L'auteur : Rag'
La course : Raid Normand Hivernal - 45 km
Date : 2/2/2008
Lieu : Le Trait (Seine-Maritime)
Affichage : 3044 vues
Distance : 45km
Objectif : Terminer
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Un an est passé depuis la dernière « Hivernale ». Comme toujours, le tamis du temps n’a retenu que les moments exaltants, les souvenirs exceptionnels. Je n’ai qu’une seule envie depuis 365 jours : y retourner ! Mais cette fois-ci avec notre équipe au complet (voir CR 2007) !
Première modification : nous optons pour le 45 km car la majorité de notre équipe n’est pas au mieux de sa forme…
Deuxième modification : GG est des nôtres ce coup-ci, motivé comme toujours !
Nous nous donnons RDV chez Christophe en début d’après-midi et après quelques palabres et une tasse de café, nous embarquons tout le barda dans « the voiture de ministre of ze death », j’ai nommé la tire à GG ! Toutes les options possibles et imaginables…. Y’a que les Churros qu’elle fait pas ! Bon, passons… Donc, nous voilà filant sur l’A16 direction Rouen quand, soudainement, Christophe s’écrie : « Putain, c’est pas vrai ! J’ai oublié mes godasses ! » Ouh la la, heureusement que nous ne sommes partis que depuis 30 minutes ! Demi-tour et zou, on part chercher la paire de pompes. Ce n’est qu’un contretemps minime et cette péripétie nous donne l’occasion d’admirer le paysage dans l’autre sens. Vavavoum ! Va vite la tuture à GG !
Quelques centaines de kilomètres plus loin et deux heures trente plus tard, nous arrivons à Le Trait, nous repérons la salle et nous lançons à la recherche de la pizzeria où nous avons réservé une table. Nous la trouvons très facilement…Serait-ce un bon présage pour la course ?
A l’intérieur, c’est plein de raideurs ! Non pas que nous nous trouvons au milieu d’un championnat de Gang Bang artistique catégorie Priapiques, ne vous méprenez pas bandes d’obsédés ! mais il y a pléthore de participants au Raid d’où le nom de « raideurs ».
Le repas est vite expédié et, à la sortie, j’ai la chance de croiser l’Electron auquel je me présente « Salut bla bla bla, moi ragondin senior bla bla bla comment vas-tu ? bla bla bla bien et toi ? », pas évident d’avoir une conversation très poussée à la sortie d’un restaurant ! J’allais quand même pas l’inviter à prendre un verre chez moi ! En plus, c’est super loin chez moi !
Nous nous plions donc aux formalités, retirons nos dossards, déballons le matos (par « matos » entendez : le matériel et l’équipement nécessaire à tout bon raideur qui se respecte et, s’il vous plait, veuillez cesser vos allusions scabreuses. Non, non, non ! Le matos d’un raideur ne signifie pas « un tube de lubrifiant, un string en vinyl et une partie intime de l’anatomie masculine ». STOOOOOOPPPP !!!!!!)………..Bon, ça ira pour cette fois !
Je reprends : nous enfilons…… (j’entends des ricanements. Arrêtez ou j’arrête de respirer !)…..nous enfilons donc maillots, guêtres et collants, bourrons ( aaaaaahhhh, j’en vois une qui rigole au fond de la salle, près du radiateur. Sortez votre carnet de correspondance et écrivez : « je ne dois pas ricaner bêtement, cela perturbe le CR du Ragondin » à copier 100 fois et signature des parents.) nos sacs avec moult gels (hihihi…) et barres (re-hihihi…) de céréales. Je choisis d’embarquer trois mini-sandwichs jambon-beurre-fromage qui seront les bienvenus une fois que le sucre suintera par tous mes orifices ! J’hésite à embarquer un petit sac de cacahuètes mais étant donné que mon sac Lafuma est loin d’être plein, je choisis de le glisser au fond d’une poche. Ma préparation est déjà une aventure en elle-même : « est-ce que je prends ceci et pas cela, en aurai-je besoin, et si y’a un blessé, un avion qui s’écrase sur mes pompes, un tremblement de terre, un tsunami sur la Seine, etc. », à vouloir tout prévoir, je ne sais plus aller à l’essentiel !
