L'auteur : Lolarun
La course : Die-Col de Rousset - 16.9 km
Date : 8/5/2008
Lieu : Die (Drôme)
Affichage : 2929 vues
Distance : 16.9km
Objectif : Pas d'objectif
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L’heure est enfin arrivée de lever le voile de cette édition 2008 de la course Die – Col de Rousset, de repartir sur les sentiers d’un des plus beaux endroits connus au monde (le superlatif absolu me démange…), le DIOIS !! Terre de légendes, berceau de montagnes au milieu desquelles coule la Drôme pensent les touristes… hum, hum… ceux qui y auront déjà bu la tasse ( et j’ai des noms !! ) sauront vous dire qu’ici tout n’est que clairette et qu’elle seule y coule à flots… et dans tous nos cours supposés d’eau !! Avis aux amateurs… ( en cas d’attaque pénale envisagée par un esprit chagrin et déçu, je me permets de préciser ici qu’il s’agit d’une publicité mensongère.. à bon entendeur…)
Die – Col de Rousset, 16,9 km de route (très peu), de chemin (un peu plus), de sentiers (beaucoup !), pour plus de 1000 mètres de dénivelé. Il s’agissait pour moi d’un retour annoncé. Cette course a beau se dérouler chaque année au cœur de mes terres natales, cela faisait plus de 20 ans que je ne m’étais plus mesurée à cette ascension là, à cette première fête dioise des beaux jours (s’en suivront celle de la transhumance et celle de la clairette… à bon entendeur…), j’étais donc restée au pied de l’obstacle depuis 1987 et la superbe et déjà contée ici dans un autre récit « coupe du monde de course en montagne », coupe du cœur et du père plutôt dans mon cas.
Le programme des réjouissances :
Cette année donc, la décision était prise, le courage d’affronter à la fois une montagne de souvenirs comme la montagne tout court avait été trouvé et je m’y préparais physiquement comme mentalement avec un certain sérieux depuis le début de l’année.
Il s’agissait de l’objectif majeur 2008. Je voulais m’y confronter seule, fermée dans ma bulle, dans mon corps, juste la montagne des souvenirs et moi, courant après le temps … comme après quelques autres concurrents … accessoirement !
Mais comme il est rare que tout se passe comme prévu dans nos humbles existences !!! Aussi mon corps ma lâcha-t-il sévèrement un mois avant la course, stupidement, j’ai refusé de l’écouter sur le champ, me suis « un peu » obstinée, et mes chances de courir totalement grillées j’ai… (pour la syntaxe voir photo profil.. à condition d’être amateur de SW !) En résumé, la force avec moi plus n’était …
Tendinite du moyen fessier (ok ça rigole encore.. ) et cruralgie entre autres complications, remettaient sérieusement en cause ma participation. Un évènement perso se chargea lui de mettre six pieds sous terre le moral d’acier que je m’étais construit pour dompter tout sur ma voie en 2008 … Il fallait vraiment revoir complètement le profil de cette journée là.
Je devais courir seule pour gagner ce sommet … impossible désormais. A deux jours de la course, j’eus miraculeusement le feu vert de mon toubib du sport pour m’aligner au départ.. mais en rando. Ok, je marcherai donc… ce qui, à la vue du tracé, aurait de toute façon constitué mon moyen de progression sur les 2/3 du trail anyway !!!
Je voulais faire la course seule dans ma bulle… plus assez costaud désormais… qu’à cela ne tienne ! il faut savoir lire ses faiblesses et les assumer, j’appelais donc à l’aide et demandais du renfort sans grand espoir à quelques jours du départ… et à ma plus grande stupéfaction l’obtenais séance tenante, sans besoin d’argumenter, plaider ou supplier. Ni une ni deux… mais trois alliées de choc en poche : deux amies badistes et la vaillante et irremplaçable ‘tite sœur Nanou (cf course de Montélimar, )
Sourires inquiets vers les altitudes envisagées
Pourtant la seule perspective de se mesurer à cette pour nous mythique ascension rend généralement vert d’inquiétude (couleur yoda..) toute personne aguerrie ou non à l’exercice.. mais leur accord fut immédiat et spontané. Je mesurais ma chance, et échangeais contre leur promesse la mienne d’être sage et modérée, on marcherait sans s’épuiser quitte à me lester…
Leur stress alla malgré tout croissant (enfin pour au moins deux d’entre elles, la troisième n’a pas avoué !). La veille de la course au moment de l’inscription et du retrait des dossards, mes trois supports_supers_randonneuses furent comme promis fidèles au rendez-vous devant l’office du tourisme de Die. Pas de désertion donc ! En cadeau avec l’inscription… une bouteille de Clairette bien sûr ! … On pourrait penser qu’en tant que Dioises, pareil cadeau ne nous inspirerait qu’un haussement de sourcils.. que nenni ! Folles de joie les filles, comme à gagner le Saint Graal ! Et trop fières à poser derrière avec nos nouveaux TS.
