Ronde des Sapins 2009

         Et voilà, une grande reprise (qui rime également avec retour sur Kikourou) pour moi puisque c’est ma première course en 2009, et surtout après le mariage en mai puis un voyage au Mexique en juin-juillet et enfin une sinusite à mon retour, c’est finalement fin juillet que je reprends l’entrainement. Non sans mal, 15km me semble être une sortie longue et j’ai des ampoules et des courbatures après les sorties, sans oublier la sensation de lourdeur due aux 4 kilos  ramassés pendant cette longue trêve. 

         Aujourd’hui, ça va mieux, après un mois d’entrainement, même si je sens bien que je ne suis pas au top (faut pas croire, on récupère pas si vite). La distance de 21 km me stresse un peu, puisque ça fait bien longtemps que je n’ai pas fait si long (et pourtant ce n’est pas énorme). D’après l’organisation, il y a également 500m de dénivelé, mais d’après un concurrent à l’arrivée, ce serait plutôt 300… je coupe la poire en deux, on va dire qu’il y en avait 400.

         Peu importe faut bien reprendre un jour, et une course à la Feclaz, c’est toujours un plaisir. Mon père s’inscrit, je n’ai l’ai jamais vu autant entrainé que ces derniers mois, j’ai un peu peur qu’il me mette une branlée, vu celle que j’ai pris la dernière fois qu’on a fait du vélo ensemble. C’est aussi une grande première pour ma sœur et ma mère qui s’inscrivent sur le 10km. Et enfin, en supporters classiques mais toujours fidèles : ma femme et ses parents. Un bon moment en perspective. Surtout que la météo est au beau fixe.

         Le départ est donné et j’essaye de gérer sans trop chercher à suivre le groupe de tête comme j’avais l’habitude de le faire. Je me retrouve dans les 20. Et le rythme me convient. Globalement le parcours est assez roulant et le rythme s’intensifie un peu. En milieu de course ça devient plus cassant, des montées courtes mais raides s’enchainent régulièrement avec des descentes également courtes et parfois techniques. On alterne entre sentiers forestiers et singles étroits et tortueux sous les arbres, c’est très ludique et je m’éclate. Surtout que la forme est toujours là. Les jambes commencent à s’alourdir mais je maintiens la cadence, et lâche petit à petit les concurrents qui étaient avec moi, tout en revenant sur un bon groupe devant. Le dernier quart sera plus difficile, surtout avec encore quelques montées bien cassantes, et une douleur au genoux droit en descente, mais qui ne durera pas. Je ne craque pas, je suis rassuré, je sais que je terminerai bien cette course, quel plaisir de sentir la forme. Malgré les 81kg que je continue à porter, je termine les derniers km en accélérant encore, et je passe la ligne d’arrivée en 1h41 et 15e scratch/115 (6e sénior).

         Je retrouve étrangement mon père «tiens, c’est bizarre, il ne me semblait pas qu’il était devant au départ et je ne l’ai jamais vu me dépasser » il a en fait abandonné quelques minutes après le départ, des espèces de crampes/courbatures qui lui tétanisent les jambes. Un grand mystère qui lui sape le moral, malheureusement à l’opposé du mien. Et oui, c’est que finalement je me retrouve avec un résultat quasi identique à ce que je faisais avant mon arrêt, et ça me fait un bien fou au moral. Reste plus qu’à maigrir et ce sera parfait. Quant à mon père, je suis inquiet car ce n’est pas nouveau pour lui, mais c’est la première fois que ça le bloque complètement (et c’est d’ailleurs son premier abandon). J’espère vraiment qu’il comprendra ce qui se passe et qu’il trouvera une solution.

         Je retrouve également les 2 sportives qui terminent avant et avant-avant dernières du 10km mais satisfaites de leur course et en pleine forme.

         La semaine prochaine on prendra donc tous le départ des 15km de la ronde des Grangeons à Ambérieux.

         Je quitte ce lieu magique de la Feclaz avec Mimie puisque un avion pour la Hollande m’attend. Dommage, un dimanche en famille en station au soleil, c’est toujours agréable. Et puis je déteste laisser ma petite femme seule à la maison. Vivement vendredi.