freko78 a écrit:Salut,
Le 30 kms me tente bien en tant qu'objectif majeur pour cette année (en mode finisher, quitte à randonner). Bon hormis la boue et la nuit
, cette boucle est-elle "classique"? En effet je vous vois surtout parler de la difficulté de la 2ème boucle.
@+
Alors, la boucle du 30, c'est :
- 3km de traversée du Perray puis d'un chemin en rase campagne qui peut être gras si les jours précédents ont été humides. Difficulté principale : les intempéries s'il pleut ou vente
- 800m infernaux dans le bois de Pourras si le terrain est gras dont les dernières centaines de mètres sont.....là où il n'existe pas de chemin officiel et où c'est quasi marécageux vu la proximité des Etangs de Hollande
- un répit en traversant le pont des Etangs de Hollande
- 2km le long de la "rigole des Yvelines" et des étangs : là aussi, extrêmement gras quand il a plu et pas mal défonce (c'est une piste cavalière)
- 3km à travers la forêt en évitant soigneusement les allées, sur des endroits où personnellement je ne connais pas de chemin officiel : donc monotrace, ronces diverses et probablement des passages glauques si c'est mouillé
Là, on est au km 9 et le terrain a été rigoureusement tout plat jusqu'ici
S'ensuit un passage plus sur des allées officielles, donc bien tracées mais.....avec du dénivelé et dont certaines peuvent être de beaux cloaques (la route Tourette permet en général de bien se repeindre)
Le tout amène pas loin de Montfort l'Amaury, à l'Etang de la Porte Baudet situé au pied d'une espèce de coteau en forêt qui se prolonge en direction des Mesnuls. Il y a un beau chemin sympa dans le creux de cette vallée qui descend doucement et gentiment.
Oui, mais là, les psychopathes de traceurs vont frapper : tu vas monter HUIT FOIS ce coteau, en général "dré dans l'pentu", donc environ à 30%. Quand tu as de la chance, c'est un chemin tracé et on n'est pas toujours obligé de mettre les mains (sauf s'il a plu car c'est alors un ruisseau de boue et pas un chemin : exemple la quatrième côte)
Lentement mais sûrement, on te dirige vers Les Mesnuls où, à partir du km 13,5 tu vas même avoir 1,5km de *route*. Juste de quoi t'amener au chateau des Mesnuls : les organisateurs n'y peuvent rien, il n'y a vraiment pas autre chose.
Du Chateau des Mesnuls (km 15 environ), on monte dans le parc du chateau, puis le bois au dessus. Je n'y suis personnellement jamais passé (je crois qu'en fait c'est fermé en temps normal) mais ce sotn des allées forestières en terrain pas tout plat, donc on peut espérer qu'on peut les pracourir à pied et pas en nageant).
Une fois sorti de ce bois, un petit bout de route amène à deux chemins qui semblent normaux sur la carte mais sont en pratique...une collection de flaques, voire de mares, de boue, si le temps a été un peu humide. Les "hauts de la Vallée Juphine" que ça s'appelle. Perso, j'adore y passer en VTT à rouler dans les trous pleins d'eau. A pied, on passe son temps à faire tours et détours car il est humainement difficile de traverser des flaques pareilles en général.
Une descente pleine de cailloux amène alors au secteur de la vallée de la Buissonnerie. Alors là, honnêtement, perso je n'ai JAMAIS trouvé la trace où passe l'Origole. C'est un coin plein de ronces, de fougères, moitié marécageux où je ne connais qu'un vague monotrace (et encore, je m'y plante une fois sur deux). Donc, ça commence par traverser la vallée je me demande bien comment (notamment la rivière qui y coule), puis ça se met à faire des spaghettis dans les fougères, en montant/descendant de façon pour le moins cahotique. Je compte au bas mot 7 côtes casse-patte de 30-40D+ (avec les descentes correspondantes), plus quelques dévers bien sournois. Le secteur s'appelle "Le Parc aux Anglais", mais je n'y ai jamais vu d'Anglais. D'ailleurs je n'y ai jamais vu personne, à vrai dire...
(si, d'ailleurs, des chasseurs : le coin est un repaire de Tartarins, mais la nuit de l'Origole, ils dorment)
ça se termine plus ou moins au km 22,5 pour entamer le "Chemin de la Ferme des Boeufs". Je n'ai jamais vu la ferme, par contre des boeufs il a du y en avoir 3 milliards qui sont passés sur ce chemin car, même s'il fait 10m de large, il est totalement défoncé. Donc, soit c'est humide et on risque la sabinade à tout instant. Soit c'est sec et il faut lutter pour éviter les entorses. Et il n'en finit pas, ce truc. La seul avantage c'est de se dire que, quand il est fini, on n'a plus que du plat à faire.
On souffle un peu au km 24. Un bout de piste cyclable, puis un bout d'une allée forestière normale, pas défoncée. On se dit qu'on en voit le bout.
Ah non. Après la traversée de la N191, c'est reparti pour des allées où t'as l'impression qu'on a fait passer trois régiments de Gardes Républicains la veille. D'où floc floc floc et pschouf pschouf si c'est mouillé. Voire gamelle dans la rigole qui longe l'allée quand on croit malin de passer sur le côté parce que c'est moins mouillé.....
Tout cela à nouveau le long les Etangs de Hollande, mais on ne voit rien en fait. A peine si on entend un peu le hurlement des loups et les claquements de dents de crocodiles.
Passage du Pont Napoléon au milieu des étangs pour respirer un peu puis....Bois de Pourras. Dans la région, le nom fait trembler les foules : en fait, il est totalement impossible que ce secteur soit sec. Pour te dire, j'y suis passé en VTT dimanche dernier et j'ai quand même réussi à me repeindre alors que partout ailleurs c'est sec comme une trique (sans compter deux gamelles à cause des racines bien qu'il fît alors jour).
En fait, on finit par en sortir quand même, exactement là où on y était entré 25km avant. Il ne reste alors plus qu'à se taper l'interminable traversée de la plaine pour revenir au Perray.
Voilà, c'était la boucle 1. Comme indiqué plus haut, je songe à faire une reco la 11 novembre, mais encore faudrait-il que je reconnaisse la reco pour trouver où diable cette trace peut bien passer à certains endroits...