Petit tour de Die ensuite pour décontracter les stressées de service..
Puis arrive le moment de laisser le soleil se coucher sur ce cher Diois,
Jeudi 08 mai 2008
Petit matin, je refais pour la 30 0012 ème fois mon sac… je veux être sûre de parer à tous les besoins possibles de mes partenaires du jour et ne pas me montrer aussi nulle et dépourvue qu’à Montélimar un mois plus tôt..
Pendant ce temps Nanou et Sonia montent au col pour y laisser une voiture en dépôt, pas question en effet de redescendre avec la dernière navette mise à disposition par l’organisation de la course qui ramène ses vedettes au bercail beaucoup trop tôt pour nous qui envisageons de trainer notre fatigue et nos faims le temps d’un long pique-nique accompagnées des quelques badistes moins fous qui monteront eux nous rejoindre en voiture en fin de matinée.
8h30, je passe moi récupérer Elodie, et nous filons embarquer Nanou et Sonia revenues de la station. Regards heureux. Je vérifie à la dérobée… personne n’a l’air de m’en vouloir… encore ! La météo est belle et je nous trouve une mine de belle épopée. Optimisme. Bizarrement, je ne pense pas au hasard qui me ramène pile pour ce rendez vous voiture récupérer les filles exactement à l’endroit de l’épisode « du chat » qui 21 ans plus tôt avait tellement marqué le début de cette autre course. Vraiment, je n’y pense pas. Je n’associe pas. Cette course sera totalement autre de celle que j’envisageais, c’est certain déjà.
Direction maintenant l’Office du Tourisme de Die d’où sera donné le départ. Musique, attroupements, des cris, des « ho ! ben t’es là ! tu le fais toi aussi ??! » d’ahuris Diois et recherche perso au kikouradar de buffs ou casquettes, mais pas de butin.
On se chambre, les filles masquent leur appréhension.. ou pas. Et on pose pour la postérité d’un jour.. Jour nouveau. Un de plus. Il succède pour moi à une nuit microscopique, je m’inquiète un peu vu le manque de préparation physique que j’ai dans les jambes mais je garde le cap du sourire et confie le reste à mes bonnes étoiles. Je connais la montagne, elle me connait, on s’arrangera bien..
Bon, ben désolée les filles, et non Nanou, plus le moment de faire demi tour …
TOP DEPART !
On se met à l’arrière, les filles veulent prendre LEUR rythme et leur pied sans se faire violence, en fait on se retrouve vite au milieu d’un groupe de joyeux Diois, parmi eux même quelques autres acolytes du badminton ! y’en a partout de ces bêtes là.., le temps d’abord de sortir de Die, et passer devant la Porte Saint Marcel,
et voilà une joyeuse balade en bavardages qui s’amorce. Les premiers kilomètres s’y prêtent totalement, le quasi premier tiers de ce parcours et très « roulant », du plat, du faux plat, quelques montées en vache maigre, de la route, du chemin, des tout petits bouts de sentier, les seuls susceptibles pour le moment de vous couper le souffle, ce sont les paysages …
Nous voilà déjà à Romeyer… c’est même pas drôle ! Trop , trop facile !!!
On prend le temps de poser devant le panneau.. genre « YOUHH ! les athlètes ! on est venues à Romeyer à pied !! » … la honte (mais j’avoue c’est moi qui ai réclamé les clichés..) .. ou l’inconscience au regard de ce qu’il nous reste à accomplir.. ou le bonheur d’un jour tout simplement,
Traversée de Romeyer et premier ravitaillement… bon on ne le méritait pas encore vraiment…
même si Sonia et Nanou semblent penser le contraire…
reprise du parcours tranquille… sauf que ; hé ! v’la que ça lui reprend, la frangine comme à Montélimar se met à pousser des cris ! cette fois mes tympans encaissent un tonitruant « Hé !! » -coup sur mon épaule- je vacille sous l’impact mais réussis à rester debout ! ;))
« Là ! regarde, un Kikouroù !!! »
Ben oui, elle a un kikouradar plus affuté que le mien à force la tite sœur, et effectivement, nous dépasse en courant (n’importe quoi .. pff..) un énergumène affublé des couleurs kikous.. et comme la frangine n’a pas du tout la voix qui porte, il a pilé net !! mdr ! bien lui en pris (à lui comme à Nanou !) car je fais ainsi la connaissance de Phildeval qui fort gentiment s’arrête quelques minutes pour marcher avec nous et tailler la bavette avec la marcheuse lola.. Merci encore à toi Phil pour ce moment très sympa !
