L'auteur : Mustang
La course : Off - Trail des Naufragés
Date : 14/6/2008
Lieu : Le Palais (Morbihan)
Affichage : 2033 vues
Distance : 70km
Objectif : Pas d'objectif
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L’entremonde
Ce vendredi soir, c’est l’arrivée chez Pascal, notre hôte au Palais. Non, il n’habite pas dans un palais mais au Palais, à Belle-Île-en-mer, comme chante Laurent Voulzy qui s’y connaît en îles. Lui et sa femme ont eu l’idée brillante d’inviter les amis à fêter son anniversaire là-bas. Mais le chameau n’offrait le champagne qu’à une seule condition, celle de faire tout ou partie du tour de l’île en courant. La belle affaire ! Alors le presque tout Alençon traileur est descendu pour troquer les chemins forestiers contre le chemin des douaniers !
Le voyage a été express ! Chacun s’était hâté de quitter le boulot à 16 h 30 pour démarrer d’Alençon à 17h. Bon, moi, euh, j’avais une dispense pour recevoir une injection d’isotopes traceurs au Mans! Donc, c’est tout rayonnant que je prends le volant pour foncer vers Quiberon. Le Lutin est le co-pilote, Mireille et Josette en deuxième rang, et en troisième rang, oui, oui, les deux petits derniers de Pascal, Thélonious et Eole. L’infâme croyait être tranquille pour le week-end et on lui ramène sa progéniture en Cathy mini! Enfin, heureusement qu’ils sont là car ce n’est pas sur le Lutin qu’il faut compter pour indiquer une route ! Sacrés gamins, carte en main, ils commentent le parcours qu’ils connaissent par cœur, mais ce Lutin sait nous parler du fou…heu de la fougue des marins et des marais !
Bingo, 20h35, sur le parking, on attrape la dernière navette qui nous conduit au port. Pas de chance, la mer est calme et, si le teint du Lutin va prendre une légère couleur verdâtre assortie à son blouson et à ses chaussures, je ne le verrai pas se répandre à nourrir les poissons de l’Atlantique. La pêche française est vraiment dans une mauvaise passe !
Bon, sur le quai, voilà Pascal et Cathy qui arrivent. Tout heureux, ses enfants s’élancent vers lui, suivi du Lutin. Je ne veux pas la ramener sur la taille du gnome mais il ne doit pas être si petit que ça puisque notre hôte le voit mais pas ses enfants ! Enfin, il condescend à baisser le regard pour reconnaître enfin ses blondinets, plus vikings tu fais pas ! Après ces effusions, on grimpe à 8 dans la Fiat !
C’est que j’ai un petit creux !!! Les gamins nous ont parlé pendant tout le voyage des lasagnes, j’aimerais bien les voir, moi, ces lasagnes ! Mais d’abord, gros coucou à tous les copains qui sont arrivés dans la journée. Enfin, on s’installe ! Les autres ont déjà dîné ! Ils sont assis là, en face, à nous regarder manger. Non, ils ne nous regardent pas manger, ils me regardent. C’est la première fois que nous nous revoyons depuis la révélation. Ils sont émouvants à me regarder ainsi. Alors, c’est vrai, j’ai franchi une frontière ? Ils n’en diront rien.
Gorgonzola, épinards, tomates, viande hachée, coriandre garnissent ces lasagnes. Je m’y attaque sans retenue ! Un bref briefing s’ensuit pour organiser le départ.
La nuit se passe bien, j’ai échappé aux ronflements du Lutin, pas comme ses voisins(es) de chambrée. A ce propos, qu’en dit Wikipédia : Un ronflement moyen atteint facilement un niveau sonore de 45 dB à 60 dB (le bruit d'une voix), tandis qu'un ronflement majeur peut dépasser les 95 dB, ce qui correspond au bruit du passage d'un camion! Évidemment, cela gêne le sommeil des personnes qui partagent la vie du ronfleur, au point parfois de causer de l'insomnie chronique chez celles-ci. Inutile d’ajouter un commentaire, tout est dit !