Une demie heure plus tard, mes choix sont faits : 3 litres de boisson DK (eh, oui, le ragondin sue ! Et pue…. évidemment), de quoi nourrir un village Ethiopien pendant 2 mois, mon buff Kikouroù sur le crâne et ma toute nouvelle lampe frontale Petzl (Myobelt Xp pour ceux que ça intéresse). Pendant ce temps-là, Christophe se bat littéralement avec sa poche DK, ça fuit de tous les côtés ! Vu qu’il a l’air très énervé, d’un commun accord avec moi-même, je décide de ne pas trop le titiller. Il est vraiment « vénèr » comme disent les jeunes.
23h00 : le départ du 65 kms est donné. Nous observons la distribution des définitions et j’en profite pour papoter avec l’Electron qui attend sereinement son heure, son équipe est installée à quelques mètres de nous. Nous parlons du Raid 28, de ses prévisions quant au choix du parcours de ce raid : nord de la carte IGN ou sud ? Je demande des nouvelles de la légendaire, que dis-je ?, de la mythique « gourdasse bleue ». Pas d’bol, elle est pas là !
23h30 : c’est à notre tour. Fab’ part chercher les définitions, Christophe me les lit pendant que je reporte le tout. La prochaine fois, j’allumerai ma frontale car le manque de luminosité fut assez gênant, en plus, cela m’aurait évité quelques désagréments par la suite… Comme nous ne sommes pas encore rôdés à ce genre d’exercice, nous avons l’occasion de jouer à « ça m’énerve, je m’énerve, tu m’énerves, nous nous énervons, etc… », heureusement GG est là pour calmer tout le monde ! Fab’, fidèle à lui-même, en profite pour chambrer et mettre de l’huile sur le feu! Ah, c’est marrant d’énerver des gens énervés !!
25 minutes plus tard, nous plions bagages et sortons de la salle. Nous avons pris notre temps car l’année dernière une balise mal reportée fut à l’origine d’une belle perte de temps (+ 1h de pénalité).
Nous trottinons pour sortir de la ville et nous dirigeons vers la première balise. Sur le poste 1, c’est le bordel monstre car certains ont cru que la balise était dans la flotte et se sont jetés à corps perdus dans ce petit marécage ! Inutile car la balise se trouve en bordure du point d’eau.
C’est alors que je me rends compte que ma frontale n’éclaire rien mais alors rien du tout ! Les piles sont nazes, heureusement, j’avais prévu des rechanges ! Cinq minutes plus tard nous voilà repartis vers la balise 2. Il suffit de suivre à la queue leu leu et GG va pointer pour la deuxième fois.
Pour la balise 3, ça se corse ! J’aurais préféré opter par la route (plus long mais plus sec) mais mes coéquipiers emboîtent le pas de la nuée de raideurs et nous voilà longeant une clôture où Christophe manquent de s’éborgner sur du barbelé, où Fab’ nous fait des entrechats pour éviter la chute et où toute notre équipe a l’occasion de bien se tremper les petons dans ce petit « marécageounet ». Impossible d’éviter la flotte. Tant pis.
Ah oui ! J’allais oublier l’épisode de « j’ai chaud, j’ai froid, j’ai un peu chaud là mais très froid là,…. » : Au départ, j’ai décidé de laisser mon coupe-vent imperméable (à l’extérieur comme à l’intérieur…) dans mon sac et, arrivé sur les bords de la Seine, le vent se fait plus cinglant. Je décide donc d’enfiler mon coupe-vent, puis quelques minutes plus tard dézippe les manches car la température monte : un rag’ à l’étouffée, non merci ! Finalement, je terminerai le raid avec le coupe-vent et les manches car décidément, mieux vaut être trempé et au chaud qu’être sec et gelé !
De la balise 3 à la balise 6, c’est d’un chiant…. On longe la Seine (ce n’est pas une contrepétrie) jusqu’au pont de Brotonne où nous entrons dans la carte CO par une pente abrupte voire casse-gueule ! Les choses sérieuses commencent.
La 7 est assez facile à trouver mais nous merdons joyeusement pour la 8 : j’hésite à prendre un azimut brutal et embarque l’équipe dans un comptage de pas plus qu’approximatif…. Nous nous en sortons finalement en jardinant à tout-va en compagnie d’autres équipes toutes aussi perdues que nous. Ca promet…
Nous pointons la 9 sans trop de problèmes et nous dirigeons vers la 10. Nous la trouvons non sans avoir hésiter plusieurs fois quant à notre position sur la carte : une fois le doute installé, il m’est difficile d’inspirer la confiance à mes partenaires !
Nous sortons finalement de la carte CO pour nous diriger vers la balise 11 en traversant les rues de Caudebec-en-Caux où certains automobilistes s’amusent de voir passer quelques tarés en pleine nuit. A noter la très belle église qui mériterait le détour s’il n’y avait pas encore une trentaine de balises à aller chercher !