Pas pensé à flasher malheureusement sur ce coup là moi.. Et Phil repart en courant, il dit ne pas vouloir forcer la machine car il prépare les festivités de Crest du we.. nous on ne prépare rien du tout mais on se ménage quand même !!
on avance ainsi gentiment jusqu’à Chamaloc.. ha, comme souvent dans nos vies nous passons à travers les moments sereins sans les savourer.. comme j’ai quand même une petite énorme idée de ce qui nous attend après, perso je savoure à fond et détends mes troupes à coup de jets d’eau.. tes mollets vont chauffer Elo, autant te rafraichir un peu dès maintenant, approche !!
bon, c’est p’têt pas la Transbaie mais pas loin… ? lol !
Un air de Camargue sinon peut être ?? … ou la lola qui hallucine grave déjà.. pourtant meteo idéale, l’astre jaune est plutôt cool avec nous encore.
après l’Astre Jaune, l’étoile montante...
Hé bien ça, c’est une découverte pause pipi.. comme quoi ça vaut le coup de s’isoler à l’écart parfois.. lol !
j’essaie en marche arrière pour corser un peu (après la Camargue, c’est plus au sud..ok, je ->), mais Sonia ne se laisse pas convaincre..
Quand je pense qu’elles m’ont fait du chantage affectif pour me faire promettre des les attendre… j’voudrais rien dire.. mais quand même…
Sur ce, arrivée à Chamaloc…aiïe, je sais que les choses SERIEUSES vont attaquer là, je surveille du coin de l’œil mes compagnes d’épopée, un second ravitos en vue, ça les met tout en joie.. tant mieux, c’est ça de pris sur la suite …C’est à Chamaloc aussi que nous sommes rattrapées par les premiers coureurs du trail, même distance, partis après nous.
Il en sera ainsi jusqu’en haut, à intervalles réguliers, nous nous crierons comme on annonce l’arrivée d’un missile (enfin ai jamais entendu d’annonce d’arrivée de vrai missile ceci dit..) des consignes de replis en bonds, le sentier va devenir dominant et l’espace à partager restreint, au plus la pente se fera raide, au moins les missiles seront de longue portée… petits pas courus, semi, demi courus.. parfois je culpabilise presque à nous voir nous écarter à force d’encouragements pour les laisser passer, voyant bien comme certains espéraient un répit à nous voir bouchonner ainsi.. mais les pauvres à nous voir nous écarter n’osent pas l’arrêt alors que chaque trait de leur visage parfois supplie pour un peu de ménagement… Mais que nenni, chez nous, on laisse passer, les filles comme les gars, allez zou, montez faire chauffer l’eau des ravioles ! on arrive !!
Et dire qu’il faut encore monter là haut !!!
Parfois le sentier croise la route et Nanou s’essaie au stop .. sans succès !
le numero 5 …. TERRIBLE !!! :
C’est pas Elo qui dira le contraire…
Mais on progresse vite et mieux que je ne l’aurais redouté, les filles m’épatent, m’épatent !!!
Quant aux paysages, m’en lasse pas…
Là, on commence à avoir pris sérieusement de la HAUTEUR, ça hume bon le sommet pas loin.. mais plus trop envie d’avancer moi devant vue pareille, même née au beau milieu, et c’est le mot juste !, je reste bouche bée, béate d’admiration, à chaque fois
ha.. le moment du dernier ravitaillement avant le passage au col naturel..
moment très, très spécial pour moi rattrapée par le temps finalement, et grace à koi ??
grace à ki ?? kikouroù !
Sur cette photo plus haut, en plus de deux de mes acolytes perso d’ascension deux anciens copains de mon petit père.. jusque là je maitrise, tout va bien. Hasard.. mais à la fois y’en a beaucoup forcément des anciens copains de papa dans la région..
Sauf que l’un d’entre viendra vers moi alors que je me cachais dans mon gobelet..