Réveillé par la ronde des chasses d’eau, je me lève afin de participer à cette joyeuse symphonie aquatique. Tout le monde s’attable ensuite pour se goinfrer de sucres plus ou moins lents ou rapides ! Les tenues et les équipements sont prêts ! Il est 7h00. Belle-Île à nous ! Comme ils disent par là-bas, par ce qu’le le vaut ben* !
* Certains prononcent ban.
Et sept à dix que nous gagnons la Fiat 500 de Pascal qui nous conduit au port. Oh, pardon ! Et c’est à dix, oui oui, à dix, que nous prenons place dans la Fiat multipla de Cathy qui nous conduit au port- aux dires de Cathy, la maréchaussée locale est aussi coulante qu’un Lepetit de Briouze. Le bougre de Pascal a prévu des dossards pour notre périple ! J’écope du numéro pur 100. Hi hi ! Le Lutin a, lui, le 69, je me demande bien pourquoi, il n’est pas du Rhône que je sache ! Ah, parfois, l’humour de Pascal est impénétrable !
Petite photo émouvante avant de partir vers la citadelle sous le regard imperturbable d’anglais. Elle me rappelle celle de Montmédy ! Ouah, ça fait déjà un an. De l’eau a coulé sous les ponts depuis ! A la vue de l’hélico basé là, de fines allusions sont proférées à l’encontre de notre Raymond. Le pauvre, non seulement, il a la police italienne à ses trousses, mais ses copains se foutent de lui. Raymond, on t’aime !!! Enfin, tout de suite après, on est dans le vif du sujet. Direct, la mer bleue, le ciel bleu, le chemin qui a des hauts et des bas entre mer et terre. J’ai pas de parachute doré ni de montre Rolex, je ne me la pète pas sur un yacht de Bolloré mais je suis plus riche qu’eux ! Ma fortune est là, devant mes yeux. L’allure menée par notre hôte est cool. On est 9 à courir sur ce sentier qui ne fait pas de cadeau. Il monte, il descend, il vire, il disparaît dans la végétation. Le genêt est finissant mais le chevrefeuille s’éclate. La scabieuse ne reste pas sans raiponce. La douce-amère joue la garce dans ce concert floral. Bon, ce n’est pas tout mais on avance. On traverse quelques petits bois de pins tout décoiffés par le vent.
On flirte avec le 7 à l’heure ! Bon, on a le temps, c’est le principe du off. Mais, je ne sais pas pourquoi, je suis plutôt aux avant-postes alors que le lutin joue l’arrière-garde. Sans doute pour être le premier à débusquer les animaux sauvages qui traînent dans le coin ! Oh, rien de redoutable ni de terrible ici, on n’est pas à l’Ile Longue, juste du lapin, du faisan, de la perdrix et du pigeon pour la partie terrestre ; bien sûr, de l’autre côté, au-dessus de l’eau, ça donne de la voix ! Je ne sais pas s’il y a des mouettes rieuses dans le lot, mais alors, quels cris ! Ils se foutent de nous ou quoi, tous ces goélands, ces mouettes qui nous survolent en lançant des hhiiiiiihhii, des hahhahhhaha à n’en plus finir ! Ça donne l’ambiance marine parce que, je ne sais pas pourquoi, je me surprends à penser que je suis sur un chemin de montagne. C’est vrai qu’il en a l’allure, presque le profil, enfin n’exagérons pas. Alors, pourquoi cette étrange idée ? Les rochers ? Le vide tant redouté autrefois ? Mon regard porte sur la droite, non, c’est bien la mer avec son horizon, horizontal comme il se doit, enfin presque- je veux éviter un débat sur la courbure de l’horizon. Ca y est, j’ai trouvé, c’est l’espace, ce sentiment étrange que je ressens chaque fois que je suis face à des espaces infinis qu’ils soient verticaux ou horizontaux, j’ai l’impression de toucher du doigt l’éternité. Bon, le Lutin, quand il va lire ça, va encore se foutre de ma figure ! A propos, sur le chemin, on croise un pauvr’ p’tit lapin tout patraque. Et c’est le grand Christian qui suggère que le Lutin fasse subir les derniers outrages au pauvre lagomorphe myxomatosé avec un doigt ! Y en a qui ont de bien curieuses idées, bon, ça fait rire la troupe, certainement plus que mes montagnes dans la mer ! Il fait beau, j’ai envie d’en profiter un peu. Je prends le large. Non pas que je me