La 12 est facile à atteindre et nous voilà à suivre les « lucioles vertes », balises luminescentes qui nous facilitent grandement la tâche de rejoindre la 13. Seul bémol : Fabrice n’a évidemment pas pris la peine de vérifier ses accus de frontale et lors d’un « traficotage » de sa part, il perdu une de ses piles ! Résultat : nous voilà en train de jardiner à la recherche du petit objet. Ca vanne sec…..
Bon ! A partir de la 14, c’est un doux euphémisme de dire que nous avons peiné pour les cinq balises suivantes. En un mot comme en cent, on a merdé mais merdé comme pas possible !!!
L’option de l’azimut « brutal » à 400 mètres d’une balise est une option à proscrire pour les prochains raids ! Encore un peu et on retrouvait quatre corps sans vies dans la forêt du Trait…. Balise 16 : un peu de jardinage mais rien d’alarmant….. Balise 17 : je propose de suivre une main-courante mais la majorité opte pour l’azimut « brutal ». Résultat : nous jouons à « Nicolas le jardinier a perdu son râteau ». La forêt, la nuit, c’est triste : des arbres, des petits, des moyens, des gros, pas un panneau indicateur, pas une borne « Vous êtes ici » et plein de bonshommes tous plus perdus les uns que les autres….. Finalement, après moult palabres et prises de tête, nous trouvons la balise 18. Autant dire qu’à ce moment, je commence à me dire que tailler tout droit n’est peut-être pas la meilleure des solutions, que l’azimut « brutal » commence à être « bestial » voire « primal ». Nous sommes à ce moment-là sur un massif nommé Le Puits Bourdon et pour tout vous dire c’est moi qui ai le « bourdon » à cet instant.
Je pense en avoir fini avec le « jardinage » : que nenni, ô que nenni ! La balise 19 restera longtemps dans nos mémoires. On a tourné mais tourné…. A vol d’oiseau entra la 18 et la 19, pas plus de 500 mètres or nous avons dû parcourir un semi marathon autour de cette p….de balise ! Mais on l’a eu la s……, la p…… J’étais prêt à retourner tout ce p…. de massif de mes c…. pour trouver ce prisme orange et blanc ! A la hache que j’te les aurais abattus ces pins, ces chênes et hêtres, au bulldozer que j’t’aurais motoculté ce Puits Bourdon…. Mais on l’a eu !
Direction la 20 et l’organisation nous a gratifiés d’une belle partie de montagnes russes pour enchaîner les prochaines balises : le tout-droit dans la pente est notre unique salut. Et vas-y qu’ça monte et que ça descend et que ça remonte et ça redescend. Et que j’te fouette le visage avec les arbustes, que j’dérape sur les cailloux, que j’me viande dans une descente. Mon sac s’ouvre dans une de ces montées et j’ai une belle frayeur lorsque je n’aperçois plus mon maillot de rechange tout neuf que ma femme m’a offert ! Va pas être jouasse si je l’ai paumé…. En fin de compte, tout va bien : je n’ai rien perdu et nous poinçonnons les cinq dernières balises avant le bivouac sans trop de problèmes.
Arrivé au bivouac, je m’attelle au report des postes suivants. Pas évident étant donné que la température est largement passé sous zéro et que je suis trempé jusqu’aux os. Je sue comme un bœuf et un bœuf n’a rien à faire à deux heures du mat’ en forêt. Le report se déroule assez facilement pendant que mes coéquipiers se changent, s’hydratent, vont me chercher un peu d’eau chaude dans laquelle Fab’ aura glissé un sachet de thé. Bonne initiative.
Il ne faut pas traîner car l’envie d’aller se réchauffer autour du feu de bois est très grande : si je me joins à l’attroupement, j’aurai encore plus de mal à repartir ! Je choisis de changer de chaussettes, de maillot technique et de m’oindre les cuisses de pommade chauffante. Grosse erreur à plusieurs points :
- cette perte de temps et ce déshabillage me refroidissent encore plus et le froid me saisit d’un seul coup des orteils jusqu’au bout des doigts. Autant dire que l’ « escargot » est rentré depuis longtemps dans sa coquille et que les roubignolles se serrent l’une contre l’autre à la recherche d’un peu de chaleur…. Ce n’est vraiment pas le moment et l’endroit pour un casting chez Marc Dorcel Vidéo !