L’air un peu sévère, un peu fatigué, un peu surpris, un peu sorti de nulle part il me demande,
- « le recit sur la course, c’est bien toi ? »
- « Heu…sur la course ? »
- « la coupe du monde, ton papa.. »
Il me regarde sans me regarder, je regarde mon gobelet, le ciel, la montagne, je perds pied, mon père est là cette fois, ça y est..
- « Hum, ce récit là.. oui c’est moi »
Il me dit alors des mots qui resteront entre lui et moi, en faisant au plus simple, au plus court, au plus près du cœur pour me dire ce qu’il a ressenti en le lisant. Nos regards en disent plus que le reste, et je repars un peu hébétée, totalement heureuse aussi, merci à toi Gérard d’avoir permis à mon petit père de me retrouver ici , au passage du sommet. Que du bonheur malgré le vide.
Là dessus, il faut repartir.. nous ne sommes pas arrivées quand même …
sommet
trop fières…
Un petit bout de descente nous attend maintenant, celui là même qui m’avait tellement fait mal aux jambes il y a 21 ans, que je ressentais encore dans ma chair comme un moment d’ultime torture.. bah, plus impressionnée la fille, les jambes moins fatiguées, plus affutées, sais pas.. je pense que c’est moi qui ai changé, pas la montagne quand même..
Direction la station,
aire d’arrivée.. sais pas pourquoi cette photo est si sombre, un nuage m’a fait une blague je pense..
toute petit station de ski mais à jamais ma préférée, celle de la classe de neige en CM1, du premier planter de bâton, lol !
l’endroit où en bas de pistes j’ai bu des centaines de chocolats chauds..hum..
C’est dans ce cadre que j’entends Nanou pousser un de ces désormais légendaires cris de guerre… elle a encore vu du kikou.. même du kikou qu’elle connaît ! ça devient grave.. et pourtant si, elle a bel et bien reconnu Maria / Ema dont j’ignorais la présence sur ce trail, et émancipée de tout complexe kikou désormais s’en va l’embrasser sans rien me dire ni me guider !
Je finis par les retrouver, toute contente de revoir Maria après notre belle rencontre à Montélimar déjà, un mois plus tôt.Du kikou j’en verrai aussi sur le podium avec le petit jeuneot qui se fait encore remarquer… bravo Cyril !
Autocongratulations en tout cas à l’arrivée au milieu de mes petits souvenirs perso de ces moments d’enfance enneigée, et puis … ruée sur les ravioles !!
Bon j’avoue, heureusement que les copains du bad étaient montés avec leur supplément de pique nique orgiaque, j’ai apprécié les ravioles mais c’était pas de la haute gastronomie quand même.. Peu importe, nous n’étions pas montées pour cela, la matinée fut superbe, j’en garderai un souvenir différent de celui que j’avais imaginé pour cette édition c’est certain, mais souvenir oh combien précieux pourtant ;
Et pour finir, un grand, immense, ineffable merci à vous trois les filles pour m’avoir permis de repartir à l’assaut du monde, de CE monde, et m’avoir ainsi aidée à faire se rejoindre ces deux instants de vie ,
LLA
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22 commentaires
Commentaire de titifb posté le 20-06-2008 à 04:57:00
Je vais être la première à laisser un commentaire sur ton CR ? ! A 5 heures du mat', j'ai peu de concurrence...
Merci Lola pour ce récit intime et émouvant sans être triste; et pourtant, je sais ce que cette ascension signifie pour toi. Une sorte de confusion des sentiments a dû te déchirer : un mélange de joie, de tristesse, de sérénité, de vide, d'absolu. Heureusement, ce parcours initiatique, refait pour la deuxième fois, sur cette montagne-aux-souvenirs, tu ne l'as pas accompli seule. C'est mieux. Surtout dans ce contexte des épreuves traversées ces dernières semaines. Les amis, ça sert aussi à ça : être des passerelles qui nous permettent de franchir des obstacles...
Merci à elles pour cet "accompagnement", merci à toi d'être allée au bout et de nous avoir fait partager l'émotion de ce moment précieux. Plus qu'une marche, une démarche.
Bravo à Nanou; embrasse-là pour moi !
Commentaire de fanfan59 posté le 20-06-2008 à 07:49:00
1987, 2008 : le même regard, la même détermination. Bravo Lola ! Ton cr est vraiment très émouvant, les paysages sont superbes. Merci ... tout simplement.
Commentaire de francois 91410 posté le 20-06-2008 à 08:07:00
Impressionnant, émouvant : bravo !!