jette à la mer mais j’accélère un peu et prends quelques centaines de mètres sur le groupe. Je me sens bien pour l’instant. C’est avec gourmandise que je cavale dans le chemin particulièrement étroit et mouvementé. J’arrive en face du port de Sauzon, au bord du ria. La marée est basse. J’attends la venue des autres puis j’enquille sur la grève. Pascal avait prévu un itinéraire plus haut mais je m’élance quand même et les autres me suivent. Plaisir de courir à marée basse où il faut choisir un terrain le moins mouvant possible. Cela me rappelle l’enduro d’Agon. Je me retourne pour voir les copains heureux de courir, enfin y a déjà la Mimi qui ronchonne ! Le Lutin, comme quoi tout arrive, nous trouve un passage qui nous conduit directement à Sauzon. C’est le Pascal qui est content de gagner 2 km. Bon, c’est pas trop esprit trail mais c‘était bien sympa de le faire. Nous traversons le port, quelques autochtones déjà attablés aux terrasses des cafés nous saluent et nous encouragent. Un petit sentiment d’être à part. L’immobilité des uns et le déplacement des autres. Ce qui ne veut pas dire être condescendant avec eux, ils ont leur sagesse et leur vision du monde. Nous aussi, nous prenons plaisir à nous mettre à une terrasse seulement cette idée de coureur d’espaces me plaît beaucoup.
De nouveau, nous voilà sur la falaise. Quelquefois, on fait un crochet pour contourner quelques villas mais on revient vite en bord de mer. Les descentes et les remontées raides commencent à tirer sur la caisse. Depuis quelques temps, ça me chauffe aux talons ! Bientôt 9h et nous sommes en vue de la pointe des Poulains ! Avec Allain, le Lutin et Pascal, on s’arrête quelques instants pendant que le reste de l’équipe file vers du côté de la villa des Cinq Parties du Monde. Hummm, joli nom !! Vraiment la Bonne Dame de Penhoët avait bien raison de venir vivre ici, au bout de ce monde. Pendant que le Lutin régale quelques goélands, je souffle un peu en me restaurant. Je commence à être fatigué. Pascal donne le signe du départ. C’est un comble, on s’égare dans les parkings et on ne retrouve pas les copains. On part sur la route. On sort les portables pour savoir où en sont les autres ! Eux, finauds, ont bien trouvé la piste en bord de mer. On a l’air de nazes ! Pas envie de revenir, on continue sur la route pour prendre le premier chemin à droite vers la mer. La jonction se fera au bord du terrain de golf, désert à cette heure. Comment font-ils quand la balle tombe au pied de la falaise, ils descendent la jouer ?? Nous repartons. Le parcours n’est pas vraiment défini. Les pistes sont nombreuses. Parfois, le sentier est balisé par un étroit cheminement fildeferré afin de préserver la végétation. Nous sommes sur la côte sauvage. C’est un autre monde. Ce n’est plus la luxuriance de l’autre côté mais une steppe rase où notre passage trouble des bandes d’oiseaux marins au repos, à terre. Et que dire de la côte ? Une vraie côte de bord de monde, de rivages inhumains, étrangers. Ce jour, la mer bleue est parfaitement calme, la violence ne viendra donc que des roches aigües. Parfois, je m’approche au plus près du bord non pas pour dominer un espace mais tout simplement pour me dire voilà, je suis au bord du vide, ce vide qui me terrorisait tout gamin au point qu’en montagne, j’étais roulé en boule au fond de la voiture afin de ne pas voir les paysages. Cela fait longtemps que j’ai dit adieu à cette enfance triste mais, parfois, elle est là à ressurgir par bouffées, comme pour se faire pardonner de ne je sais quoi d’inavouable. Ainsi, tout à l’heure, sur l’autre côte, quand j’ai revu ces plantes gris bleu aux feuilles épaisses et duveteuses, aux petites inflorescences jaunes, je me suis souvenu très bien d’elles quand j’avais pris leurs feuilles entre mes doigts lors de cette visite unique, ici, durant l’été 1963. Cet étrange contact avec ma peau m’avait troublé. L’armoise maritime en est le nom.
