardio avec une limite à 70% de sa FMax (134) et ce fut très très instructif.
Dès le départ, on s'est fait déposer. A chaque ravito, les coureurs repartent comme des callus et explosent dans les heures qui suivent. On a pu quasiment courir sur tous les plats.
La palme revient à un gars qui nous double à bloc à la sortie de Gleyzin et que l'on reprend à l'Oule...
Pour faire court, il est resté autour de 134 jusqu'à Arselle avec le sentiment d'être ric-rac dans le rythme des concurrents. Autour de 120, jusqu'à la croix en reprenant du monde. A partir de Jean Collet, il n'a plus dépassé 115. Après Pleynet, en dessous de 110... Pendant ce temps, on a fait du pacman.
Bilan perso brut de décoffrage : impossible pour moi de gérer mon rythme au départ d'une course, je suis trop dans l'euphorie. Je prendrai le cardio pour le 1er quart d'un ultra pour me contrôler.
Les coureurs partent beaucoup beaucoup trop vite et explosent niveau cardio alors qu'au niveau musculaire, ils en ont encore sous le pied. Preuve en est : dès qu'ils ont pris un peu de repos, ils sont prêts à repartir. On a fait des pauses plus courtes, des rythmes en montée plus lents (plus raisonnables).
Ca reste dur mais plus confortable
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