Commentaire de taz28 posté le 20-06-2008 à 08:15:00
Rien à redire ...Lola qui court, Lola qui marche, qui arpente les sentiers des souvenirs...en nous embarquant dans l'émotion et les sentiments....j'Adore !!
Merci
TAZ
Commentaire de Mustang posté le 20-06-2008 à 08:20:00
quelle belle ascension!
Commentaire de chtigrincheux posté le 20-06-2008 à 08:34:00
Tu as enfoncé le clou sans faiblir, il te faudra le marteler une seconde fois. Tu es la seule à savoir à quel point cela est nécessaire.
Tes blessures sont des épreuves supplémentaire auxquelles tu as fait front, j’oserai dire tant mieux que cela c’est dérouler de cette manière .La boucle est bouclé à toi de la souder et l’ébavurer ……………………….
Tu la referas seule en courant plus que tu ne marcheras !!!!!!!!!
Commentaire de corto posté le 20-06-2008 à 10:10:00
Ta derniere photo est très touchante. Si on regarde bien, ton papa te regarde et te tiens la main pour cette version 2008. Je suis certain qu'il etait là, avec et pour toi. Bisou.
Commentaire de agnès78 posté le 20-06-2008 à 10:53:00
beaucoup d'émotions... merci lolo
gros bisous
agnès
Commentaire de RogerRunner13 posté le 20-06-2008 à 10:55:00
Que d'émotions ! merci de partager avec nous ces moments intimes. Et quels beaux paysages, bravo!
Commentaire de laurent05 posté le 20-06-2008 à 14:21:00
merci pour ce beau recit pleins d'emotions
les photos sont superbes
a+
Commentaire de Françoise 84 posté le 20-06-2008 à 17:46:00
J'espère partager quelques pentes avec toi bientôt! Ton récit est magnifique, merci. Bisous!
Commentaire de BENIBENI posté le 20-06-2008 à 23:28:00
C'est un beau moment que tu nous as fait partagé, beau paysage, bonne esprit ! Et plein de gonzesse...
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 21-06-2008 à 12:53:00
Voilà une région qui me rappelle quelque chose... Merci pour ce joli voyage.
Commentaire de vial posté le 22-06-2008 à 17:59:00
malgré sa légèreté apparente ta course prend la profondeur d'un pèlerinage
merçi pour ce récit plein d'émotion
mciehl
Commentaire de kikidrome posté le 23-06-2008 à 06:35:00
Dès que j'ai un moment tranquille, je viens lire ton récit.
Bises
kiki
Commentaire de tabuki posté le 23-06-2008 à 08:49:00
Je ne dirai qu'une chose Lola : rdv pour cette course l'année prochaine ou dans qq années ;-) chose promise ! Bravo à toi !!
Commentaire de phildeval posté le 23-06-2008 à 20:53:00
Une longue attente pour un magnifique récit digne de Pagnol ,la gloire de mon père et le Diois de Lola .
Ce fut un réel plaisir de faire ta connaissance et de cheminer quelques mètres avec toi sur tes terres.
Bisous et à bientôt.
Commentaire de blancblancblanc posté le 24-06-2008 à 06:24:00
Lola,
J'ai aimé lire ton histoire, merci de nous avoir fait partager cet instant.
--
JC
Commentaire de eric74 posté le 28-06-2008 à 19:05:00
j'adore ton récit ...
et la dernière photo effectivement t'as pas changé même regard même determination , même style la classe quoi
Commentaire de LtBlueb posté le 02-08-2008 à 22:16:00
je ne l'avais pas oublié ton récit, mais je voulais juste avoir le temps qu'il mérite pour profiter au maximum de ta prose, de ces photos, de cette émotion, de ce mélange de soulagement et de nostalgie
merci & bisous
Commentaire de gerard posté le 07-02-2012 à 16:59:32
Que d'émotion encore transpire de ton récit. Et, en regardant la dernière image, mes mots ne saurait pas exprimer ce que tu as du ressentir en mettant côte à côte les deux photos.
4 ans déjà. Comme celui à "La gloire de mon père" je découvre ce récit tardivement.J'y était sur cette édition 2008.
Merci Lola
Gérard
http://gerard.betton.over-blog.com/
Commentaire de Lolarun posté le 07-02-2012 à 20:30:22
En effet, aujourd'hui encore quand je repose les yeux sur le montage réalisé pour la dernière photo un grand frisson me traverse de part en part. Indescriptible il est vrai. Merci à toi Gérard.
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