La piste épouse le découpage inouï de la côte. Au loin, se dresse une construction imposante. En avant-garde, Christian et Sylvie mène le groupe. Le Lutin, Joël et Pascal ferme la marche. Mireille navigue avec Eric et Allain. Mais mine de rien, Eric surveille son monde, toujours attentif à l’état des autres compagnons. Depuis quelques temps, il est sur mes arrières. Je commence à souffrir, surtout des talons mais aussi de fatigue. Le téléphone sonne, l’intendance m’avertit qu’une reconnaissance est partie à notre rencontre. Effectivement, nous apercevons bientôt Brigitte et Marie-Laure qui courent vers nous ! Elles vont ensuite nous accompagner. Nous serons donc 11 à courir ! Et nous arrivons sur le site de la grotte de l’Apothicairerie. Le site est étroitement balisé. Oui, bien sûr, il faut protéger le sol et les plantes, mais, alors pourquoi avoir construit à 50 m cette horreur d’hôtel ? C’est notre premier ravito.
Tout est placé comme pour un vrai : fruits secs, eau, gel, Cathy, Josette, Béatrice et ma Mireille sont aux petits soins pour nous. La première chose que je fais est de retirer mes chaussures pour constater l’ampleur des dégâts : j’ai les talons à vif ! Je prends mon couteau suisse et avec la paire de ciseaux incorporée, je découpe la peau soulevée ou déchirée par l’échauffement. Quel imbécile ! Alors que j’avais couru le semi de Crest et les 61km du trail de Radon avec ces New Balance, sans problème, j’ai eu cette mauvaise idée de changer la semelle d’origine par une semelle en sorbothane de DK. Seulement, avec l’épaisseur de cette semelle, la position de mon talon dans la chaussure n’était plus la même ce qui m’a occasionné de sévères échauffements. Sylvie me passe des Compeed. J’espère que cela va aller mieux mais la position du pied dans la chaussure restera la même ! Pas doué le canasson avec ses sabots comme dirait le Lutin ! J’ai à peine le temps de refaire le plein du camel-back et de commencer à grignoter que déjà Sylvie lève le camp ! Oh, Ricounette, du calme ! Je change de maillot, j’abandonne mon maillot fétiche, celui du Morbihan, de l’UTMB, de la Translorraine, d’Ecouves pour prendre le rouge kikourien comme à regret. Je n’ai même pas le temps aussi de m’approcher de la grotte. J’aurais pourtant voulu la revoir, de loin comme ça, en guise d’exorcisme sans doute.
La course reprend. Les vues époustouflantes se succèdent. Du haut des falaises, nous apercevons de petites criques aux plages vierges. Le lutin piaffe pour aller les déflorer, toujours aussi lubrique, l’animal ! Parfois, le chemin plonge vers des anses plus larges que nous contournons au ras du sable. Nous traversons une ou deux plages.
Les remontées sont brutales. Le groupe s’étire de plus en plus. A un moment, nous nous enfonçons dans une végétation épaisse au fond d’une anse. Mon guide du moment m’indique qu’il y avait là des ermites qui s’abritaient dans une grotte que j’aperçois dans la falaise et s’abreuvaient à une source qui coule toujours et qui justifie la végétation. Bernard était-il un de ces reclus ? Nous continuons. Si la troupe n’est pas vaillante, le spectacle demeure grandiose, la plage des Donnant, Port Coton et ses aiguilles. Les mots sont vains pour décrire ces merveilles ou alors il en faudrait mille !
Midi arrive. Je trouve difficilement le passage vers la plage de Kerel. Avant d’y parvenir, nous traversons un sous-bois enchanteur. Enfin, la plage apparaît. Quelques rares vacanciers s’adonnent à leurs activités favorites. Mais notre intendance nous a installé un superbe ravito au pied de la falaise. Les quatre enfants de nos hôtes sont là également. Je n’ai qu’à m’asseoir et à me faire servir. La bière coule à flot !