- l’application de cette pommade chauffante « calcinante » sur mes cuisses aura de fâcheuses conséquences pour moi-même peu après la fin du raid. Hilarantes pour certains, douloureuses et humiliantes pour ma modeste personne…
Nous voilà repartis pour la deuxième partie de ce raid, motivés, transis, hagards (du nord), nous poinçonnons la balise 1 et tentons un tout droit vers la 2. Alors là, je ne sais ce qu’on a pu br…. mais pour ne pas changer, on s’est un peu perdu….Tant bien que mal, nous rejoignons la départementale et attaquons la 2 par une belle pente (encore et encore). Nous passons une nouvelle fois sur la carte FFCO pour cinq balises. Le jour commence à se lever et nous sommes plus efficaces même si une certaine tension au sein de l’équipe se fait sentir : la fatigue, les mauvais choix, le doute ont eu raison de la bonne ambiance.
Depuis quelque temps, Fabrice ne dit plus un mot, semble un peu pâle et ne répond que par onomatopée à mes questions. Aurait-il un petit coup de mou ? Oh non, pas un petit coup de mou……. Un gigantesque COUP de TRES MOU !!!!! Heureusement que GG assure dans son rôle de capitaine, il nous surveille chacun du coin de l’œil pour guetter le moindre signe de défaillance, sait arrondir les angles quand il y a de l’électricité dans l’air, trouve les mots justes pour relancer la machine. L’école du rugby sans aucun doute. En une heure, Fab’ se refait une santé. L’aube y est peut-être pour quelque chose.
Je savoure ces moments où le soleil commence à darder ses rayons sur la forêt, où la faune s’éveille par quelques bruissements, quelques sifflements ou cris. Je suis bien. Physiquement. Mentalement. C’est pour vivre ces moments-là que je cours. Le jour fait place à la nuit, la lumière à l’obscurité, le doute aux certitudes. Nous finirons à quatre en ayant toutes ces balises, peu importe le chrono… Les dernières balises sont faciles même s’il nous faut monter et redescendre tous ces vallons. Christophe ne parle plus, il serre les dents, il est devant. Aucun mot, il souffre en silence. Mais il finira, il veut en finir.
Pour la dernière balise, Fab’ se propose d’aller la poinçonner car elle se situe, une fois n’est pas coutume, en haut d’une montée de 300 m à 25-30%. Notre culture rugbystique nous rappelle à l’ordre et nous emboîtons finalement le pas de Fabrice. Il ne sera pas dit que nous ne sommes pas une équipe !
Il ne nous reste plus qu’à rentrer au bercail et nous merdons une fois de plus ! Pas moyen de traverser les jardins des particuliers dont les pavillons bordent la forêt : rien ne nous sera épargné !
Nous arrivons à la salle après plus de 11h30 d’épreuve, de jardinage, d’élagage, de merdage, bafouillage, plantage, engueulage, galérage, etc.
Heureux d’en avoir fini.
Mais nous n’étions pas au bout de nos émotions car un seul d’entre nous avait embarqué son téléphone portable mais n’avait jamais décroché aux multiples appels…. Grosse panique chez nos épouses car j’avais annoncé 8 à 9h maxi d’épreuves !!! 20 appels et messages par portable, la peur dans les familles, des pleurs au bout de la nuit. Ca m’apprendra à être trop pessimiste.
Autre émotion pour ma pomme dans la douche. Non, je ne me suis pas fait élargir ! De toute façon, si quelqu’un avait essayé, il n’aurait pas été déçu du voyage…. Lisez ce qui suit : j’avais relaté cela au sujet des problèmes de pommade chauffante :
« A ce sujet je peux vous relater une douloureuse expérience lors de l'Hivernale du Raid Normand en février.
Je m'étais copieusement tartiné les cuisses au départ du raid puis en avait remis une couche "Maïtéenne" à mi-course alors que je m'étais refroidi au bivouac lors du report de balises. Rien à dire tout au long de l'épreuve: la pommade fait son effet.
Le GROS problème s'est posé lorsque j'ai pris ma douche....... J'en pleure encore!
Je vous détaille les différentes étapes:
- déshabillage intégral;
- ouverture de la douche et mouillage tout partout (jusqu'ici rien d'exceptionnel)
- gel douche liquide au creux des mains, je me frotte les cuisses énergiquement (de quoi créer une émulsion composée de savon et d'une quantité inconnue de résidu de pommade chauffante. J'ai pu constater que le résidu n'était pas si résiduel que cela...)
NB: à partir de maintenant, éloignez les enfants et les personnes sensibles.