Je retire mes chaussures. Nous sommes au km38. En principe, c’est là que je m’arrête. Joël aussi, il a les 100 km du Verdon dans 15 jours, Allain également, il est un peu cassé. Je m’arrête donc là ! Certes, j’ai mal aux talons, je suis fatigué. Mais s’arrêter ? A Radon, je n’en pouvais plus au 1er ravito, au km24, et finalement, j’ai couru les 61 km. Ce sera la première fois que j’abandonnerai donc une course. J’en suis malade. Le Lutin mal en point a décidé de repartir cependant. Il semble que la description des plages naturistes à venir l’ait motivé fortement.
Je les regarde partir avec une infinie tristesse. Il va falloir être patient. J’ai une dernière course début juillet sur le même terrain de jeu, en bord d’Iroise, j’irai donc au Bout du Monde. J’ai encore dans les oreilles la chanson d’Emilie Loizeau, L’autre bout du monde, qui m’avait accompagné tout au long du raid nocturne du Morbihan. Les symboles sont tenaces. Ensuite ? On verra !
Mustang
PS:profil des 38 premiers km, on se croirait à Auffargis!!!
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10 commentaires
Commentaire de la panthère posté le 21-06-2008 à 16:16:00
toute intimidée d'être la première à laisser un commentaire sur une telle merveille de littérature...vain diou, c'est beau!!!!à lire et relire...ce récit plein d'émotion, d'amitié, le tout dans un cadre sublime....merci, cheval bleu....
Commentaire de Crapahut 26 posté le 21-06-2008 à 16:36:00
Merci Fier PUR 100 !
Quel CR sympa à lire. Grâce à ta prose, on vous suit à la trace et on ressent...jusqu'aux ampoules (il m'est arrivée la même mésaventure que toi la semaine dernière avec des semelles NOENE !!!). Au plaisir de te relire, en attendant de te revoir Mustang. Bises au nougat !
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 21-06-2008 à 18:27:00
Ça va plus aller si tu te mets à écrire mieux que moi et à faire des jeux de mots pires que les miens ! D'abord, ce sont des jeux de mots laids ! Aaarf !
Je t'avertis, tu ne referas pas le coup de t'arrêter au Bout du Monde car tu auras le Lutin au ras du fondement pendant toute la course !
Commentaire de BENIBENI posté le 21-06-2008 à 23:47:00
Pis si ça suffit pas , le Benos viendra du Layon pour te botter le cul et se sera pas la même puissance que le Lutin ! Alors aprés ? et bien The show must go on ! En tout cas tu a fait une magnifique visite guidée d'une partie de cette île que je ne connais pas encore...
Commentaire de _azerty posté le 22-06-2008 à 10:13:00
Merci Philippe de nous faire partager vos aventures.
Le tour de l'ile donne envie... un jour peut-être ?
A bientôt
Domi
Commentaire de taz28 posté le 22-06-2008 à 13:23:00
Merveilleux récit Philippe, cette île vous a envoûtés et enchantés !!!
Cette course est digne d'un véritable trail officiel !!
Soigne bien tes talons, bel étalon !!!
Bisous
Taz
Commentaire de Jihem posté le 22-06-2008 à 15:57:00
C'est beau un naufrage !
Merci
Commentaire de -loulou- posté le 22-06-2008 à 16:27:00
Très beau récit tout simplement BRAVO L'ARTISTE
Commentaire de L'Dingo posté le 23-06-2008 à 09:53:00
mais c'est vrai ça que le Lutin vient de se faire poutrer artistiquement par le Mustang !!!.
En plus il a pu noter des mots nouveaux comme lagomorphe ou scabieuse qu'il s'empressera de dispenser d'un air docte à ses éléves.
Mais revenons à cet emouvant retour aux sources de Phil: des lieux, des plantes, des senteurs en filigrane, la belle écriture vaut toute image.
tout cela m'a rendu impatient de savoir ce qu'il y a "Au bout du monde" :-)))
Commentaire de la mouette posté le 23-06-2008 à 15:25:00
Un récit poignant de notre Mustang , notre dream team d'écouve mérite la médaille de l'amitié , I'm happy de connaitre cette équipe!
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