- frottage des cuisses puis, sans réfléchir (après presque 12 h d'effort, cela se comprend), mes mains s'en vont frictionner le service trois-pièces qui fait de moi un membre ( ) actif (pour quelques décennies encore j'espère) de la gente masculine. QUELLE ERREUR MONUMENTALE! D'autant plus que je m'étais également occupé de la fameuse "raie".
- s'en est suivi une douleur inhumaine (comique certes mais inhumaine quand même) qui m'a fait pousser un hurlement diabolique: l'enfer me consumait!
- jamais l'expression "chaud d'la b..." n'avait pris plus de sens, ainsi que "chaud au c...." voire "aux c...".
Pendant plus d'une demi-heure, j'ai eu l'impression d'avoir un slip, que dis-je, un string en braise.
Sans parler de mes cuisses qui se sont mises à chauffer de plus belle pendant une bonne heure!
Moralité: faites gaffe, la pommade est sournoise.
Rag'_ouille_ouille_ouille »
Je sui content d’avoir bouclé ce raid en n’ayant souffert à aucun moment.
Je suis plus critique quant à notre gestion d’équipe très « amateur », il faudra dorénavant bien répartir les rôles : un ou deux orienteurs (on alterne l’orientation à chaque balise ou toutes les trois ou quatre), un capitaine (GG sans hésitation), un meneur d’allure-poinçonneur, un polyvalent. A nous de faire notre auto-critique et de progresser !
On a fini à quatre et j’espère bien qu’on y sera l’année prochaine !
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12 commentaires
Commentaire de Jihem posté le 30-06-2008 à 23:42:00
Ce CR là, quand il va circuler dans la cour d'école...
Au fait, ca va mieux ?
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 01-07-2008 à 07:49:00
Tu verras, avec l'âge, les raideurs se déplacent. Merci pour cette marrade juste avant d'aller à l'école. Et merci pour les gros caractères spécial vieil instit miraud.
Commentaire de Epytafe posté le 03-07-2008 à 12:29:00
J'avais un collègue joueur qui conseillait une légère application de baume du tigre en cas de défaillance érectile. Il me semble me rappeler qu'il s'est fait quelques ennemis mortels.
Commentaire de Mustang posté le 21-12-2009 à 09:24:00
Comment ai-je pu rater ce CR!!! un bien beau récit à figurer en bonne place dans une anthologie de la CO!!!!
Merci à François d'Arras d'avoir mis un lien judicieux sur ce texte à propos de la pommade chauffante!!!
Commentaire de l'ourson posté le 21-12-2009 à 23:36:00
Mouarffffff!!!!!!! Sacré Rag :-) Chaud d'la B..e on dirait ;-)))
L'Ourson_nan_j'rigole_RV_au_Raid_Normand_2010_j'espère_:-)
Commentaire de samontetro posté le 22-12-2009 à 14:29:00
Epoustouflant ce CR! Sans le post de francois d'arras je serai passé à coté!
Je crois qu'il faudrait que kikourou fasse un "best of" de ces meilleurs CR. Celui-ci aurait droit aux pages d'honneur!
En tous cas ça donne vraiment envie d'aller "jardiner" avec vous !
Commentaire de LtBlueb posté le 22-12-2009 à 15:13:00
Enormissime le Rag ! à conserver sous la main sur sa table de chevet , les soirs d'hiver ou de vague à l'âme :))
Commentaire de fulgurex posté le 22-12-2009 à 15:56:00
Elle était bien raide cette aventure, mais elle valait le coup d'être vécue et méritait d'être aussi bien narrée. Bravo!
Commentaire de Ben64 posté le 22-12-2009 à 17:31:00
Fa-bu-leux!! Je me suis poilé du début à la fin. Et dire que j'étais passé à côté... Merci pour la bonne marrade.
@+
Ben
Commentaire de Fredy posté le 22-12-2009 à 20:17:00
- jamais l'expression "chaud d'la b..." n'avait pris plus de sens, ainsi que "chaud au c...." voire "aux c...".
Je me tords de rire :-)
Merci à samontetro d'avoir resorti ce CR de derrière les fagots.
Commentaire de laulau posté le 26-12-2009 à 22:17:00
Et dire que j'allais acheter cette pommade...ouah ! j'en ai encore froid dans le dos, euh chaud ! Enfin,non, j'sais plus !
En tous cas, merci pour ce récit
Commentaire de Insigma posté le 31-12-2009 à 12:30:00
Enorme !!
J'ai encore le sourire au coin des lèvres :
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